Le

Bouton uniforme français

Types militaires

ARMÉE DE

TERRE

A

1. 'Etat-Major gén éral

i° MARÉCHAUX

1804-1895

Le séna tus-consul te organique de l'Empire, daté du 18 mai 1804, rétablissait le rnaréchalat, supprimé par la Convention nationale le 21 février 1793, en faveur de généraux « choisis parmi les plus distingués ».

Vers la fin de l'année i8i3, le titre de maréchal de France remplaça celui de maréchal de l'Empire, originairement adopté. Il se maintint jusqu'a extinction de la fonction, c'est-a-dire jusqu'a la mort du dernier dignitaire (Canrobert, 28 janvier 189.)) qui en était investi — aucune nomination n'ayant été faite depuis celle de Lebouf (24 mars 1870).

NOTA. — La charge de maréchal-général, instituée en 184; au profit du maréchal Soult, était une rénovation de celle qui exista sous 1*Ancien-Régime et qui n'avait eu que quatre titulaires.

Napoléon Ier octroya 25 nominations au rnaréchalat — non comprise celle de Grouchy, qui ne fut ratifiée qu'en 18'Ji —; Louis XVIII, 6: Charles X, '3; Louis-Philippe, 10; le Gouvernement de la Seconde République et le Prince-Président, 4; Napoléon 111, i5.

BOUTONS dorés.

or Empire.

liesluurulions.

Louis-Philippe. Louis-Philippe 2° et 3e

et w Itépuhliipie. République.

Présidence et 2e Empire.

r GÉNÉRAUX

Avant la Révolution, les olliciers généraux portaient les dénominations île lient en a nls-généra nx et «le maréchaux de camp.

Par décret du 121 février I7<)3. la Convention nationale changea ces noms eu ceux de généraux de division et de généraux d: brigade, et. en outre, créa «les généraux en ch-J en remplacement des maréchaux de France. Napoléon Ior maintint ces divers qualificatifs, mais sous Louis XVIII, Charles \ et Louis-Philippe, les généraux de division et de brigade reprirent <*t porterent respectivement les anciens titres de lienlenants-généranx et de maréchaux de camp.

Les dénominations actuelles de généraux de division et «h» généraux de brigade ont été rétablies le aS février iS^S.

1S1:».

a......iS'Jo.

lSi.*>.

iS;«»-iî<-i. ........u< et 3 liépubliquc.

NOTA. — Les généraux insjiceleiirs des parties nationales portaient les memes boutons mais en argent.

L'on rencontre de nombreuses variantes tic la plupart des modeles ci-tîessus représentés.

Il est présmuable «pie certains officiers généraux tirent usage — momentanément peut-etre — de boulons dorés «In modele adopté pour « toutes les troupes de la République » par la Convention nationale, le \ octobre lequel avait en « légende,

ces mots, Ité/mbtii/uc française. Au milieu, un faisceau surmonté du bonnet «le la liberté ».

Si nous en croyons certains portraits a l'huile contemporains, «les généraux du Premier Kmpire auraient l'ait u^a^c <1 • boutons tlorés a l'aigle impérial couronné, semblables a ceux des ollieiers «l'infanterie «!«• la gar«le impériale.

Giiikhxr de partie a cheval de la garde d'honneur de Lyon

181 j-i8i5

[Kn cuir rouge, pilon d'encadrement or, baguette en bordure et oriieiiient central itorés).

IL Etals-Majors

i° ÉTATS-MAJORS DES ARMÉES

AIDES DE CAMP CORPS D'ETAT-MAJOR

177.V1K 18-1880

Alin tic les seconder «lans la préparation. l'^xiM iition rl l'expédition de leurs ordres. les maréchaux cl 1rs Lôiirrau\ ^'adjoignirent 1111 nombre limité d'ollicicrs supérirurs rl subalternes dont l'ensemble constitua V étal-major tic infiltre.

Sous Louis XVI. rrs ollirirrs étaient dénommés : aides-maréchaux généraux des logis de l'armée et de la eaealerie. aides-majors généraux de / infanterie, chefs des étals-majors et adjoints, aides de camp.

Kn 1-90, 1rs aides dr camp conserverent leur titre mais les autres olliciers de létat-major prirent les dénominations «l adjudants généraux et adjoints a l'état-major. Puis, le i<» juillet 1800. la «pialification d*adjudant commandant remplaça celle d'adjudant général.

Par ordonnance «lu (> mai 1818, les olliciers «les états-majors «l«-s armées et les aides «le camp formerent l«* corps royal d'état-major. lequel ie«;ul la dénomination de corps d'état-major en iN|8. Il fut supprime <mi 1880. Depuis cette derniere date, les officiers du service d'état-major et les officiers d'ordonnance sont choisis ou prélevés parmi ceux des corps «le troupes «le toutes armes.

NOTA. — Napoléon ier créa, le 19 septembre* iSo<>, «les officier* //'ordonnance « pour la transmission rapide «!«• ses ordres ». qui subsisterent jusqu'a la lin de l'Kmpirc.

Des officiers d'ordonnance furent créés le ."> février 182*3 pour cire attachés aux olliciers généraux. On 1rs choisissait « dans une arme quelconque, ou parmi les olliciers en non activité ». Louis-Philippe rl Napoléon III eu curent pour leur service particulier.

BOUTONS : 1. Kl vrs-M vjotts des armées: dorés.

Adjudants commandants et adjoints aux adjudants commandants. septembre 'i8o3 « 1818.

NOTA. — II existe un certain nombre de variantes des divers types représentés ci-dessus.

Il est possible que «les adjudants généraux et des adjoints a l'état-major aient fait usage de boutons dorés du modele décrété par la Convention nationale, le 4 octobre 1793, pour « toutes les troupes de la République », ayant en « légende, ces mots, Hé publique française et au milieu un faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

J.c Reglement du 7 aout 1798 prescrivit aux adjoints ou adjudants généraux de prendre l'uniforme avec les boutons des corps dont ils faisaient partie.

De 180."» a 1818, les adjudants commandants et adjoints pivs les généraux inspecteurs des gardes nationales porterent des boutons en argent du modele de ceux des memes fonctions dans l'armée.

Dores

180J . . a . . 1818. Quelques variantes.

N< >*1*A. — l)cs ailles tir canif» ont «lu, momentanément, porter les boulons flores du modele adopté pour « toutes les troupes tir la République ¦ !<• \ octobre qui avait eu « légende, ces mots, lté/m bliij ue française, et au milieu un faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

Le reglement «lu 7 aout 1-98 donnait aux ailles fie canif» l'uniforme avec les Itoulons Ues corps dont ils faisaient partie.

De iSo-'i a 1818, les aides fie camp pres les généraux inspecteurs des gardes nationales lirent usage de boutons en argent du modele adopté le 'i\ septembre iSo'i pour les memes fonctions pres des généraux des armées.

Napoléon 1

Napoléon 111.

BOI TONS argent des ofjiciers d'ordonnance fie /'J'mpcreni

111. Cours i> îmwt-m vjou \ dores.

I84.H . a . l88o.

N( ) l'A. — Il existe quelques variantes de ces trois modeles.

D'apres la décision du jo mars 182'J, les officiers supérieurs commandant les quartiers généraux et les olliciers d'onlonnance porterent les « memes boutons que ceux du corps royal d'état-major ».

[.es officiers fin corps d'état-major ou les ojftciers d'ordonnance pres les généraux des gardes nationales avaient également les memes boutons, mais ceux-ci étaient en argent.

Depuis le Second Kmpirc, les ollieiers de toutes armes employés comme officiers d'ordonnance ou ait/es fie camp qui n'étaient pas du corps d'état-major. portaient l'uniforme avec les boulons des corps auxquels ils appartenaient.

Il t-ii fut de meme pour les olliciers tlu service d'état-major apres la suppression dudit corps d'état-major (description du 8 juin 18S0).

2° ÉTAT-MAJOR DES PLACES

Déja fortement constitué sous les regnes de Louis XV et Louis XVI, cet état-major était alors composé tl'olliciers «le tous grades qui remplissaient les fonctions de gouverneurs, lieutenants de roi, majors, aides-majors ou capitaines des portes, et îles employés dénommés : inspecteurs des casernes, canonniers. fontainiers, citer nier s, éclusiers, casaniers et gardiens des fortifications, dignes, épis, fascina ges% etc.

L'Assemblée nationale, tout en maintenant le service, supprima les dénominations particulieres des officiers et changea celles des employés. Le 10 juillet 1791, elle décréta que les olliciers seraient pris parmi ceux des garnisons des places, citadelles et dépendances, et que les employés porteraient les noms de gardes des fortifications et d'éclusiers des fortifications.

Apres diverses réorganisations successives, dont la derniere, en date du i(> avril 1800, le constituait définitivement, l'état-major des places se trouva etre ainsi composé :

De commandants d'armes — un dans chaque place île guerre, citadelle, fort, château et poste militaire désigné, en remplacement tics commandants temporaires; ces commandants «l'armes pris, selon l'une «les quatre classes, parmi les olliciers généraux ou supérieurs,—assistés d'uu ou plusieurs adjudants de place, du grade de capitaine ou de lieutenant, d'un secrétaire de place, sous-lieutenant, pour lu tenue «lu livre d'ordres, et «le portiers-consignes de place, pris parmi les sous-oflieiers, caporaux, brigadiers et soldats «le toutes armes.

Le cadre constitutif du corps subsista sans modification marquante jusqu'a sa suppression... nominative (5 avril 1872), car il lut maintenu jusqu'a extinction «les divers emplois «le commandants de place, cammanarints de poste militaire, majors et adjudants de place, secrétaires-archivistes de place, portiers-consignes et bateliers aides-portiers, dont il était composé.

Depuis la disparition des emplois précités, «les olliciers «!<• garnison remplissent les fonctions de gouverneurs, «le commandants d'armes, et d'archivistes, et «les a«lju«lants d'administration «lu «jénie celles «le po rl iers - eo n s ign es.

BOI TONS :

1 Oi-Thir.us; dorés:

NOTA. — Sinon tous, du moins — il est permis <le le supposer — quelques ojtficicrs de l'état-major des places porterent îles Imitions dores du type prescrit pour « toutes les troupes de lu République » par le décret du 4 octobre 1792, cl qui avait eu * légende, ces mots, République française, et, au milieu, uu faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

Dores.

Vers iS'Io.

EMPLOYAS; flores cl enivre non doré.

(Le type i8o3 a été porté — les lettres H. F. en moins — jusqu'au 2S décembre îH'JS, date a laquelle une ordonnance prescrivit aux employés des places de faire usage des boutons qu'elle attribuait aux olliciers de i'etat-major des places, mais « en cuivre jaune, non dorés »).

NOTA. — Nous présumons que les employés des places ont porté les boutons dorés du modele décrété le 4ioctobre 1792. par la Convention, pour « toutes les troupes de la République lesquels étaient empreints de la légende î République française et, au milieu, d'un faisceau surmonté du bonnet de la liberté.

(iiiiKii.NK «l'oflicier de marine, Louis XVI. (Kn cuir rouge, ornements en or).

3° ARCHIVISTES D'ÉTAT-MAJOR

1817-1880-1914

Par ordonnance royale «lu (» novembre 1S1 j qui les créait, les emplois «le secrétaires archivistes des divisions territoriales «lu royaume lurent dévolus a «les capitaines ou lieutenants des corps «le troupes, puis, par celle du 10 décembre 182G, a des capitaines «lu corps royal d'état-major, mis hors-cadre.

Le décret du 8 mai 1880 organisa le corps «les archivistes des bureaux de l'etat-major, dont la création avait été décidée par la loi «lu 20 mars précédent, et le divisa en archivistes principaux de irt et de 2e classe et en archivistes de /r* et de 2e classe.

Le a juillet iuoo, ces divers fonctionnaires militaires reçurent la dénomination d'officiers d'administration du service d'état-major et furent assimilés aux grades ci-apres :

Archiviste princi/tal — il n'y a plus qu'une classe — : chef «le bataillon; archiviste de irc classe : capitaine; archiviste de 2e classe : lieutenant; archiviste de 3e classe : sous-lieutenant.

Officiers secrétaires archivistes ; 4 février 1S19 a 182G.

Archivistes de toutes classes ; 20 novembre i8»So a 1884.

Archivistes de toutes classes ; Depuis le 11 juin 18S4. Variante du précédent.

Giberne d'officier de grenadiers, Louis XVI.

(Kn cuir rouge, galon de bordure et ornement brodé en or).

MOUTONS dorés.

40 RECRUTEMENT et RESERVE, SECRÉTAIRES D'ÉTAT-MAJOR ET DU RECRUTEMENT

1830-1874-1914

Un dépôt de recrutement et de réserve fut organisé au chef-lieu de chaque département eu vertu de l'ordonnance du icr janvier i83<>.

Le a aout un décret créa 20 sections de commis aux écritures des bureaux des états-majors et du recrutement — une par corps d'armée —, dans le but de fournir les secrétaires nécessaires auxdits bureaux de leur région. KUes ont été organisées le 11 mai i8~5. Chacune d'elles, commandée et administrée par le commandant du dépôt du recrutement du chef-lieu du corps d'année, se composa, iu d'un cadre permanent ; in d'une premiere catégorie de secrétaires (états-majors) ; 3° d'une deuxieme catégorie de secrétaires ( recrutement).

Une aie section était créée le 3i mars 1898.

20 de ces sections viennent d'etre supprimées (avril 191/1); la section conservée — formant corps — est celle du gouvernement militaire de Paris.

(En drap écartate, aigle argent sur rayons dorés, galon argent en bordure).

BOUTONS

Dorés ; . 14 septembre 1839 et variante. Pour officiera supérieurs et capitaines.

Doré; . . En cuivre; . . Doré.

iS-u. 2 février i8"5. i(» mars 1875 a 1914» Variante pour

Pour secrétaires. . sous-officier.

NOTA. — Par ordonnance du icr janvier i83C, les officiers et sous-officiers attachés aux dépôts de recrutement et de réserve conserverent l'uniforme avec les boutons de leur arme.

Depuis le G aout 1875, les officiers des bureaux de recrutement cl de mobilisation portent les boutons du modele de ceux des olliciers d'infanterie de ligne.

Giberne d'ofllcier des lanciers rouges de la garde impériale, ier Empire.

ADMINISTRATION l'i

111- Administration

COMMISSAIRES DES GUERRES, INTENDANTS DES ARMÉES

1775-1791-1817

Sous l'Ancien-Régime, concurremment avec les intendants des années. les commissaires des guerres étaient chargés de l'administration de l'armée.

Kn 178G, le corps des commissaires des guerres était composé «le commissaires-ordonnateurs, de commissaires-principaux, de commissaires a département et de commissaires-ordinaires.

Le décret du qo septembre 1791 supprima les intendants et réorganisa le corps des commissaires des guerres. Ceux-ci reçurent les nouvelles dénominations de commissaires-ordonnateurs-grands-jugcs-mili-taires, commissaires-auditeurs et commissaires-ordinaires, que la loi du 11 septembre 1792 changea en celles de commissaires-ordonnateurs, commissaires-ordinaires et commissaires des guerres.

En i8o3, on divisa le corps en commissaires-ordonnateurs en chef\ commissaires-ordonnateurs de division et commissaires-ordinaires des guerres.

Le juillet 1817, ces fonctionnaires militaires furent supprimés.

NOTA. — Pendant la période impériale, il y eut un intendant général par armée qui avait des attributions distinctes s'élendant sur toutes les parties du service administratif.

BOUTONS dorés.

rr octobre 178G a 1791. 20 septembre 1791 a 1792.

aseptcinbrc 177."»a 17SG Variantedu précédent.

iG avril 179! a 1798.

Variantes du précédent (179**-!798).

(Le 24 septembre iSo'l. le modele ci-contre de vint argent et fut porté ainsi par tous les commissaires des guerres jusqu'a la suppression du corps).

29 janvier iS<n» a iSo'3.

7 aout 179S a 1S00.

NOTA. — Sous l'Ancicn-Ucgime, les intendants des armées porterent les memes boutons que les commissaires des guerres.

Le 4 octobre 1792, la Convention ayant ordonné a « toutes les troupes de la République » de faire usage d'un unique modele de boutons — ayant en légende, ces mots, Hépubliijue française cl, au milieu, un faisceau surmonté du bonnet de la liberté » —, les commissaires des guerres ont du se conformer a la regle générale et porter des boutons [en doré] dudit modelé, et ce jusqu'en avril 1793.

En 1809, les intendants généraux des armées reçurent des « boutons jaunes a l'écusson de l'Empire avec la légende Intendant général d'armée ».

20 INSPECTEURS AUX REVUES

179.-1817

Le corps des inspecteurs aux revues l'ut créé sous la Révolution. Il complétait celui des commissaires des guerres. Il eut dans ses attributions l'administration et la surveillance des corps de troupes ainsi que la gestion des conseils d'administration et du personnel.

En 1801, les fonctionnaires qui le composaient étaient dénommés : inspecteurs en chef, inspecteurs et sous-inspecteurs de Jro, 2e et 3e classe.

Le 18 avril 1811, un décret créa, en outre, l'emploi d'adjoint aux sous-inspecteurs aux revues.

La suppression du corps date du 39 juillet 1817.

Giberne d'oflicier des gardes d'honneur de la garde impériale, icr Empire.

(En drap rouge, écusson or et argent, galons or en bordure).

BOUTONS

Dore ; 29 janvier 1800 u i8o'J.

......Argent.......

24 septembre i8o3. .a.....1817.

Quelques variantes.....

3° INTENDANTS

1817-1914

En remplacement des corps de commissaires des guerres et d'inspecteurs aux revues qu'elle supprimait, l'ordonnance royale du 29 juillet 1817 créait un corps d'administrateurs militaires sous le titre d'intendants militaires, composé d'intendants militaires, de sons-intendants militaires de irp, 2e, 3e et j* classe. d'adjoints sons-intendants militaires de ire et 2e classe, et d'éleves.

Les éleves furent supprimés le 18 septembre 18122.

La composition du cadre d'activité du corps de l'intendance militaire était a nouveau réglée le 12 juin i856 ; elle comprit les fonctions suivantes : intendants généraux inspecteurs, intendants divisionnaires. sons-intendants de Jrc et 2e classe, et adjoints de ir" et 2e classe.

Depuis le 27 novembre 1870, le corps est composé d'intendants généraux inspecteurs, d'intendants divisionnaires, de trois classes d'intendants et de sous-intendants.

Lorsque les intendants divisionnaires administrent un corps d'armée ou une armée, ils prennent pendant ce temps la qualification d'intendant en chef de l'armée ou du corps d'armée.

BOUTONS argent.

4 octobre 1817 a 1822. . 3o septembre 1822. . a......i8'k>.

11 septembre i83o a 1844. 9 septembre 1844. 2 Empire. 1871-1914. 24 juillet i883 a 1914

Giberne d'officier d'état-major, Empire. (En drap ronge, ornement doré, galons or en bordure).

4° CONTRÔLEURS DE L'ADMINISTRATION DE L'ARMÉE

179.-1882-1914

(En cuir rouge, ornement et baguette d'encadrement dorés).

Sous la Révolution, certains fonctionnaires étaient employés au contrôle des différents services de la

guerre.

Le corps actuel du contrôle de l'administration de l'armée a été institué le iG mars 188a. Il est composé de contrôleurs généraux, de contrôleurs de irect de 2e classe et de contrôleurs adjoints, dont la hiérarchie spéciale ne comporte aucune assimilation avec les grades de l'année.

Giiikune d'officier d'artillerie de la garde impériale, icr Empire

5° AGENTS ET OFFICIERS D'ADMINISTRATION

17.-1838-1914

Autrefois, les grands services administratifs étaient régis par un personnel d'agents a dénominations

diverses, variant selon l'époque et le service.

Ce n'est que depuis le q8 février i838 que l'on organisa « sur des hases uniformes » un corps d'officiers d'administration — chargés, « sous les ordres des olliciers de l'intendance militaire, de la gestion et de l'exécution des services des subsistances militaires, de l'habillement et du campement, tant a l'intérieur qu'aux armées » —, avec le cadre constituai suivant : officiers d'administration principaux, officiers d'administration comptables de iTO et de 2* classe, officiers d'administration adjudants en premier et en second et éleves d'administration.

Le meme jour, il était créé un cadre de commis entretenus pour le service des bureaux de l'intendance militaire. Ces commis, par décret du 3 novembre i853, prirent le titre d'officiers d'administration des bureaux de l'intendance militaire.

Kn i8;5, la hiérarchie des fonctionnaires ayant rang d'ofliciers, dans chacun des services des bureaux de l'intendance, des subsistances et de l'habillement et du campement, fut ainsi déterminée : officiers d'administration principaux, officiers d'administration de ir* et de 2• classe, officiers d'administration adjoints de i" et de 2e classe. Le cadre comportait en outre des adjudants éleves d'administration.

La loi du 28 avril 1900 modifia cette hiérarchie en la remplaçant par la suivante : officiers d'administration principaux, officiers d'administration de 1re, 2c et de 3° classe — dont les grades correspondirent a ceux de la hiérarchie militaire, savoir : chefs de bataillon, capitaines, lieutenants et sous-lieutenants.

BOUTONS

Doré ; Commis aux vivres. Louis XVI.

Dorés ; . Révolution

Dores ; . . ......Dorés ;..........Doré ;

Consulat . .....Premier Empire .... Cent-Jours.

. Argent; . . .....Dorés;..........Doré;

29 janvier i8a3 a 1820. 8 aout i8a5 . a .... 1845. (Hibtl!em«l ft «mpemeal).

11 aout 1828 a i83o.

. . Dorés ; . . Doré ; Argent ; Argent ; Argent ;

(Habillement et Campement). 26 mars i838 . . a . . . . 1845 i845-l853.

11 septembre i83o a i838. De fantaisie.

Doré; Doré; Argent; Doré; En cuivre; En é tain ;

8 octobre 1845. 8 octobre 1845. 8 octobre 1845 a i833. 14novembre i853a 1871. T'ilécembre 1862a 1871. 1871-1874.

........ Dorés.........

2' Empire. 3« République. 24 juillet i883. 3e République.

NOTA. — L'on rencontre quelques variantes île la plupart des modeles représentés ci-dessus — dont plusieurs, de l'époque révolutionnaire, en cuivre non doré, vraisemblablement d'agents subalternes.

Les divers agents d'administration ont du, comme « toutes les troupes de la République », porter les boutons dorés ou non, ayant en « légende, ces mots, lié publique française, et, au milieu, un faisceau surmonte du bonnet de la liberté »; modele adopté le 4 octobre 1792.

Par décision du 29 juillet 1828, les employés du service des subsistances aux corps d'armée des Pyrénées reçurent un uniforme avec les boutons suivants :

Service des Vivres-Pain, boutons [blancs], ayant au milieu une fleur de lys, et pour légende : Service des Vivres ;

Service des Vivres-Viande, memes boutons, avec légende : Service des Vivres-Viande ;

Service des Fourrages, memes boutons, avec légende : Service des Fourrages.

La décision du 24 février 1823 qui régla l'uniforme des employés du service de Vhabillemenl de Vannée, ordonnait a ceux-ci de porter des « boutons blancs, ayant au milieu une fleur de lys, et pour légende : Service de Vhabillemont t.

La description du 26 mars i838, relative a l'uniforme des officiers d'administration des subsistances militaires, leur donna des boutons dorés « plats, ayant pour empreinte au centre, une étoile entourée de deux filets entre lesquels se trouve l'exergue : Subsistances militaires ».

On trouve quelquefois des exemplaires en doré du modele argent, a étoile et légende : Secrétariat de l'intendance militaire, déterminé par la description du 26 mars i838 aux commis entretenus des bureaux de l'intendance militaire.

Giberne d'oflicier du 4e régiment d'artillerie a cheval, icr Empire.

(Kn cuir rouge, galon de bordure en or, chiffre et canons dorés).

6° OUVRIERS D'ADMINISTRATION

1823-1914

Le 5 février 1823, 4compagnies d'ouvriers étaient créées pour le service des subsistances de l'armée. Peu apres, ces compagnies se réunirent a celles affectées au service de l'ambulance, qui avaient été organisées le 29 janvier précédent, pour former temporairement un bataillon d'ouvriers d'administration. Celui-ci reçut une constitution définitive le 24 février i83o. Il fut alors réorganisé a 5 compagnies composées d'ouvriers des subsistances et d'infirmiers; puis, par une décision du 10 avril i834 qui lui retira les infirmiers, ses compagnies ne comprirent plus que des ouvriers des subsistances.

Le bataillon fut supprimé le 4 juillet i853; ses éléments contribuerent immédiatement a l'organisation île 7 compagnies d'ouvriers d'administration formant corps. Dans le courant de l'année 1804, ces compagnies étaient transformées en 14 sections indépendantes d'ouvriers d'administration. L'une de ces dernieres prit le titre de section de commis des bureaux de l'intendance le ier décembre 1862.

Le décret du 2 aout 1874 supprima et remplaça les 14 sections existantes par 25 sections de commis et ouvriers militaires d'administration formant corps, composées de commis aux écritures et d'ouvriers, et commandées par des officiers d'administration.

NOTA. — Avant l'organisation du 5 février 182*5, meme sous l'Ancien-Régime, le service de la boulangerie aux années était assuré par un personnel 11011 militarisé.

(La plaque île recouvrement du dessus et de la paltelelte en argent, l'ornement et la baguette d'encadrement dores).

BOUTONS blancs.

Giberne d'officier des dragons de la garde municipale de Paris, 1802-18i3.

]V- Service de Santé

i° OFFICIERS DE SANTÉ

17..-19*4

Les officiers de santé qui, sous Louis XVI, étaient affectés soit au service des hôpitaux militaires, soit au service des armées, soit au service des régiments ou compagnies formant corps, portaient les dénominations de médecins-inspecteurs, médecins et médecins surnuméraires des hôpitaux militaires ; chirurgiens-inspecteurs des hôpitaux militaires, chirurgiens-majors des armées, chirurgiens-majors des régiments ou des compagnies formant corps, cliirurgiens-majors des hôpitaux militaires, citadelles, forts et châteaux, chirurgiens aides-majors des hôpitaux militaires et des armées, chirurgiens surnuméraires employés ; apqthicaires-majors des hôpitaux militaires et des armées, apothicaires aides-majors. sous-aides-majors et éleves.

Le 21 février 1794, la Convention nationale rendit un décret portant création d'une commission de santé — a nombre de membres proportionné a la force et au nombre des armées, choisis par égale portion parmi Les chirurgiens, médecins et pharmaciens de terre et de mer — chargée de diriger et surveiller tout ce qui était relatif a la santé des troupes, etc. ; et ordonnant le classement des officiers de santé ainsi qu'il suit : chirurgiens, médecins et pharmaciens en chef des armées; chirurgiens, médecins et pharmaciens de irc classe ; chirurgiens et pharmaciens de 2" et de 3e classe.

Par une loi datée du 27 juin de la meme année, les chirurgiens-majors des corps prirent le titre d'officiers de santé de 20 classe, et les éleves, celui d'officiers de santé de 3e classe.

La loi du 3i janvier 1790 ordonna a la commission de santé de porter a l'avenir le nom de conseil de santé, et que ce conseil serait composé de 10 membres, dont 5 médecins, 5 chirurgiens et 5 pharmaciens, et de 2 secrétaires. Le conseil de santé fut supprimé le i5 mars 1796; les G officiers qui le composaient alors reçurent, le 25 du môme mois, le titre d'inspecteurs du service de santé de terre et de mer. Rétabli quelque temps apres, le conseil de santé était a nouveau supprimé le ier décembre i8o3, par un an été des Consuls qui prescrivait également l'établissement de 6 inspecteurs généraux du service de santé, dont 2 médecins, 3 chirurgiens et 1 pharmacien.

En 1821, le conseil de santé fonctionnait normalement.

L'ordonnance royale du 18 septembre 1824, portant réorganisation du personnel du service de santé, divisa le corps des officiers de santé militaires en 3 sections, savoir :

La médecine, la chirurgie et la pharmacie. (La section de chirurgie comprit les officiers de santé des corps de troupe).

La hiérarchie des professions fut ainsi réglée :

Médecin, chirurgien et pharmacien inspecteurs ; médecins, chirurgiens et pharmaciens principaux ; médecins ordinaires, chirurgiens et pharmaciens-majors ; médecins adjoints, chirurgiens et pharmaciens aides-majors ; chirurgiens et pharmaciens sous-aides.

Le médecin, le chirurgien et le pharmacien inspecteurs étaient désignés pour former le conseil de santé, lequel reçut mission de surveiller, en ce qui concerne l'art de guérir, toutes les branches du service de santé.

Par décret du 3 mai 1848, le corps des officiers de santé militaires reçut une nouvelle et importante organisation, par laquelle la hiérarchie du corps comprit, dans les trois branches de service, les grades ci-apres :

Inspecteur général; principal inspecteur ; principal; major de ire et de 2e classe; aide-major de ir« et de 2e classe ; sous-aide; éleve sous-aide ;

qui furent assimilés aux grades des officiers des autres corps de l'armée.

A la suite île la fusion (les professions de médecine et de chirurgie, ordonnée par le décret du •23 mars i85a, le corps de santé ne comprit plus que 2 sections distinctes : médecine et pharmacie, dont la hiérarchie de chacune d'elles ne comporta aucune assimilation avec les grades de la hiérarchie militaire proprement dite, mais fut composée des grades suivants :

Médecins cl pharmaciens inspecteurs ; médecins et pharmaciens principaux de ire et de 2° classe; médecins et pharmaciens-majors de irc et de 2• classe; médecins et pharmaciens aides-majors de ire et de 2* classe.

Kn outre, il était institué des olliciers de santé auxiliaires, médecins et pharmaciens, pour etre placés a la suite du cadre de la profession a laquelle ils appartenaient et qui ne formerent point de hiérarchie.

Le conseil de santé maintenu pouvait etre composé de 3 ou de 5 inspecteurs.

Le décret du 18 juin 18O0 rétablit l'assimilation aux grades de la hiérarchie militaire les grades dans les a sections du corps de santé ainsi qu'il suit :

Inspecteur............Général de brigade.

Principal de i** classe........Colonel.

Principal de 2e classe . ......Lieutenant-colonel.

Major de l10 classe.........Chef de bataillon.

Major de classe.........Capitaine.

Aide-major de iclasse.......Lieutenant.

Aide-major de 2e classe.......Sous-lieutenant.

Ktilin la loi du i(> mars 1882 créa l'emploi de médecin inspecteur général.

NOTA. — La création des médecins et chirurgiens-majors des camps et armées, etc., remonte a 170S.

Chirurgiens et Apothicaires. 2 septembre !-".*> a 179a.

BOUTONS dorés :

Médecins. •2 septembre !"-."» a 1-92.

. . Inspecteurs généraux du service de santé, officiers de santé en chef a l'armée, officiers de santé. . . . de tous grades et de toutes classes, administrateurs et préposés des hôpitaux militaires. . juin 1796......................a

Dorés.

Officiers tic santé aux armées et aux hôpitaux militaires et inspecteurs généraux du service de sauté. 7 aout 1798............a.............iKo3.

Tous les officiers de santé Attribués aux officiers île santé

des armées et des hôpitaux et les éleves. de l'hôpital militaire de la garde impériale,

septembre i8o3 a 1821. . . . 1" Empire.

2« Empire.

Officiers de santé des armées et des hôpitaux et éleves, u* Empire a i88'î.

Officiers de santé des armées et des hôpitaux et éleves. 14 juillet i8^4 au Empire. 2* Empire.

Tous les officiers de santé sans exception. 2^ juillet i883 a 1914.

NOTA. — Le reglement du 21 février 177g donnait les boutons blancs, du modele représenté, aux apothicaires, mais celui du 1" octobre 178G les rétablissait en jaune.

4 septembre 1S21. Officiers de santé des armées et des hôpitaux. Officiers de santé des armées et des hôpitaux

4 septembre 1821 a i83i. i83.. . a . . 184$.

Les officiers de santé de toutes classes et le personnel des hôpitaux militaires ont du porter les boulons dorés, du moc déterminé le 4 octobre 179a, pour « toutes les troupes de la Republique », ayant en « légende, ces mots, République françc et, au milieu, un faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

Antérieurement a i883, les officiers de santé des régiments et des compagnies formant troupe ont toujours porté les bout uniformes des corps auxquels ils étaient attachés.

Des différents modelés reproduits ci-dessus, il existe un assez grand nombre de variantes, dont certaines en argent ou étain ont, du Premier Empire a 1871, été portées par les officiers de santé attachés a la garde nationale.

Gibeune d'ollicier de chevau-légers lanciers,

1811-1814.

(En cuir verni noir, ornement et baguette d'encadrement).

2° ADMINISTRATION DES HÔPITAUX

17..-1914

Avant et pendant la Révolution, le personnel administratif de chaque hôpital fixe ou ambulant était composé d'un directeur qui avait sous ses ordres, suivant l'exigence du service, un certain nombre d'agents dénommés : commis aux entrées, commis aux écritures, gardes-magasins et dépensiers.

Le 20 mars 1800, un arreté des Consuls créa un directoire central a chargé du personnel administratif des hôpitaux permanents », et des directoires d'armées et des conseils d'administration «pour diriger le service des hôpitaux pres des armées »>. Le directoire central fut supprimé le 21 octobre 1814.

L'ordonnance du 18 septembre 1824 réorganisa le service administratif des hôpitaux. Elle supprima les emplois de régisseurs, inspecteurs, agents en chef et principaux, directeurs principaux et divers, gardes-magasins principaux et ordinaires, caissiers, commis, aides-gardes-magasins, dépensiers, et n leur remplacement prescrivit la création d'officiers d'administration, dont la hiérarchie fut ainsi réglée : officiers d'administration principaux, officiers d'administration comptables, officiers d'administration adjudants de 1™ et de 120 classe, officiers sous-adjudants d'administration.

Le 28 février i838, le cadre constitutif devint le suivant : officiers d'administration principaux, officiers d'administration comptables de in cl de 2e classe, officiers d'administration adjudants en premier et en second, éleves d'administration.

En i8^5, la hiérarchie des fonctionnaires ayant rang d'ofliciers dans le service des hôpitaux fut ainsi fixée : officiers d'administration principaux, officiers d'administration de /re et de 2e classe, officiers d'administration adjoints de iTt et de 2e classe; le cadre comporta en outre des adjudants éleves d'administration. Elle a été modifiée par la loi du 28 avril 1900 qui la détermina ainsi qu'il suit : officiers d'administration principaux, officiers d'administration de /'«. 2* et de 3e classe — dont les grades se rapporterent respectivement a ceux de la hiérarchie militaire, savoir : chefs de bataillon, capitaines, lieutenants et sous-lieutenants.

BOUTONS :

Pour les modeles portés par les divers agents et employés des hôpitaux militaires avant 1800, nous prions le lecteur de s'en référer a ceux représentés a la suite de la précédente notice : officiers de santé, pour la période correspondante, et au texte descriptif qui les accompagne.

Dorés ;

Membres des directoires et des conseils d'administration

. et les économes des hôpitaux militaires. 1800 a i8a3. Variantes du précédent, de 1800 a iSc4.

la aout 1800 a i8a3.

Dorés.

.....Personnel administratif. ...

i" Empire.....et. . . . Cent-Jours.

m

Agents et employés 3 mars i8a3 u 182',.

Officiers dfadministration i83i. . a . i838.

i5 novembre 1824 a i83i.

26 mars i838 a 1845.

..........Officiers d'administration.........

Variante du précédent. 8 octobre 18^5......a.......1914-

NOTA. — Sous le Premier Empire, les employés des hôpitaux militaires porterent les boutons dorés du modele du 12 aout 1800, représenté ci-dessus, pour les membres des directoires, etc.; ils durent mcine les conserver jusqu'en i8a3.

Gibehne d'officier de la garde royale westphalienne, 1er Empire.

(En cuir rouge, ornement et baguette dorés).

3° INFIRMIERS

17..-1914

Antérieurement a 1809 et de i8i5 a 1821, le personnel infirmier, de servants ou de sous-employés : portiers, cuisiniers, aides de cuisine, garçons de pharmacie, au bois, au bain et de l'amphithéâtre, des hôpitaux militaires, était fourni par l'entrepreneur des hôpitaux.

Sur les 10 compagnies d'infirmiers d'hôpitaux ou de soldats d'ambulance créées le i3 avril 1809, 5 furent organisées de suite et les autres l'année suivante. Une 11e compagnie fut formée en 1811. On les licencia toutes en 1815.

Le 18 septembre 1821, une ordonnance royale créa des infirmiers entretenus dans les hôpitaux militaires en remplacement des portiers, infirmiers-majors, cuisiniers, garçons de pharmacie et de dépense, infirmiers ordinaires et servants.

4 compagnies de soldats d'ambulance étaient a nouveau créées le 29 janvier 1823. Elles entrerent dans l'organisation d'un bataillon temporaire d'administration, le 5 février suivant, qui reçut également une nouvelle compagnie de soldats d'ambulance, laquelle avait été formée le 9 avril 1823. Lorsque, le 24 février i83o, le bataillon devint un corps permanent, les infirmiers entretenus des hôpitaux furent admis dans sa composition et répartis dans les compagnies d'ambulance.

Le 10 avril 1834, une décision retira les infirmiers du bataillon pour les distribuer entre les établissements hospitaliers, dans lesquels ils constituerent des petites unités autonomes. Le ier décembre 18G2, un décret les groupa en 9 sections d'infirmiers militaires formant corps et commandées par des officiers d'administration des hôpitaux. Ces sections ont été élevées au nombre de 26 le 2 aout 1874*

Blanc ; Infirmier. I-9*.

BOUTONS

En cuivre ;

Doré.

28 juillet 1875 a 1914. Adjudant sous-officier, chef de section. 7 mars 1890 a 1914.

NOTA. — Le reglement du 18 septembre 1824 donna aux infirmiers des boutons blancs, « portant un bouclier, avec l'exergue, Hôpitaux militaires ».

Les descriptions des 8 octobre i845 et 14 avril i863 prescrivaient aux infirmiers l'usage de boutons « en enivre, demi-bombés, diametre 23 mil., timbrés en relief d'un bouclier et de deux lances croisées en dessous, et portant autour pour légende ces mots : Infirmiers militaires ».

4° CROIX-ROUGE FRANÇAISE

1866-1914

Bien que constituée civilement, son rôle actif en temps de guerre — comme auxiliaire indispensable du service de santé militaire, puisqu'elle est chargée du « soin des blessés du champ de bataille, dans les ambulances et les hôpitaux » — est trop nettement déuni pour que nous omettions de lui consacrer quelques lignes ici.

Instituée en i86<>, elle est composée de trois fractions autonomes dénommées :

Société française de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer, créée en 186O ;

Association des Dames françaises, fondée en 1879;

Union des Femmes de France, fondée en 1881 ;

qui sont placées sous la direction d'un Comité central de la Croix-Rouge française, constitué en 1907 et comprenant des membres de chacune d'elles.

Chaque fraction « est formée par un personnel d*infirmiers et d'infirmieres fourni par ses associés » qui ont passé par les écoles créées dans ce but, et de brancardiers.

Doré ; 2e Empire.

1879?

Dorés a

BOUTONS des brancardiers.

Doré ;

1879-1914.

lilanc. (I mon d« tnnrnrs dr Krjuce).

1881-X914.

. Dorés. . 1870-1871.

•vétérinaires militaires

V- Yétérinaires militaires

i794"i9i4

Le 10 janvier 1794, les maréchaux-experts, créés en 1769, ou maîtres maréchaux, dans les corps de troupes a cheval, prirent la dénomination d'artistes vétérinaires.

Le décret du i5 janvier i8i3 prescrivit a chaque régiment de troupes a cheval et bataillon du train d'avoir un maréchal vétérinaire en premier, un maréchal vétérinaire en second et, s'il était nécessaire, un maréchal vétérinaire surnuméraire, pris parmi les médecins vétérinaires, et accorda a ces maréchaux vétérinaires le rang de sous-officier.

Par ordonnance du 18 mars 1843, le cadre constitutif du corps des vétérinaires fut réglé ainsi qu'il suit : vétérinaires principaux, vétérinaires en premier, aides-vétérinaires et sous-aides vétérinaires.

Le 28 janvier i85q, ce cadre était ainsi modifié : vétérinaires principaux, vétérinaires de ire et de 2e classe, aides-vétérinaires de ire et de 2e classe.

Il reçut, par décret du 14 janvier 1860, la nouvelle composition suivante : vétérinaires principaux, vétérinaires en premier et en second, aides-vétérinaires, aides-vétérinaires stagiaires.

La loi du i3 mars 1876 créa deux classes de vétérinaires principaux.

Depuis le 8 juillet 1884, les grades de la hiérarchie vétérinaire sont assimilés aux grades de la hiérarchie militaire de la maniere suivante :

Vétérinaire principal de ir« classe......Lieutenant-colonel.

Vétérinaire principal de 2e classe.......Chef d'escadron.

Vétérinaire en premier..........Capitaine.

Vétérinaire en deuxieme .........Lieutenant.

Aide-vétérinaire............Sous-lieutenant.

BOUTONS :

Antérieurement a la décision du 29 mai i843, les maréchaux vétérinaires et artistes vétérinaires militaires portaient les boutons des corps dont ils faisaient partie ; les vétérinaires inspecteurs avaient les boutons des professeurs des Ecoles vétérinaires.

29

Argent; Argent; .....Argent ; . . . . Argent;

09 mai i843 a 185a. 10 juin i85a a i854 Variantes. • du. . précédent. a8 mars 1854.

.....Argent ;.....

Variantes du type précédent (i854) portées . sous le a« Empire et la 3« République. .

Argent; 20 octobre 1899

a 1914.

Argent. Depuis le 21 mars 1914 •

Argent ; 18 décembre i883 a i8qq.

NOTA. — Le modele généralisé du 21 mars 1914 avait été adopté en 1913 pour les vétérinaires inspecteurs seulement.

Giberne d'oflicier de la Maison du Roi. i8i4-i8i5.

(En cuir verni noirt la plaque de recouvrement de la pattelette, l'ornement et la baguette d'encadrement dorés).

VL Justice militaire

1793.1914

La Convention nationale décrétait, le 12 mai 1793, l'établissement de deux tribunaux militaires pour chacune des armées de la République, et ordonnait en outre la création d'un juge de paix militaire — pour remplir les fonctions d'officier de police de sureté — par deux brigades militaires.....

Le personnel de la justice militaire a été organisé par les décrets des 3 mai 1848 et 29 aout i854 qui les répartissait ainsi :

Tribunaux militaires et greffes ; 20 Etablissements pénitentiaires ; Prisons militaires.

Depuis le 12 avril 1892, le service de la justice militaire se divise en deux sections :

Tribunaux militaires — dont le personnel y attaché est composé de commissaires du gouvernement. rapporteurs ou substituts (olliciers en non activité, en réforme ou en retraite), d'officiers d'administration greffiers, d'adjudants sous-officiers commis greffiers et d*huissiers appariteurs (sergents).

20 Etablissements pénitentiaires — ayant comme personnel : des officiers d'administration, des adjudants sous-officiers, des sergents-rnajors, sergents-fourriers et sergents.

BOUTONS :

1. Tribunaux militaires ;

....... . . . . Dorés ;..........

OJJiciers autres que ceux de l'Intendance — ces derniers portant les boutons du

......corps—, greffiers, huissiers ou appariteurs......

28 février 18',9 a 1854. 24 octobre 1804 a 1872. . 5 juin 1872a 1912. .

Doré ;

En cuivre ; Sous-officiers. a3 septembre 191a a 1914*

Officiers et adjudants sous-officiers. a3 septembre 191a a 1914.

NOTA. — Les juges des tribunaux militaires créés en 1793 avaient les <r boulons en drap ».

11. Etablissements pénitentiaires et prisons militaires ;

Doré;

Doré ;

Officiers et adjudants sous-officiers. . a4 octobre i854 a 191a. Variante du précédent. a4 juillet i883u 189a. En cuivre pour les gradés inférieurs.

Doré

Blanc ; Concierges, greffiers et surveillants. a4 novembre 1849.

Doré;

Officiers et adjudants sous-officiers. a3 septembre 191a a 1914.

En cuivre. Sous-officiers. a3 septembre 191a a 1914*

m. Détenus des pénitenciers militaires.

En « métal blanc, et portant ces mots : Pénitencier militaire de.....» : ordonnance du 3 décembre i83a.

En « métal blanc, avec ces mots : Pénitencier militaire » : instruction du 39 avril 1839.

En « os noir daris les ateliers du boulet et de travaux publics; en métal blanc dans les pénitenciers, et portant les mots : Pénitenciers militaires » : reglements des a3 juillet i856 et i5 aout i858.

En a étain, avec filet uni régnant sur le bord et la légende : Pénitenciers militaires », dans les pénitenciers militaires ; • en os noirci », dans les ateliers de travaux publics ; « en corrozo noir », pour les exclus de l'armée : description du a3 septembre 191a.

En étain. 23 *pttnbre 1112 a 1911.

VIL Services divers

i° INGÉNIEURS-GÉOGRAPHES

1777-1831

La création du corps des ingénieurs-géographes militaires — destinés « a la levée et a la construction des cartes topographiques et militaires, ainsi qu'au tracé des camps et marches des armées » — date du 26 février 1777.

Ce corps, dont la suppression — purement nominative, puisque les ingénieurs furent maintenus dans leurs emplois — avait été décrétée le 16 octobre 1791, était réorganisé le 3o janvier 1809 sous la dénomination de corps impérial (les ingénieurs-géographes, qu'il changea, le ieraout 1814- en celle de corps royal des

ingénieurs-géographes militaires. Il reprit son titre de corps impérial.....pendant les Cent-jours, et celui

de corps royal.....au retour de Louis XVIII. Il conserva cette derniere qualification jusqu'au 11 février i83i,

époque a laquelle on le réunissait au corps roy.al d'état-major et recevait la composition d'un cadre particulier lormé par des officiers de tous grades.

BOUTONS :

Argent ; i#r octobre 1786.

Doré ; >79» •

Doré ; 1793-1810.

. Dorés ;. 12 mars 1S10A 1814 et Cent-Jours.

. Dorés . Restaurations

NOTA. — Ce n'est que le 12 mars 1810, que le Ministre de la guerre autorisa les ingénieurs-géographes a porter le bouton a aigle et foudre en remplacement du modele en usage « ayant pour inscription les lettres R. F. ».

20 INTERPRETES MILITAIRES

I8O3-I8O5 —1830-1914

Une compagnie de cavaliers, sachant et parlant l'anglais, a été organisée le 5 octobre i8o3, en vue d'accompagner l'armée de débarquement en Angleterre, et rassemblée dans ce but au camp de Boulogne. Les guides interpretes qui la composerent furent ensuite incorporés dans la grande armée, les événements n'ayant pas permis leur utilisation.

Une décision, datée du 3 avril i83o, créa un corps d'interpretes et guides pour etre attaché a l'armée expéditionnaire d'Afrique. Ce corps fut réorganisé les 3 novembre 1845 et 4 février i854, et depuis le 4 juin 1862, les interpretes employés aux armées ont le titre d'interpretes militaires et sont distingués. En interpretes titulaires : interpretes principaux, interpretes de irt, 2e et 3e classe ; En interpretes auxiliaires de et de 2e classe. Ceux de l'armée d'Algérie sont également titulaires et auxiliaires.

BOUTONS dorés.

Interpretes titulaires. 12 septembre 1862 a 1870.

Tous les in terpreles sans exception. 21 janvier 1874 a 1914*

Interpretes titulaires. 4 février i854 a 1862.

NOTA — Les guides interpretes de i8o3 avaient les boutons blancs, ronds, a la hussarde.

Les interpretes et guides attachés a Farinée expéditionnaire d'Afrique par la décision du 3 avril i83o, reçurent un uniforme avec des « boulons dorés, sans légende, ayant au milieu une lleur de lis seulement entourée d'un filet et surmontée d'une couronne ».

L'arreté du 3 novembre 1845 donna :

Aux interpretes titulaires, des a boutons dorés a fond mat et a pourtour brillant, légerement bombés, portant en relief deux branches d'olivier avec ces mots au milieu : interpretes militaires » ;

2« aux interpretes auxiliaires, des « boutons demi-bombés en cuivre doré, portant au centre une étoile entourée de ces mots : interpretes militaires ».

La description du 4 février i854 prescrivit aux interpretes auxiliaires de faire usage de « boutons demi-bombés en cuivre doré, portant au centre une étoile entourée de ces mots : interpretes de l'armée ».

Depuis le 21 janvier 1874, les interpretes titulaires et auxiliaires portent le meme modele de bouton.

3° AGENTS & INGÉNIEURS DES POUDRES & SALPETRES

17..-1914

Le monopole d'état des poudres et salpetres a été transformé par la Convention nationale d'abord en régie nationale, puis, le 25 février 1794, en agence nationale.

En 1798, les agents de la régie des poudres et salpetres portaient les dénominations suivantes : administrateurs généraux, inspecteurs généraux, commissaires de /r® et de 2e classe et adjoints, éleves, entreposeurs, chefs poudriers des fabriques, préposés aux ventes, gardes-magasins nationaux, chefs ouvriers, salpetriers, entrepreneurs de nitrieres et ouvriers.

Le i5 juillet 1818, les divers agents du service des poudres et salpetres furent placés sous l'inspection permanente d'officiers d'artillerie ; depuis cette époque, les éleves sont tirés de l'Ecole polytechnique.

L'ordonnance royale du 20 septembre 1829 supprima l'emploi de directeur du service et réunit la direction aux fonctions et attributions de l'inspecteur général de l'artillerie.

Selon les termes du décret du i3 novembre 1873 — qui plaça dans les attributions du département de la guerre les poudreries et radineries —, et suivant ceux de la loi du i3 mars 1875 — portant création d'un corps spécial d'ingénieurs se recrutant directement a l'Ecole polytechnique, placé sous l'autorité directe du ministre de la guerre, et dont les membres devaient porter le nom d'ingénieur s des poudres et salpetres—, le Conseil d'Etat, par décret du 9 mai 1876, détermina la composition du nouveau corps ainsi qu'il suit : 1 inspecteur général de /re classe et 1 de 2e classe; 4 ingénieurs en chef de /re classe et \ de 2e classe; 7 ingénieurs de /r® classe et 7 de 2e classe ; 12 sons-ingénieurs ; plus un certain nombre d'éleves ingénieurs proportionné aux besoins du service.

Le 17 décembre 1913, la Chambre des députés adopta un projet de loi portant création d'un corps d'ingénieurs militaires des poudres, ainsi que d'agents techniques militaires et de comptables de ce service, le personnel en fonctions : ingénieurs, agents et sous-agents, étant devenu insuffisant.

BOUTONS dorés.

Louis XVI. . . 1794. l5 mars 1798. Ier Empire.

Doré. Blanc.

a'I juin iS.Vt a 1S70. Concierges.

«) tuai iS-(> a i<)i |

NOTA. — Les agents cl préposés (tes poudres et salpetres oui pu faire usage «les boutons dorés, estampés d'un faisceau surmonté du bonnet de la liberté et «les mots : lie publique française, du modele déterminé le 4 octobre 179a pour « toutes les troupes de la République ».

Sous la Troisieme République, le corps «les ingénieurs des poudres et salpetres ne porte plus d'uniforme. Peut-etre en a-t-il été de meme pendant la période comprise entre le Premier Empire et i8.Y*— ou si uniforme il y a eu, celui-ci n'avait-il pas de boutons particuliers pour le corps — car nous n'avons trouvé sur ce sujet aucun renseignement ni bouton.

CilUKn.NE d'officier de la Maison du Roi,

1814-1815.

(Kn cuir verni noir, la plaque de recouvrement de la patlelette, l'ornement et la baguette d'eneudreinent dores).

4° TRÉSOR ET POSTES AUX ARMÉES

TELEGRAPHISTES MILITAIRES

iZOa-iD'-f

L'Assemblée nationale, le 19 septembre 179a, ordonna la formation d'un « établissement de

courriers », chargés de porter aux différentes armées les dépeches de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif provisoire et d'en rapporter île nouvelles, recrutés parmi les citoyens élus dans chacune des sections de Paris.

Le i3 octobre 1793, le Comité du Salut Public rendit un arreté par lequel il attachait a son service 3o courriers « destinés a transmettre les dépeches aux représentants du peuple pres les 1a armées de la République » ; puis, par un nouvel arreté, daté du ai juillet 1794, il exigea de la Commission des transports, postes et messageries, qu'il lui serait fourni les « équipages et charrois nécessaires au service du trésor des armées », en spécifiant que ces équipages seraient aux ordres des payeurs et contrôleurs responsables.

. D'apres un reglement sur le service des postes militaires, du 3i aout 1809, les divers agents employés a ce service portaient les dénominations d'inspecteur et directeur en chef, d'inspecteurs et directeurs particuliers, de contrôleurs et d'employés de iTt, i>e et 3* classe, «le sons-employés, de courriers et de postillons.

Depuis le a.j mars 1877, le personnel de la trésorerie et des postes aux armées est composé de payeurs généraux, payeurs principaux, payeurs particuliers, payeurs adjoints et de commis de trésorerie. Ces agents et sous-agents sont tirés du ministere des finances et de l'administration des postes.

Le service de la télégraphie militaire a été organisé le 19 novembre 1874 et réorganisé le a3 juillet i88.j. Il comprend des officiers, des télégraphistes, des chefs d'équipe et des ouvriers.

BOUTONS :

1. Trésor et Postes aux armées;

Dore ; KO*-

Doré

Doré ;

Dore, et dore et argent ;

. . 1*04.

Dore ; itr Empire.

a

Argent; 2e Empire.

Doré ; Restaurations.

Doré ; Louis-Philippe.

Blanc ; Sous-agents.

Argent ; Agents.

. 28 février 1878 a 1914» •

NOTA. — Le reglement du 3i mars 1809 ordonnait aux inspecteur et directeur en chef, inspecteurs et directeurs particuliers, contrôleurs et employés des trois classes, sous-employés, courriers et postillons des postes militaires, de porter sur l'habit ou l'habit-veste des a boutons de métal argenté portant l'aigle impérial et, en exergue : Postes militaires ».

11. Telegraph is t es m il Ha ires.

En cuivre, pour les ouvriers et les télégraphistes ; Dorés, pour les officiers. 21 janvier 1876 a 1914»

Giberne des mousquetaires noirs,

1814-1815.

(En cuir verni noir, ornement et galons en bordure argent).

5° SERVICE MILITAIRE DES CHEMINS DE FER

1875-1914

L'organisation des sections techniques d'ouvriers de chemins de fer de campagne a été réglée le i3 décembre 1876, en exécution de la loi du i3 mars i8^5.

Ces sections sont au nombre de 8, numérotées de 1 a 8, et chacune d'elles forme un corps distinct. Elles sont constituées des le temps de paix parmi le personnel des grandes compagnies de chemins de fer :

De Paris a Lyon et a la Méditerranée, de Paris a Orléans, de l'État, du Nord, de l'Est et du Midi.

En cuivre ; Chefs ouvriers, sous-chefs et ouvriers.

HOLTONS

(Kn temps de guerre, le port de l'uniforme étant rendu obligatoire pour tout le personnel des sections).

Doré.

Directeurs, chefs et sous-chefs de service, employés principaux et employés.

(iiuKiiNE d'officier des dragons de la garde royale, i8i5-i83o.

(En cuir verni noir, la plaque de recouvrement de la pattclcttc argent, l'ornement et la baguette d'encadrement dorés).

6° HARAS ET REMONTE GÉNÉRALE

17..-1914

L'institution <lcs haras remonte a Louis XIV. On la supprima en 1790.

En 1790. quelques dépôts d'étalons furent reformés et placés dans le département des remontes.

Le 4 juillet 1806, un décret réorganisa le service en lui donnant la composition suivante : G haras, 3o dépôts d'étalons et a Ecoles d'expérience (Alfort et Lyon), avec la direction générale a Paris.

En i8a5, le personnel des haras et des remontes comprenait des inspecteurs généraux, des agents généraux des remontes, des directeurs de haras, des directeurs de dépôts d'étalons et poulains, des chefs de dépôts d étalons, des agents spéciaux, des vétérinaires, des surveillants, des piqueurs, des palefreniers de 1 n et de 12e classe.

En 1829, on supprima la direction générale pour la remplacer par une commission des haras, dans laquelle entrerent 3 olliciers généraux, 3 anciens inspecteurs généraux des haras et 3 propriétaires s'adonnant a l'éducation des chevaux.

Aux termes de la loi du 29 mai 1874 qui régit l'administration des haras, le personnel supérieur comporte : 1 inspecteur général directeur, 6 inspecteurs généraux, aa directeurs de dépôts, aa sous-directeurs et ao surveillants, a régisseurs, a3 vétérinaires. A l'exception des vétérinaires, ce personnel — fonctionnaire ou ollicier — devait sortir de Y École spéciale du Pin (fondée le a4 octobre 1840).

Actuellement, le personnel des sous-agents des haras répartis dans les dépôts comprend des adjudants, des brigadiers-chefs et sons-brigadiers, des palefreniers maréchaux et des palefreniers de i™ et de 2e classe, des brigadiers-gardes, 1 conducteur de travaux et des grooms, tous recrutés parmi les anciens militaires.

Le 11 avril i83i, une ordonnance royale créa le corps de la remonte qui, le i5 octobre i83a, fut organisé sous la dénomination de corps de la remonte générale, « sans cesser de faire partie de l'arme de la cavalerie », avec des olliciers de tous grades — de sous-lieutenant a colonel en y comprenant des olliciers comptables — et un certain nombre de sous-oflieiers et de cavaliers, destinés a etre employés dans les i5 dépôts de remonte.

Ce corps a été licencié le ia novembre i835.

On détacha par la suite des olliciers de cavalerie pres des établissements de remonte sans en former un groupement spécial.

BOUTONS :

1. Haras ;

Doré ; Louis XVI.

Argent ; i,r Empire.

Argent; Argent; Argent; Argent;

1810-1825. 29 octobre 1820 a i833. i835-i84o. 1840-1848.

Jil an es ; 3* République

4 rgen t

Doré ; octobre 1840 a 18^8.

Argent ; 1848-18.*» 3.

Blancs ; 3v République

. Argent 3e République

Argent: . . . Dorés;. . . . Dorés; . . Argent.

Vers i"«>». Révolutionet r'Empire. 4 octobre i8Tk>. Dr fantaisie. 3 mai a lyi.V

11. Hem on te générale.

w Empire.

NOTA. — L'ordonnance du 15 octobre i83«j prescrivait l'usage de boutons demi-bombés, en argent pour les officiers et sons-officier s, en étain pour la troupe, « ayant un cheval eu relief, et pour exergue : Bemonte générale ».

Gibekxe d'officier de chasseurs a cheval de la garde royale, i8i5-i8'Jo.

(En cuir verni noir, la plaque de recouvrement de la pattelettc argent, l'ornement et la baguette d'encadrement dores).

V111. Ecoles militaires

1° ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Par une loi, datée du ier septembre 1795, la Convention nationale décidait « qu'a l'avenir », l'Ecole centrale des travaux publics, créée le 28 septembre 1794» porterait le nom d * École polytechnique. Cette Ecole, selon les termes des lois des 22 octobre 1795 et it> décembre 1799, était destinée a former des éleves pour les services militaires et publics : de l'artillerie de terre, de l'artillerie de la marine, du génie militaire, des ponts et chaussées, des mines, des ingénieurs-géographes, des constructions civiles et nautiques des vaisseaux et bâtiments civils de la marine ; puis, par la suite, et en outre de ceux énumérés ci-dessus, pour les services du génie maritime, de la marine nationale, des ingénieurs-hydrographes, du corps d'état-major, des poudres et salpetres, des lignes télégraphiques, de l'administration des tabacs.

Depuis l'avenement de Napoléon Ier a l'Empire, l'Ecole prit tour a tour les dénominations suivantes :

En 1804, Ecole impériale polytechnique ;

A la Premiere Restauration, Ecole royale polytechnique ;

Aux Cent-jours, Ecole impériale polytechnique ;

A la Seconde Restauration, Ecole royale polytechnique ;

Apres les journées de février 18^8, École polytechnique ;

En 1802, Ecole impériale polytechnique ;

Depuis 1871, Ecole polytechnique.

Entre temps, l'Ecole cessa ses cours du 14 avril au 4 septembre 1816 et du 17 aout au 3o octobre i844-

BOUTONS dorés;

1793. • a. . 1804.

icr Empire ir« Restauration,

et Cent-jours.

i8i5. . a . 1824.

Dorés.

NOTA. — Les deux modeles a fond de rayures horizontales sont (Vo/Jiciers.

I.e personnel secondaire de l'Ecole : gardiens de bureaux et de laboratoires, ouvriers d'art, garçons servants, etc., portent actuellement le meme bouton que celui des éleves, mais en métal blanc.

V . v , ¦

Giberne d'oflîcicr des lanciers de la garde royale, i8i5-i8'io.

(En cuir verni noir, la plaque de recouvrement de la pattclettc, l'ornement et la baguette d'encadrement dorés).

20 ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE

1802-1914

Désignée plus communément sous le nom a'École de Saint-Cyr, 1*École spéciale militaire a été créée par la loi du ier mai 1802, qui la destina « a enseigner a une portion des éleves sortis des lycées, les éléments de l'art de la guerre ».

Elle l'ut organisée a Fontainebleau dans le courant des premiers mois de i8o3, et quitta cette ville le Ier juillet 1808 pour venir s'installer a Saint-Cyr dans les locaux qu'elle occupe encore actuellement.

Licenciée le 16 juillet i8i5, elle 11e rouvrit ses cours que le 3i décembre 1817, et les continua depuis sans interruption marquante.

Voici les dill'érents titres sous lesquels elle lut alternativement désignée :

Le 8 janvier i8o5, Ecole spéciale impériale militaire ;

Le 3o juillet 1814, Ecole royale militaire ;

En mars i8i5, Ecole spéciale impériale militaire ;

En 1818, Ecole royale militaire ;

Sous Charles X, Ecole royale spéciale militaire ;

Apres les journées de juillet i83o, Ecole spéciale militaire ;

En novembre i853, École impériale spéciale militaire ;

Depuis 1871, Ecole spéciale militaire.

BOUTONS jaunes ;

1803-1804. 1er Empire Restauration. 1818-1823. 1823-1825.

et Cent-jours.

1825-183o.

i83o

1852.

9 mars 1862 a i853. Novembre i853a 1870.

NOTA. — Ces différents modeles furent également portés :

En cuivre dore, par les officiers et adjudants sous-officiers détachés a l'Ecole ;

En cuivre, par les hommes du petit état-major : tambour-major, tambours, musiciens, etc.;

En métal blanc, par les agents secondaires employés a l'École: portiers, garçons servants. Toutefois, la description du 9 octobre i863 prescrivait le port de « boutons en cuivre doré, quadrillés », pour les portiers vX des « boulons en métal blanc et quadrillés », pour les garçons servants.

Le premier type (i8o3-i8o4) reproduit celui donné par le lieutenant-colonel E. Titeux, dans son ouvrage sur « Saint-Cyr ».

Argent ; Officiers de cavalerie instructeurs.

Dorés ; Officiers

De chapeau.

De fantaisie.

Einpii

. Dorés ; . Maîtres et sous-mai tres de manege. . 5* République......

Argent. Officiers de cavalerie du cadre de VEcole. 3 mai i8<j2.

Gibeuxe d'oflicicr d'artillerie de la garde royale, i8i5-i83o.

(En cuir verni noir, ornement et baguette d'encadrement dorés).

3° ÉCOLE D'APPLICATION DE CAVALERIE

1823-1914

Cette Ecole, vulgo : Ecole de Saumur, a été organisée a Versailles, sous le nom (YÉcole d'application de cavalerie, le 5 novembre 1823.

Transférée a Saumur le 11 novembre 1824, elle prit successivement les titres suivants : Ecole royale de cavalerie, le 10 mars 1820 ; Ecole nationale de cavalerie, en 1848 ; Ecole de cavalerie, sous la Présidence ; Ecole impériale de cavalerie, en i855 ; Ecole d'application de cavalerie, depuis 1871.

BOUTONS blancs ;

1820-183o.

1848-1852,

i83o.

i848.

1823-1825.

(Ces variantes étaient en étain, pour les éleves et les hommes de troupe du cadre constitutif de l'Ecole ;

en argent, pour les ojjiciers, les commis d'administration, les officiers de santé et les vétérinaires ; en cuivre, pour les sous-officiers maîtres et sous-

.....maîtres de manege ;.....

en cuivre doré, pour les officiers écuyers et sous-. écuyers et les fonctionnaires civils).

1S70.

Fantaisie d'ojjiciers.

1871-18-3.

27 mars i85a a i855.

10 février 1873.

a .

1914.

(Ces variantes sont en étain, pour les éleves et les hommes de troupe du cadre constitutif de l'École ;

......en argent, pour les commis d'administration ;......

en cuivre doré, pour les officiers et sous-officiers écuyers).....

En doré. ... et .. en argent.

i9'2.....a . . . . 1914.

(En doré, pour les officiers écuyers et sous-officiers sous-maitres du cadre noir ; . En argent, pour les officiers instructeurs et professeurs du cadre bleu, et les officiers . d'administration).....

Argent ; 1912-1914. (Porté parfois par les officiers instructeurs et professeurs du cadre bleu).

Gibehxe des olliciers de troupes a cheval, i8i5-i83o.

(En cuir noir, ornement et baguette d'encadrement dorés).

Il

4° ÉCOLE D'APPLICATION DE L'ARTILLERIE ET DU GÉNIE

1802-1912

L'Ecole d'application de l'artillerie et du génie — abréviativement : Ecole de Metz, puis Ecole de Fontainebleau — établie a Metz par un arreté des Consuls du 4 octobre 1802, l'ut formée par la réunion de l'Ecole d'artillerie de Clialons et de l'Ecole du génie de Metz, existantes.

Le 24 juin i854« clic reçut la dénomination d'Ecole impériale d'application de Vartillerie cl dit génie, qu'elle quitta a la chulc de l'Empire.

Apres la guerre de 1870-1871, 011 la transféra a Fontainebleau sous son litre originaire.

Par suite de la séparation des deux armes, décrétée le 23 juillet 1912, elle prit le nom d'Ecole militaire de l'artillerie. Seuls y sont depuis admis les officiers éleves et les aspirants de Y artillerie, de Y artillerie coloniale et du train des équipages militaires.

BOUTONS dorés:

4 octobre 1802 Restaurations. 2e Empire,

et 1er Empire.

NOTA. — La description du 20 juillet 1872 donna aux ofjicicrs et éleves officiers de l'École la tenue respective de leur arme, sans bouton spécial.

5° PRYTANÉE MILITAIRE

1808-1914

La fondation du Prytanée militaire français date du ier juin 1808.

Dénommé ensuite Prytanée militaire de La Fleche, cet établissement fut supprimé le 3o juillet 1S1/J. puis rétabli le jour meme de sa suppression — comme Ecole préparatoire a l'Ecole militaire île Paris — sous le titre d'Ecole royale militaire de la Fleche.

Le 3i décembre 1817. cette Ecole prit la dénomination d'Ecole militaire préparatoire.

Supprimée le 10 novembre i8'3o, une ordonnance royale, datée du \ i avril 18J1, institua a sa place, a 1*1 Fleche, un College royal militaire, qui prit le 110111 de College national militaire en 1848. puis celui de College militaire sous la Présidence, et enlin, par le décret du (> janvier i833, celui de Prylanée impérial militaire.

Depuis la proclamation do la Troisieme République, il porte le titre de Prytanée militaire.

NOTA. — Sous l'Ancicn-Régiiiic, il exista a La Kleclic un College royal militaire qui fut fonde en iGo'E, par Henri IV, cl dirigé par la Société de Jésus.

Depuis 1S71.

. Officiers. 3' République

. bores. Personnel subalterne . x Empire. 3« République.

BOUTONS jaunes.

OCl7?

1808 a îSi j et Cent-jours. . . Charles X. . . iS'Jo. 1831 a 18',8.

6° ÉCOLES MILITAIRES PRÉPARATOIRES

18..-1914

Outre celle de La Fleche, diverses Ecoles militaires préparatoires fonctionnerent sous la Seconde Restauration et Louis-Philippe.

Il en existe actuellement 7, dont 5 pour l'infanterie, 1 pour la cavalerie et 1 pour Y artillerie et le génie, qui sont établies :

i° Celles (Vinfanterie,

A Rambouillet (Seine-et-Oise) — fondée a titre d'Ecole d'essai en 1875, puis a titre d'Ecole militaire préparatoire en 1882 ;

Aux Andelys (Eure) — créée le 19 juillet 1884, organisée le !23 octobre 1887 ;

A Montreuil-sur-Mcr (Pas-de-Calais) créée le 19 juillet 1884, organisée en 1886;

A Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) — créée le 19 juillet 1884, organisée en 1886;

A La Boissiere (Seine-et-Oise)— fondée en 1884 par le commandant Hériot, sous la dénomination de Y Orphelinat Hériot, classée parmi les Ecoles militaires préparatoires le 14 décembre 188G.

Celle de cavalerie,

A Autun (Saiine-et-Loire)— créée le 19 juillet 1884, organisée le 3 mars i885.

Celle d'artillerie et du génie,

A Billom (Puy-de-Dôme) — créée le 19 juillet 1884, organisée le 3 mars i885.

NOTA. — \ S Ecole de Liancoart (Oise), destinée a l'instruction des enfants des militaires de toutes armes, a existé de 1788 a 1793.

Louis-Philippe.

(A Rambouillet). (Pour toutes les Ecoles indistinctement), 1870-1882. 1882. . . a. . 1914.

Etain.

NOTA. — Les officiers et les hommes du petit état-major de ces Ecoles portent les boutons de la tenue de l'arme a laquelle ils appartiennent.

Toutefois, le décret du 3 mars i885, relatif a l'organisation et a l'uniforme de Y Ecole d'Autun, prescrit pour le cadre (troupe), l'usage de boutons en étain du modele ci-contre............

BOUTONS jaunes.

7° ÉCOLES VÉTÉRINAIRES

1762-1914

La premiere École vétérinaire mondiale a été l'ondée a Lyon, le ier janvier 17G2, et la seconde, a Alfort (Seine), le 16 mars 17G5, toutes deux sous le titre d'Ecoles royales vétérinaires,

A la fin de septembre 1792, elles prirent la dénomination d'Écoles vétérinaires, qu'elles remplacerent, l'année suivante, par celle d'Écoles nationales vétérinaires.

Elles porterent ensuite les noms suivants :

Ecoles impériales vétérinaires, sous Napoléon ier;

Écoles royales vétérinaires, sous les Deux Restaurations et Louis-Philippe ;

Ecoles nationales vétérinaires et Écoles vétérinaires, sous la Deuxieme République et la Présidence ;

Ecoles impériales vétérinaires, sous Napoléon III ;

Écoles vétérinaires, depuis l'avenement de la Troisieme République.

La troisieme Ecole existante a été instituée a Toulouse, le 7 novembre 1828. Elle porta, depuis sa création, les diverses dénominations qui ont été données aux deux premieres aux dates précitées.

•LYOiY

.Restaurations.

i83o.

a....... . . 18/,8.

ROUTONS dorés;

(Ecole préparatoire de 1" Empire..... et.....(lent-jours.

médecine vétérinaire). Révolution.

al rowc

NOTA. — Du if> octobre 1769 a 1774, les cavaliers éleves détaches a Y Ecole d'Alfort auraient porté un frac agrémenté de « boulons blancs timbrés des lettres E. II. V. (Ecoles royales vétérinaires).

Parmi les modeles du Premier Empire représentés ci-dessus, le premier, a l'aigle couronné, paraît avoir été I** type réglementaire, pour les éleves; les autres constitueraient des variantes pour o/Jiciers ou professeurs.

En juin 1849, les éleves prirent une tenue civile. En novembre de la meme année., ils reçurent un uniforme avec des boutons en cuivre doré uni, lesquels disparurent en 187'i et lurent remplacés pailles boutons noirs.

boré ;

1848-1849.

Une circulaire ministérielle, datée du 2 mars 1802, ordonnait aux professeurs, chefs de service et surveillants des Ecoles vétérinaires, de porter un uniforme avec des « boutons a l'ai&le ».

En métal blanc.....

Pour le personnel secondaire subalterne. .....3« République.....

(iibeune d'officier de troupes a cheval, 2e Restauration.

(En cuir verni noir, ornement et baguette d'encadrement dorés).

8° ÉCOLES DES PAGES

Ancien Régime. Premier Empire. i8*ji-i83o.

(Pendant leur séjour a l'Ecole, les jeunes pages remplissaient en outre, pres de leur souverain, des fonctions déterminées bien spéciales, non militaires. C'est ainsi qu'ils l'accompagnaient a la eliasse, a la guerre et dans ses promenades, et qu'ils servaient aux grands couverts.

Mais comme ils ne faisaient ce service que lorsqu'ils étaient a l'Ecole, et qu'en quittant celle-ci ils recevaient une sous-lieutenance dans la cavalerie, ces deux raisons nous semblent assez péreinptoires pour que nous leur consacrions ici les quelques lignes qui suivent).

Sous Louis XIV, Y École des pages, située a Versailles était tres florissante. Les éleves en sortaient cavaliers émérites et prenaient du service comme olliciers de cavalerie.

Cette Ecole fut supprimée a la Révolution.

Napoléon ier la recréa en faveur de 34 jeunes gens des meilleures familles de France et des pays conquis.

De meme que sous l'Ancien-Régime, le manege était établi a Versailles et les éleves devenaient officiers.

On licencia l'Ecole a la fin de l'Empire.

Reconstituée et installée a Paris en 1821, Y École des pages reçut d'abord 48 éleves, puis ce nombre s'éleva a 54 le 10 aout 1826. Les deux premiers d'entre eux portaient le titre de premiers pages ou pages du trône, le troisieme de page dauphin.

Pour etre page il fallait etre noble et avoir i5 ans au moins, 17 au plus. En sortant de l'Ecole, les pages étaient nommés sous-lieutenants dans la cavalerie.

L'Ecole disparut déiinitivement avec le regne de Charles X.

ROUTONS

NOTA. — Pour la campagne de 1*06-1807, les pages qui accompagnerent l'Empereur porterent un uniforme avec des boutons ronds, en argent, a la hussarde.

9° ÉCOLES MILITAIRES DIVERSES

17..-1914

Dorés .... Attribués a des maîtres ou éleves île Y Ecole iVéquilalion militaire, vers 1776.

Ecole royale militaire, établie a Paris en 1751, supprimée le 9 octobre 1787.

«

* *

Écoles d'artillerie. En 1720, l'on en comptait 5 : il y en avait ao au moment de leur suppression, le

a'j juillet 1909. Une seule fut alors maintenue a Fontainebleau ou elle se trouve encore actuellement.

*

* *>

Ecoles du génie. En 1755, une École d'ingénieurs était installée a Mézieres. Transférée a Metz a la lin de l'année 179;), elle prit le titre d'École du génie le a3 avril 1798, puis entra dans la formation de Y Ecole d'application de l'artillerie et du génie établie a Metz par l'arreté du 4 octobre 180-2.

La loi des cadres du i3 mars 1875 créait une École du génie par régiment de l'arme. Elles ont été

supprimées le (> lévrier 1913, sauf celle installée a Versailles le a3 juillet 191a.

*

« *

Ecoles d'équitation et d'instruction des troupes a cheval. En 1764, chacune des villes de Douai, Metz et Besançon possédait une Ecole d'équitation. Ces Ecoles n'eurent qu'une durée éphémere. Une semblable Ecole lut établie a Saumur en 1771, et supprimée en 1778.

Une École nationale d'équitation s'organisa a Versailles le a septembre 179O. Le ia mai 1798, elle recevait la dénomination d'Ecole nationale d'instruction des troupes a chenal. La loi du 9 septembre 1799 la maintint et en créa deux pareilles, l'une a Luné ville, l'autre a Angers. En 1804, ces trois établissements prirent le titre d'Ecoles impériales d'équitation. Une quatrieme était fondée a Paris

en 1808. Le 8 mars 1809, un décret les supprima et ordonna la création d'une École impériale de cavalerie.

Cette derniere s'organisa a Saint-Germain-en-Laye et fut licenciée le icr aout 1814.

*

* *

Ecole de Mars. Etablie a Neuilly-sur-Seine le ier juin 1794, suprimée le a3 octobre suivant.

*

* *

Ecole nationale aérostatique, fondée dans le château de Meudon le a3 juin 1794, supprimée

en 1799.

*

« *

Ecole de trompettes. En 1796, il y avait a Paris une École nationale de trompettes ; on la transféra a Versailles, sous la qualification d'École nationale de musique militaire, le a janvier 1799. Le 5 mars i8o3, elle reprenait son premier titre et, en 1810, quittait Versailles pour aller tenir garnison a Saint-Germain-en-Laye ou elle resta jusqu'a son licenciement, en 1814.

Le 5 novembre i8a3, YEcole de trompettes a été rétablie a Versailles, dans le meme local et sous le meme commandement que l'Ecole d'application de cavalerie créée le meme jour. Elle suivit celle-ci lors de son transfert a Saumur, qui eut lieu vers la fin de l'année i8a4- Un décret la supprima le 19 septembre i85o.

Écoles centrales de santé. Chacune des villes de Paris, Montpellier et Strasbourg possédait une de ces Ecoles en 1796.

IjÉcole d'application de médecine et de pharmacie militaires, sise actuellement a Paris, pres l'hôpital militaire du Val de Grâce, a été instituée le 'j3 mars i85a, sous le titre il Ecole spéciale de médecine et de pharmacie militaires qu'elle changea contre celui d'Ecole impériale de médecine et de pharmacie militaires a l'avenement de Napoléon 111, et dut abandonner a la chute du Second Empire.

Cuivre. Jflanc.

. Agents civils. 3e République. l'.M-'»-

L École du service de santé militaire, organisée a Strasbourg le 12 juin i85(5, lut licenciée en juillet 1870, puis rétablie a Lyon — ou clic se trouve présentement —, le 14 décembre 1888, sous la meme dénomination.

Ecole d'application d'état-major, l'ondée a Paris le G mai 1818, supprimée en 1880.

Ecole centrale de pyrotechnie, créée a Metz le 19 mai 1824, transférée a Bourges — ou elle est encore aujourd'hui — le 2 juin 1870.

Ecole royale forestiere forestiere en 18.^8, d'Ecole impériale forestiere au début du regne de Napoléon III, d'Ecole nationale des Eaux et Forets apres la guerre Franco-Allemande. et celui d'Ecole nationale forestiere qu'elle porte maintenant.

Ecole d'administration militaire. Fonctionne a Vincennes depuis sa création : 21 juillet i8-5.

*

École normale de gymnastique et d'escrime, vulgo : Ecole de Joinville-le - Pont, ou elle est établie depuis 1870.

«

Ecoles régionales de tir. Au nombre de 4, fondées au camp de Châlons, au camp du Ruchard, au camp de la Valbonne et a Blidah en 1875. Celle de Blidah fut supprimée le 10 octobre 1879, les autres existent toujours.

instituée a Nancy le 26 aout 1824. Elle prit le nom d'Ecole

Louis-Philippe.

lilam

'2* Empire.

En cuivre, pour

les éleves; En étain, pour le personnel secondaire du cadre. 26 mars 1888.

Depuis i8y<).

Doré. Variante pour éleve, du type, du 7 décembre 1895.

Employés ; kji^.

A rgen t. Variante de fantaisie pour sous• o/Jicier, du modele du 26 mars 1888.

Ecole d'application des poudres et salpetres, instituée a Paris depuis le

25 mars 1878.

Ecole supérieure de guerre, créée le i5 juin 1878, a Paris, ou elle continue a tenir ses cours, dans les anciens bâtiments dits de l'Ecole militaire. Etain

* Personnel

* *

secondaire:

Ecole normale de tir, fonctionnant a Chalons-sur-Marne depuis le 9 décembre gardiens, garçons 1879, date de sa création. 1914.

École militaire d'infanterie, organisée a Saint-Maixent (Deux-Sevres) — dans les locaux qu'elle occupe encore actuellement — le 4 février 1881, en remplacement de Y École de sous-officiers d'infanterie établie au camp d'Avord le 4 décembre i8~4-

Notes complémentaires sur les boutons.

Ecole nationale d'équitation ; arreté du 2 septembre 179O : « le bouton du frac [des éleves] portera pour inscription : Eleves d'équitation ».

Ecole d'instruction des troupes a cheval ; arreté du 12 mai 1798 : « il n'est plus fourni d'uniforme particulier aux éleves, chacun d'eux devant porter l'uniforme du corps dont il fera partie ».

Ecole royale forestiere ; ordonnance du ier aout 182- : « bouton (des éleves) en métal blanc, portant les mots : Ecole royale forestiere ».

Ecole d-administration de Vincennes. Les officiers portent les boutons de leurs services respectifs.

La description du 7 décembre i8y5 donna aux éleves stagiaires des « boutons dorés au bruni, portant en exergue les mots : Ecole d'administration de Vincennes ».

Les éleves et les officiers, et les hommes du petit état-major de la plupart des Écoles diverses citées dans ce chapitre, portaient ou portent l'uni forme avec les boutons des corps, armes ou services auxquels ils appartenaient ou appartiennent, tels que ceux des Écoles d'artillerie, du génie, de trompettes, supérieure de guerre, de santé, d'infanterie, etc...

Giberne d'olTicier de troupes a cheval, 2® Restauration.

(F.n cuir verni noir, ornement et baguette d'encadrement dorés).

Gardes gouvernementales

i° MAI SON DU ROI

1...-1792

La réunion des eorps ci-apres désignes qui, sous l'Ancien-Régime, étaient spécialement alleetés a la garde du Roi et au service intérieur et extérieur des résidences royales, formait la Maison du Roi.

Le service intérieur était assuré par

4 compagnies de gardes du eorps. Créées en 1771, supprimées 1<î 2.5 juin 1791 : 1 compagnie de gardes de ta Porte. De Louis IX au 3o septembre 1787 :

1 compagnie de gardes de la Prévôté de L'Hôtel. De 1271 au 20 juin r;8<> — date a laquelle ladite compagnie prit

le titre de garde de /' Assemblée nationale ; 1 compagnie de Cent-Suisses. De au 16 mars 1792.

Et le service extérieur, par

1 régiment de gardes françaises. De 1563 au 3i juillet 1789 ; 1 régiment de gardes suisses. De i6i() a 1792 (apres le 10 aoul) ; 1 compagnie de gendarmes de la garde. De 1090 au 3o septembre 17S7 :

1 compagnie de chevau-légers de la garde. De i5<j3 au 3o septembre 1787 ; ' Compagnies dites de la Mai-

1 compagnie de mousquetaires gris. De 1O22 au 10 décembre 177.) ; j |ir |a cuViir des chetaui son-Rouge, en raison de la 1 compagnie de mousquetaires noirs. De ifHii au i5 décembre I77«> î ( compagnie!. J couleur des habits.

1 compagnie de grenadiers a cheval. De 1G76 au i5 décembre 1775.

En outre, de 1771 au 20 juin 1791, la Maison de chacun des Princes : Comtes de Provence et d'Artois, était composée de :

compagnies de gardes de corps, 1 compagnie (le (lent-Suisses,

1 compagnie de gardes de la Porte.

IX.

Kn drap rouge brodé or Indéterminé. Louis XIV.

.1 rgen t ; Gardes du corps du Roi. De 177. a 1791.

ROI TONS

Doré ; Mousquetaires gris

Doré ; Gardes de la Précôté de l'Hôtel. De 177. a 1789.

A rgen t ; Mousquelaires noirs De 177. a 1—.*>.

En doré et argent ; Argent. Gardes du corps du Comte d'Artois. Officiers. Gardes. 177.....a. . . 1791.

20 GARDE CONSTITUTIONNELLE

1791-1792

Créée par décret du 3o septembre 1791 pour la garde personnelle du Roi, la Garde constitutionnelle fut composée d'un ctat-major, de 1.200 hommes d'infanterie et de Goo cavaliers. Elle a été licenciée le 3o mai 1792.

3° GARDE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

1789-1792

La compagnie de la Prévôté de l'Hôtel — qui faisait partie de la Maison du Roi depuis 1271 — prit le titre de Garde de l'Assemblée nationale le 3o juin 1789.

Supprimée le 10 mai 1791, cette compagnie était recréée le meme jour sous la dénomination de gendarmerie nationale. Le nouveau corps, placé sous le commandement d'un lieutenant-colonel, fut composé de 98 olliciers et gendarmes, divisés en 2 compagnies de 3 brigades chacune. 11 continua le service de l'ancienne compagnie pres l'Assemblée nationale jusqu'au 21 septembre 1792, date a laquelle un décret lui ordonna de remplir les memes fonctions aupres du nouveau gouvernement sous le nom de Garde de la Convention.

4° GARDE DE LA CONVENTION

1792-1795

Le 21 septembre 1792, la Garde de l'Assemblée nationale prenait le titre de Garde de la Convention el les gendarmes nationaux qui la composaient recevaient la dénomination de grenadiers-gendarmes pres la représentation nationale qu'ils changerent, le 22 juillet 1795, en celle de grenadiers pres la représentation nationale. Le corps réorganisé comprit un bataillon d'infanterie avec état-major.

Le 2<> octobre 1790, la Convention faisait place au Corps législatif — formé par le Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq cents — ; deux jours apres, la Garde qui était attachée a la premiere passait au service du second sous le nom de Garde du Corps législatif'. Cuivre.

5° GARDE DU CORPS LÉGISLATIF

79»-1799

Le 28 octobre 1795, la Garde de la Convention constitua, par un simple changement de nom, la Garde du Corps législatif.

Le 7 novembre de l'année suivante, ce corps était divisé en 2 bataillons de grenadiers avec un état-major, et le 11 novembre 1799, il entrait dans la formation de la Garde des Consuls.

BOUTONS...... empreints de la légende : Garde du Corps législatif.

6° GARDE DU DIRECTOIRE

WJ-i-ijîK)

Parallelement a la Garde du Corps législatif, un corps de 120 hommes a pied et 120 hommes a cheval fut organisé en novembre 1790 sous le litre de Garde du Directoire.

Par arreté du 3 novembre 1796, la composition de cette Garde devint la suivante : 1 état-major, 1 compagnies de gardes a pied et 2 compagnies de gardes a cheval. Le 27 février 1797, les gardes a pied furent dénommés grenadiers a pied et ceux a cheval, grenadiers a cheval.

La loi du 21 juillet 1798 augmenta l'ell'ectif du corps et lui donna cette composition : 1 état-major général, 1 bataillon de grenadiers a pied et 1 escadron de grenadiers a cheval.

Le 11 novembre 1799, la Garde du Directoire fusionna avec la Garde du Corps législatif pour ne former qu'un seul corps qui reçut la dénomination de Garde des Consuls.

Cuivre ; Grenadiers.

BOUTONS

Dores Officiers.

7° GARDE DES CONSULS

1799-1804

C'est le 11 novembre 1799 qu'cut lieu la réunion de la Garde du Corps législatif et de la Garde du Directoire en un seul corps sous le nom de Garde des Consuls.

Le 28 du meme mois, cette Garde fut réorganisée avec les considérants suivants : « Les Consuls de la République, considérant la nécessité de donner a leur Garde la force et l'état convenables a la dignité du gouvernement du peuple français, arretent que la Garde des Consuls sera dorénavant composée de cette maniere, savoir :

1 état-major général,

1 compagnie d'infanterie légere,

bataillons de grenadiers a pied,

1 compagnie de chasseurs a cheval,

escadrons de cavalerie légere,

1 compagnie d'artillerie légere, dont 1 escouade montée ».

Cette composition était augmentée d'une compagnie de vétérans le 12 juillet 1801, et le G aout suivant, la compagnie de chasseurs a cheval lit place a 2 escadrons de meme arme.

Le 8 mars 1802, la Garde recevait la nouvelle composition qui suit :

1 état-major général,

bataillons de grejiadicrs a pied, 2 bataillons de chasseurs a pied,

1 régiment de grenadiers a cheval, 1 régiment de chasseurs a cheval — dit des guides, 1 escadron d'artillerie il cheval, i compagnie d'artillerie a pied, 1 compagnie du train d'artillerie, 1 compagnie de vétérans.

Elle s'auj ensuite de :

BOUTONS jaunes.

1 légion d'élite de gendarmerie, le 3 juin i8o3 ; 'menta \ 1 compagnie du train d'artillerie, le 8 juin i8o3 ; j 1 bataillon de marins, le 17 septembre i8o3 ; , 2 compagnies du train d'artillerie, le 3 novembre i8o3.

Grenadiers d pied et d cheval Marins.

et Chasseurs a pied.

NOTA. — Par l'arreté du 10 février 1802, la légion d'élite de la gendarmerie, qui avait été créée le 3i juillet 1801, reçut des « boutons blancs avec grenade au milieu et pour légende : gendarmerie d'élite ».

Le train d'artillerie aurait eu les boutons blancs, empreints de deux, canons croisés et de l'inscription : Garde des Consuls. Les chasseurs a cheval ou guides et les canonniers d cheval avaient les boutons jaunes, ronds, a la hussarde.

8' GARDE IMPÉRIALE

1804-1814-1815

Le 29 juillet 1804, la Garde consulaire prit la qualification de Garde impériale. Supprimée dans les premiers jours de mai 1814, celle-ci fut rétablie le 21 mars i8i5 et réorganisée le 8 avril suivant, mais en juillet de la meme année elle était envoyée derriere la Loire et définitivement licenciée.

Pendant le cours de son existence, de nombreux corps furent admis dans les diverses organisations qu'elle subit. En voici rénumération :

Etat-major général.

A dm ia ist ration générale.

Hôpital.

TROUPES A PIED.

4 régiments de grenadiers. En iSo.'j, le corps des grenadiers a pied comptait 1 régiment, puis il fut organisé

en 3 régiments, dout 1 de vélites, le i5 avril 180G. Le 19 septembre de la meme année, le régiment de vélites forma le régiment de fusiliers-grenadiers ; le Ier octobre 1808, les 2 régiments de grenadiers fusionnerent en 1 seul.

Le i3 septembre 1810, le régiment des gardes du Roi Louis de Hollande entra dans la Garde et devint le 2e régiment de grenadiers — dits Hollandais. Le iS mai 1811, par suite de la création d'un nouveau iQ régiment de grenadiers, le régiment Hollandais prit le numéro 3. Décimé pendant la campagne de Russie, ce dernier corps versa ses débris dans les 2 autres le i5 février i8i3.

Le 12 mai 1814, les 2 régiments de grenadiers formerent un régiment sous le titre de corps royal des grenadiers de France.

Le 8 avril suivant, ce corps contribua a la constitution de 4 régiments de grenadiers a pied dans la Garde réorganisée. On les licencia apres les Cent-jours.

1 régiment de fusiliers-grenadiers. Du 19 septembre 180G au rr juillet 1814.

régiments de tirailleurs-grenadiers. Créés les iG janvier et 20 avril 1809. Ils prirent la dénomination

simplifiée de Ier et 2« régiments de tirailleurs le 3o décembre 1810.

2 régiments de conscrits-grenadiers. Créés les 29 et 3i mars 1809, devinrent les 3e et 4e régiments de

tirailleurs le 3o décembre 1810.

1 régiment de jlanqiieurs-grenadiers. Organisé par décret du 4 septembre 1811 ; licencié en 181

19 régiments de tirailleurs, dont les deux premiers avaient été créés sous le nom de tirailleurs-grenadiers

les iG janvier cl 25 avril 1809; les 2 suivants, formés avec les 2 régiments de conscrits-grenadiers le 3o décembre 1810 ; les 5e et 0e, créés le 18 mai 1811 ; le ~c. eu février i8i3; les 9e a i3e inclus, le 3 avril i8i3 ; et les 14e a 19e, le 21 janvier 181'J.

Tous ces régiments furent supprimés en mai 1814.

Pendant les Cent-jours, il y eut G régiments de tirailleurs dans la Garde ; on les licencia avec cette derniere.

4 régiments de chasseurs a pied. Le 1er, qui provenait de la Garde des Consuls, et le 2«, qui fut créé le i5 avril

180G, constituerent le corps royal des chasseurs a pied de France le icr juillet 1814, lequel a été supprimé par Napoléon icr a son retour de l'île d'Elbe.

Par décret du 8 avril 1810, 4 régiments de chasseurs a pied étaient créés dans la Garde rétablie. Le licenciement de celle-ci entraîna le licenciement de ceux-la.

1 régiment de fusiliers-chasseurs. Du i5 décembre 180G au icr juillet 181

régiments de tirailleurs-chasseurs. Créés les iG janvier et 2;> avril i8<h> ; ils formerent les 2 premiers

régiments de voltigeurs le 3o décembre 1810.

2 régiments de conscrits-chasseurs. Créés les 29 et 3i mars i8o<), ils prirent les numéros '3 et 4 de l'arme des

voltigeurs le 3o décembre 1810.

1 régiment dejlaiujncnrs-chasscur\s. Du 2*5 mars i8i3 a mai 1814.

19 régiments de voltigeurs, donl les \ premiers avaient été formés le 3o décembre 1810 avec les 2 régiments

de tirailleurs-chasseurs et les 2 régiments de conscrits-chasseurs ; et les autres étaient créés : le 5e, le 18 mai 1811 ; le (>e, le 28 aout de la meme année ; les 7e et 8e. les i5 février et 25 mars i8i3; les 9e a i"3° inclusivement, le '3 avril i8i3 ; et les a 19®, le 21 janvier 181^.

Tous ces régiments furent licenciés en niai 181

2 bataillons de vélites. Organisés par décret du 2] mars i8:>r), en Italie: l'un a Florence, l'autre a Turin.

On les licencia apres la campagne de France, en 1814.

1 régiment de gardes nationales. Créé le ier janvier 1810; il devint le 7e régiment dv voltigeurs le i5 février i8i'3.

1 régiment de pupilles. Formé avec les bataillons de vélites royaux de Hollande le '3o mars 1811, il fut

supprimé en 1814. Il était connu sous le nom de régiment du /toi de Home.

1 bataillon d'instruction. Organisé a Fontainebleau U11 1812. supprimé en avril 1814.

1 compagnie de sapeurs du génie. Créée le i(> juillet 1810, dissoute le 12 mai 1814, recréée le 8 avril i8i5,

licenciée apres les Cent-jours.

TROUPES A CIIKVAL.

1 régiment de grenadiers. Ce régiment passa de la Carde consulaire dans la Garde impériale le 29 juillet

i8o4« Transformé en corps royal des cuirassiers de France le 12 mai 181 \, il reprit du service sous sa dénomination premiere dans la Garde réorganisée le 8 avril i8i5 et l'ut licencié apres la campagne de Belgique.

1 régiment de chasseurs. Provenant de la (îarde des Consuls et entré dans la Garde impériale le 29 juillet

i8o^j. 11 forma le corps royal des chasseurs a cheval de France le 12 mai 181 reprit son rang et son précédent titre dans la Garde rétablie le 8 avril i8i5 et fut supprimé en juillet suivant.

1 compagnie de marne lucks. Passée de la Garde consulaire dans la Garde impériale. Du 29 juillet i8oj

a 1814.

1 régiment de dragons de l'Impératrice. Créé le i5 avril i8ofi; devint le corps royal des dragons de France

le 12 mai 181-5 ; réintégra la Garde sous son précédent 110111 le 8 avril i8i5 ; licencié en juillet «le la meme année.

3 régiments de chevan-légcrs lanciers. Organisés : le ier, le ifi avril 1807; le 2e, le i3 septembre 1810; le 3e, les

5 et 10 juillet 1812.

Ils étaient dénommés, selon leur recrutement et par abréviation : le ier et le 3e, lanciers polonais ; le 2e, lanciers Hollandais ou lanciers rouges.

Le ier lanciers — sauf 1 escadron qui accompagna Napoléon ier a l'île d'Elbe, revint avec lui et constitua le ier escadron du nouveau régiment des c/ievau-légers lanciers de la Garde le 8 avril i8i5, et qui passa au service de la Russie le ief octobre de la meme année — fut licencié en 1814.

Le 2e lanciers, formé par le régiment de hussards de la Garde royale Hollandaise, prit le titre de corps royal des chevan-légcrs lanciers de France le 12 mai 1814, rentra dans la Garde le 8 avril i8i5, sous nom de régiment de chevan-légcrs lanciers de fa Garde impériale, et fut licencié en octobre de la meme année.

Quant au 3e lanciers, dont l'organisation avait eu lieu en Lithuanic, il dut, a la suite d'un combat sanglant livré le 18 octobre 1812, verser ses débris dans les 2 autres régiments le 11 avril i8i3.

i compagnie de tartares. Organisée en 1812, attachée au icr régiment «le lanciers «le la Garde; supprimé*»

a la lin de 1813.

4 régiments de gardes d'honneur. Créés le '3 avril i8i'3, admis dans la Garde le 2j juillet suivant. Le déerrl

du 0 septembre de la meme année les attacha : le ier régiment aux chasseurs a cheval ; le 2e aux dragons ; le 3e aux grenadiers a cheval : le 4'' aux lanciers. Ils cesserent de compter a la (tarde a la lin de i8i3 et furent «lissons le •2.\ juin 1814.

3 régiments d'éc/aireurs. Du <) décembre i8i3 au 12 mai 181'j.

1 légion de gendarmerie d'élite. Passa «le la Ganle des Consuls «lans la Garde impériale le 2;) juillet i8oj. Elle

était composée «l'un état-major. 1 demi-bataillon de gendarmes a pied rl <le 2 escadrons. Les 2 compagnies a pied ont été supprimées le i5 avril i8o(>. Le corps fut licencié le 23 avril i8i{. Le 8 avril 1810, 1 compagnie de gendarmerie était admise dans la Garde rétablie ; quelques mois apres, elle subissait le sort «h* cette derniere.

ARTILLERIE.

2 régiments a pied. Organisés en 1812 : le ier, avec les compagnies a pied «h» la Garde qui avaient été créées le

7 avril 1808, en i8i«> cl en 1812 ; le 2e, de toutes pieces.

En outre, 1 compagnie d'ouvriers était attachée au i'1' régiment.

Les 2 régiments furent licenciés le 12 mai 181 "J.

Pendant les Cent-jours, (» compagnies a pied étaient a nouveau comprises dans la Garde dont elles suivirent la destinée.

i régiment a cheval. Le 2«j juillet 1804, l'artillerie a cheval de la Garde consulaire passait dans la Ganle

impériale. Constituée en 1 régiment le i.~> avril iSoîi, 011 la supprima le 12 mai 181

En avril 18r;*>, \ compagnies a cheval entrerent «lans la nouvelle composition do la Garde rétablie ; elles lurent licenciées apres les Cent-jours.

1 régiment du train. Formé le 10 février i8i'3 a l'aide «l«'s compagnies existantes do la (tarde qui avai«»nt été

créées les 21) juillet i8i>fj et '3i octobre iSoj). Il a été dissous «mi mai 181.'\. lVmlunt les Cent-jours, 1 escadron «le ce corps lit partie de la Garde réorganisée.

DIVERS.

1 bataillon de marins. Provenant de la Ganle «les Consuls. Du 2;> juillet i8;>{ a mai 181

1 équipage de marins était compris «lans la réorganisation «le la (tarde, «lu (> mai au 10 aout 1810.

1 corps de gendarmes d'ordonnance, dont 5 compagnies a cheval furent organisées " en i8.>!>. Supprimé le

12 juillet 1807.

3 compagnies d'ouvriers d'administration. Du 2\ septembre i8u(> au i<» janvier i8i5.

1 bataillon du train des équipages. Du i5 avril i8o(> a i8i4-

1 compagnie <le vétérans. Passée de la Garde consulaire dans la Ganle impériale le 2;) juillet i8o'j. Maintenue

sous le nom de compagnie de vétérans royaux de France par l'ordonnance royale du 21 octobre 1814, elle a été supprimée l'année suivante.

BOUTONS :

Pour les grenadins a pied ; fusiliers, tirailleurs, eonserits el Jlanq ueurs-grenadiers ; chasseurs a pied ; fusiliers, tirailleurs, conscrits et Jlanqueurs-chasseurs ; voltigeurs ; gardes nationales ; bataillon d'instruction de Fontainebleau ;

vétérans; vélites île Florence cl de Turin: sapeurs du génie; ouvriers d'administration ;........

Grenadiers a cheval et dragons.......................

.......Nombreuses variantes, <le 1S04 a 181.4 et pendant les Cent-jours......

Variantes portées par les pupille.

Artillerie a pied et canonniers vétérans.

Variante de fantaisie du '3* tirailleurs ou 3° voltigeurs.

Chasseurs et canonniers a cheval : •2- et lanciers ; Tartares et ue éclaireurs.

-r' Blancs.

Variantes portées par les gendarmes et le train des équipages

!U a ne,

Traiti d'artillerie

Gardes d'honneur et Ier lanciers ; i'r et 3* cclaircurs; Gendarmes d'or don n a n ce.

NOTA. — D'apres la description de l'uniforme des gardes d'honneur, ceux-ci auraient porté des « boutons bombés, plaqués en argent, portant comme empreinte l'aigle couronnée entourée de la légende : garde d'honneur ». Nous n'avons jamais rencontré ce modele, mais bien celui boinbé, uni, sur les dolinans et pelisses des 4 régiments (pie nous avons eus plusieurs fois entre les mains.

A titre de renseignement complémentaire, il y a lieu de citer ici le texte suivant : « Décret du 16 mars 1812, relatif au remplacement des effets d'habillement, de grand et petit équipement des troupes de la Grande Armée pendant l'année qui s'écoulera depuis le ifr avril 1812 jusqu'au 3i mars i8l3.......

« Il sera confectionné 48.000 habits, 48.000 vestes, ctc.....

« Art. 42. Les habits et vestes seront garnis de boutons a aigle sans numéro....... ».

9° MAISON DU ROI

1814-183o

Par ordonnance du i5 juin 1814, Louis XVIII rétablissait « sa Maison militaire telle qu'elle existait autrefois, sauf les changements que comportait la différence des temps ».

Le i3 mars i8i5. Napoléon 1er en décréta la suppression, mais Louis XVIII en reprenant le pouvoir la maintint apres lui avoir fait subir toutefois de notables modifications. Kllc a été licenciée le n aout i83o.

Voici la liste des corps qui la composerent :

i\ compagnies rie gardes du corps du Roi. Créées le 25 mai i8i/J, réduites a \ le 25 septembre i8i5, élevées a 5 le

i(> septembre i8i>j, réduites a 4 le mai i82(>, supprimées le n aortt i83o.

i escouade de train d'a/'tillerie fut adjointe a chacune des (> compagnies le 9 novembre 1814 et dissoute le 25 septembre i8i5.

2 compagnies de mousquetaires de la. Garde — irc et 2e compagnie —, dénommées aussi : compagnie de.

mousquetaires gris et compagnie rie mousquetaires noirs, selon la couleur des chevaux qui leur étaient all'eelés, savoir, grise pour la iru compagnie, noire pour la 2e. Du i5 juin 1814 au irr septembre i8i5.

1 compagnie de gendarmes de la darde. Du i5 juin 181 \ au ier septembre i8i5. i compagnie rie chevan-légcrs de la (larde. Du i5 juin 181 \ au 1er septembre i8i5. 1 compagnie rie grenadiers a cheval. Du i5 juillet 1814 au 1e1 septembre i8i5. 1 compagnie <lc gardes de la Porte. Du i5 juillet 181 j au ier septembre i8i5.

1 compagnie rie Cent-Suisses. Créée le i5 juillet 181/J. Klle prit la dénomination de compagnie ries gardes a pied

ordinaires du Jtoi le 21 mai 1817 et fut licenciée le 11 aout i83o.

i corps rie Maréchaux et Fourriers ries logis, formé de quelques olliciers supérieurs et subalternes. Du

ic>" octobre 181 # au 11 aout i83o.

1 compagnie rie gardes de la Précôté rie l'Hôtel. Du 2*3 janvier i8i5 au 27 avril 1817.

Kn outre,

2 compagnies rie gardes du corps rie Monsieur. Organisées le i5 juillet 1814, réunie? en une seule compagnie,

sous le meme litre, le 21 avril 1819, laquelle devint la 5e compagnie rie gardes du corps riu Jtoi le i(> septembre 1824.

BOUTONS :

i° Dorés ;

Mousq tic la ires gris.

Gendarmes de la Garde.

Chevan-légcrs de la Garde. Gardes de la Porte. ....... 1815.

. Variantes portées par les dent-Suisses. Guettes Maréchaux

1814.....a.....1SV. de lu Prévôté de Vllôtet. et Fourriers des logis.

1S1 .">-1S17. iXi4-i83o.

(Il existe un assez grand nombre de variantes de ce modele, dont quelques-unes en doré qui ont été portées

par les chirurgiens-majors du corps — comme le prescrit le reglement du 1G aout 1820. Le dernier type, plat, a double filet circulaire, représenté ci-dessus a la droite de la 2e rangée, est en étain ; il agrémentait l'uniforme des hommes du train d'artillerie attaelié aux compagnies).

Grenadiers a cheval. Mousquetaires noirs. . , Gardes du corps de Monsieur.

De grande tenue. Du petite tenue

1814-1820. 3 mars 1820 a 1824. 1814-1824.

NOTA. — D'apres l'état d'un marché passé en 1820, les boutons de l'habit de petite tenue «les gardes du corps de Monsieur (ex-Comte d'Artois, devenu Charles X), devaient etre empreints des initiales C. l\ (Charles-Philippe). Nous n'en connaissons aucun exemplaire. Celui que nous représentons, aux initiales A. I. entrelacées, a beaucoup d'analogie avec celui du meme corps, en usage sous l'Ancicn-Régimc ; il a été dessiné d'apres ceux d'un habit de petite tenue desdits gardes du corps de Monsieur, porté sous Louis XVIII. 11 en existe des exemplaires en étain.

j o° GARDE ROYALE

i8i5-i83o

Lors de son retour sur le trône de France, Louis XVIII ordonna, le 23 septembre i8i5, la formation d'une Garde royale destinée — en remplacement des compagnies de sa Maison militaire — a assurer le service extérieur des résidences royales, de la garde des théâtres royaux et, en partie, des escortes royales. Cette Garde a été supprimée le n aout i83o.

Les divers corps admis dans sa composition furent les suivants :

i État-major général.

INFANTERIE.

8 régiments, dont les (> premiers étaient dénommés régiments d'infanterie Française, et les 2 derniers,

régiments d'infanterie Suisse, du nom de la nation originaire fie leur recrutement. Ils firent partie de la Garde depuis sa formation jusqu'a son licenciement.

De la formation a la suppression de la Garde.

CAVALERIE.

2 régiments de grenadiers a cheval. . . .

•2 régiments de cuirassiers.......

1 régiment de dragons........

i régiment de lanciers........

i régiment de chasseurs a cheval ....

i régiment de hussards

ARTILLERIE.

De l'origine de la Garde au 5 aout 1829, date a laquelle les 2 régiments d'artillerie fusionnerent en un seul qui prit le titre de régiment d'artillerie de la Garde, et le régiment du train fut dissous.

i régiment a pied

i régiment a cheval

i régiment du train

DIVERS.

1 corps de gendarmerie d élite. Composé d'un état-major et de 2 compagnies. Il entra dans la Garde le

17 octobre 1821 et son licenciement eut lieu en meme temps que celle-ci.

compagnies sédentaires, dénommées: compagnie de sous-officiers sédentaires de la Garde royale et compagnie

de fusiliers sédentaires de la Garde royale. Elles portaient en outre les numéros 9 et 10 des compagnies sédentaires existantes. Du 26 décembre 1821 au 11 aout i83o.

BOUTONS :

(En l'absence de documents oliiciels probants, les dates indiquées sans mention des jour et mois sont données sous réserve).

1° 1H'fines;

Variantes portées <lu 22 septembre i8if>7i i8it>, Par l'infanterie, les grenadiers a cheval, cuirassiers et dragons, l'artillerie a pied et le train d'arliller Meme modele « bombé » pour Y artillerie a cheval.

Infanterie

. Cuirassiers Variantes portées de

Chasseurs a cheval. Hussards. Gendarmes.

Lanciers e t Hussards. (Grelot;. iSai-iS'Jo.

22 septembre i8i5 a iS'Jo.

NOTA. — Nous ne connaissons point de modele des boutons îles dragons autre que le type général qui leur a été attribué par le reglement du 22 septembre i8if> : celui-ci leur aurait-il été maintenu ?

Grenadiers a cheval, I Si Ci- iS'Jo.

1.'ordonnance de création des compagnies sédentaires leur attribua respectivement des « boutons blancs et empreints d'une Heur de lis entourée de cette légende : « sous-o/Jiciers sédentaires de la Garde royale, ou Fusiliers sédentaires de ht Garde royale ».

Nous supposons que les boutons du train d'artillerie étaient semblables a ceux îles canonniers a clieval, mais eu métal blanc.

i° Jaunes.

(Mcme modele en métal blanc pour le train d'artillerie ?...).

Gibeiine de garde national a cheval, i8i6-i8'3o.

GARDE IMPÉRIALE

1854-1870

La Garde impériale a été <a rétablie » le icr niai i85/J, ilans le but de constituer « un eorps de réserve composé de soldats d'élite ». Elle fut licenciée le 28 octobre 1870.

Les différents services et corps de troupes qui en firent partie étaient les suivants :

1 Etat-major général. 1 Corps d'état-major. Intendance.

TROUPES A PIED.

1 régiment de gendarmerie. l)n ier mai 1854 au a5 septembre i8(h>.

régiments de grenadiers, dont 2 du icr mai i854 et le 3e depuis le 20 décembre i855, jusqu'au licenciement

de la Garde.

En 1871, le 1er régiment entra dans la composition du <>4° régiment d'infanterie ; 1 e 2e, dans celle du 97e ; le 3e, dans celle du 100e.

régiments de voltigeurs, dont 3 du Ier mai i854 et le 4e depuis le 20 décembre i855, jusqu'a la suppression

de la Garde.

En 1871, le Ier régiment fusionna avec le 96e régiment d'infanterie; le 2e, avec le 98e ; le 3e, avec le 83* ; le 4e, avec le 84c.

1 bataillon de chasseurs. De l'origine au licenciement de la Garde.

En 1871, ce bataillon contribua a la formation du 24e bataillon de chasseurs.

1 régiment de zouaves. Du 2'J décembre i854 a la suppression de la Garde.

En 1871, ses débris entrerent dans l'organisation du 4e régiment de zouaves.

1 division du génie. Composée de 2 compagnies le i5 février i855; supprimée le i5 novembre i855. La ir* compagnie comptait dans la Garde depuis le ier mai 1854.

TROUPES A CHEVAL.

1 escadron de gendarmerie. Du 12 aout i854 au i3 avril 1864.

régiment de carabiniers. Du i5 novembre i805 au licenciement de la Garde.

Le 4 février 1871, ce régiment entra dans la formation du 11* régiment de cuirassiers.

régiments de cuirassiers. Le Ier du icr mai i854 ; le 2e du 20 décembre i855. Ces 2 régiments fusionnerent

en un seul le i5 novembre i865, qui resta dans la Garde jusqu'a la suppression de celle-ci.

Le 4 février 1871, il devint le 12e régiment de cuirassiers.

1 régiment de dragons. Dénommé régiment des dragons de VImpératrice. Du 20 décembre i855 au

licenciement de la Garde.

Le 4 février 1871, il fut désigné pour former le i3e régiment de dragons.

1 régiment de lanciers. Du 20 novembre i855 au licenciement de la Garde.

Le 4 février 1871, il participa a la formation du 9e régiment de lanciers.

i régiment de guides. De l'origine au licenciemenl de la (iarde.

Le 4 février iSji, il entra dans l'organisation du <)e régiment de hussards.

ARTILLERIE.

i état-major particulier. Du 20 décembre i855 a juillet 1870. Composé de cptehpics officiers, gardes et ouvriers

en nombre variable.

1 énde pour les 2 régiments de l:i Garde. Du 9 janvier i85fi a juillet 1870.

1 régiment a pied. Du 17 février i855 au 20 février 1860, date de sa transformation en division composée d'une

batterie a pied et d'une compagnie d'ouvriers-pontonniers. Cette division a été supprimée 1 e i5 novembre 1860.

1 régiment monté. Du 20 février i8(îo au licenciement de la Garde. Il porta le titre de 7cr régiment d'artillerie

de la (îarde du l'i mai au 7 juin i8(»7.

En 1871, ses débris prirent part a l'organisation du 2$e régiment d'artillerie.

i régiment ii cheval. Du icr mai 1804 a la suppression de la Garde. Il porta le nom de 2e régiment d'artillerie

de la Carde du l'i mai au 7 juin 18O7.

En 1871, ses débris furent versés dans le 24e régiment d'artillerie.

1 escadron du train. Du 20 février 18O0 au licenciement de la Garde.

Fantaisie d'officiers.

J flanc ; gendarmes a pied et ri cheval.

. Jointes pour les grenadiers, voltigeurs et dragons. Il la nés : pour les chasseurs éi pied, carabiniers et cuirassiers. .......Reaucoup de variantes......

TRAIN DES ÉQUIPAGES.

i escadron. Du 17 février i855 a la suppression de la Garde.

Jaunes ; pour Yetat-major particulier et les corps a pied, monté et a cheval de l'artillerie.....Officiers.

.........JJtanes ; pour le train d'artillerie....................id.

.............lieuucoup île variantes..............

Giberne de garde national a cheval, i8i(j-i8'3o.

X- Troupes a pied

INFANTERIE DE LIGNE

156 J-1792

Kn i/jSo, Louis XI créa 011 Picardie îles bandes permanentes d'hommes armes a pied sous le nom de bu rides de Picardie.

K11 1007, d'autres bandes lurent levées en Piémont ; sous Fianvois icr. de pareilles bandes s'organiserent dans plusieurs provinces — généralement pour la durée de la guerre. Cette organisation se maintint jusqu'en 1061, époque ou les bandes formerent les premiers régiments d'infanterie.

L'uniforme «les dillërents corps de l'infanterie a été lixé de 1701 a 1711a, mais en ce qui concerne le sujet de notre étude, nous ne donnerons les noms et numéros ainsi que la couleur des boutons qui furent successivement all'eetés aux régiments, que depuis l'ordonnance de la date suivante :

Du 10 décembre i~6u.

NOMS des RKPilMENTSj BOUTONS, timbrés !

NOMS IM S I\ K(i 1MKNTs! DOUTONS, timbrés :

NOMS des H KG 1M KNTS ROUTONS, timbré?

picardie . . champagne . navarre . . plemont. . . Normandie . La Marine .

HÉARN. . . . Uormto.NNMS ArVEKG.NË. .

l-'l.AMUti: . .

(il \IAM-. . . m lloi . . .

Royai..........blancs.

Poitou.........\ jaunes.

Lyonnais........ id. .

Daitiiin........ id. .

A ims..........blancs.

id. . jaunes, id. . id. . id. . id. .

Toiraink.....

aquitaine.....

Eu........

buthink.....

ii.f. de krangb . . soissonnais. . . .

11° 1.

3.

4.

jaunes, id. . iil. . ut. . blancs. j a unes, id. . id. . blancs. jaunes, id. . id. .

10. 11. 12.

13. II. 15. 10.

17.

18. 10.

20.

21. 22. 23.

La Reine........blancs.

Limousin........jaunes.

Royal-Vaisseaux ... id. .

olu.éans........ id. .

La Couronne......blancs.

hit et au. ne........jaunes.

(1a hi >es- Loft h aine . . . bl(lUC$.

Artois.........jaunes.

Hf.rry......... id. .

il ain a ut........blancs.

La Sarre........jaunes.

I.A Feiie ........blancs.

noYAI.-Horssiu.oN. . . jaunes. CONDÉ......... id. .

blancs, id.

.jaunes. . blancs, .jaunes.

14. 45.

53.

54. 51».

¦I • ! id. .

• î blancs.

. jaunes.

Rourron.... Hem; va isis . . . Rouergue . . . Royal-Marine . Veioianuuis . . Languedoc. . .

Heauce.....

Médoc .....

VlVARAIS ....

. 2<i. . 27. . 28. . 20. . 30. . 31. . 32. . 33. . 2i. . 35. . 37. . 38. . 30. . 41. . i2.

vexin.........

Hoyai.-Comtois . . . .

Reaujoi.ais......

Provence ......

Pentiiievre......

H0n.0n.nais......

Angoumois......

périgord.......

Saintonge......

Forez.........

Camrrésis......

Toi-rnaisis......

! 1*01.\.........

; Qiiercy........

Comte de la Marche.

Chartres.......

CONTY.........

Hnoiiien.......

. jaunes, il" 58.

50.

r»o. 01. (il. 05. 00.

07.

08. 00. 70.

NOTA. — Les numéros non indiqués, sauf le 4 7 qui appartenait au corps rouai d'artillerie, étaient portés parlesr^/weu^ étrangers — qui avaient les boutons unis

id. . id. . blancs. id . id. . id. . /d. . id. . : id. . jaunes, blancs. . .71. jaunes. . . 72. blancs. . . "3. jaunes. . . 74. id. ... 81. blancs. . .8*2. id. . . . 85.

n. Du 25 avril ij6y.

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS' BOUTONS

timbrés :

plgardie......

jaunes.

il0 1.

Bf.rry ........

jaunes.

Lamahck .....

A.

blancs. 1

» 63.

Champagne.......

id. .

. . 2.

Hainaut......

blancs

. .33

Penthieyre ....

id . .

. 64 (2).

N'i vi 011f

id.

. . 3.

La Sarre......

Boulonnais.....

id

. 65.

Piémont.........

id.

. . 4.

La Kere ......

blancs.

. 35

A goumo s.....

. t

id . .

. 66.

Normandie.......

blancs

. . 5.

Alsace......

A

id.

. .36.

périgord.....

. .

id. . .

67

La Marine.......

jaunes.

. . 6.

Royal-Roussillon .

. .

jaunes

. 37

Saintonge.....

id. . .

68.

Bourbonnais.....

id.

. . 7.

Condé........

. .

td. .

. . 38 (2).

id. . .

.69

béarn . . . .

id.

. . 8. . . 9.

Bourbon . . .

b la 7i es.

. 39

id . .

. 70.

Auvergne........

blancs

Grenadiers de France

id .

. . <*>.

Tourna isis.....

id. .

.71.

jaunes.

. .10

Beauvaisis ...

. .

id. .

. .41.

jaunes. .

.72.

Guyenne ........

id. .

. . 11.

Rouergue ....

jaunes.

Quercy ....

blancs

.73.

du Roi.........

id.

. . n

Bourgogne .....

id

.43.

Comte de la Marciu

id. .

.74.

Royal .........

blancs.

. . 13.

Royal-Marine . . .

blancs.

. 44

Diesbach .....

S.

id

unis.

Poitou.........

jaunes.

. . 14.

Yermandois.....

jaunes.

. .45

courten ......

S.

id. .

ni.

Lyonnais........

id. .

. . 15.

Anhalt ......

A

blancs.

. .46.

Bulkley ......

Ir

id. . .

Dauphin........

id.

. . 16.

lloyal-Artillerie . .

jaunes.

. 47.

(.lare......

Ir.

id. . .

. 78.

blancs.

. . 17.

Royal-Italien

1.

id

. .48.

Dillon .....

Ir.

jaunes.

. 79

Touraine........

id. .

. .18

Erlacii......

S.

blancs.

. unis

Royal-Suédois . .

A.

id

.80.

Aquitaine.......

jaunes.

. .19

Boccard ......

S

id. .

. id.

id . .

.81 (2).

Eu...........

id. .

. .20.

Pfiffer.......

s

id .

. id.

conty......

blancs

. 82.

Dauphiné........

id. .

. .21.

Castella......

s.

id. .

. id.

Ir.

jaunes. .

.83.

Ile de France.....

id. .

. .22.

Languedoc .....

. .

jaunes.

. .53.

Berwigk......

Ir.

blancs. .

.84.

soissonnais.......

id. .

. .23

Beauce......

id. .

. .54.

Enghien.....

, .

id. . .

. 85 (5).

La Reine........

blancs.

. .24.

Waldner.....

s.

blancs

. unis.

Royal-Baviere. . .

A.

id .

. 86

Limousin........

jaunes.

. .25.

id.

. .56

Salis..... .

S

ul. .

unis.

Royai -Vaissfaux

id

26 (D-

Vivarais......

jd unes.

. 57

Roy\l-Corsf . .

Orléans ........

id. .

. .27.(2).

Vexin.......

id. .

. .58.

Nassau......

A.

id. .

.89.

La Couronne......

blancs.

. . 28 (3).

Royal-Comtois. . .

id. .

. .59.

Lockmann .....

S

....((»

)• . .

Bretagne........

jaunes.

. .29.

1. a m balle.....

. .

id. .

. 60.<*>

Bouillon.....

A.

blancs

91.

Lorraine........

id .

. 30.

Provence.....

blancs

. .6!

Royal-Deux-Ponts .

A.

id. . .

.92

Artois.........

id. .

. .31.

Jenner ......

s.

id. .

. unis.

Eptingen ....

S.

id . .

unis.

(i) Et d'un vaisseau. (2) Et des armes du Prince. (3) Et de la couronne de France. (4) Et d'une rose au milieu. (5) Et des armes de Coudé. (G) Triolés anglais, plats sur la tete.

NOTA. — Les lettres majuscules placées en regard de certains noms, indiquent la nationalité des régiments étrangers, savoir :

A, Allemand ; I, Italien ; Ir, Irlandais ; S, Suisse.

Le corps des grenadiers de France (supprimé le 4 aout 1771) et celui de Itoyat-Artillerie avaient rang dans l'infanterie, mais ils conservaient leur organisation et leur service bien particuliers.

BOUTONS

Cuivre ;

Cuivre ;

Dore ;

Cuivre ;

Doré ;

Cuivre ; Doré ;

Cuivre ;

Doré ;

Cuivre. 12

iii. Du '2 septembre y 5.

NOMS nus H KG 1M KNTS

j DOUTONS, timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS

BOITONS, timbrés:

NOMS des RKGIMENTS

ROUTONS, timbras :

picardie .......

jaunes.

n° 1.

Limousin . . .

j a iui es.

n® 32.

Vl va rais.....

jaunes.

n° 03.

Champagne......

id .

2.

Royal-Vaisseaux.

id .

. . 33 (3).

Venin......

id. .

. . 04.

Navarre........

ut .

. . 3.

Orléans......

Royal-Comtois.

Piémont ........

id. .

La Couronne . .

blancs.

. . 35.(4)

id. .

. 66.

Normandie.......

blancs.

. . 5.

Bretagne......

jaunes

. . 30.

Monsieur......

blancs.

. 07.(«)-

La Marine.......

ja u nés

. . 0.

Lorraine. . . .

Daulronne.....

s

id. .

unis.

BoURRONNAIS......

id

. . 7.

Lamarck ......

a

id.

. G!).

Béarn.........

id .

. . 8.

Bkrry .......

Penthieyre.....

al verone........

blancs.

. . 0.

Rainait..... .

blancs.

40.

Boulonnais . . . .

id. .

. . 7i.

l'landke........

jaunes.

. . 10.

La Sarre......

jaunes.

. . 41.

Angoumois.....

jaunes.

. . 72.

Cil yenne........

id .

. . ii.

La Kere ......

blancs.

. . 12.

La Marche.....

blancs.

. . 73.<*>

du roi ........

id. .

. . 12.

Alsace ......

A

id. .

. . 43.

Saintonge .....

jaunes.

. 74.

itoyai...........

blancs.

. . 13.

Royal-Roussillon .

. . 41.

blancs.

. 75.

llrie...........

id. .

. . 14.

Condé........

(juercy......

id. .

. 70.

Poiror.........

jaunes.

. . 15.

Rourron .....

blancs.

. . 40 (2

Diesracii......

.S.

id. .

unis.

1» il esse........

id. .

. . 10.

Beau va isis . . . .

id. .

. . 47.

CoUKTEN ......

S

id. .

. id.

Lyonnais.......

id. .

. . 17.

Rouergue......

jaunes.

. 48.

Dillon.......

Ir.

jaunes.

. 79.

or Maini:........

id .

. . 18

bourgogne.....

id. .

. . 40.

Herwtck ......

lr

blancs.

. 80.

Daitiiin........

id. .

Royal-Marine . . .

blancs.

. 50.

Royal Suédois . . .

A.

. 81.

Le Perche .....

id. .

. . 20.

Vermandois.....

jaunes.

. . 51.

Chartres......

id .

. 82.(2)-

ainis.........

blancs

. . 21.

A nil alt......

A

blancs.

. . 52.

Conti .......

blancs.

. *3.(2>

Rassigny.......

jaunes.

22.

Corjis• royal d'artillerie.

jaunes.

. . 53.

Knghien......

.

id. .

. 84 <2 •

TontAINE.......

blancs.

. . 23 .

Royal-Italien . . .

.1.

id. .

. 54.

Royal-Baviere . .

A

id. .

Savoie Cakignan . . . .

id .

. . 24.(2)

Khlau.ii.......

.S.

blancs.

. .unis.

Régiments provinciaux.

id .

. . 80.(").

Aquitaine.......

jaunes.

. . 25

Boccard ......

id .

. . id

Salis.......

S.

id. .

. .unis.

Anjou.......

id. .

. 20.

bonnemberg . . . .

.S.

id. .

. . id.

Royal-Corse. . . .

id. .

88.

Nivernais........

id. .

. . 27.

Castella .....

.s.

id. .

. . id.

Nassau.......

A.

id .

. 81).

Daitiiiné........

id .

. . 28.

Languedoc . . . .

<r,>.

. . 51).

Lockmann......

... (8)

. . .

ll.E DE FllANCE.....

id. .

. . 29.

jaunes.

. 00.

Bouillon......

id. .

. 01.

soissonnais......

id. .

Waldner.....

.s.

blancs.

. unis.

Royal-Deux-Ponts.

A.

La Heine........

blancs.

. . 31.

Médoc......

id. .

. 02.

Kitingen ......

.S

id .

. unis.

(1) Kl (l'un dauphin. (2) Kt des armes da Prince. (3) Et d'un vaisseau. ( 4) Et de la couronne de France. (5) Jilancs el jaunes meles alternativement. (0) El aux armes de Monsieur: trois Heurs de lis. (7) Kt au-dessous, du numéro particulier de chaque régiment. (8) Triolés anglais, plats sur la lete.

NO l'A. — Les lettres majuscules placées en regard de certains noms, indiquent la nationalité des régiments élrangers, savoir :

A. Allemand : I. Italien ; lr, Irlandais ; S, Suisse.

Le corps-royal d'artillerie et celui des régiments provinciaux avaient rang dans l'infanterie, mais ils conservaient leur organisation et leur service bien particuliers.

BOITONS

iv. Du 3i mai irrO.

noms df.s régiments

routons, timbrés :

noms des régiments

boutons, timbras :

| noms des régiments

1 doutons, timbrés :

Picardie........

jaunes.

n° 1

Aquitaine .

. . .

jaunes.

H° 36.

jaunes.

U" 71.

Provence .....

blancs.

. 2.

Anjou......

Walonkr......

s

blancs.

. unis.

uiampagne.......

jaunes

. . 3.

Nivernais . . .

| id .

. . 38.

me doc.......

Austrasie.....

blancs jaunes

. . 4.

5.

Dauphiné. Ile de France . .

id. blancs.

. . 39. . . 40.

Y1 yak ais......

jaunes

. . 71.

Armagnac .......

blancs.

. . (».

Soissonnais . . .

jaunes.

. . 41.

Royal-Comtois. . .

jaunes

. . 76.

Piémont.......

jaunes.

. . 7.

La Reine. . .

. .

bloncs.

. . 42.

Beaujolais.....

blancs

. . 77.

Blaisois.......

blancs.

8.

Limousin .

. .

id. .

. . 43.

Monsieur......

jaunes.

. . 78.'.»).

Normandie.....

jaunes.

. 9.

Royal-Vaisseaux.

jaunes.

. . 41.(2).

Daulbonne.....

s.

blancs.

. unis.

Neistrie......

blancs.

. . 1".

Orléans . . .

. .

id. .

. . 45<0

Lamarck .....

A

id. .

. . 80.

La Marine......

jaunes

11.

La Couronne. . .

blancs.

. . 46. >3)

Pentiiievre

id. .

81 1 ) -

Auxerrois ......

blancs

. . l'i.

Bretagne. . . .

. .

id. .

. . 47.

id. .

. . 8-2.

Béarn........

jaunes.

. 13.

jaunes.

. . 48

Angoumois . . . .

jaunes.

. . 83.

a genois.....

blancs.

. 14.

id. .

La Marche.....

id. .

. . 84.(1).

Bourdonnais. . . .

jaunes.

. 15.

Berry ......

blancs.

. . 50.

Saintonge.....

blancs.

. . 85.

Forez..........

blancs.

. 16.

Rainait......

. .

jaunes.

. . 51.

Foix . . .....

jaunes.

. . 86.

Auvergne .......

jaunes.

. 17.

La Sarre. .

j Rohan-Soubise . . .

,

blancs.

. . 87.

Gatinais......

ol .

18.

La Fere ......

jaunes.

. . 53.

1 DiKs1ur.11......

s.

ni.

. unis.

Flandre ........

id .

. 19.

Alsace......

A.

blancs.

. . 51.

s

id.

. ut.

Camdrésis ......

blancs

. 20.

Royal-Roussillon

. .

id. .

. .55.

Dillon ......

Ir.

jaunes

. . 90.

Guyenne ........

jaunes.

21.

Condé ......

jaunes.

. . 56.0)-

Ir.

blancs

. . 91.

22

Bourdon ......

. . 57.'.')

>

«li>

du Roi.....

jaunes

. 23

Beauvaisis.....

id .

. . 58.

Royal..... ...

blancs.

. 24.

Rouergue .....

id. .

. 59.

1

id.

. . 94.ID-

Brie ........

id. .

. 25.

Bourgogne . . .

jaunes.

. . 60.

Walsii.......

Ir.

Poitou.......

j u unes.

. 26.

Royal-Marine

. .

blancs

. . 61.

Engiiikn.....

blancs.

. . 96 ^1).

Bresse.........

id .

. 27.

Vermandois . . .

jaunes.

62.

Royal-Baviere . . .

A.

id. .

. . 97.

Lyonnais.......

id. .

28.

Aniialt .

A.

blancs.

. 63.

Troupes provinciales

id. .

• • (4).

du Maine........

id

. 29.

Corrs-royal de l'A rlillerie

jaunes

. 64.

Salis......

S.

id. .

. unis.

Dauphin .......

id. .

30.

Royal- Italien . . .

I.

id. .

. 65.

Royal-Corse. . . .

id. .

. 100.

Le Perche ......

blancs.

. 31.

Erlach. . .

s.

blancs.

unis

A

id. .

. 101.

jaunes.

. 32.

Boccadd.....

s.

id .

id.

Lockmann .....

s.

w . .

Bassigny.....

blancs.

33.

sonnemberg . . .

s.

id. .

id.

jaunes

. 103.

Tour ai ne........

id. .

. 34.

Castella......

s

id. .

id.

Royal-Rkux-Ponts.

A.

blancs.

. 1u4.

Savoie-Carignan . . .

id. .

. 35 (D

Languedoc. .

. .

id. .

. 70.

el tint. en......

s.i

id. .

. unis.

(i) Et «les armes du Prince. (2) Et d'un vaisseau. (3) Et do la couronne de Fiance. (.{) Voir la notice sur les troupes provinciales. (5) 'l'riolés anglais, plats sur la tete.

NOTA. — Les lettres majuscules placées en regard de certains noms, indiquent la nationalité des régiments étrangers, savoir :

A, Allemand ; I, Italien : Ir, Irlandais ; s, Suisse.

Le cor/ts-rqyal de l'artillerie, les troupes provinciales et le régiment provincial Corse — lequel occupait le le numéro 106 et dont les boutons étaient blancs et godronnés — avaient rang dans l'infanterie tout en conservant leur organisation et leur service bien particuliers.

Cuivre

Cuivre

BOUTONS

Doré ;

Doré :

Argent ;

Cuicrc

Doré ;

Argent ;

Cuivre ;

Cuivre ;

E tain ;

Argent.

v. Du il février 1539.

noms des régiments boutons,timbrés:

noms DES régiments

boutons, timbrés :

noms DES régiments

boutons, timbrés :

Picardie........

jaunes

n° 1. .

Aquitaine ....

jaunes.

n° 36.

beauce......

jaunes

n° 71.

Provence .......

id. .

. . 2.

Anjou.....

id.

. M.

Waldner.....

s.

blancs.

.unis.

Piémont.......

id. .

Maréchal de Turenne

blancs

. 38

jaunes

. 73.

Rlaisois........

id .

. 4.

Dalthiné . . . .

id .

39.

vlvarais......

blancs.

. 74.

Navarre........

1 dunes

. . 5.

Ile de France . . .

id. .

. 40.

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. 75.

Armagnac ......

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. . 6.

soissonnais . • .

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jaunes

. 41.

Royal-'.omtois. . .

id. .

. 76.

ClIAMPAGNh. . , . . .

id. .

. . 7.

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42.

Beaujolais.....

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. 77.

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jaunes

. . 8.

Limousin .....

id.

. 43.

Monsieur.....

. .

id .

. . 78 (2).

Normandie. ....

id. .

. . 9.

Royal-Vaisseaux .

id.

. 44 <3>

Raulronne.....

s.

id. .

. .unis.

Neustrie . ...

id. .

. . 10.

Orléans .....

id .

45 (-'»•

Lamarck ......

A.

id. .

. 80.

La Marine ....

blancs.

. . 11.

La Couronne . .

id. .

. \V, (4).

Penthievre ....

. .

id. .

. 81.(2).

Auxerrois.......

id .

. . 12.

id. .

. 47

Boulonnais ....

jaunes

. 82.

Bourbonnais......

id .

. . 13

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. 48

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id. .

.83.

Forez.........

jaunes

. . 14.

jaunes

. 49.

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blancs.

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id. .

. . 15.

Berry ......

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. 50.

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jaunes

. 85.

Agenois........

id. .

. . 16.

II ain a ut.....

id .

51.

Foix........

blancs.

. 86.

Auvergne ......

blancs.

. . 17.

La Sarre . .

jaunes

. 52.

Roiian-Soubise. . .

. .

id. .

. 87. 2).

g ATI NAIS.......

id. .

. . 48.

La Fere . .

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. 53.

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id. .

.unis.

Flandre .......

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. . 1u.

Alsace.......

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S.

id. .

. id.

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jaunes

. . 20.

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. .

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jaunes

. 90.

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id. .

. . 21.

jaunes

. 56 (2j.

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. 91.

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. . 22.

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. 57 (2)

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A

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. 92

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. 58.

blancs.

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Royal ........

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. . 24.

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. 59.

Barrois......

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. 94.

Brie..........

blancs.

. 25.

id. .

. 60.

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jaunes

. 95.

Poitou.........

id. .

. . 26.

Royal-Marine. . .

id. .

. 61

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blancs.

. 96.(2).

ul .

. . 27.

Vermandois . . . .

id.

62.

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A.

id .

. 97.

Lyonnais.......

jaunes

. . 28.

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A.

id. .

. 63.

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... (5)

du Maine.......

id. .

.20.

Corps-royal de l'A rtillerie

jaunes

. 64.

S.

blancs.

.unis.

Dauphin........

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. . 30 (D-

Royal-Italien . . .

1.

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. 65.

Royal-Corse. . . .

id. .

. 100.

du Perche.......

id. .

. 31.

S

blancs.

.unis.

Nassau.......

A.

id. .

101.(6)

A I MS ....

blancs.

. . 32.

Boccard ....

s.

id .

. id

s

id. .

unis.

Rassicny . .

id. .

Sonnemberg . . .

s

id. .

id

Bouillon......

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jaunes

103.

Touraine......

id. .

. . 34.

C.\ stella......

s

id .

. id.

Royal-Deux-Ponts.

A.

blancs.

104.

Sayoik-< arignan. . . .

jaunes

. . 35 (2)

Languedoc.....

jaunes

. 70.

Eptlngen......

s.

id. .

unis.

(1) Kt «l'un dauphin. (2) Kl «les armes du Prince. (3) Kt d'un vaisseau. (4) Kl de la couronne de France. (5) Voir la notice sur les Troupes provinciales. (6) Kt d'un lion.

NOTA. — Les lettres majuscules placées en regard de certains noms, indiquent la nationalité des régiments étrangers. savoir :

A, Allemand ; 1, Italien -. Ir, Irlandais ; S. Suisse.

Le corps-royal de l'artillerie, les troupes provinciales et le régiment provincial Corse — lequel occupait le numéro 106 et dont les boutons étaient blancs et godronnés — avaient rang dans l'infanterie tout en conservant leur organisation et leur service bien particuliers.

Cuivre

Etain

BOUTONS

Doré

Cuivre ;

Etain

A r sent ;

Cuivre ;

Cuivre ;

Doré

Etain ;

Cuivre

Etain.

vi. Du itT octobre 1586.

noms des régiments

boutons, timbrés :

| noms des régiments

routons. Imitirés :

j noms des régiments

boutons, timbrés :

CoLONELGÉNÉRAL . . .

jaunes.

1.0)

1 Aquitaine ....

jaunes.

H" 30.

Bemt.e.....

jaunes

. 71.

Picardie.......

id.

. 2.

Anjou ...

m.

. 37.

s

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. unis.

Piémont.......

id.

0

• 0.

Maréchal de Turenne.

blancs

. 38.

Médoc......

. .

jaunes

. 73.

Provence ......

id.

. 4

Daupiiiné . . . .

ut.

. 39.

VlYARAIS.....

. .

blancs .

. 7 i.

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blancs

. 5.

Ile de France . .

id .

. \0.

Armagnac .....

id.

. 0.

Soissonnais . . .

. .

jaunes

. 41.

Royal-Comtois . .

id .

. 70.

Champagne ....

id.

7.

La Reine . . .

id .

. 42.(*>-

Beaujolais. . . .

id. .

. n.

Aistrasie......

jaunes

. 8.

Limousin . .

id.

. 43.

Monsieur . . .

. .

id. .

. 7X.(3i.

Normandie......

id.

. 9.

Royal Vaisseaux .

id.

. 44.(5).

chateau vieux. . .

S.

id. .

. unis.

Neustrie.......

id.

. 10.

Orléans.....

id .

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A.

id . .

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La Marine......

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. 11.

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blancs

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Auxerrois......

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.

Bourbonnais .....

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. 48.

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. 83.

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jaunes

. 14.

jaunes

. 49.

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blancs .

. 8i.'•'«)•

id.

Berry......

blancs

. 50.

Saintonge ....

jaunes

85.

Agenois.......

id.

. 10.

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id

. 51.

blancs .

. 81).

Auvergne ......

blancs

. 17.

La Sarre ....

jaunes

. 52.

Roiian-Soubise . .

id .

. 87.

Royal-Auvergne . . .

id.

. 18.

La Fere.....

id .

. 53.

Riesbach.....

s.

id . .

. unis.

Flandre......

id.

. 1<>.

Alsace . ...

A.

blancs

. 54.

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s.

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. id.

Cambrésis......

jaunes

. 2o.

Royal-Roussillon

id.

. 55.

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jaunes .

. 90.

Guyenne.......

id.

. 21.

jaunes

. 50.(3 |

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Viennois.......

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jaunes .

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. 23.

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id.

. 24.

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id .

. 00.

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lr.

jaunes .

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jaunes

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id.

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blancs

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blancs

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s.

id.

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Bouillon.....

A.

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103.

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id.

. 33.

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id.

. id.

Royal-Deux-Ponts

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Touraine......

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. 34.

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s.

id.

. id.

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s.

id. .

unis.

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jaunes

33.(3)

Languedoc. . . .

• •

jaunes .

. 70.

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id. Iwuilirs, 100.

(1) Kl de drapeaux eu faisceaux. (•-») Kl d'un dauphin. (3) Kt «1rs armes du /'rime. (\) Kl des armes de la Heine. (5) Kt d'un vaisseau. (('») Kt de la couronne de France. (;) Kt d'un lion.

NOTA. — Les lettres majuscules placées en regard de certains noms, indiquent la nationalité des régi/neufs étrangers, savoir :

A, Allemand ; I, Italien ; lr, Irlandais ; S, Suisse.

Le corps-royal de l'artillerie el les troupes provinciales — lesquelles occupaient le numéro <)8 : voir la notice* 1rs concernant, — avaient rang dans L'infanterie, mais ils conservaient leur organisation et leur service Lien particuliers.

BOUTONS

A rire ni

Don

Main;

Cuivr

Cuivre ;

Cuivre ;

Dore;

Cuivre ;

l'.lain ;

1. la in :

Argent ;

l)orc.

vii. Du ier avril iygr.

(La loi du Ier janvier 1791 ayant supprimé les noms des régiments pour ne plus les distinguer que par leurs numéros, voici comment l'instruction du icr avril suivant détermina leur classement et leurs boutons).

NIMÉROS

des RÉGIMENTS

ci-devant,

BOITONS TIMBRÉS Al MMÉRO DU CORPS,

MMÉROS

des RÉGIMENTS

ci-devant,

BOITONS TIMBRÉS Al' NUMÉRO DU CORPS,

MIÉROS

des RÉGIMENTS

ci-devant,

BOITONS TIMBRÉS AU MMÉRO DU CORP?,

1®'.

Colonel-général . .

jaunes.

35® .

blancs.

09® .

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2® .

Picardie......

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30® .

Anjou........

id.

70® .

Médoc .......

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3* .

Piémont ......

id.

37® .

Maréchal de turenne

jaunes.

71® .

blancs.

4® .

Provence......

blancs.

38® .

Daupiiiné .....

id.

72® .

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id.

5® .

Navarre ......

id.

39® .

Ile-de-France. . . .

id.

73® .

Royal-Comtois. . . •

id.

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Armagnac......

id.

40* .

Soissonnais.....

blancs.

74® .

. jaunes.

7« .

Champagne .....

jaunes.

41® .

id.

75® .

Monsieur......

id.

.

Alstrasie......

id.

42® .

Limousin......

id.

7 G® .

Chateauvieux ....

blancs(\)

9® .

Normandie.....

id.

43® .

Royal-Vaisseaux . .

jaunes.

77® .

Lamarck ......

blancs.

10® .

blancs.

44® .

Orléans ......

id.

78® .

Penthievre.....

jaunes.

il® .

La Marine.....

id.

45® .

La Couronne ....

id.

79® .

Boulonnais.....

blancs.

12e

Auxerrois.....

id

4G® .

Bretagne ......

blancs.

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Angoumois.....

id.

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Bourronnais . . . .

jaunes.

47® .

id.

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Saintonge......

jaunes.

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jaunes.

83® .

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Roiian-Soubise. . . .

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id.

51* .

La Sarre......

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id.

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blancs.

80® .

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jaunes.

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Cambrésis......

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54® .

Royal-Roussillon . .

id.

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id.

21® .

Guyenne ......

id.

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blancs.

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Viennois......

blancs.

50® .

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jaunes.

90® .

id.

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id.

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Beauvaisis.....

id.

91® .

id.

.

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id.

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Rouergue......

id.

92® .

jaunes.

25® .

Poitou.......

jaunes.

59® .

Bourgogne .....

blancs.

93® .

Enghien.......

blancs.

20* .

Bresse......

id.

60® .

Royal-Marine. . . .

id.

94® .

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id.

27® .

Lyonnais......

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Vermandois.....

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Ulanc$(x)

28®

du Maine......

blancs.

02® .

Salm-Salm.....

id.

96® .

Nassau .......

blancs.

20® .

Dauphin......

id.

03® .

blancs[\)

97« .

Steiner.......

blancs{\)

30® .

Perche.......

id.

04® .

Salis-Samade ....

id. (x)

98® .

blancs.

31® .

A unis........

jaunes.

05® .

sonnemrerg.....

id. (x)

99® .

Royal-Deux-Ponts. .

id.

32® .

Rassigny......

id.

60® .

Castella ......

id. (x)

100® .

Reinach.......

blancs(\)

33® .

Touraine......

id.

07« .

Languedoc .....

jaunes.

101® .

Royal-Liégeois . . .

blancs.

34® .j

Angouleme.....

blancs.

08® .

Beaucf........

id.

102® .

De nouvelle création .

jaunes.

(x) Unis, sans numéro.

Le i5 janvier 1792, a la suite du changement des régiments Allemands, Irlandais et Liégeois en régiments français et de la formation de plusieurs régiments de création nouvelle,

Les régiments portant les numéros 5a, 53, 54, 58, 09, Go, G8, 70, 71, ;5, 77, 78, 8a, 83, 84, 90, 91, 9a, 98» 99» I0I> *o5, 106, 107, ni, reçurent des boutons blancs, timbrés du numéro du corps ;

Et ceux numérotés 55, 56, 5?, 61, Ga, 67, 72, 73, 74, 79, 80, 81, 87, 88, 89, 93, 94, 96, 102, io3, 104, 108, 109, 110, prirent des boutons jaunes, aussi timbrés au numéro du corps.

Le 20 aout suivant, les régiments Suisses, qui avaient contitué de porter des boutons blancs unis, étaient licenciés.

(En 1792, apres le i5 janvier).

Doré ;

Cuivre

Argent ;

Etain ;

Argent

Doré ;

Doré ;

Cuivre ;

Doré

Doré :

Cuivre;

Doré

Argent ;

Cnivre ;

8a

'792-1793

^^^IrC-T^l^S.4 ^SSCmhlCe <'C » septembre

comptait I00 piments. 1 * -ptem.,c Yinfanlerie de

tsnc

BOUTONS jaunes.

Giberne des officiers de cavalerie, i83o-i85a.

1793-1 8o3

Par une loi datée du 21 février 1793, la Convention ordonna la fusion des régiments d'infanterie avec les bataillons de volontaires nationaux — organisés depuis juillet 1791 —. pour former des demi-brigades d'infanterie de ligne : chacune constituée au moyen d'un bataillon de vieilles troupes et de deux bataillons de volontaires.

Le nombre des demi-brigades qui avait d'abord été fixé a 198, ne tarda pas s'élever a an ; toutefois, devant certaines difticultés aussi imprévues qu'insurmontables, certaines d'entre elles ne purent etre organisées ou le furent d'une maniere incomplete, si bien que. de ce fait, des numéros qu'il nous est impossible de préciser exactement resterent vacants. D'autre part, il y eut des demi-brigades provisoires constituées entierement de volontaires, puis d'autres non numérotées et d'autres encore qui porterent des numéros bis.

Le décret du icr février 179G vint mettre un peu d'ordre dans ce salmigondis en prescrivant la refonte complete des demi-brigades et des bataillons solitaires d'infanterie de ligne en 118 demi-brigades d'infanterie de bataille. L'opération ne se termina qu'en 1799.

En outre, la loi du 28 juin 1799 créa des bataillons auxiliaires d'infanterie, destinés a etre attachés aux demi-brigades de meme arme, sous les noms des départements ou ils devaient etre formés. Organisés le 2 juillet suivant, ils lurent incorporés dans les demi-brigades le 24 janvier 1800. •

Le 24 septembre i8o3, un arreté des Consuls transforma les demi-brigades existantes en 90 régiments d'infanterie de ligne.

NOTA. — Une compagnie de canonniers était adjointe a chaque demi-brigade d'infanterie par la loi du 12 aout 1793. L'arreté du Directoire du janvier 17<>8 la supprima.

BOUTONS : 1. DEMI-BRI G A DES ; jaunes: Du 21 février 1793 a i8o3.

I.K BOUTON UNIFOBMF. FH \ N<" AIS

J)emi-brifra<les : jaune* : Ju 21 février i;<,3 a i8o3 : (suite).

n. BATAILLONS AUXILIAIRES ; jaunes. x799-

Demi-brigades : jaunes ; du 21 février 1793 a i8o3 ; (suite).

Officiers <le la compagnie de canonniers attachée a la 70e demi-brigade.

NOTA. — A l'exception du bouton du département de l'Oise, portant le numéro 71 — dont nous ne nous expliquons pas exactement le sens : Numéro de la demi-brigade a laquelle les auxiliaires de l'Oise étaient attachés? ou celui du département lui-meme a l'époque ? —, le chiffre central des boutons des auxiliaires d'infanterie indique le numéro du bataillon constitué. Le nombre des bataillons d'auxiliaires dans chaque département n'était pas limité, mais vu leur courte existence, il ne dut guere dépasser les deux premieres unités.

1803-1814

Du 24 septembre 1803 a l'an 1806, le nombre des régiments d'infanterie de ligne s'éleva de 90 i\ 11 a.

A partir de 1808. de nouveaux régiments lurent successivement formés, savoir :

Le 1i3°, le mai 1808 ; les 114e a 120e, le 7 juillet de la meme année ; les 121e et 122e, le ier janvier 1 S( h j ; 1rs 12*3° a i2(>°, le 18 un Al 1810 ; les 127e a 129e. le 3 février 1811 ; le i3o°, le 9 mars suivant ; les 131e a i33l\ dans les premiers jours de 1812 : le i34®. 1<* G janvier i8i3 ; enlin les i3.*>e a 1 .*>(le 12 dudit mois.

I!n outre, le 10 40. dont le numéro était vacant, s'organisait le 9 décembre i8i3 et le 107e, qui se trouvait dans les memes conditions, était constitué le ior janvier 181'J.

NOTA. — Sur les i.">(> régiments crées, i35 seulement ont été réellement mis sur pied. Les 21 numéros inoccupés — rl qui par conséquent manquent a la série des boutons de l'arme, de l'époque — étaient les suivants : 3i. 38, li). <>8, 71, 73, 77, 78, 81», 83, 87, 8c), 90, 91, 97, 98, 99, 109, no.

BOUTONS :

i° TROUPE : jaunes;

i8o3-i8i4î OFFICIERS; dorés. (Suite).

NOTA. — Les variantes des modeles de troupe et d'officiers se rencontrent assez fréquemment.

Devant la difficulté de se procurer l'indigo nécessaire a la teinte des draps d'uniforme, Napoléon i<r décréta, le 25 avril i8o6t que l'infanterie de ligne serait habillée en blanc et que les régiments seraient divises en séries, ayant chacune une couleur dislinclive et des boutons en cuivre ou en ctain « du modele en usage ». Le port du nouvel uniforme a clé supprimé le 26 juin i8o~.

Voici quels furent les régiments — parmi ceux qui porterent l'habit blanc — qui eurent les boutons en étain (argent pour les officiers) : 8% i4*, i5f, iG«, ai«, 22e, 24e, 32*.

1814-1815

Le 12 mai 181/4» Louis XVIII ramena le nombre îles régiments a 90 et prescrivit qu'en outre île son numéro, chaque régiment recevrait une dénomination particuliere qui serait celle tic :

Régiment du Roi...........pour le i,r régiment :

Régiment de (a Heine............2e :

Régiment du Dauphin............:

Régiment de Monsieur............§tf :

Régiment d'Angouteme...........*>° :

Régiment de Rerry..............<»c :

Régiment d'Orléans..............:

Régiment, de Cou fié..............:

Régiment de Bourbon.............<)'•' ;

(Deux jours avant, le 10e régiment avail clé dénommé régiment de Colonel-général.

Les événements ne permirent pas aux autres régiments de recevoir les noms qui devaient leur cire concédés « ultérieurement » ).

Au début îles Cent-jours, les dénominations ci-dessus étaient abandonnées.

du Due (IWn^ouleme,

du Due île Iierry.

Aux armes. . . . du lloi, Régiments .... ier,

de Monsieur,

4r'

HOLTONS

Jaunes el semblables a ceux de la période précédente. Cependant, u quelques-uns des régiments. dit une circulaire du 18 juillet 181 qui ont obtenu des déuominalions royales ou de Prince «lu Sang oui cru que celle laveur les dispensait de conserver le numéro qui leur est assigné dans l'armée par l'ordonnance «lu i > mai cl mil l'ail disparaître ce numéro de dessus les boutons uniformes ....: vous ferez connaître a leurs chefs que les dénominations accordées a ces corps n'oul rien changé a leurs numéros dans l'armée, cl vous leur prescrirez de les faire rétablir de suite sur toutes les parties de l'habillement.....ou ils doivent élre apparents ».

Voici quelques exemplaires d'officiers des modeles interdits qui ont élé portés (dorés) :

l8l5-l820

L'ordonnance du 16 juillet i8i5 réorganisa Y infanterie en 86 légions départementales, — une par département —. numérotées dans l'ordre alphabétique.

Le 3 juillet de l'année suivante, la légion de la Corse, qui avait été créée — a part — le i5 septembre précédent, prit le numéro 54 des légions, en remplacement de celle du Mont-Blanc supprimée.

Le 1- lévrier 1819, 8 départements : Nord, Manche, Pas-de-Calais, Côtcs-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Seine, Seine-Inférieure et Gironde, reçurent chacun 1 légions ;

Kt 10 légions : de l'Ariege, des Hautes-Alpes, des Basses-Alpes, de la Creuse, de la Corse, «les Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Vienne, du Jura et des Vosges, furent composées d'in f a n terie légere.

Voici la liste des légions qui existaient apres le 17 février 1819.

N OMS des

départements

MIKROS

des légi0x5

BOITONS TIMBRÉS Al

mméko de la LÉGION

noms

des

départements

1

m uf.ros

des LÉGIONS

boitons TIMBRÉS Al

MMF.RO «le la LÉGION

NOMS DES

départements

M HÉROS

des légions

boitons TIMBRÉS AU WMER0 de la I.F.GI0N

1.

jaunes. 1

Gironde.......

31 bis.

jaunes.

59.

blancs.

2.

id.

Hérault......

32.

id.

60.

id.

a U.l Kit.......

3.

id.

Ille-et-Vii aine . . .

33.

id.

Pas-de-Calais . . . .

61. jaunes.

id.

id.

61 bis.

il.

alpes (Basses-} . . .

4.

33 bis.

alpks (lluths-) . . •

5.

id.

Indre........

3i.

id.

Puy-de-Dôme ....

62.

id.

H.

blancs.

Indre-et-Loire. . . .

35.

id.

Pyrénées (Bassi-s-). .

63.

id.

ARDE.NNI-:S......

7.

id.

Isere........

36.

blancs.

Pyrénées (Hautes ) .

61.

id.

AIUKCK.......

8.

id.

37.

td.

y y h en ées-( ) r1 enta les.

05.

id.

auile........

9.

id.

1 Landes .......

38.

id.

66.

blancs.

10.

id.

| Loir-et-Cher . . . .

39.

id.

Rhin (Haut-) ....

67.

id.

Aveyron ......

11.

jaunes.

i Loire........

40.

id.

68.

id.

Ilot1ches-du-Riiône. .

12.

id.

j Loire (Haute-) . . .

41.

jaunes.

Saône (Haute-) . . .

I>0.

id.

Calvados......

13.

id.

Loire-Inférieure . .

42.

id.

Saône-et Loire . . .

70.

Gantai........

11.

id.

Loiret.......

43.

id.

71.

jaunes.

Charente......

15.

id.

Lot.........

44.

id.

72.

id.

cil a rente-1n fer 1 eur e.

16.

blancs.

i

Lot-et-Garonne . . .

45.

id.

Seine........

7 -2 bis.

id.

Cher........

17.

id.

Lozere .......

46.

blancs.

Seine-et-Marne . . .

73.

id.

correze.......

18.

id.

Maine-et-Loire . . .

47.

id.

Seine et-Oise ....

74.

ut.

côte-d'i >r......

19.

id.

Manche.......

48.

id.

Se.ni: Inférieure. . .

75.

id.

Cotes-ni-Nord . . .

-20.

id.

/,8 bi*.

id.

75 bis.

id.

t 20 bis.

id.

Marne .......

49.

id.

Sevres (Deux-) . . .

76.

blancs.

21.

jaunes.

Marne(Haute ) . . .

50.

id.

Somme .......

77.

id.

Dordognk......

22.

id.

Mayenne ......

51.

jaunes.

Tarn........

78.

id.

Douns........

23.

id.

Meurtre ......

id.

Tarn et Garonne . .

70.

id.

Drôme .......

24.

id.

53.

id.

Var........

80.

id.

Eure........

25.

id.

5i.

id.

81.

jaunes.

Eure-et Loir . . . .

26.

blancs.

Morbihan......

55.

id.

Vendée .......

82.

id.

Finistere......

27.

id.

Moselle.......

56.

1 dan es.

Vienne......•

83.

td.

Gard........

28.

id.

Nievre .......

57.

id.

Vienne (Haute ) . . .

84.

id.

Garonne (Haute-) . .

id.

58.

id.

Vosges .......

85.

id.

Gers........

30.

id.

58 bis

id.

Yonne........

86.

blancs.

Gironde.......

31.

jaunes.

Le j3 octobre 18*20, une ordonnance royale supprima les légions et rétablit les régiments d'infanterie de ligne au nombre de (io, et prescrivit la contribution des premieres a la formation des seconds ainsi qu'il suit :

Formerent

Formerent

Formerent

Formerent

les légions de ..

les refimmls

les legions de...

les régiments

les legions de...

les régiments

les legions de...

1rs rv;'immlj

n° 1.

Gard........

n°IG.

ilo31 .

Indre-et-Loire . . .

n°4(>.

aisne........

2.

Garonne (Haute-) . .

17.

Pas-de-Calais ....

32.

loir-ET-CHER el SEINE (bis). .

47.

Allier et Nievre . . .

3.

Gers et Landes . . .

18.

Puy-de-Dôme ....

33.

48

Aube et Deux-Sevres .

4.

Gironde.......

19.

Rhin (Bas-).....

34.

Lot et Gironde <&»«) .

49.

Aveyron et Drume . .

5.

Hérault......

20.

Rhin (Haut-) ....

35.

LOT-ET-MR. et SENE-IXF. (bis).

50.

Bouches-du-Rhône . .

6.

Ille-et-Vilaine . . .

21.

Saône-et-Loire . . .

3g.

Marne ......

51.

Calvados ...'...

7.

Isere........

22.

37.

52.

Cantal et Vendée. . .

8.

Loire-Inférieure . .

23.

Seine-et-Oise ....

38.

Meuse........

53.

Cher et Indre ....

0.

.Maine-et-Loire. . . .

2i.

Seine-Inférieure. . .

39.

54.

Correze et Lozere . .

10.

Manche.......

25.

40.

Seine........

55.

Côte d'Or......

11.

Morbihan......

2G.

AIDE et ILLE-EMILAIXE (bis) .

41.

Seine-et-Marne . . .

50.

Côtes-du-Nord. . . .

12.

Moselle.......

27.

Charente......

42.

Tarn........

57.

13.

Nord........

28.

CHMm-IXF. el HUCHE (bis).

43.

tarn-et-G abonne. . .

58.

Eure........

14.

Nord ......

29.

DOl'BS el PAS-DE-CAUIS (bis) .

44.

IIEHE el COTES-Dl'-NORD (bis).

59.

Finistere.......

15.

30.

Eure-et-Loir ....

45

60.

BOUTONS.

Argent; Elain; Etain ; Argent; Argent; Argent.

NOTA. — De sa création (i5 septembre i8i5) a son classement dans les légions sous le numéro 54 (3 juillet 1816), la légion de la Corse a porté des « boutons blancs empreints d'une lleur de lis, avec la légende : Légion Corse ».

C'est le 3o mars 1819 qu'une instruction prescrivit que « le bouton sera le meme dans chacune des légions d'un meme département ; mais pour la seconde légion, le mot bis sera placé sous le numéro ».

Quelques légions posséderent une compagnie d'cclairenrs a cheval. Ces derniers porterent des « boutons demi-sphériques •> du métal de ceux des légions auxquelles ils étaient attachés.

Cuivre; Doré; Cuivre; Doré; Cuivre; Cuivre

El ain ;

Ehiin

Argent ;

l820-l844

1" OFFICIERS ; dorés;

Le !2 février i8a3, l'infanterie de ligne s'accrut de 4 nouveaux régiments, qui prirent les numéros Gi a G4. puis clic s'augmenta successivement d'un 65e et d'un GGe régiment le 17 aout i83o : d'un 6je régiment le 4 mai *83i ; et des 68e a régiments le 29 septembre 1840.

BOUTONS : TROUPE ; jaunes ;

NOTA. — Le modele plat des légions qui continuait le précédent, en usage depuis i8o3. a disparu et fait place a celui adopte le i5 décembre 1820 : « jaune avec le numéro du régiment » et tres légerement bombé, dont la forme des chiffres et celle des folioles terminant le lilet circulaire intérieur different sensiblement de ceux du type antérieur.

Nous signalons a l'attention de nos lecteurs la particularité suivante : une sorte de petite croix de la Légion d'honneur, estampée a la base et entre les deux lilets de certains boutons de troupe portant les numéros a i et 5y. laquelle 11e constitue qu'une marque fantaisiste de fabricant — aucun bouton d'officier et d'autres exemplaires de troupe «les memes régiments et contemporains, ne comportant cet insigne dislinctif.

Cil 11 euxk de garde national a cheval, Louis-Philippe.

1844-J87I

Le 24 octobre 1854, Y infanterie de ligne était portée de 70 a 100 régiments par suite de l'admission, dans l'arme, des 25 régiments d'infanterie légere supprimés le meme jour.

Les 101e et 102e régiments furent créés le 2 avril i855, supprimés le iG avril i856, recréés le 2 mai 1809 et licenciés le icr avril 1862.

Le io3e, formé par décret du 25 juin 18G0, fut dissous le i5 janvier 1862.

Pour la campagne Franco-Allemande, un décret, daté du 19 juillet 1870, ordonna la formation de régiments de marche d'infanterie qui s'organiserent :

Les 27 premiers, du 20 juillet a Un septembre; les 28e a 38°, le 5 octobre ; les 39e a 5GC, le 14 novembre ; les 07e a 71e, le i3 décembre ; les 72e a 87e, le 3o janvier 1871 ; et les 88e a 92e, le 7 mars suivant.

Déja, a la date du 28 octobre 1870, les numéros 1 a 39 de ces régiments de marche avaient pris les dénominations de 101e a 139e régiments d'infanterie de ligne.

Le i3 mars 1871. une circulaire, ministérielle ordonnait la fusion des régiments de ligne et des régiments de marche et limitait le nombre des régiments d'infanterie de ligne. Toutefois, les 109e, 110e, u3°, n/jc, 119e rl i35c régiments étaient provisoirement exceptés de la fusion et autorisés a garder leur organisation et leur numéro.

Enfin, le 24 juillet 1871, il était créé 20 régiments provisoires d'infanterie, numérotés de 1 a 20.

BOUTONS jaunes,

« Demi-bombés ». Du 29 février 1844 * 1871. — La série compta 139 numéros fin 1870.

1844-1871 ; jaunes. (Suite).

sauf leur dorure

NOTA. — Nous n'avons fait aucune distinction entre les modeles «le troupe et ceux <l'officiers, ceux-ci cl leur monture sur culot de métal — ne se distinguant guere superlicicllcmenl des premiers.

187I-I9I4

Le 4 avril 1872, le nombre des régiments d'infanterie de ligne était fixé a 12G.

Dans la nouvelle organisation entrerent :

Les régiments provisoires d'infanterie — créés le 24 juillet 1871 — qui prirent respectivement : le ier, le numéro 101 ; le 2e, le 102 ; le 3°. le io3 ; le 4e» le 104 ; le 5e, le io5 ; le 6e, le 10G ; le 70, le 107 : le 8e, le 108 ; le 9e, le 122 : le 10e, le 123 ; le 11e, le 111 ; le 12e, le 112 ; le i3c, le 124 : le 14e, le 120 ; le i5e, le n5 ; le 1G0, le 1 iG ; le 17e, le 117 : le 18e, le 118 : le 19e, le 126 ; le 20e, le 121 ;

Et les régiments d'infanterie de ligne maintenus apres la fusion du i3 mars 1871, sous leurs numéros : 109, 110, ii3, ii4> 119» sauf le i35c qui devint le 120e.

De 12G, le nombre s'éleva ensuite a i44« 29 septembre 1873; a 1G2, le 25 juillet 1887: a i63, le 29 juillet 1891 ; a 173, le 23 décembre 1912.

(Un régiment d'infanterie lit la campagne tic Madagascar — 1895-189G — sous le numéro 200).

NO l'A. — En tenue de cille, les sous-officiers rengagés font usage des boutons dorés du modele des olliciers.

BOUTONS jaunes,

D'un « modele unique pour tous les régiments de l'arme ». Du 10 septembre 1871 a 1914.

Troupe.

1871-1914.

Officiers. 7 octobre 1871 a i883.

Officiers. . 10 mars i883 a i8«j*

Officiers. 7 février i8y'3 a 1914-

Giueune îles ofliciers de santé, Louis-Philippe.

2° INFANTERIE LÉGERE

i79]-i8o3

Los bataillons de chasseurs a pied existants, dénommés également bataillons d'infanterie légere le Ier avril 1791, étaient au nombre de 14 lorsque la Convention nationale décréta, le 21 février i_<>'3. qu'ils formeraient «autant de demi-brigades d'infanterie légere». Mais ce ne fut que le 28 janvier de l'année suivante que l'amalgame des bataillons d'infanterie légere — dont le nombre avait été élevé a 22 — avec tous les corps francs et légions d'infanterie réformés a la meme date et des volontaires nationaux, pour former 22 demi-brigades d'infanterie légere, reçut un commencement d'exécution.

En juin 1797, l'on comptait 3o de ces demi-brigades, et la 3ie s'organisa le (> avril i8o3.

Le 2 | septembre i8o3, les demi-brigades changerent celte dénomination en celle de régiments.

BOUTONS

« Blanc», timbrés d'un cor de chasse au milieu duquel sera le numéro du bataillon » : instruction du Ier avril 1791. — Voir le dessin de ce modele a la notice des Chasseurs a pied, page 102.

...........par le décret du \ octobre 17<)t2, nous est inconnue

..............Nombreuses variantes en jaune. . . .

.....Variantes du décret du - septembre i"93, a i8o3.

18o3-1815

L'in/antcric légere, qui avait été constituée en 3i régiments le 24 septembre i8o3, s'augmenta successivement :

D'un 32e régiment, le 29 mai 1808: d'un 33e, le 7 juillet suivant - mais celui-ci, non maintenu, fut recréé en septembre 1810 —; d'un 34e» le 9 mars 1811; des 35e et 30e, en janvier 1812; d'un 3;°, le 7 février de la meme année.

Par ordonnance du 12 mai 1814. Lous XVIII réduisit le nombre des régiments légers a 10 et donna une dénomination particuliere a chacun des G premiers de ces corps, qui fut celle de :

Régiment du Roi...........pour le Ier régiment;

Régiment de ta Reine............2e;

Régiment du Dauphin............3e;

Régiment de Monsieur............4eî

Régiment d'Angonléme...........5e;

Régiment de Rerry.............<>c.

(Le 16 janvier i8i5, le 7e régiment reçut le titre de régiment de Colonel-général.

Les événements 11c permirent pas aux autres régiments de recevoir les noms qui devaient leur etre concédés « ultérieurement »).

Ces dénominations furent abandonnées aux Cent-jours.

Le 3 aout i8i5, tous les régiments étaient licenciés.

Quelques exemplaires de troupe ont été fabriques en cuivre rouge.

BOUTONS :

Jaunes; de i8o3 a 1808?

NOTA. — A quelle date exacte ces boutons jaunes ont-ils été remplacés par les boutons blancs qui suivent? Ce que nous pouvons allirmer, c'est que lors de sa nomination au grade de général «le brigade, le colonel du <>« léger, Houger de La plane, portait des boutons flores du corps — comme il est prouvé par ceux de son habit que nous a aimablement communiqué le comte des Salles. Ladite nomination date du 11 juillet 1807.

.......(Les plus grands modules représentés sont d'officiers, en argent)

Blancs; de 1808? a i8i5.

NOTA. — Le numéro 11 a été vacant de i8o3 a 1811.

Giberne de garde national a cheval, Louis-Philippe.

]8l9-l820

Par ordonnance royale du 17 février 1819, les légions départementales ci-apres désignées furent entierement composées d'infanterie légere. Elles conserverent les numéros et les boutons qui leur avaient été allectés précédemment, conformément au tableau suivant :

no M S des

départements

M méro s

dts légions

boitons nimfe ai

mméro dl la légion

noms des

départements

nlméros

des légions

boitons timbrés au

mméro he la legion

Alpes (Basses-) . . .

4.

jaunes.

Jura........

37.

blancs.

Alpes (Hautes-). . .

5.

id.

Pyrénées (Hautes-) .

64.

jaunes.

8.

blancs.

Pyrénées-Orientales

65.

id.

54.

jaunes.

Vienne (Haute-) . . .

84.

id.

Creuse .......

21.

id.

85.

id.

Le 23 octobre 1820, ces légions légeres et 10 légions de ligne supprimées participerent a la formation des 20 régiments d'infanterie légere rétablis le môme jour, ainsi qu'il suit :

LA LÉGION DE ...

forma le

régiment

LA LÉGION DE ...

forma le

régimk.nt

LA LÉGION DE ...

forma le

régiment

Ardennes......

11° 1 .

Loire.......

11» 8.

Pyrénées-Orientales .

ii° 15.

Alpes (Basses-) . . .

2.

Loire (Haute-). . . .

9.

Saône (Haute ). . . .

1G.

Alpes (Hautes-) . . .

3.

17.

Ardeciie......

4.

Marne (Haute-) . . .

11.

Vaucluse.......

18.

Ariege.......

5.

Mayenne.......

12.

Vienne (Haute-). . . .

19.

6.

Pyrénées (Basses-) . .

13.

20.

7.

Pyrénées (Hautes-). .

14.

I

1820-1844

L'ordonnance du 20 janvier i83i créa le 21e régiment d'infanterie légere, et celle du 29 septembre 1840 organisa les régiments légers numéros 22 a 20 inclusivement.

BOUTONS blancs,

« Avec le cor de chasse et le numéro du régiment au milieu » : ordonnance du i5 décembre 1820.

1844-1 854

L'infanterie légere fut définitivement supprimée par le décret impérial du 24 octobre 1854. Ses q5 régiments passerent a l'infanterie de ligne, dont ils prirent les numéros 76 a 100.

BOUTONS blancs, « Demi-bombés » : description du 29 février 1844» a 1854.

(Les plus grands modules représentés sont d'officiers, en argent)

Giberne des officiers de cavalerie de ligne et légere, i85a.

CHASSEURS A PIED

1744-1794

Le premier corps qui comprit îles chasseurs a pied dans son organisation a été créé le Ier novembre 17.44* sous le nom de corps des chasseurs de Fischer : — devenu dragons-chasseurs de Conllans le 27 avril 17C1 ;

Puis, le 4 janvier 17G0, une ordonnance royale attacha a chacun des régiments de hussards de Bercheny et de Turpin, 5 compagnies de chasseurs a pied, — lesquelles furent supprimées le 3i mars 1761 ;

Ensuite, 6 bataillons de chasseurs a pied étaient organisés le 8 mai 1784, pour etre joints aux 6 régiments de chasseurs a cheval existants ;

Enfin, le 17 mars 1788, une ordonnance sépara ces bataillons des régiments et en porta leur nombre a 12, qui reçurent les numéros et noms suivants :

Ier

bataillon

chasseurs royaux du Daaphine ;

-e

y

bataillon y

chasseurs d'Auvergne ;

2e

id.

chasseurs royaux de Provence ;

8*

id.

chasseurs des Vosges ;

3*

id.

chasseurs royaux Corses ;

9e

id.

chasseurs des Cévennes

4e

id.

chasseurs Corses ;

10e

id.

chasseurs du Gévaudan

5e

id.

chasseurs Cantabres ;

ii°

id.

chasseurs des Ardennes

tfe

id.

chasseurs Bretons ;

12*

id.

chasseurs du Koussillou.

Par le reglement du ier avril 1791, les bataillons de chasseurs, — maintenus en qualité de bataillons d'infanterie légere, — quitterent les noms sous lesquels ils étaient désignés pour ne conserver que leurs numéros, a l'exception du bataillon ex-Provence qui prit le n° 1 et de celui ex-Dauphiné qui reçut le numéro 2.

Le 28 janvier 1794. Ivs bataillons de chasseurs, alors au nombre de 22, entrerent dans l'organisation des 22 demi-brigades d'infanterie légere créées le meme jour.

BOUTONS blancs.

[i;84 a 1-92.

(De 1792 a voir Infanterie légere a la meme époque}.

1837-J87I

En i83", une compagnie de chasseurs a pied fut organisée a Yincennes, a titre d'essai.

Par ordonnance du i4 novembre i838, cette compagnie entra dans la formation d'un bataillon provisoire de chasseurs a pied, lequel reçut la dénomination de bataillon de tirailleurs, en i83q, et celle de premier bataillon de chasseurs a pied, le 28 septembre 1840, par suite de la création d'une série de 10 de ces bataillons ordonnée le meme jour.

Le 19 juillet 1842, ces 10 bataillons étaient dénommés bataillons de chasseurs d'Orléans — du nom du Duc d'Orléans qui les avait organisés —; mais le 7 mars 1848, ils reprenaient le titre de bataillons de chasseurs a pied pour 11e plus le quitter.

Leur nombre s'éleva ensuite a 20. le 22 novembre i853, et a 22, le 14 aout i855. Toutefois, les deux, derniers bataillons furent licenciés le 19 avril i856. On les remit sur pied le 20 novembre 1870. Le 17 du mois suivant, un nouveau bataillon se forma a Yincennes sous le numéro 23.

Pendant la guerre franco-allemande, l'on organisa successivement 3o bataillons de marche de chasseurs a pied : numéros 1 a 8, le 5 octobre 1870; 9 a 14, le 14 novembre; i5 a 23. le i3 décembre; 24 a 28, le 3o janvier 1871 ; 29 et 3o, le 7 mars suivant. Le i3 mars 1871, les bataillons de marche fusionnerent avec les bataillons réguliers pour constituer 3o bataillons de chasseurs a pied.

BOUTONS blancs,

« Demi-bombés, timbrés d'un cor de chasse et du numéro du bataillon au milieu » : description du 28 septembre 1840. — Modele maintenu en usage jusqu'en 1871.

J87I-I9J4

Un bataillon de chasseurs a pied a été constitué sous le numéro 3i, le juin 1913, a Corcieux

(Vosges).

(Le 11 janvier 1895, on organisa un bataillon de l'arme pour l'expédition de Madagascar. Il reçut le numéro 40. Il fut licencié apres la campagne — 1896).

Giberne des olliciers de cuirassiers de la garde impériale, 1854.

BOUTONS blancs,

D'un « modele unique pour tous les bataillons de l'arme » : circulaire du i5 septembre 1871.

Est encore actuellement en usage.

Troupe.

. . . Officiers. . . 7 octobre 1871 a 191

NOTA. — En tenue de ville, les sous-officiers rengagés portent les boulons du modele des officiers, en argent ou en maillechort.

4° ZOUAVES

1830-1914

La création des zouaves date de i83o, et leur réunion en un corps composé de 2 bataillons et

de 2 escadrons, ces deux derniers dénommés chasseurs algériens, du 21 mars i83i. L'année suivante, le Ier mars, les escadrons entrerent dans l'organisation du ier régiment de chasseurs d'Afrique.

En 1842, le corps prenait le titre de régiment des zouaves.

Le i3 février 1862, un décret impérial éleva le nombre des régiments de zouaves a 3, numérotés 1, 2, 3, tout en spécifiant que chacun des 3 bataillons du régiment existant deviendrait le « noyau d'un des trois corps de nouvelle formation ».

Pour la guerre 1870-1871, on forma 4 régiments de marche de zouaves, en vertu des décrets des 26 septembre, 5 octobre et 14 novembre 1870. Apres la campagne, ces régiments fusionnerent dans les 4 régiments réguliers : le 4e avait été organisé le 28 octobre 1870.

BOUTONS dorés.

Ojjiciers et adjudants sous-o fficiers français. 14 février i853 a 1879. iG mars 1879 a 1914-

NOTA. — Les sous-officiers et zouaves français; les ojjiciers, sous-ojficiers et zouaves indigenes portent, depuis l'origine du corps, line veste arabe qui ne comporte point de boutons distinctifs.

Gibeiixe des officiers des dragons de l'Impératrice (garde impériale), 1855-1870.

5° TIRAILLEURS ALGÉRIENS

1854-1914

Le 7 décembre 18/J1, une ordonnance royale prescrivait la formation en Algérie de 3 bataillons d'infanterie légere, chacun sous la dénomination de bataillon de tirailleurs indigenes de telle des 3 provinces d'Alger et de Tillcrie, d'Orun. de Constantine ou il devait etre constitué.

En sus de ces bataillons, 1111 décret impérial, daté du 9 mars i854, créa un régiment de tirailleurs Algériens.

Le 9 janvier i855, un autre décret doubla le nombre des bataillons précités.

Les G bataillons et le régiment furent dissous le 10 octobre i855 ; leurs éléments entrerent dans la composition des 3 régiments de tirailleurs Algériens créés le meme jour.

2 régiments provisoires de meme arine, organisés les 2G mars et i3 juin 1809, étaient licenciés respectivement les i3 aout et 20 juillet de la meme année.

Pendant la campagne Franco-Allemande, on forma 2 régiments de marche de tirailleurs Algériens : le ier, le 20 octobre 1870; le 2e, le 3o janvier 1871. Supprimés apres la guerre, on versa leurs éléments dans les 3 régiments réguliers.

Le 4e régiment a été créé le 14 décembre 1884.

La loi du 23 décembre 1912 éleva a 12 le nombre des régiments de l'arme ; mais il n'en existe actuellement que 9, numérotés de 1 a 9.

NOTA. — U11 bataillon de tirailleurs d'Afrique avait été créé le 28 octobre i83G. Organisé a Pau avec des éléments fançais, on l'attacha a la 2e légion étrangere le 17 janvier i855.

BOUTONS

. . . Dorés ;. . . Cuivre.

Officiers et adjudants sous-ojjficiers français. 28 octobre i836

7 décembre i8.'|i a 20 Empire; 2e Empire a 1839. décembre 1878 a 1914- a 1878.

NOTA.— La description du 7 décembre i.c4i donna aux sous-officiers et caporaux français de tirailleurs indigenes, la tunique « a gros boutons jaunes, et aux officiers, sous-officiers et tirailleurs indigenes, la veste arabe sans boutons distinctifs ».

Depuis le 14 février iS53, les sous-officiers français, les officiers et les sous-officiers indigenes et les tirailleurs portent la veste arabe sans boulons uniformes.

6° LÉGION ÉTRANGERE

1815-1914

La formation d'un corps d'infanterie sous la dénomination de légion royale étrangere fut décidée

le G septembre 1815.

Ce corps reçut ensuite le titre de légion de Hohenlohe, le 9 juin 18 iG. puis celui de régiment de Ilohenlohe, le 22 février 1821 — du nom du lieutenant-général Prince de Hohenlohe, commandant.

Le 5 janvier i83i, une ordonnance supprima le régiment dont une grande partie des éléments contribua a l'organisation du 21e régiment d'infanterie légere de nouvelle création.

Le 9 mars de la meme année, une loi ordonnait la création d'un nouveau corps d'infanterie composé a d'étrangers », sous l'appellation de légion étrangere. Le 29 juin i835, celui-ci cessait de faire partie de l'armée française en passant au service de l'Espagne.

Quelques mois apres, le iG décembre i835, une nouvelle légion étrangere était constituée. Le 3o décembre 1840, on la scinda en 2 régiments qui reçurent la dénomination de /cr et 2e régiments de la légion étrangere.

Une seconde légion étrangere fut formée en vertu du décret impérial du 17 janvier 1855. Elle eut la meme composition que la précédente, a laquelle toutefois on ajouta un bataillon de tirailleurs — créé sous le titre de bataillon de tirailleurs d'Afrique le 28 octobre i83G et constitué comme corps isolé sous le 110111 île bataillon de tirailleurs le 28 aout 1839—. A la suite de cette deuxieme formation, les régiments des 2 légions prirent les dénominations suivantes :

/cr et 2e régiments de la iTC légion étrangere ; iQr et 2 e régiments de la 2e légion étrangere.

Le décret du iG avril 180G licencia les 2 légions et créa 2 régiments étrangers, numérotés 1 cl 2. Au ier régiment, il attacha les 2 compagnies de tirailleurs conservées, ou elles resterent jusqu'au \ ] octobre 1859, date de leur suppression.

Le licenciement du icr régiment, ordonné le 14 décembre 1861, détermina le 2e a prendre l'appellation de régiment étranger.

Le ier septembre 1870, un décret prescrivit la formation d'un « nouveau régiment étranger sous la dénomination de 2e régiment étranger » et que le régiment étranger existant prendrait « le litre de Ier régiment étranger ».

Comme le 2e régiment n'a point été organisé, le régiment étranger unique fut maintenu. En i8;5, 011 le dénomma légion étrangere.

Le dédoublement de la légion en 2 régiments, titrés /er et 2e régiments étrangers, eut lieu le 14 décembre 1884.

1822 a i83o.

BOUTONS

i° Blancs ;

11 septembre i83o a i83i.

NOTA. — Les boutons île la légion royale étrangere (i8i5) étaient « blancs, plats, timbrés d'une fleur «le lis et de la légende : légion royale étrangere ». Lorsque cette légion prit le titre de. légion de lîokenloke (i8i(>\, on dut substituer ce dernier nom au précédent dans l'exergue des boutons sans apporter d'autre changement.

La description du 22 février i855 donna au bataillon de tirailleurs attaché a la 2n légion étrangere, des « boutons en était 1 et estampés en relief d'un cor de chasse, autour duquel est la légende : 2e légion étrangere ».

Une décision du 19 septembre 1856 prescrivit aux régiments étrangers l'usage de « boutons en cuivre jaune, dit tomback, demi-bombés, diametre 23 mil., timbrés en relief du numéro du régiment au milieu de deux filets concentriques entre lesquels est inscrite la légende : Régiments étrangers n ;

Et aux 2 compagnies de tirailleurs attachées au premier de ces régiments, le port de ((boutons en élain de memes forme et diametre, timbrés en relief de la meme légende (Régiments étrangers), placée également entre deux filets concentriques entourant 1111 cor de chasse au centre duquel est inscrit le numéro 1 ».

INFANTERIE LÉGERE D'AFRIQUE

I83:2-JQI \

Les 5 bataillons d'infanterie légere actuellement existants ont été formés: les ier et 2e,

le 3 juin i831 ; le 3e, le icr septembre i833; les 4e et 5*. en mars 1889.

BOUTONS blancs.

(iiBEHXK «le grande tenue «les olliciers supérieurs des lanciers de la garde impériale, 1855-1870.

(En cuir verni noir, la plaque de recouvrement de la patlclclle en argent, l'orneinent et la baguette d'encadrement dorés).

8° SAPEURS-POMPIERS DE PARIS

1801-1914

L'organisation « toute militaire » d'un corps de gardes-pompiers pour la ville de Paris, composé d'hommes « instruits dans l'art d'éteindre les incendies... », date du 6 juillet 1801.

Ce corps fut remplacé, selon le décret du 18 septembre 1811, par un « bataillon de sapeurs, a quatre

compagnies, ..... chargé spécialement du service des pompes a incendic » dans Paris, dont les gardes-

pompiers du corps licencié — qui avaient les « qualités requises » — en constituerent l'élément fondamental.

Le bataillon s'accrut d'une 5e compagnie le i5 octobre 1840; puis, progressivement porté a 10 compagnies de i855 a 1809, il lut organisé en régiment le 5 décembre 1866.

BOUTONS jaunes.

26 juin i85o a i885. 10 juin 1885 a 1895. 18 janvier 1895 a 1900. 1900-1914.

NOTA. — 11 existe du modele 1890 des exemplaires de petit module en étain. Essai ou usage momentané? De 1811 a i85o, le chiffre placé au bas de chaque bouton indiquait la numéro de la compagnie.

Giberne de grande tenue des officiers sulbaternes des lanciers de la garde impériale, i855-i8;o.

CORPS MILITAIRE DES DOUANES

1800-1914

En 1800, la régie des douanes comportait des capitaines, lieutenants, sous-lieutenants et préposés « armés pour la surveillance des frontieres et des cotes ».

L'année suivante, cette administration comprenait un directeur général, des administrateurs, un secrétaire général. des directeurs de départements, des inspecteurs, des receveurs principaux, des contrôleurs aux visites, des receveurs particuliers, des commis aux déclarations, des visiteurs, des employés de bureaux, des contrôleurs des brigades, des capitaines, des lieutenants principaux et d'ordre, des lieutenants et des sons-lieutenants.

Sous Napoléon Ier, Louis XVIII et Charles X, le corps des douanes était divisé en brigades a pied et brigades a cheval.

Par ordonnance du 3i mai i83i, Louis-Philippe affecta les brigades armées de l'administration des douanes au service militaire en « cas d'invasion du territoire, soit par terre, soit par mer » et prescrivit l'organisation immédiate des préposés en bataillons. dits bataillons de réserve des douanes françaises et en compagnies, dénommées compagnies de guides des douanes françaises : les bataillons numérotés par chacune des régions du Nord, de l'Est, du Sud et de l'Ouest;

Il transfoi ma les brigades a cheval en compagnies de guides a cheval;

Et il régla l'assimilation pour les différents grades de la maniere suivante :

DOUANES.

ARMÉE.

AKMEK.

DOUANES.

Sous-brigadier . . . .

Brigadier......

Lieutenant d'ordre . . Lieutenant principal .

Caporal. Sous-officier. Sous-lieutenant. Lieutenant.

Capitaine de brigade .

Contrôleur......

Sous-inspecteur. . . . Inspecteur......

Capitaine, id.

Che f de. bataillon id.

Cette organisation fut complétée par l'ordonnance du 9 septembre i832, qui forma les bataillons en légions, dites légions des douanes françaises, sous le commandement des directeurs nommés colonels.

Le corps militaire des douanes a été réorganisé sur de nouvelles bases par les décrets du 2 avril 1870 et 22 septembre 1882.

Pour la mobilisation, le premier de ces décrets ordonnait la formation, par chaque inspection de douanes, d'un bataillon de douanes composé de compagnies actives — comprenant les hommes propres au service de campagne — et de compagnies territoriales — formées des autres préposées valides et destinées a concourir au service de l'armée territoriale ;

Et le second décret prescrivait le partage du personnel en deux catégories : la premiere, formée par les préposés stationnés a proximité des places et des ouvrages fortifiés, était constituée en compagnies et sections de forteresse affectées a la défense des places et des forts ; la seconde, composée de tout le personnel valide non compris dans la premiere catégorie, fut organisée en sections, compagnies et bataillons actifs, appelés a seconder, dans la région de leur service de paix, les opérations de l'armée active.

L'assimilation pour les différents grades était en outre ainsi déterminée par les deux décrets :

DOUANES.

ARMEE.

DOUANES.

ARMEE.

Proposé........Soldat de irt classe.

Sous-brigadier.....Caporal.

Brigadier........Sous-officier.

Lieutenant.......Lieutenant.

Capitaine........Capitaine.

Sous-inspecteur.....Chef de bataillon.

Inspecteur..............id.

Directeur.......Lieutenant-colonel.

En 1900, le corps militaire des douanes comprenait 3i bataillons actifs, 16 bataillons de forteresse, 9 compagnies et 10 sections, pour la France ; 3 compagnies et 1 peloton de cavalerie en Algérie.

BOUTONS : i° Jaunes :

1800.

1S01.

le<

Prépose armé. Parait etre antérieur a 1800.

Variante du type 1800.

Blancs

r Empire et Cent-jours.

28 novembre 1801 a 1804.

Blancs.

]«r Empire........et.......Ccnl-jours.....Yarinnle iVofficiers

«les brigades a cheval.

Clic/'s su/ië rie m \y.

18.V>is-<>.

i83o.

jsr

3o juin 183:» a 188',.

3i octobre iK8$ a 191

3° Képubliquc.

NOTA. — Le décret du noveml)re iS.">2 sur l'uniforme des douanes prescrivait l'usage de « boulons en argent, bombés, portant une aigle en relief sur fond mat et au-dessus le mot Douanes », pour les chefs supérieurs : inspecteurs et sous-inspecteurs ;

2' Empire

Et de « boutons demi-bombés, en métal blanc, avec le mot Douanes », pour les agents des brigades — y compris ceux des brigades maritimes — et les agents du service spécial.

Il existe de la plupart des modeles reproduits ci-dessus de fréquentes variantes.

io° CORPS MILITAIRE FORESTIER

Les divers fonctionnaires : administrateurs, conservateurs, inspecteurs, sons-inspecteurs, gardes généraux et ordinaires, qui composaient l'administration forestiere en 1801, étaient armés.

Sous Charles X, les agents et préposés étaient dénommés : directeur général, conservateurs, inspecteurs, sous-inspecteurs, gardes généraux, arpenteurs forestiers, gardes a cheval et gardes a pied.

Par ordonnance royale du 27 aout i83i, les agents et gardes royaux, mixtes et communaux des forets furent militarisés « en cas d'invasion du territoire » et immédiatement organisés en compagnies de guides de l'administration des forets ;

Et l'assimilation des divers grades était ainsi réglée :

FORETS. ARMÉE.

Garde chef 011 brigadier..............Caporal.

Garde a cheval...................Sous-officier.

Garde général de classe.............Sous-lieutenant.

Garde général de ivo classe............Lieutenant.

Sous-inspecteur..................Capitaine en deuxieme.

Inspecteur.....................Capitaine commandant.

L'organisation militaire du corps forestier en cas de mobilisation fut a nouveau déterminée par le décret du 2 avril 1870. Celui-ci organisait les agents et préposés en compagnies ou sections de chasseurs forestiers, et il divisait les compagnies en deux catégories : les unes, dites compagnies actives, formées des hommes propres au service de campagne et destinées a seconder les opérations actives, faisaient partie de la premiere catégorie ; les autres, dites compagnies territoriales, composées de tous les autres hommes valides et appelées a concourir au service de l'armée territoriale, constituaient la seconde catégorie.

Le décret du 22 septembre 1882 apporta quelques modifications dans l'ordre, la dénomination et l'allcctation des compagnies et sections de chasseurs forestiers.

Ces dernieres resterent divisées en deux catégories, mais la premiere catégorie comprit les agents et préposés stationnés a proximité des ouvrages fortifiés, répartis en compagnies et sections de forteresse ;

Et la seconde catégorie, formée par le reste du personnel valide, fut constituée en compagnies ou sections actives destinées a seconder les armées opérant dans la région du service de paix de ces compagnies ou sections.

Par décret du 18 novembre 1890, les catégories disparurent. En cas de mobilisation, les préposés devaient s'organiser en compagnies, sections ou détachements de chasseurs forestiers, avec la mission de « seconder, en principe dans la région de leur service de paix, les opérations des armées actives ou de la défense des places fortes ».

L'assimilation des divers grades était en outre déterminée comme il suit :

FORETS. ARMÉE.

Garde forestier..................Soldat de /r<? classe.

Garde forestier de 1cr classe ou brigadier forestier. Caporal.

Brigadier forestier................Sous-officier.

Garde général stagiaire..............Sous-lieutenant de réserve ou de l'armée territoriale.

Garde général de 3e, 2e et irC classe........Lieutenant de réserve ou de l'armée territoriale.

Inspecteur adjoint.................Capitaine de réserve ou de l'armée territoriale.

Inspecteur.....................Chef de bataillon de réserve ou de l'armée territoriale.

Conservateur....................Lieutenant-colonel de réserve ou de l'année territoriale.

......Blancs ;......

. Blancs; . i" Empire et Cent-jours.

Premiere . . . et . . 2' Restauration.

Blancs ; . Louis-Philippe

Ktain ;

Argent.

Argent ; 1872.

Cuivre ; Doré ;

. a* Empire .

Chasseurs forestiers. 1882 . a . 1914*

NOTA. — On trouve beaucoup île variantes des modeles du 1" Empire, des Restaurations, de Louis-Philippe et du 2* Empire.

Giberne de grande tenue des officiers des guides de la garde impériale, '2° Empire.

(En cuir verni noirf la plaque de recouvrement de la pattelette, le chiffre impérial et la baguette d'encadrement dorés, le» rayons argent).

DISCIPLINAIRES

1818-1914

C'est du ier avril 1818 que date l'organisation de compagnies détachées sous la dénomination de compagnies de discipline, avec des soldats qui, « sans avoir commis de délits qui les rendaient justiciables des conseils de guerre », portaient « le trouble et le mauvais exemple dans le corps dont ils faisaient partie ».

« Ces compagnies s'organiserent successivement et suivant les besoins; leur nombre total ne devant pas dépasser 10.

Elles furent divisées en deux classes :

i° Les compagnies de fusiliers — « destinées a recevoir ceux des militaires qui, par la nature de leurs fautes, ou par leur bonne conduite dans les compagnies de pionniers, étaient susceptibles d'etre renvoyés peu apres dans les corps de la ligne »;

20 Les compagnies de pionniers — « destinées a recevoir ceux desdits militaires qui. par la nature de leurs fautes, ou par leur mauvaise conduite dans les compagnies de fusiliers, devaient etre soumis a un régime plus sévere ».

Le 3i octobre i83i, une ordonnance royale prescrivait la formation des 5es compagnies de fusiliers et de pionniers de discipline, en Afrique.

L'année suivante, le 20 décembre, il était créé 2 nouvelles compagnies de fusiliers de discipline qui prirent les numéros 6 et 7.

La dissolution de la 5e compagnie de pionniers et la création de la 8e compagnie de fusiliers furent décidées le 3 octobre i835.

La suppression de la 4e compagnie de pionniers et la formation de la 9e compagnie de fusiliers étaient ordonnées le 2 mars 1846.

Un décret du iG aout i855 licencia les G®, 7e et 8° compagnies de fusiliers et la 3e de pionniers. La 9* compagnie de fusiliers était conservée et prenait le numéro G.

Le i3 décembre 1870, un décret ordonna la formation d'un bataillon de marche de fusiliers de discipline. Celui-ci fut dissout le 3i du meme mois.

Le nombre des compagnies de fusiliers s'abaissa a 3 — par suite de la suppression des 4e et 5* compagnies — et celui des compagnies de pionniers a 2, le 31 décembre 1871.

La loi du 11 avril 1910 supprima les compagnies de discipline. En remplacement d'icclles, des sections de discipline lurent établies en France et en Algérie par les décrets des 4 aout 1910 et 28 mars 1912.

NOTA. — Dans le cours de l'année 1872, une décision créa une section de disci/tline dans chacun des régiments de tirailleurs algériens, destinée a recevoir les militaires servant au titre indigene, avec un cadre prélevé dans le régiment. Les disciplinaires, séparés des autres tirailleurs, devant etre employés, autant que possible, a des travaux de route et de terrassement.

BOUTONS jaunes.

i'r avril 1818.

i83i.

Vers i8a5

OO

Du 7 février i834 a 1914» Pour les fusiliers et pionniers et les hommes des sections de discipline.

Gibekne de petite tenue d'oflicicr des guides de la garde impériale, 2e Empire.

NOTA. — Du ier avril 1818 au 4 mars i845, les officiers, sons-officiers, caporaux, maîtres ouvriers et tambours, qui constituaient les cadres des compagnies et les fusiliers jusqu'au 7 février i834 seulement, porterent l'uni forme de l'infanterie de ligne.

La description du 4 mars i845 donna aux cadres les memes boutons « unis » que ceux des compagnies.

De 1872 a 1914, les cadres ont porté les divers effets successivement adoptés par les memes grades dans l'infanterie, avec les boutons des modeles en usage dans ce eorps.

Depuis le 24 avril 1914, les sections de discipline et les cadres qui leur sont affectés portent les boutons des corps auxquels ils sont rattachés, savoir :

Les sections de France, le bouton de l'infanterie ;

Les sections des bataillons d'infanterie légere d'Afrique, le bouton des bataillons;

Les sections de la légion étrangere, le bouton de la légion ;

Les sections des régiments de tirailleurs, pour les officiers et adjudants sous-officiers des cadres, le bouton des memes grades des régiments. Il en est ainsi depuis leur création, 1872.

120 SAPEURS-POMPIERS (PROVINCIAUX)

i80.-1914

Gardes-pompiers, sapeurs-pompiers, sapeurs-grenadiers-pompiers, canonniers-sapeurs-pompiers, canonniers-pompiers, ou simplement pompiers, telles ont été les principales dénominations portées par les divers corps volontaires urbains et ruraux chargés du service des pompes a incendie, depuis et y compris la période du ier Empire jusqu'a nos jours : ajoutons cependant que celle de sapeurs-pompiers, employée officiellement, remplaça celle de gardes-pompiers sous Napoléon Ier, et qu'elle prévaut indubitablement depuis Louis-Philippe.

(De Louis XVIII a Napoléon III, les sapeurs-pompiers firent partie de la garde nationale.)

BOUTONS :

x Premier Empire et Cent-jours. i° Jaunes;

2° Blancs.

Passe.....- ... partout.

xx Restaurations. i° Jaunes;

2° Blancs.

Modele général Variante du précédent. 12 janvier 181G.

xxx Louis-Piiilippe.

Jaunes;

v;

cggS [pOtf'JMAS]

. . Passc-partout.

Blancs.

xxxx ic République, Présidence, Empire. Jaunes.

Passe-partout

Passe-partout.

xxxxx 3e République. i° Jaunes;

Variantes du modele général

bouton uniforme français_

y République ; jaunes; (Suite).

•2° Blancs.

Variantes du modele général.

--/ . . dcpllis l883' '

«s au modele généra,, en nsage depuis .'adoption du dolman (lS83).

breux • ils varient tres souvent de ville NOTA. - Les modeles de boutons des «Tdonnai-dessus qu'une faible réunion, va lesoit comme ornementation ou légende, so.t comme métal. Nous

13° CORPS DIVERS

1. GRENADIERS D'OUDINOT

i8o3-i8o5 — 1806-1809

Un corps de réserve d'infanterie fut formé en i8o3 par le Premier Consul, en vue d'une descente en Angleterre, avec des compagnies de grenadiers provenant des 9e, i3e, 58e et 81e régiments de ligne et des carabiniers des 2e, 3e, 12e, i5e, 28e et 3ie régiments légers, et placé sous le commandement du général Oudinot. On le dénomma corps des grenadiers réunis ou corps des grenadiers df Oudinot.

Aussitôt apres la victoire d'Austerlitz (2 décembre i8o5), ce corps était licencié et les compagnies renvoyées a leurs régiments d'origine.

En 1806, on organisa un nouveau corps a pied dont le général Oudinot prit le commandement. Il comprit 7 régiments, une demi-brigade de sapeurs du génie et une division d'artillerie, et reçut -la qualification de corps de grenadiers de la réserve qu'il porta en môme temps que celle plus commune de corps des grenadiers d'Oudinot.

Sa suppression eut lieu en 1809.

BOUTONS :

De i8o3 a i8o5, jaunes, des régiments d'ou les compagnies étaient détachées; De 180g a 1809, jaunes. — Leur description nous est ofliciellement inconnue.

II. REGIMENT DE L'ILE DE FRANCE

1804-1810

Formé sous ce titre par décret du 9 novembre 1804, dans l'île de France — devenue île Maurice — ou il continua a tenir garnison. Il était d'infanterie de ligne et disparut lors de la prise de l'île par les Anglais, en 1810.

BOUTON jaune.

III. RÉGIMENTS DE CONSCRITS REFRACTA1RES

10 RÉGIMENTS DE LA MÉDITERRANÉE 1810-1812

Les 2 régiments d'infanterie composés de conscrits réfractaires et dénommés Jer et 2e régiments de la Méditerranée, ont été organisés par les décrets des 27 janvier 1810 et 18 mars 1811. Tous deux, l'année suivante, formerent respectivement les régiments d'infanterie numéros 35 de légere et i33 de ligne.

BOUTONS

Blancs pour le ier régiment, jaunes pour le 2e, empreints de la légende : zer ou régiment de la Méditerranée et, en exergue, des mots : Empire français.

20 RÉGIMENTS DE WALCHEREN, DE L'ILE DE RÉ, DE BELLE-ILE

1811-1812

Ces 3 corps d'infanterie furent créés le 24 janvier 1811 — sous les diverses qualifications énoncées ci-dessus, en sous-titre — et constitués avec des conscrits réfractaires.

L'année suivante, le régiment de Vile de Walcheren (Hollande) et celui de Vile de Ré (Charente-Inférieure) prirent rang dans l'infanterie de ligne sous les numéros i3i et i32 ; et le régiment de Belle-Ile (Morbihan) forma le 36e léger.

BOUTONS

Argent.

Cuivre;

Cuivre; Doré;

IV. PIONNIERS 1776-1779 — 1792-1814

Une ordonnance royale du 2 juillet 1776 prescrivait la « formation d'un certain nombre de corps composés de 2 bataillons, avec un état-major, de soldats-pionniers pour etre employés pendant la paix a des travaux publics et a servir en temps de guerre a la suite des états-majors des armées ». 4 bataillons seulement furent organisés ; on les supprima en 1779.

Par décret du i5 décembre 1793, la Convention nationale versait les compagnies de pionniers existantes dans les 12 bataillons de sapeurs créés par ce inéme décret, pour etre employés aux travaux militaires soit en campagne, soit dans les places.

D'autres corps de pionniers étaient ensuite créés :

Le 11 mai i8o3, 1 bataillon de pionniers, composé d'hommes noirs ;

Le 12 mars 1806, plusieurs compagnies de pionniers, formées avec des conscrits qui s'étaient « mutilés pour se soustraire au service » ;

Le i5 mars 1806, un régiment de pionniers, constitué avec des prisonniers Autrichiens. Un décret, daté du ier septembre 1810, licencia et réorganisa ce régiment en 5 compagnies dites de pionniers volontaires étrangers, dont le nombre s'éleva a 6 le 16 février 1811 et a 8 compagnies le 12 septembre de la meme année ;

Le 23 février 1811, 38 bataillons de pionniers, composés de prisonniers de guerre, affectés : i5 d'entre eux aux travaux des fortifications, i5 autres aux travaux des ponts et chaussées et 8 aux travaux de la marine.

Les 19 et 25 avril 1811, 8 nouveaux bataillons de pionniers étaient formés également avec des prisonniers de guerre « pour les travaux maritimes des ports, bassins et rades », et dirigés par les ingénieurs des ponts et chaussées du département de la marine ;

Le 10 mars 1812, 1 bataillon de pionniers Espagnols s'organisa avec des prisonniers de cette nationalité. Dissout le 25 novembre i8i3, on le remit sur pied un mois apres, en meme temps que le régiment d'infanterie de ligne Espagnole Joseph-Napoléon était lui-meme organisé en 1 régiment de pionniers Espagnols ;

Le 25 novembre i8i3, des corps de pionniers, constitués par des éléments Espagnols, Portugais, Hollandais, Croates et Illj*riens.

Le 19 décembre i8i3, un régiment et 2 bataillons.

Ces divers corps ont été dissous les 17 et 23 avril et 26 mai 1814.

Jaune ; 1812.

BOUTONS :

2 juillet i""6, « plats avec une fleur de lis au milieu ».

12 mars 1806, « de la meme étoffe que le vetement ».

19 décembre i8i3, « en étoffe ».

16 mars 1814, « en métal blanc empreint du nom des corps de pionniers » — mais les corps furent dissous avant d'etre habillés.

Y. BATAILLONS et RÉGIMENTS ÉTRANGERS D'INFANTERIE

AU SERVICE DE LA FRANCE

1799-1830

x Bataillon Valaisan

Du 4 octobre i8o5 a 1811 : incorporé dans le 11e léger. BOUTONS « jaunes, ayant autour ces mots : Empire français, et au milieu ceux-ci : Bataillon Valaisan ».

xx Bataillon de Neuchatel

Du 11 mai 1807 au ier juin 1814 : le 27 aout 1808, ce bataillon, qui comprenait 6 compagnies d'infanterie, s'augmentait d'une compagnie d'artillerie et du génie et d'une compagnie du train.

BOUTONS « blancs, portant au milieu les mots : Bataillon de Neuchatel, autour, ces mots : Empire français ».

xxx Régiments Suisses

Du 9 septembre 1799 au 11 aout i83o.

La loi du 9 septembre 1799 avait formé les Helvéticns entretenus a la solde de la République en 6 demi-brigades d'infanterie, lesquelles étaient réduites au nombre de 3 le 21 janvier 1800.

Par décret du i5 mars i8o5, les débris de ces corps concouraient a la formation d'un régiment d'infanterie Suisse.

3 autres régiments furent ensuite organisés le 10 octobre 1806; les 4 régiments prirent respectivement les numéros 1, 2, 3, 4-

Licenciés apres les Ccnt-jours, une ordonnance, datée du 18 juillet 1816, les remettait sur pied avec, chacun, 3 sections d'artillerie et 6 bouches a feu.

Ces 4 régiments ont été définitivement supprimés le 11 aout i83o.

BOUTONS jaunes.

NOTA. — L'arreté du 3i mars i8o3 donnait des « boutons blancs, timbrés des numéros i, 2, 3 », aux 3 demi-brigades d'injanterie Suisse existantes.

xxxx Régiments étrangers

Du 3 aout 1811 au 4 septembre i8i5. Le décret du 3 aout 1811 ordonnait, Au régiment de la Tour d'Auvergne, créé le 29 octobre i8o5 ; Au régiment d'Issembourg, formé le ier novembre i8o5 ; A la légion Irlandaise, créée le 3i aout i8o3 ; Et au régiment de Prusse, créé le i3 novembre 1806 ; De prendre le titre de régiments étrangers et respectivement les numéros 1, 2, 3, 4-On les licencia en i8i3.

3 d'entre eux furent réorganisés le 16 octobre i8i4; ils étaient définitivement supprimés le 4 septembre i8i5.

BOUTONS blancs; 1812.

xxxxx Régiment Joseph Napoléon

Organisé en Espagne le i3 février 1809 et licencié en i8i4-

BOUTONS « jaunes, en cuivre massif, empreints du chiffre J. N. surmonté d'une couronne avec la légende Infant cria Espanôla ».

Giberne des officiers supérieurs d'artillerie et du train d'artillerie de la garde impériale, 1854 et i8Go-i8;o.

XI. Troupes a cheval

CAVALERIE

I635-I8O3

Le 29 septembre i633, une ordonnance royale réunissait les nombreuses vieilles et nouvelles compagnies de cavalerie existantes en un seul corps, lequel, par le reglement du 3 octobre i634, était partagé en 91 esquades (escadrons) de 100 chevaux.

La cavalerie fut ensuite formée en régiments — ordonnance du 16 mai i635 — dont le nombre a été élevé successivement a 95 en 1668, a 99 en 1678, et a 116 en 1g90, pour retomber a Go en 1699, a 58 en 1715, a 3i le ier décembre 1761.

C'est en 1690 que les régiments de cavalerie furent habillés uniformément; mais nous ne donnerons les noms et numéros successifs ainsi que la couleur des boutons qui leur en ont été affectés que depuis l'ordonnance

1. Du décembre 1362.

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés:

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés

Colonel-général . . .

jaunes.

n° 1.

Royal-Normandie. . .

blancs.

n« 17.

Mrstre-de-camp-genéral .

id.

. . 2.

La Reine......

id.

. . 18.

Commissaire général .

id.

. . 3.

Dauphin .......

id.

. . 19.

blancs.

. . 4.

Bourgogne......

id.

. . 20.

du Roi........

id.

. . 5.

Berry........

id.

. .21.

Royal-Etranger . . .

id.

. . G.

Carabiniers de Monsieur

id.

. . 22.

Cuirassiers du Roi . .

id.

. . 7.

Artois........

id.

. . 23.

Royal-Cravate. . . .

id. .

. . 8.

Orléans.......

id.

. . 24.

Royal-Roussillon. . .

id.

. . 0.

id.

. . 25.

Royal-Piémont ....

id. .

. . 10.

id.

. . 20.

Royal-Allemand . . .

en soie rouge, blanche,bleue

id.

. . 27.

Royal-Pologne. . . .

blancs.

. . 12.

Clermont......

id.

. . 28.

Royal Lorraine . . .

id.

. . 13.

id.

. . 29.

Royal-Picardie. . . .

id.

. . 14.

Penthievre.....

id.

. . 30.

Royal-Champagne. . .

id.

. . 15.

No ailles.......

id. .

. . 31.

Royal-Navarre. . . .

id. .

. . 16.

il.

Du 25

avril ijfij.

noms des régiments

BOUTONS, timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés

Colonel-général. . .

jaunes.

n° 1.

Royal-Normandie. . .

blancs.

n° 17.

Mestre-de-camp-géner\l .

td. .

. . 2.

id.

. .18.

Commissaire-général .

td .

0

. . 0.

. .19.

Royal ........

blancs.

. . 4.

id.

. .20.

du Roi........

id. .

. . 5.

Berry ........

id.

. .21.

Royal-Etranger . . .

id. .

. . 6.

Carabiniers de Monsieur

id. sansn0.

Cuirassiers du Roi . .

id. .

. . 7.

id.

. .23.

Royal-Cravate. . . .

id. .

. . 8.

id.

. .24.

Royal-Roussillon . .

id. .

. . 0.

Chartres ......

jaunes

. . 25.(D

Royal- Piémont . . . .

jaunes

. . 10.

blancs.

. . 26.(D

Royal-Allemand . . .

d'étain, en olive.

Bourbon.......

id. .

. . 27.

Royal-Pologne ....

biancs.

. . 12.

Clermont ......

id. .

. . 28.

Royal-Lorraine . . .

id. .

. . 13.

id .

. . 29.

Royal-Picardie. . . .

id. .

. . 14.

Penthievre.....

id. .

. . 30. 2).

Royal-Champagne. . .

id. .

. . 15.

Noailles.......

td. .

. . 31.

Royal-Navarre. . . .

id. .

. . 16.

(1) Et des armes d'Orléans. (2) Et des armes de Penthievre.

m. Du 3i mai ijjô.

noms des régiments

boutons, timbrés :

noms des régiments

BOUTONS, timbrés

Colonel-général . . .

jaunes.

n° 1.

Royal-Lorraine . . .

blancs

n° 13.

Mestre-de-camp-général .

id.

. . 2.

Royal-Picardie. . . .

id.

. . 14.

Commissaire-général .

id.

. . 3.

Royal-Champagne. . .

id.

. . 15.

Royal ........

blancs.

. . 4.

Royal-Navarre . . .

id

. . 16

nu Roi........

id. .

. . 5.

Royal-Normandie. . .

id. .

. . 17.

Royal-Etranger . . .

id.

. . 6.

La reine.......

id.

. . 18.

Cuirassiers du Roi . .

id. .

. . 7.

td. .

. . 19.

Royal-Cravate . . .

id. .

. . 8.

Bourgogne......

id

. . 20.

Royal-Roussillon. . .

. . 9.

Berry ........

id. .

. .21.

Royal-Piémont ....

id. .

. . 10.

Carabiniers 4e Monsieur

id. .

. . 22.

Royal-Allem n .

id. .

. . 11.

Artois........

id .

. . 23 (l)

Royal Pologne. . . .

id. .

. . AV..

Orléans. ......

jaunes.

. . 24.(1)

(i) Et des armes du Prince.

iv. Du 21 février IJJQ.

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbré» :

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés

Colonel-général . . .

jaunes.

1.

Royal-Lorraine . . .

blancs.

13.

Mestre-de-camp-général .

id.

2.

Royal-Picardie. . . .

id.

. . 14.

Commissaire-général .

id.

. . 3.

Royal-Champagne. . .

id. .

. 15.

Royal........

blancs.

. . 4.

Royal-Navarre . . .

id. .

. .10.

du Roi........

id. .

. . 5.

Royal-Normandie. . .

id.

. . 17.

Royal-Étranger . . .

id. .

. . 6.

La Reine.......

id. .

. . 18.

Cuirassiers du Roi . .

id. .

. . 7.

Dauphin.......

id. .

. . 19.

Royal-Cravate. . . .

id. .

. . 8.

id. .

. 20.

Royal-Roussillon. . .

id. .

. . 9.

Berry........

id. .

. SI.

Royal-Piémont ....

id. .

. . 10.

Carabiniers de Monsieur

id. .

. . 22.

Royal Allemand . . .

id. .

. . 11.

Artois........

id .

. 23.(D

Royal-Pologne ....

id. .

. . 12.

id. .

. 2i.(D

(i) Et des armes du Prince.

v. Du 1er octobre 1386.

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS, timbrés :

Colonel-général . . .

jaunes.

n® 1.

Royal-Normandie. . .

blancs.

. . 17.

Mestre-de-camp-général .

id. .

. . 2.

La Reine.......

id. .

. . 18.

Commissaire-général .

id.

. . 3.

Dauphin ......

id. .

. 19.

Royal ........

blancs.

. . 4.

Bourgogne......

id. .

. 20.

du Roi........

id. .

. . 5.

Berry ........

id. .

. SI.

Royal-Étranger . . .

id. .

. . 6.

Carabiniers de Monsieur

id. .

. 22.(2).

Cuirassiers du Roi . .

id. .

. . 7.

Artois........

id .

. . 23.(3).

Royal-Cravate ....

id. .

. . 8.

Orléans .......

id. .

. . 24.(3).

Royal-Roussillon . .

id. .

. . 9.

Nassau-Saarbruck . .

id. .

. . 25. i)-

Royal-Piémont ....

id. .

. . 10.

Orléanais......

id. .

. 26.

Royal-Allemand . . .

id. .

. . il.U)-

évechés .......

id. .

. . 27.

Royal-Pologne. . . .

id. .

. . 12.

Franche-Comté. . . .

id. .

. . 28.

Royal-Lorraine . . .

id. .

. . <3.

Septimanie......

id. .

. 29.

Royal-Picardie. . . .

id. .

. . 14.

Royal-Champagne. . .

id. .

. . 15.

La Marche......

id. .

. 31.

Royal-Navarre . . .

id. .

. . 16.

(1) Ed forme d'olive. (2) Et d'une fleur de lis. (3) Et des armes du Prince.

vi. Du ieT avril iygi.

(Le reglement du ier janvier 1791 sur la formation de la cavalerie avait supprimé les noms des régiments pour ne plus les distinguer que par le numéro de leur rang de création).

MIF.R0S

NtlUOS

des RF.GIIDTS

ci-devant,

BOITONS

des KKGIlfMS

ci-devant,

BOITONS

1er. 2®

Colonel-général . . . Royal........

blancs,

13« . 14® .

Royal-Piémont ....

blancs,

3* .

Commissaire-général .

15® .

Royal-Allemand . . .

.

La Reine.......

timbrés

1G® .

Royal-Lorraine . . .

i

timbrés

5® .

Royal-Pologne. . . .

du

17* .

Royal-Bourcogne. . .1

du

G® .

du Roi........

18e .

Berry........'

7e .

80 .

Royal-Étranger ... Cuirassiers du Roi . .

numéro

19® .

20® .

Royal-Normandie. . .j Royal-Champagne. . .

numéro

9® .

Artois........

du

21p .

Royal-Picardie. . .

du

10® .

Royal-Cravate. . . .

22e

Royal-Navarre. . . .

11® .

Royal-Rousillon . . .

régiment

23® .

Royal-Guyenne. . . .

régiment.

12e .

Dauphin.......

24® .

de nouvelle création. /

Le nombre des régijncnts de cavalerie s'éleva a 29 en 1793, puis fut réduit a 20 le 7 septembre 1799.

Par arreté des Consuls du 24 septembre i8o3, les 12 premiers de ces régiments prirent la dénomination de régiments de cuirassiers, avec les numéros 1 a 12; les 5 suivants, celle de régiments de dragons, avec les numéros de l'arme 22 a 27 ; et les 8 derniers furent licenciés.

Doré ;

Cuivre ;

Cuivre ; 3i mai 1776.

Etain ; ai février 1779.

Doré ; Cuivre ;

Non réglementaires, Louis XVI.

l)ore ; Cuivre ;

\jrijoir rc^IfBfol., 1" avril 1791. Louis XVI.

Étain ; Argent

. 4 octobre 1792.

Etain. i"i)7 a iSo3.

NOTA. — Avant le 4 octobre 179a — exception faite pour les types non réglementaires du i«r répriment sous Louis XVI — les boutons des régiments de cavalerie étaient des memes modeles que ceux de l'infanterie française.

BOUTONS

20 CARABINIERS

1693-18G5

C'est le 26 décembre 1C79 que furent créés 2 carabiniers par compagnie de cavalerie.

Réunis plus tard en compagnies que l'on attacha aux régiments de cavalerie, ces carabiniers formerent, le ier novembre 1693, un seul corps qui reçut la dénomination de Royal-carabiniers et prit rang dans la série des régiments de cavalerie.

En 1761, le régiment portait le titre de carabiniers de Monsieur et occupait le numéro 22 de l'arme de la cavalerie. Le 17 mars 1788, 011 le partagea en 2 régiments dénommés : Ier carabiniers de Monsieur et 29 carabiniers, avec les numéros de rang 22 et 22 bis des régiments de cavalerie.

Le reglement du ier avril 1791, sur la formation des régiments de carabiniers, les maintint sous cette derniere dénomination et leur donna les numéros 1 et 2.

Le 12 mai 1814, ces 2 régiments constituerent une brigade sous le nom de corps de carabiniers de Monsieur, nom qui fut abandonné pendant les Cent-jours.

L'ordonnance royale de réorganisation du 3o aout i8i5 ne conserva qu'un seul régiment qui reçut le titre de régiment de carabiniers de Monsieur ; mais l'ordonnance du 2; février 1826 rétablit les 2 régiments de carabiniers, lesquels, par une autre ordonnance du roi, datée du 17 aout suivant, prirent : «l'ancien régiment, le nom de Jer régiment de carabiniers ; le nouveau, le nom de 2e régiment de carabiniers ».

A la suite du décret impérial du 10 novembre 1860, ces 2 régiments fusionnerent en un seul qui entra dans la composition de la garde impériale.

BOUTONS blancs.

Variantes du modele adopté le 4 octobre 1792.

NOTA. — Sous l'Ancien-Régime, les boutons des carabiniers étaient également blancs et timbrés : selon les ordonnances des 21 décembre 1762, 3i mai 1776 et 21 février 1779, du numéro 22 ; et suivant le reglement du itr octobre 1786, du numéro 22 et d'uneJlcur de lis. L'ordonnance du 25 avril 1767 leur donna le boulon blanc sans numéro.

D'apres l'instruction du 1" avril 1791, les 2 régiments de carabiniers reçurent des « boutons blancs timbrés d'une fleur de lis ».

Blancs.

C'est un arreté du 16 janvier 1797 qui ordonna aux carabiniers de porter des « boutons a grenade » — ce qui laisserait supposer que cette troupe continua de faire usage des boutons du modele du 4 octobre 1792 jusqu'a la date précitée,

Gibeuxe des officiers subalternes d'artillerie et du train d'artillerie de la garde impériale, 1854 et 1860-1870.

3° CUIRASSIERS

1659-1914

En 1659, le régiment de cuirassiers du Roi faisait partie des 112 régiments de cavalerie alors constitués.

En 1762, ce régiment — le seul dont les hommes portaient une cuirasse complete par-dessus leur habit — occupait le numéro 7 de la série desdits régiments de cavalerie : rang qu'il conserva jusqu'a l'organisation du itr janvier 1791 qui lui donna le numéro 8.

Le 23 décembre 1802, a l'instar du 8e, les régiments de cavalerie numéros 5, 6 et 7 endosserent la cuirasse ; puis, par l'arreté des Consuls du 24 septembre i8o3, ceux numérotés 1, 2, 3, 4» 9» 10, 11 et 12 étaient également cuirassés, et les 12 régiments recevaient la dénomination de régiments de cuirassiers.

Le décret impérial du 24 décembre 1809 ordonna la formation de 2 nouveaux régiments de cuirassiers qui prirent les numéros i3 et 14 de l'arme.

Mais l'ordonnance royale du 12 mai 1814 ramena a 12 le nombre des régiments et prescrivit aux 6 premiers d'entre eux de porter, outre leurs numéros d'ordre, les noms suivants :

Régiment du Roi.........pour le Ier régiment ;

Régiment de la Reine...............2°

Régiment du Dauphin..........3e

Régiment d'Angouléme..........4e

Régiment de Berry......'......5e

Régiment du Colonel-général......6e, — le 16 janvier i8i5.

(D'autres noms devaient etre « concédés ultérieurement » aux 6 derniers régiments, mais les événements politiques ne le permirent pas).

Aux Ccnt-jours, les régiments abandonnerent leurs titres pour ne garder que leurs numéros.

L'ordonnance royale du 16 juillet i8i5, portant organisation d'une nouvelle armée, ne maintint que 6 régiments de cuirassiers, auxquels une autre ordonnance, datée du 3o aout de la meme année, attribua les appellations ci-apres :

Ier régiment, cuirassiers de la Reine ;

20

id. ,

id.

du Dauphin ;

id. ,

id.

d'Angouléme ;

4e

id. ,

id.

de Berry ;

id. y

id.

d'Orléans ;

id. y

id.

de Coudé.

Le 21 septembre 1824, le 3e régiment changea de dénomination ; il prit celle de cuirassiers de Bordeaux. L'ordonnance du 27 février 1825 créa 4 nouveaux régiments qui reçurent les numéros 7, 8, 9, 10, sans autre titre.

A l'avenement de Louis-Philippe, les appellations disparurent.

Los n® et 12e régiments de cuirassiers furent créés le 4 février 1871.

Un i3e régiment a été organisé le Ier octobre 1891 ; au début de l'année 1913, il passa dans l'arme des dragons dont il forma le 32e régiment.

BOUTONS blancs.

1" régiment ; Aux armes de la Reine. 3o aout i8i3

2e régiment ; Aux armes du Dauphin. a . i83o.

3e régiment ; Aux armes iVAngouleme. 3o aout iSi5 a 1824.

3e régiment ; Aux armes de Bordeaux i8a'rifc3o.

4* régiment ; Aux armes de Berry io aout iMô a i83o.

5e régi ment ; Aux armes d'Orléans.

3oaout iSi5

(>o régiment ; Aux armes de Condé, a . i83o.

11 septembre i83o a 1840.......O/Jieiers.

(Ce modele avait déja élé adopté pour les 7® a 10" régiments par l'ordonnance de leur création datée du 27 février 1^2.'»).

NOTA. — De 1762 a 1791, les cuirassiers du Hoi porterent des boutons blancs timbrés du numéro 7. En 1791, le régiment ayant changé de numéro, sur les boutons le chiffre 8 remplaça le précédent.

Au début de l'année i8i5, un tarif d'habillement maintint les « boutons blancs, avec numéro », pour les cuirassiers.

Depuis le octobre 18S7, les sous-officiers rengages, en tenue de ville, portent des boutons semblables a ceux des officiers.

(iiBEUNK des officiers «lu train des équipages et de petite tenue des officiers des guides de la garde impériale, •je Empire.

(En cuir verni noir, ornement et baguette d'encadrement dorés).

4° DRAGONS

1762-1792

Scion certains auteurs, la création des régiments de dragons remonterait au 27 mai i635 ; selon

d'autres, le Ier régiment de l'arme n'aurait été mis sur pied qu'en i645.....

Sans prendre parti, nous nous bornerons, en ce qui concerne la période de l'Ancien-Régime, a insérer ci-apres divers tableaux donnant, a des dates différentes, les noms, rang et les descriptions des boutons des régiments de dragons, depuis l'ordonnance royale

1. Du 2i décembre 136a.

noms des régiments

boutons, timbrés :

noms des régiments

boutons, timbrés

Colonel-général . . .

jaunes.

n° 1.

d'autichamp.....

blancs.

n® 10.

mestre-de-camp-général .

id. .

. . 2.

Chabot .......

id. .

. . 11.

Royal........

blancs.

. . 3.

id. .

. . 12.

du Roi........

id. .

. . 4.

Nicolai.......

id. .

. . 13.

La Reine.......

id. .

. . 5.

id. .

. . 14.

Dauphin.......

id. .

. . 6.

Chabrillant.....

id. .

. . 15.

Orléans.......

id. .

. . 7.

Languedoc......

id. .

. . 16.

Beauffremont ....

id. .

. . 8.

schomberg......

id. .

. . 17.

Choiseul.......

id. .

. . 9.

11. Du 2 5 avril 136y.

NOMS des RÉGIMENTS

|BOUTONS godronnés, j

timbrés:

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS godronné?,

timbrés :

Colonel-général . . .

jaunes, n

0 1.

d'Autichamp.....

blancs, n

0 10.

MfSTRE DE-CAMP-GENÉRAL.

id. . .

2.

Chabot .......

id. . .

. 11.

Royal........

blancs. .

3.

id. . .

. 12.

du Roi........

id. . .

4.

Iselin-de-Lanan. . . .

id. . .

. 13.

La Reine.......

id. . .

5.

Belsunce.......

id. . .

. 14.

Dauphin.......

id. . .

6.

Montécler......

id. . .

. 15.

Orléans.......

id. . .

7.<*>

Languedoc ......

id. . .

. 16.

Beauffremont ....

id. . .

8.

schomberg......

id. . .

. 17.

custine.......

id. . .

9.

(1) Et des armes du Prince.

m. Du 3i mai iyyO.

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS godronnés,

timbrés :

NOMS des RÉGIMENTS

BOUTONS godronnés,

| timbrés:

Colonel-général . . .

jaunes. n° 1.

blancs. .

. 13.(D.

Mestre-de-camp-général .

id. . .'

. 2.

La Marche......

id. . .

. 14.(2).

Royal ........

blancs. .

. 3.

Penthievre......

id. . .

. 15.(1)-

du Roi........

id. . .

. 4.

id. . .

. 16.

La Reine.......

id. . .

. 5.

Custine.......

id. . .

. 17.

Dauphin.......

id. . .

. 6.

La Rochefoucauld . .

id. . .

. 18.

Monsieur.......

id. . .

. 7.(1)-

Jarnac........

id. . .

. 19.

Artois........

id. . .

. 8.(1)-

id. . .

. 20.

Orléans.......

id. . .

. 9.(1).

Belsunce.......

id. . .

. 21.

Chartres ......

id. . .

. 10.(1)'

Languedoc......

id. . .

. 22.

Condé ........

id. . .

. 11.(D-

Noailles.......

id. . .

. 23.

Bourbon......

id. . .

. 12.(1).

schomberg ......

id. . .

. 24.

(1) Et des armes du Prince. (2) Et des armes de la Marche.

iv. Du 21 février iyjg.

NOMS des RÉGIMENTS

boutons godronnés,

timbrés.

NOMS des RÉGIMENTS

i boutons

godronnés,

jtimbrés :

Colonel-général . . .

jaunes, n

0 1.

blancs .

n» 13.(D-

Mestre-de-camp-genéral .

id. .

2.

Penthievre.....

id. .

. 14.(1).

Royal........

id. .

3.

jaunes .

. 15.

du Roi........

id. .

4.

Lorraine......

id. .

. 1G.(2).

La Reine.......

blancs .

5.

custine.......

blancs .

. 17.

Dauphin.......

id. .

6.

La Rochefoucauld . .

id. .

. 18.

Monsieur......

jaunes .

7.(D

Jarnac .......

jaunes .

. 19.

Artois........

id. .

8.(U

Lanan........

id. .

. 20.

Orléans .......

blancs .

9.<d

Belsunce.......

blancs .

. 21.

Chartres ......

id. .

10.0)

Languedoc......

id. .

22.

Condé ........

jaunes .

11.(1)

Noailles.......

id. .

. 23.

Bourbon .......

id. .

12.(1)

Schomberg......

id. .

24:

Ci) El des armes da Prince. (2) Et d'une croix de Lorraine.

v. Du Ier octobre i~86.

NOMS des RÉGIMENTS

boutons gndronnés.

| timbrés:

NOMS des RÉGIMENTS

boutons

godronnés,

timbrés:

Colonel-général . . .

jaunes. n° 1.

blancs . il0 13.(1)-

Mestue-de-camp-général .

id. .

. 2.

Penthievre.....

id . .

14.(1)-

Royal........

id. .

. 3.

Boufflers ......

jaunes .

15.

du Roi........

id. .

. 4.

Lorraine......

id. .

16.02)-

La Reine.......

blancs .

. 5.

Montmorency.....

blancs .

17.

Dauphin.......

id. .

. G.

La Rochefoucauld . .

id. .

18.

Monsieur......

jaunes .

. 7.d).

Deux-Ponts .....

jaunes .

19.

Artois........

blancs .

. 8.(D

Durfort.......

id. .

20.

Orléans.......

id. .

. 9.(1)

ségur ........

blancs .

21.

Chartres ......

id. .

. 10/d-

Languedoc......

id. .

22.

Condé ........

jaunes .

. 11.(1)

Noailles.......

id. .

23.

Bourbon .......

id. .

12.(0.

Schomberg......

id. .

n,

(1) Et des armes du Prince. (2) Et d'une croix de Lorraine.

Cuivre; Doré; Cuivre; Argent;

icr octobre 178g. 21 février et i«r octobre 1786. icr octobre 178g.

Etain ; Argent.

3i mai 1776. i*r octobre 1786.

vi. Du /er avril îjgi.

(Le reglement du Ier janvier 1791 sur la formation des régiments de dragons avait supprimé leurs noms pour ne plus les distinguer que par le numéro de leur rang de création).

mif.ro s

des régiments

ci-devant,

boutons

micros

des régiments

ci-devant,

boutons

MIEltOS

dis régiments

ci-devant,

boutons

1er.

blancs,

7e .

Dauphin.......

blancs,

13e .

Monsieur.......

blancs,

.

CONDÉ ........

timbrés

8e .

Penthievre.....

timbrés

14e .

timbrés

3c .

Bourbon.......

du

9e .

Lorraine......

du

15e .

du

.

conti........

numéro

10e .

mestre- de-cam1*-général .

numéro

16e .

Orléans .......

numéro

5e .

Colonel-général . . .

du

Ile .

Angouleme......

du

17e .

schomberg......

du

6e .

La Reine......

régiment.

12* .

régiment.

18« .

1792-1793

BOUTONS jaunes.

Variantes du modele adopté le 4 octobre 1792 pour tous les régiments.......

1793-l8l5

3 nouveaux régiments furent formés les 27 février, 5 juillet et dans le courant de l'année 1793, sous les numéros 19, 20 et 21. Le dernier n'aurait existé qu'épbémerement ; on le remit sur pied en 1801.

L'arreté des Consuls du 24 septembre i8o3 éleva a 3o le nombre des régiments de l'arme.

A 1a suite du décret impérial du 18 juin 1811, qui transforma les i*r, 3e, 8e, 9e, 10e et 21e dragons en autant de régiments de cbevau-légers lanciers, sans les remplacer, lesdits numéros 1, 3, 8, 9, 10 et 21 resterent vacants jusqu'au premier avenement de Louis XVIII.

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 ne maintint que i5 régiments de dragons et licencia les autres. Elle numérota les régiments conservés de 1 a i5 et donna aux 8 premiers d'iceux les dénominations suivantes :

Iiégiment du Roi..............pour le Ier régiment;

Régiment de la Heine........

.......2e

Régiment du Dauphin........

.......3e

Régiment de Monsieur........

.......4e

Régime n t d'A ngouléme........

Régiment de Berry..........

Régiment d'Orléans.........

Régiment de Coudé..........

.......8e

(Des noms devaient aussi etre « concédés ultérieurement » aux 7 autres régiments ; les événements politiques ne le permirent pas).

Pendant les Gent-jours, ces régiments ne furent désignés que par leurs numéros.

A la réorganisation du 3o aout i8i5, l arme des dragons était réduite a 10 régiments, numérotés de i a 10 et dénommés ainsi qu'il suit :

,er

régiment

dragons du Calvados;

2e

id.

id.

du Doubs ;

id.

id.

de la Garonne;

4e

id.

id.

de la Gironde ;

5*

id.

id.

de VHérault;

6e

id.

id.

de la Loire;

J

id.

id.

de la Manche;

id.

id.

du Rhône;

9e

id.

id.

de la Saône;

10e

id.

id.

de la Seine.

BOUTONS blancs.

I

O

1793...............au..........6 décembre i8i5.

. . . (Les exemplaires représentes ci-dessus portant les numéros 3, 17, 23, 2O et 29 sont d'officiers).

NOTA. — Le 23 décembre 1795, la ville de Lyon autorisait la fourniture « aux ofjicicrs de dragons — probablement en garnison dans la ville — des gros et petits boulons plaques argent au n° S ».

l'n tarif des effets d'habillement, du premier semestre i8i5, maintenait les « boutons blancs avec numéro » pour les dragons.

l8!5-l845

L'ordonnance du 27 février 1820 éleva le nombre des régiments a 12. Le 17 aout suivant, ceux-ci cesserent de porter les noms de départements; on ne les désigna plus que par le numéro qui réglait le rang de chacun d'eux dans l'arme.

BOUTONS jaunes.

G décembre 1815...........a..............i845.

........(Les exemplaires de grand module sont d'ojjiciers)..........

Giberne de grande tenue a cheval d'officier supérieur des Cent-Gardes, 2e Empire.

En velours amarante ; la plaque de recouvrement de la pattelette, l'ornement central : armes impériales, et baguette d'encadrement dorés ; les rayons argent.

1845-1871

En 1870, peu apres la déclaration de la guerre franco-allemande, l'on forma 3 régiments de marche de dragons, lesquels, par décret du 2 novembre de la môme année, prirent les numéros i3, 14 et i5 de l'arme. Ledit décret ordonnait en outre l'organisation d'un 16e régiment.

Les 4 nouveaux corps ne durent etre constitués que provisoirement, car un autre i3« régiment fut organisé le 4 février 1871 et les 14e a 20e régiments étaient formés par l'arreté du i5 aout suivant.

7 octobre 18$;

[8-1.

Giberne de grande tenue a pied des Cent-Gardes,

1854.

1871-1 914

Pendant cette derniere période, le nombre des régiments de l'arme s'éleva progressivement A 26, le 29 septembre i8;3; a 28, le 8 aout 1887; a 29, le i3 aout 1890; a 3o, le ier avril 1891; a 3i, le 5 juin 1893 ; a 32 le i,r juillet 1913.

BOUTONS

Cuivre ; Troupe. octobre 1871 a 1884.

......Dorés;......

. Variantes d'officiers.

7 octobre 1871 . .a.....i883.

(Le 7 janvier 1892, une décision redonna ee modele en argent aux officiers. Nous ne croyons pas qu'ils l'aient porté longtemps).

Argent. Officiers.

En étain pour la troupe, depuis le 11 février 1884 ; En argent, pour les officiers, depuis le 18 décembre i883 (1).

(i). Déja le 2 mai 1881, une décision ministérielle autorisait les officiers a faire facultativement usage, pour le service journalier et pour riiistruclion dans l'intérieur des corps, a leurs frais, d'un dolman avec « boutons demi-sphériques en argent, de 21 mil. de diametre et de 11 mil. de convexité ».

Girkiixe de tenue «le ville des Cent-Gardes, 2® Empire.

5° LANCIERS

1811-J 8 J 5

A la suite du décret impérial du 18 juin 1811 qui en prescrivait l'organisation, 9 régiments de chevan-légcrs lanciers furent formés : les G premiers, numérotés 1 a G, sous le nom de chevau-légers lanciers français; les 3 derniers, numérotés 7 a 9, sous le titre de chcvau-légcrs lanciers polonais. — selon la nationalité des éléments qui entrerent dans leur composition.

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 sur l'organisation de la cavalerie ne conserva que les 6 régiments français, lesquels, outre la qualification de régiments de lanciers. reçurent les dénominations ci-apres :

Régiment du Roi........pour le Ier régiment ;

Régiment de la Reine.........2e;

Régiment du Dauphin.........3e ;

Régiment de Monsieur........./J« ;

Régiment d'Angouleme........5e;

Régiment de Berry...........(»«.

Désignés seulement par leurs numéros pendant les Cent-jours, les régiments de lanciers étaient supprimés sitôt apres cette période.

BOUTONS jaunes.

« Dcnii-splicriqucs », Variante d'officiers.

pour les S* et 9* régiments. 1S11-1815.

1S11-1814.

« Plats, avec numéro », pour les 6 premiers régiments.

1811......a......181a.

(Un tarif des effets d'habillement du corps, du 1" semestre 1810, avait maintenu l'usage des bottions de . ce modele pour les 6 régiments conservés).

1830-1871

Louis-Philippe rétablit l'arme des lanciers en décidant, le 14 aout i83o, l'organisation d'un corps de

cavalerie sous le titre de régiment de lanciers d'Orléans.

11 en éleva ensuite le nombre des régiments a G, le 19 février i83i, et a 8, le 27 novembre i836. — A la formation des 6 premiers régiments, en i83i, le numéro 1 reçut en outre la dénomination de régiment de lanciers de Nemours, et le régiment de lanciers d'Orléans existant devint le <>e de l'arme.

Kn 1870, au début de la campagne Franco-Allemande, on organisa quelques régiments de marche de

lanciers......

L'année suivante, le ier avril, le (f régiment de lanciers fut constitué avec les éléments disponibles du régiment de lanciers de l'ex-garde impériale et ceux du Ge régiment de marche de lanciers fusionnés.

Le 8 aout, une décision supprima l'arme des lanciers dont les régiments formerent :

Le icr régiment, le 14e régiment de dragons;

Le 2e

Ul.

, le io«

id.

hussards;

Le 3e

id.

, le i5e

id.

dragons;

Le

id.

, le i(>e

id.

id.;

Le 5 e

id.

, le 17e

id.

id. ;

Le (>e

id.

, le 18e

id.

id.;

Le ;e

id.

, le 14e

id.

chasseurs

Le 8c

id.

, le 19c

id.

dragons ;

Le 9c

id.

, le 20e

id.

id.;

BOUTONS blancs.

G mai iS3i..........a...........1871.

(Le premier numéro G, le numéro 8 et le second numéro 9 sont d'ojjicicrs).

NOTA. — De iS3o a i83i, les lanciers (l'Orléans lirent usage de « boulons unis, demi-spliériqucs, en cuicre ».

6° CHASSEURS A CHEVAL

Le 20 mars 1776, un escadron de chasseurs a cheval était attaché a chacun des 24 régiments de dragons.

L'ordonnance royale du 29 janvier 1779 retira ces escadrons pour les organiser en G régiments de chasseurs a cheval, numérotés de 1 a 6.

Le 17 mars 1788, le nombre de ces régiments fut élevé a 12 — qui reçurent en sus de leurs numéros les dénominations de :

Ier

régiment,

chasseurs a cheval d'Alsace;

id.

y

id.

des Evéch és ;

3e

id.

y

id.

de Flandre;

4e

id.

»

id.

de Franche-Comté

id.

y

id.

du H ai naît t;

id.

y

id.

du Languedoc ;

>-0

j

id.

y

id.

de Picardie;

id.

y

id.

de Guyenne;

9e

id.

y

id.

de Lorraine;

10®

id.

y

id.

de Bretagne ;

id.

y

id.

de Normandie ;

12®

id.

y

id.

de Champagne.

Dénominations qu'ils quitterent le icr janvier 1791 pour ne conserver (pic leurs numéros d'ordre.

Dans les six premiers mois de 1793, il se forma 10 autres régiments sous les numéros i3 a 22, et le 10 septembre de la meme année s'organisa le 23® régiment.

Les G avril et 18 juillet 1794» on licencia les 170 et 18® régiments : ces deux numéros resterent vacants jusqu'au 3o aout i8i5. Un i3® régiment bis, créé également en 1794* lut amalgamé avec le i3c en 179.").

Puis, le nombre des régiments — y compris les deux numéros vacants précités — s'éleva tour a tour,

A 25, en 1800; a 2G, en mai 1802; a 28, le 29 mai 1808; a 29, a la fin de 1810; a 3o, le 3 février 1811 — ce 3o*, transformé en 9e régiment de chevau-légers lanciers le 18 juin suivant, eut son numéro inoccupé jusqu'a la fin de l'Empire —; a 3i, le 7 septembre de la meme année.

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 ne maintint sur pied que 10 régiments de l'arme, numérotés de 1 a i5 et dont les 9 premiers se virent attribuer les titres ci-apres :

Régiment du Roi...........pour le Ier régiment;

Régiment de la Reine.............2e ;

Régiment du Dauphin............3e ;

Régiment de Monsieur............4e »

Régiment d'Angouleme............5®;

Régiment de Berry..............G® ;

Régiment d'Orléans..............7e;

Régiment de Bourbon.............8e ;

Régiment de Colonel-général.........9e, — le iG janvier i8i5.

(Les événements politiques ne permirent pas aux G autres régiments de recevoir les dénominations qui devaient leur etre « concédées ultérieurement »).

Le 3o aout 1815, le nombre des régiments était élevé a 24, numérotés et dénommés :

I"

régiment, chasseurs de l'Allier ;

i3« régiment,

chasseurs de la Meuse ;

2e

id. ,

id.

des Alpes;

14e

id.

id.

du Morbihan

id. ,

id.

des A rd en nés ;

i5«

id. ,

id.

de l'Oise;

4*

id. ,

id.

de l'A riege ;

i6«

id. ,

id.

de l'Orne;

id. ,

id.

du Cantal;

i;c

id. ,

id.

des Pyrénées

id. ,

id.

de la Charente ;

i8«

UL

id.

de la Sarthe ;

-e

j

id. ,

id.

de la Correzc ;

19c

id.

UL

de la Somme

id. ,

id.

de la Côtc-d'Or ;

20 «

id.

id.

du Var ;

9e

id. ,

id.

de la Dordogue ;

21e

id.

id.

de Vauelusc ;

io«

id. ,

id.

du Gard ;

22®

id.

id.

de la l'endée

11e

id. ,

id.

de l'Isere ;

23®

id.

id.

de la Vienne ;

12*

id. ,

id.

de la Marne ;

2»*

id.

id.

des Vosges.

L'ordonnance du 27 février 1825 supprima les G derniers régiments pour les transformer en 7® a 12e régiments de dragons ; puis celle du 17 aout de la meme année prescrivit aux 18 régiments maintenus de cesser de porter les noms des départements.

Le 17 novembre 1826, le Ier régiment prit le titre de chasseurs de Nemours.

Le 19 lévrier i83i, les j premiers régiments de chasseurs étant appelés a former les 5 premiers régiments de lanciers, les autres régiments île l'arme gagnerent chacun 5 numéros, et 1111 nouveau régiment fut créé pour maintenir le nombre 14.

Le 27 novembre i83(>, on transforma les i3c et i.jc chasseurs en 7e et 8e lanciers.

Un nouveau i3c régiment a été organisé le 20 septembre 1840. Il fut licencié le 21 novembre 1802 et réorganisé le 4 février 1871.

Ensuite, on éleva le nombre des régiments : A 14. le i5 aout 1871 ; a 20, le 29 septembre 1873 ; a 21. le 7 aout 1888 ; a 23, le 3i mars 1913.

•2 aout 1821.....a......1872.

(Les deux plus grands modules sont de la forme dite grelot, de i854 a 1872).

.... a............18-2

sont de la forme dite grelot, en usage du '.U aout 1854 a 1872).

•2 aout 1821......

(Les plus grands modules

NOTA. - Les chasseurs a cheval ont-ils porte les boutons \ blancs) ayant « pour légende, ces mots, lié publique française. Au milieu sera un faisceau surmonté du bonnet de la liberté », que la Convention donna a • toutes les troupes françaises », le 4 octobre 1792 ? 11 est permis d'en douter.

BOUTONS blancs.

7° HUSSARDS

1692-1914

C'est en i635 que des cavaliers hongrois prirent du service dans nos armées en qualité de troupes auxiliaires. Licenciés l'année suivante, on ne les revit plus qu'en 1691. L'an d'apres, leur réunion constituait un régiment qui reçut le titre de régiment de hussards royaux.

Parmi les régiments de l'arme qui s'organiserent par la suite, il y a lieu de citer :

En 1735, ceux de Rattskj% Bercheny, Esterhazy ;

En 1362, Bercheny, Tnrpin, Polleresky, Linden, Beausobre, Raugrave, Ferrary ;

En 1776, Bercheny, Chamborant, Conjlans, Esterhazy ;

En 1786, Colonel-général, Bercheny, Chamborant, Conjlans, Esterhazy, Lauzun.

Le ier avril 1791, les six régiments alors sur pied quitterent les noms des mestres de camp commandant qui les désignaient pour prendre le numéro de leur rang de création, savoir : Bercheny, 1 ; Chamborant. 2 ; Esterhazy, 3 ; Saxe fex-Conllans), 4 ; Colonel-général, 5 ; Lauzun, 6.

Le 23 novembre 1792, la Convention ordonnait la formation des 7e et 8e régiments; les 2G février et 25 mars 1793, elle créait les 9e et 10e régiments. Mais le 4 juin de la meme année, a la suite de l'émigration du 4e de l'arme, les 5e a 10e régiments prenaient les numéros 4 a 9î un nouveau 10e régiment était mis sur pied; le 7e bis, créé au début de l'année, était maintenu ; et on licenciait le 10e bis, qui avait été levé quelques mois plus tôt.

Furent ensuite formés :

Le 11e régiment, le 28 juillet 1793 ; le 12e, le 9 février 1794 ; le i3e, le ier septembre 1795 — licencié le 18 mai 179G — ; 2 bataillons de hussards a pied, le 3 mai 1800 — supprimés le i3 février 1801.

Le décret du 24 septembre i8o3 transforma les régiments numéros 7 bis, 11 et 12 en régiments de dragons numéros 28, 29 et 3o.

Des 3 régiments de hussards provisoires créés en janvier 1808 pour la campagne d'Espagne, les 2 premiers formerent le 39e régiment de chasseurs a cheval en 1809, et le 3e fut licencié en 1812.

Un 9e régiment bis de hussards s'organisa le 8 janvier 1812 ; il devint 12e de l'arme le 17 janvier i8i3.

Les 14e et i3e régiments, formés par décret du 28 janvier i8i3, étaient respectivement dissous les il novembre et i3 décembre de la meme année ; puis réorganisés : le 14e, le i3 décembre i8i3 et le i3e, le Ier janvier 1814.

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 abaissa a G le nombre des régiments et leur donna, outre leurs numéros, les dénominations de :

Régiment du Roi..........pour le 1er régiment ;

Régiment de la Reine...........2e ;

Régiment du Dauphin...........3e ;

Régiment de Monsieur...........4e î

Régiment d'Angouleme...........5e ;

Régiment de Berry.............(>e.

(Le 7e régiment était conservé provisoirement sous le titre de Régiment d'Orléans, auquel il ajouta celui de Colonel-général le 16 janvier i8i5).

Le 25 avril i8i5, les régiments abandonnerent leurs noms pour ne conserver que leurs numéros d'ordre.

L'ordonnance du 3o aout suivant maintint les 6 premiers régiments qui reçurent les noms ci-apres :

Ier régiment, hussards du Jura;

2e — , — de la Meurthe ;

3e — , — de la Moselle;

4 e — , — du Nord;

5e — , — du Bas-Rhin;

6® — , — du Haut-Rhin.

Le 21 septembre 1824, le régiment du Jura prit le titre de régiment de hussards de Chartres, qu'il conserva jusqu'a l'avenement de Louis-Pbilippe. Le 17 aout 1825, les autres régiments cesserent de porter les noins des départements.

On organisa les 7e, 8e et 9e régiments le 29 septembre 1840; mais le 9e fut supprimé le 4 niai i856.

4 régiments de marche de hussards ont été formés respectivement les 14 septembre, ier et 25 novembre et 8 décembre 1870. Le 4 février 1871, ils entrerent dans la réorganisation de l'arme des hussards — qui comprit 10 régiments. Le nombre de ces derniers s'éleva a 12, le 29 septembre 1873; a i3, le 23 juillet 1891 ; a 14, le 5 juin 1893.

BOUTONS ronds,

Blancs ;

Pour tous les régiments : de 1692 a 1776 ; Pour Bercheny et Chamborant : reglements des 3i mai 1776 et 21 février 1779;

Pour Bercheny, Chamborant et Esterhazy : reglement du iCr octobre 178G;

Pour les 3 premiers régiments : reglement du icr avril

1791 ;

Pour les Ier, 2«, 36, 8% 10e, 11e et 12e régiments : en 1795 ; Pour les hussards a pied : 1800-1801 ; Pour les ier, 2», 3*, 8e et 10e régiments : en septembre i8o3 et reglement du 7 février 1812 ;

Pour les 6 régiments : aout iSi5 ;

Pour les Ier, 2e, 3«, 4e» 5* et 6® régiments : ordonnance du 29 septembre 1840 el descriptions des 7 octobre 184.") et 20 novembre 1808 ;

Pour les iir, 3e, 5* et Ge régiments : description du 14 décembre 1809 ;

Pour le 4e régiment : note du Ier février 18G0.

Jaunes ;

Pour Conjlans et Esterhazy : reglements des 3i mai 1776 et 21 février 1779;

Pour Colonel-général, Conjlans et Lauzun: reglement du 1" octobre 1786;

Pour les 4e» ô* et G* régiments : reglement du i«r avril 1791 ;

Pour les 4#, 5e, 6«, 7e, bis, 9" et i3* régiments : en 1795 ;

Pour les 4*» 5°, 6e, 7e et 9e régiments : en septembre i8o3;

Pour les 4e» »•» 6e. 70, 9* et n* régiments : reglement du 7 février 1812 ;

Pour les 6 régiments : tarif d'habillement du i«r semestre i8i5 ;

Pour les 7®, 8« et 9e régiments : ordonnance du 29 septembre 1840 et description du 7 octobre i84">;

Pour les 7e et 8e régiments : description du 20 novembre 18Ô8 ;

Pour les 2e, 4e» 7e et 8e régiments : description du 14 décembre 1859.

Blancs.

(Grelot). (1/2 sphérique). Apres le ier février 1860. (Pour le 4® régiment seulement).

1868-1871. (De la tunique-dolman, en essai au Ier et au 8e rég').

19 janvier 1872 a 1914.

Officiers. 2 mai 1881 au 18 décembre i883.

NOTA. — Les hussards ont-ils porté des boutons [blancs ou jaunes], de petit module, du modele décrété par la Convention nationale, le 4 octobre 1792, pour « toutes les troupes françaises », qui avait « pour légende, ces mots, République française. Au milieu sera un faisceau surmonté du bonnet de la liberté ». Nous n'oserions l'affirmer.

Giberne des officiers de cavalerie de ligne et légere, 1853-1870.

8° CHASSEURS D'AFRIQUE

1831-1914

L'arme des chasseurs d'Afrique est actuellement représentée par 6 régiments qui ont été créés : Les 2 premiers, le 17 novembre i83i ; le 3e, le 2; novembre i83a; le 4e, le 3i aout 1839: licencié le 5 avril i856 et recréé le 6 février 180;; les 5e et 6e, le a5 juillet 188- et formés le ier octobre de la meme année.

BOUTONS blancs.

O

Officiers. 1914.

1832-184?. (Et pour officiers, 2 mai 1881 a iS83).

3i décembre 1847 a 1873.

28 février 1873 a 1914. (Et pour officiers, 18 décembre i883 u 191.).

Gibehnb des olliciers de santé, 2e Empire.

9° SPAHIS

1834-1914

3 corps de cavalerie indigene ont été créés en Algérie sous le nom de spahis réguliers, par les ordonnances royales des 10 septembre i834» 10 juin i835 et i3 aout i836. On licencia le premier de ces corps le 3i aout 1839 et les 2 autres entrerent dans l'organisation du corps unique de spahis, créé le 7 décembre 1841. Celui-ci, qui comprit une vingtaine d'escadron:5 répartis sur le territoire algérien, servit lui-meme a former les 3 régiments de spahis, numérotés 1, 2, 3, que mit sur pied l'ordonnance du 21 juillet 1845.

Le 4e régiment est organisé depuis le Ier octobre 188G.

BOUTONS dorés.

Pour officiers et adjudants sous-officiers français ;

I834-19-.

NOTA. — Le cadre subalterne français, le cadre indigene et les spahis faisant usage de la veste arabe, laquelle ne comporte point de boutons uniformes.

Memes boulons et observations pour les cadres français et indigenes et les cavaliers des corps de spahis soudanais, sahariens et sénégalais, formés sous la Troisieme République.

Giberne des vétérinaires militaires, 1804-1880.

io° CAVALIERS DE REMONTE

1852-1914

Par décret du 26 février i85a, les 4 compagnies de cavaliers vétérans, créées le 10 décembre i835 pour etre affectées au service des établissements de la remonte, prirent la dénomination de compagnies de cavaliers de remonte.

Le nombre de ces compagnies fut ensuite élevé a 7, le 29 aout i853, et a 9, le 14 juin i854 i puis ramené a 8, le 19 février 1862, et a 5, le ier juillet 1914.

Les éléments des compagnies supprimées le ier juillet 1914 devaient etre transformés en 17 groupes

de cavaliers de remonte.

BOUTONS blancs.

Officiers. 3 mai 1892 a 1906. (Maintenu et porté actuellement sur le manteau^.

Officiers. 20 novembre 1906

a 1914-

Depuis le 11 février 1884.

i85a a 1884.

Giberne des ofliciers de cuirassiers et de dragons, 1872-1880.

i]° CORPS DIVERS

i. GENDARMERIE DE FRANCE 1640-1788

La gendarmerie de France ou gendarmerie rouge — de la couleur des habits des cavaliers des diverses compagnies —, c'est-a-dire la grosse cavalerie, — laquelle n'avait rien de commun avec la maréchaussée de qui descend notre gendarmerie actuelle — comprenait déja 19 compagnies sous Henri IV. Celles-ci furent portées au nombre de 20 en 1640, réduites a 8 en 1690, et élevées a 16 sous Louis XIV avec les dénominations suivantes :

1 Les gendarmes Ecossais ;

2 Les id. Anglais ;

3 Les id. Bourguignons ;

4 Les id. Flamands ;

5 Les id. de la Reine ;

G Les chevau-légers de la Reine ;

7 Les gendarmes de MgT le Dauphin ;

8 Les chevau-légers de Mgr le Dauphin ;

9 Les gendarmes de Bourgogne ;

10 Les chevau-légers de Bourgogne ;

11 Les gendarmes d'Anjou ;

12 Les chevau-légers d'Anjou ;

13 Les gendarmes de Berry ;

14 Les chevau-légers de Berry ;

15 Les gendarmes d'Orléans ; iG Les chevau-légers d'Orléans.

Les 4 premieres compagnies étaient celles du Roi ;

Les suivantes étaient a la Heine et aux Princes.

Le Ier mars 1763, une ordonnance supprima les G compagnies de chevau-légers. Des 10 compagnies maintenues, les 4 premieres — qui appartenaient au Roi — constituerent la grande gendarmerie ; les 6 autres, qui étaient toujours a la Reine et aux Princes, formerent la petite gendarmerie. Peu apres, ces 6 dernieres compagnies furent envoyées en Lorraine pour servir de gardes d'honneur au Roi Stanislas, dans la garnison de Lunéville — d'ou le nom de gendarmerie de Lanéville qui leur a été attribué.

Par l'ordonnance du 24 février 1776, chacune des 8 compagnies existantes s'organisa en escadron. Voici les noms de ces 8 compagnies-escadrons :

1 Les gendarmes Ecossais ;

2 Les id. Anglais ;

3 Les id. Bourguignons ;

4 Les id. de Flandre ;

5 Les gendarmes de la Reine ;

6 Les id. du Dauphin ;

7 Les id. de Monsieur ;

8 Les id. de Berry.

La meme année (177G), la compagnie-escadron de Berry prit le nom d'Artois. Les compagnies-escadrons de la gendarmerie rouge ont été licenciées le ier avril 1788.

BOUTONS argent.

25 avril 1-67 a 1772. 18 février 1772 a 1788.

NOTA.— Les reglements des 18 février 1772 et i«r octobre 178G prescrivaient que les boulons des ojjîciers seraient : sur l'habit, « de jilés d'argent en paillettes » ; sur le surtout, « bombés a limace » ; sur la redingote, « uniformes a ceux de l'habit du gendarme ».

i. CHEVAU-LÉGERS

16..-1788

Les compagnies que constituerent anciennement ces cavaliers faisaient partie de la gendarmerie de France. — Voir la notice précédente. On les supprima le ier mars 1763.

Le j5 mars 1776, un escadron de chevau-légers fut attaché a chacun des régiments de cavalerie ; mais l'ordonnance du 29 janvier 1779 retira ces escadrons pour les réunir en 6 régiments de chevau-légers, numérotés de 1 a 6 sans autres dénominations particulieres.

Le 25 juillet 1784, ces régiments prirent rang dans la cavalerie sous les noms et numéros suivants :

ier régiment, Orléanais-cavalerie, n° 26;

2e . . . , Évéchés-cavalerie, n° 27 ;

3e . . . , Franche-Comté-cavalerie, n° 28 ;

On les réforma en 1788.

4e régiment, Septimanie-cavalerie, n° 29 ; 5e . . . , Querci-cavalerie, n° 3o ; 6e . . . , La Marche-cavalerie, n° 31.

NOTA. — Du a5 juillet 1784, date de leur entrée dans l'arme de la cavalerie, jusqu'a leur suppression : 17 mars i;88, les régiments de chevau-légers porterent les boutons blancs, au numéro qui fut affecté a chacun d'eux.

iii. GUIDES DES GÉNÉRAUX EN CHEF ou GUIDES DES ARMÉES

1792-1804

(Les guides formaient une troupe d'escorte permanente pres les généraux en chef de la République et du Consulat ; en général ils étaient montés).

Le 25 avril 1792, un décret de l'Assemblée nationale ordonnait la formation d'une compagnie de guides a cheval pour chacune des 3 grandes armées.

BOUTONS blancs.

Une 4e compagnie de guides était créée le 9 juin suivant pour etre attachée a l'état-major de l'armée du Midi.

Par décret du 7 mai 1793, la Convention autorisait le général commandant l'armée des Alpes a conserver la compagnie de 3o guides qu'il avait organisée.

6 compagnies de guides a cheval furent constituées le 11 septembre 1794 « pour le service de l'armée de l'Ouest ».

Les guides d!Augereau — du nom du général commandant l'armée d'Allemagne — ont été supprimés le 27 février 1798.

La loi du 9 septembre 1799 fixa a 5 le nombre des compagnies de guides a cheval. Elles furent supprimées le i3 mars 1800, par un arreté des Consuls qui ordonnait en outre la formation dans chaque armée, a partir du 5 avril suivant, d'une compagnie de dragons, sous la dénomination de gardes du général en chef.

Un arreté du Premier Consul, daté du 5 octobre i8o3, prescrivit l'organisation d'une compagnie a cheval de guides interpretes pour l'armée d'Angleterre. — Voir la notice consacrée aux interpretes militaires, page 34.

En 1804, le général Mortier commandant en chef l'armée du Hanovre avait une compagnie de guides.

Ces diverses compagnies disparurent [presque toutes] peu apres l'avenement de l'Empire.

NOTA. — Les forces armées de la France étaient divisées :

Le Ier octobre 1792, en 8 armées: du Nord, des Ardennes, de la Moselle, du Rhin, des Vosges, des Alpes, des Pyrénées, de l'Intérieur ;

Le 3 mars 1795, en 8 armées: de Rhin-et-Moselle, de Sambre-et-Meuse, du Nord, des Alpes et d'Italie, des Pyrénées-Orientales, des Pyrénées-Occidentales, des Côtes de l'Ouest, des Côtes-de-Brest ;

En 1796, en 7 armées : du Nord, de Sambre-et-Meuse, de Rhin-et-Moselle, d'Italie, des Alpes, des Côtes-de-VOcéan, de l'Intérieur.

BOUTONS jaunes

Variantes de la description du i3 mars 1800 : (Le bouton « portera le nom de l'armée a laquelle la compagnie sera attachée, et pour légende : gardes du général en chef»).

NOTA. — Antérieurement au i3 mars 1800, les compagnies [de guides porterent des boutons ronds, unis, a la hussarde, jaunes ou blancs.

Selon l'arreté du 8 février 1804, les gardes du général en chef de l'armée du Hanovre firent usage de boutons « blancs avec légende : armée d'Ilanovre, et au milieu, garde du général en chef ».

iv. GUIDES D'ÉTAT-MAJOR

1848-1854

8 escadrons de guides d'état-major furent créés le 4 avril 1848 pour etre affectés au service de la correspondance et des états-majors. 5 de ces escadrons étaient aussitôt organisés sous les numéros 1 a 5 et avec chacun une administration particuliere ; les 3 autres n'existerent que sur le papier.

A la suite de la suppression des 3e et 4e escadrons, décrétée le 21 juillet i85o, le 5e prit le numéro 3.

Le 16 novembre suivant, les 2 premiers escadrons fusionnerent en un seul qui reçut le numéro 1, et le 3e devint 2e.

Ces 2 escadrons étaient licenciés le 23 octobre i852 par un décret qui ordonnait, en outre, la formation d'un régiment de guides a G escadrons.

Ledit régiment entra dans l'organisation de la garde impériale le ier mai i854-

BOUTONS jaunes.

v. RÉGIMENT DES DROMADAIRES 1799-1801

Le régiment des Dromadaires — du nom de la monture des hommes qui le constituaient — a été formé en Egypte, le 9 janvier 1799, et fut licencié le 5 septembre 1801.

BOUTONS blancs,

vi. CENT-GARDES 1804-1870

Un corps de cavalerie, dénommé escadron des Cent-gardcs a chevalt était institué le q4 mars i854 pour etre aflecté a la défense de la famille impériale et au service intérieur des palais impériaux.

On le supprima le 5 octobre 1870.

BOUTONS

. . . .Dorés. . . . Cuivre. Gardes. Officiers. Personnel. i854.......a......1870.

NOTA. — Le personnel de l'escadron était constitué par un certain nombre de cavaliers prélevés d'abord dans les remontes puis parmi des cavaliers volontaires des régiments a cheval de ligne.

3i octobre 1860 a 19x4,

vii. CAVALIERS DE MANEGE 1860-1914

Le q5 juin 1860, on créa un certain nombre de cavaliers dits de manege, lesquels, sous les ordres de brigadiers et de maréchaux des logis, furent chargés de panser et de soigner les chevaux dans les Écoles d'état-major, spéciale militaire et d'application de cavalerie et, ensuite, dans l'Ecole supérieure de guerre.

BOUTONS jaunes

XI1 • Troupes mixtes

CORPS LÉGERS

I. ANCIEN RÉGIME

Arquebusiers de Grassin : infanterie, dragons et hussards. — Du ier janvier 1744 au ier aout 1749-

Cavalerie liégeoise. — Du ier février i?58 au 10 décembre 1762.

Chasseurs de Béringhen : infanterie. — Du Ier février 1747 au Ier février 1749-

Chasseurs de Colonne : infanterie. —Du ier février 1747 au ier février 1749-

Chasseurs de Fischer : chasseurs a pied et chasseurs a cheval. — Du Ier novembre 1744 au 27 avril 1761 (devenus dragons-chasseurs de Conjlans). — C.

Chasseurs de Mo net : chasseurs a pied et chasseurs a cheval. — Du 3i mars 1761 a 1762. Chasseurs de Poncet : chasseurs a pied et chasseurs a cheval. — Du 3i mars 1761 au ier mars 1763. Chasseurs de Sabattier : infanterie. — Du ier février 1747 au ier février 1749.

Dragons-Chasseurs de Conjlans : infanterie et dragons. — Du 27 avril 1761 au ier mars 1763 (devenus légion

de Conjlans). — J.

Fusiliers de Montagne. — De 1689 a 1697 ; lyoo a 1713 ; 1719 a 1722 ; 25 mars 1734 a janvier 1736; 12 février 1744 au 10 décembre 17G2.

Fusiliers de la Morliere : infanterie et dragons. — Du 16 octobre 1740 au ier aout 1749.

Légion de Clermont : fusiliers et dragons. — Du 21 décembre 1762 a 1766 (devenue légion de Condé). — B.

Légion de Condé : fusiliers et dragons. — De 1766 au 25 mars 1776. — B.

Légion de Conjlans : infanterie et hussards. — Du ier mars 1763 au 25 mars 1776 (devenue régiment de hussards de Conjlans). — J, pour l'infanterie ; ronds, jaunes, pour les hussards.

Légion Corse : infanterie et dragons. — Du 17 aout 1769 a 1776 (devenue légion du Dauphiné). — D. Légion du Dauphiné : infanterie et dragons. — De 1776 au 25 mars de la meme année. — B. Légion de Flandre : infanterie et dragons. — Du 21 décembre 1762 au 20 mars 1776. — B.

Légion du Hainaut : infanterie et dragons. — Du ier mars 1763 a 1768 (devenue légion de Lorraine). — B. Légion de Lorraine : infanterie et dragons. — De 1768 au 25 mars 1776. — B.

Légion royale : grenadiers, dragons a pied et montés, hussards et ouvriers. — Du 7 mai 1758 au 25 mars 1776. - B.

Légion de Soubise : infanterie et dragons. — Du ier mars 1763 au 25 mars i"6. — B. Volontaires d'Alsace. — Du 28 février 1758 a 1759. —C.

Volontaires d'Austrasie : infanterie et dragons. — De 1756 au ier mars 1763 (versés dans la légion da Hainaut). — E.

Volontaires de Beyerlé. — De 1757 au 28 février ij58 (devenus Volontaires d'Alsace). Volontaires Bretons : grenadiers, fusiliers, hussards. — Du 3o octobre 1746 au ier aout 1749* — E. Volontaires de Cambejort. — 1759 au 12 décembre 17C2. — E.

Volontaires Cantabres : infanterie. — Du 25 décembre 1745 au Ier février 1749 (devenus régiment d'infanterie Royal-Cantabres). — E.

Volontaires de C 1er mont : infanterie et dragons. — Du 17 mai i;58 au 21 décembre 1-62 (devenus légion de Clermonl). — B.

Volontaires Corses. — De i"5ô a 1760.

Volontaires Croates. — De 1740 a 1749- — E.

Volontaires du Daaphiné : infanterie et dragons. — Du ier mars 1749 au ier mars 1763 (versés dans la légion de Flandre). — E.

Volontaires de Flandre : infanterie et dragons. —Du ier aout 1749 aur mars 1763 (devenus légion de Flandre).

Volontaires de Gantés ou Gantez : infanterie, dragons et hussards.— Du 3o janvier 1746 au 10 novembre 1748.— E.

Volontaires de Gesehraye. — De 1747 a 1757 (devenus volontaires de Beyerlé).

Volontaires du Hainaut : infanterie et cavalerie. — Du 25 mars 1757 au ier mars 1763 (versés dans la légion du Hainaut). — E.

Volontaires liégeois : infanterie et dragons. — Du 20 novembre 1756 au ier février 1758 (devenus cavalerie liégeoise).

Volontaires du maréchal de Saxe : infanterie et dragons. — Du3o mars 1743 a 1750.

Volontaires de Nassau-Saarbruck : hussards. — Du Ier avril 1756 au 7 avril 1758 (devenus volontaires royaux de Nassau). — E.

Volontaires royaux : infanterie, pontonniers, dragons, artillerie — et hussards en 1759. — D'avril 1-45 au 7 mai 1758 (devenus légion royale).

Volontaires royaux de Nassau : hussards. — Du 7 avril au 14 juin 1758 (devenus régiment de hussards Royal-Nassau).

Volontaires de Schomberg : dragons. — De 1755 au ier avril 1762 (devenus iy régiment de dragons).

Volontaires de Soubise : infanterie et dragons. — Du 21 décembre 1762 au Ier mars 1763 (devenus légion de Soubise). — B.

Volontaires étrangers de Wurmser : infanterie et dragons.— Du 11 janvier au 21 décembre 1762 (devenus volontaires de Soubise).

BOUTONS :

(Les corps ci-dessus, dont la désignation est terminée par une majuscule, ont porté les boutons des modeles représentés ci-dessous et au bas desquels se trouve la lettre correspondante).

O O

B. — Blanc. J. — Jaune. « Plat, uni ».

C. — Jaune.

i*p mars 1763 ; 25 avril 1767 ; 2 septembre 1775.

E. — Blanc.

(Ces deux modeles ont été également portés par les autres corps de volontaires et de chasseurs dont nous ne pouvons indiquer exactement la couleur des boutons qui leur ont été attribués).

D. — Blanc. 1776.

(L'ordonnance du 10 aout 1769 donna a la légion Corse des « boutons noirs ; de jais, pour les ojjiciers »).

(Les hussards des divers corps de légions et de volontaires portaient des boutons ronds, jaunes ou blancs).

n. RÉVOLUTION

Chasseurs d'Orient. — Du 7 janvier 1802 au 24 septembre 1814.

Éclaireurs de la 27e division militaire : infanterie, cavalerie et gendarmerie. — Du 3 septembre 1802 a i8o3.

Légions (au nombre de 4) : infanterie et artillerie. — Du 18 mai i8o3 a 1804.

Légion des Ardennes : infanterie et cavalerie légeres. — Du 12 décembre 1792 au 10 septembre 1793 (devenue le 2 3e régiment de chasseurs a cheval).

Légion Belge. — Du 26 janvier 1793 a 1794.

Légion Cophte. — Vers 1798 au 7 janvier 1802 (versée dans les chasseurs d'Orient). — (Elle avait été constituée en Egypte).

Légion du Danube : infanterie, cavalerie et artillerie. — Du 8 septembre 1799 a décembre 1801.

Légions franches (au nombre de 6, numérotées 1 a 6) : infanterie légere, chasseurs a cheval, ouvriers et volontaires gardes nationaux a cheval — ces derniers a partir du 12 aout 1792. — Du 27 avril 1792 au 21 février 1793.

Légions franches (au nombre de 3, numérotées 1 a 3) : infanterie et chasseurs a cheval. — Du 28 mai 1792 au 21 février 1793).

Légion franche (numéro 4) • infanterie et chasseurs a cheval. — Du 7 juillet 1792 au 21 février 1793.

Légions franches (au nombre de 7, levées dans les départements de la Sarthe, de l'Orne, de la Mayenne, de l'Ille-et- Vilaine, du Morbihan, de la Loire-Inférieure et du Maine-et-Loire, dont elles prirent les dénominations) : infanterie légere et chasseurs a cheval. — Du 19 septembre 1799 au 27 aout 1800.

Légion franche Allobroge: infanterie légere, dragons légers, artillerie légere. —Du i3 aout 1792 au 21 février 1793.

Légion franche étrangere : infanterie, cavalerie, artillerie et ouvriers.— Du 26 juillet 1792 au 21 février i"9'3.— (Des étrangers seuls étaient admis dans cette légion).

Légion des Francs du Nord : infanterie, chasseurs a cheval et artillerie légere (les chasseurs a cheval ont été remplacés par de l'infanterie, et l'artillerie légere par de l'artillerie a pied, le 3i janvier 1800). — Du 8 septembre 1799 au 26juin 1800.

Légion Germanique : cuirassiers légers, dragons-piquiers, arquebusiers, infanterie légere, artillerie. — Du 4 septembre 1792 au 27 juin 1793. — (Elle avait été organisée avec des volontaires libres de la Germanie).

Légion Grecque. — De 1799 au 7 juin 1802 (versée dans les chasseurs d'Orient). — (Elle avait été organisée en Egypte avec des Grecs).

Légion Italique : infanterie, chasseurs a cheval et artillerie légere. — Du 8 septembre 1799 a fin 1800. — (Elle était composée de « patriotes Italiens réfugiés en France »).

Légion Liégoise. — Du 26 janvier au 21 février 1793.

Légion de la Loire : infanterie et cavalerie légeres. — Du i3 novembre 1800 a 1801.

Légion nationale du Midi : chasseurs a pied et chasseurs a cheval. — Du 8 septembre 1792 a.....!793.

Légion nautique:— De septembre 1798k septembre 1801. —(Formée avec des marins débarqués pour l'expédition d'Egypte).

Légion du Nord : infanterie et cavalerie. — Supprimée le 5 mars 1794.

Légion des Volontaires de Paris, ou Volontaires de Paris, ou Volontaires de Bonaparte, ou hussards volontaires de Bonaparte, dénommés communément les canaris — a cause de la couleur de leur uniforme — : infanterie légere et hussards. — Du 8 mars 1800 au 14 avril 1801.

Légion de Police générale : infanterie, cavalerie et chasseurs a cheval, puis : infanterie et dragons. — Du 27 juillet 1796 au 29 avril 1796.

Légion nationale des Pyrénées : chasseurs a pied et chasseurs a cheval, artillerie et ouvriers. — Du iG septembre 1792 au 21 férier 179*3.

Légions Polonaises : infanterie, cavalerie et artillerie légeres. — Au nombre de 2, créées : la ire, le 28 octobre 179g; la 2e, le 8 septembre 1799; réunies en une seule, le 10 février 1800, laquelle passa au service de la République Italienne en décembre 1801.

Jaunes et ronds, pour les légions Polonaises ;

Blancs et ronds, pour les légions des Francs du Nord, Italique et des Volontaires de Paris ;

Blancs et plats, timbrés du numéro i, pour la ir® légion,

Blancs et ronds, timbrés du numéro 2, pour la 2e légion,

Jaunes et plats, timbrés du numéro 3, pour la 3° légion, l créées le 18 mai 1803 5

Jaunes et ronds, timbrés du numéro pour la /}* légion,

Jaunes, [du modele ci-contre, pour la légion de Police générale — contrairement a la description qui en est donnée dans le texte de la loi du 27 juillet 1796, portant organisation du corps, et qui est la suivante : « bouton jaune, timbré Police générale »........

NOTA. — Les éléments d'armée qui contribuerent a la formation de plusieurs des légions ci-dessus désignées, firent usage des boutons des corps dont ils étaient détachés.

m. PREMIER EMPIRE

Légion du Grand Duché de Varsovie. — Du 14 mars 1812 a 1814.

Légion Hanovrienne : infanterie et cavalerie. — Du i3 avril 1804 au 9 aout 1811.

Légion Portugaise : infanterie légere, chasseurs a cheval, artillerie. — Du 18 mai 1808 au 25 novembre i8i3.

Légion de la Vistule : infanterie et lanciers. — De mars 1808 au 14 mars 1812 (devenue légion du Grand Duché de Varsovie).

Cuivre. 1:95-1:96.

BOUTONS

Cuivre.

1808-1813.

Blancs, pour la légion Hanovrienne ;

Jaunes, pour la légion Portugaise, et du modele ci-contre

Blancs, a numéro 1, 2, 3 ou 4 et légende légion de la Vistule, pour les régiments d'infanterie de ladite légion de la Vistule.

20 CORPS ROYAUX DE FRANCE

1814-1815

Le 12 mai i8i4» une ordonnance royale créa des corps royaux de France pour recevoir les éléments des différents cqrps d'infanterie et de cavalerie de la garde impériale licenciée. En voici la liste :

Corps royal des grenadiers de France ; Corps royal des chasseurs a pied de France.

Corps royal des cuirassiers de France ; Corps royal des dragons de France ; Corps royal des chasseurs a cheval de France; Corps royal des chevau-légers lanciers de France.

et......Compagnie de vétérans royaux de France.

infanterie

cavalerie.

Ces corps rentrerent dans la garde impériale réorganisée le 8 avril i8i5.

BOUTONS jaunes.

.... Officiers. Pour tous les corps royaux. .

Troupe.

La compagnie des vétérans se vit attribuer, par l'ordonnance du ai octobre 1814, des <r boutons portant l'empreinte de trois Heurs de lis surmontées d'une couronne royale, avec cet exerg^ie : Vétérans royaux de France ».

NOTA. — Les corps royaux et la compagnie de vétérans royaux ayant été constitués avec des hommes de la vieille garde — lesquels avaient toujours porté les a boutons jaunes » —, durent tous faire usage de boutons en cuivre des modeles qui leur étaient affectés.

Il existe de nombreuses variantes du type a fleur de lis couronnée.

3° VÉTÉRANS; SÉDENTAIRES

1776-1818

Les vétérans militaires — « encore en état de tenir les armes apres avoir fourni un long service d'activité » — furent, en 1776, réunis en compagnies détachées dont 16 étaient affectées aux bas-officicrsy 8 aux canonniers et 65 aux fusiliers.

Par décret du 3o avril 1792, l'Assemblée nationale ordonnait la formation d'un corps de vétérans nationaux a 100 compagnies, composées « d'hommes ayant accompli 24 ans de service et obtenu la vétérance militaire ».

La loi du 9 septembre 1799 éleva a 287 le nombre de ces compagnies et a i3 celui des compagnies de canonniers vétérans.

Le 25 mars 1800, le corps des vétérans nationaux s'organisa en demi-brigades et l'on créa une i4e compagnie de canonniers vétérans « pour servir la batterie de canons établie sur l'esplanade des Invalides », a Paris, le 26 octobre de la meme année.

Un décret, daté du 17 mai i8o5, dénomma les vétérans : vétérans impériaux et les réorganisa en 100 compagnies, savoir :

75 de vétérans : dont i5 destinées a former un régiment stationné a Paris et les Go autres pour etre détachées dans les forts, postes et châteaux ;

25 de canonniers vétérans pour la garde et le service des batteries de côtes et pour l'instruction des gardes-côtcs.

L'ordonnance du 18 mai 1814 divisa les 100 compagnies de vétérans en 10 compagnies de sous-officiers, 80 de fusiliers et 10 de canonniers.

Le 23 mars 1818, ces diverses compagnies reçurent le titre de compagnies sédentaires.

(Variantes du modele adopté pour les t vétérans nationaux »).

BOUTONS

Etain ; 3o avril 179a a 1794.

Doré; Variante do précédent.

Cuivre; Doré; Cuivre; Doré;

4 décembre 1794. ... a.........1800.

......Beaucoup de variantes......

(Le décret du 3o avril 179a donnait aux fusiliers et canonniers vétérans des « boutons blancs, sur lesquels on lira ccs mots : Vétéran national »).

Étain ; a* Compagnie, 1805-1812.

...........Blancs;............

...... Variante des demi-brigades.........

a5 mars 1800.........a...........i8o5.

NOTA. — Les vétérans nationaux ont-ils, comme « toutes les troupes de la République », porté les boulons [blancs ou jaunes] ayant « pour légende, ces mots, République française et,, au milieu, un faisceau surmonté du bonnet de la liberté »; modele décrété par la Convention nationale le 4 octobre 1792 ?

De 1800 a i8o5, les canonniers vétérans auraient fait un usage de boutons jaunes du modele de l'artillerie a pied.

Un arreté du 14 juin i8o3 ordonnait aux vétérans qui devaient entrer dans la formation des camps de vétérans créés dans les 26' et 27* divisions militaires, de porter des « boutons sur lesquels on lira ier (ou 2') camp de la 26e (ou 27e) division ».

Le reglement du 19 janvier 1812 donnait aux vétérans des « boutons plats, blancs, avec numéro » [de la compagnie J.

1818-1831

Lorsque par l'ordonnance du 23 mars 1818 les compagnies de vétérans furent dénommées compagnies sédentaires, leur nombre avait été fixé ainsi qu'il suit : 10 de sous-officiers, 45 de fusiliers et 12 de canonniers.

(Pour etre admis dans ces compagnies, les sous-oliiciers et soldats devaient avoir accompli au moins un rengagement).

Une i3e compagnie de canonniers sédentaires fut créée le 5 avril 1820.

Le 28 mai 1826, on licencia les compagnies de fusiliers portant les numéros 20. 41 et 44-

Le 25 avril i83o, 2 compagnies de fusiliers étaient affectées au placement exclusif des officiers, sous. officiers et militaires de la gendarmerie; elles prirent le nom de compagnies sédentaires de la gendarmerie et, l'année suivante, celui de compagnies de gendarmes vétérans.

Une décision du 9 décembre i83o changea l'ordre numérique de plusieurs compagnies de fusiliers : les numéros 3, 24, 3i, 35, rendus vacants, furent pris par les 39e,c> 43e et 45e compagnies.

Le nombre des compagnies de sous-ofiicicrs s'éleva a 12 le 3i décembre i83o.

L'ordonnance du 26 juillet i83i qui supprima les compagnies de fusiliers pour les incorporer dans les compagnies de vétérans de Varmée créées le 26 novembre précédent, dénommait en môme temps celles de sous-ofliciers sédentaires : compagnies de sous-officiers vétérans.

Le 17 novembre i83i, les i3 compagnies de canonniers sédentaires prenaient le titre de compagnies de canonniers vétérans.

BOUTONS

(La description du 23 juin 1821 indiquait seulement des boulons « blancs, avec numéro au centre », pour

les sous-ojjiciers et fusiliers sédentaires).

(Les boutons attribués aux gendarmes sédentaires par l'ordonnance du 16 juin i83o, devaient porter « l'inscription : compagnies sédentaires de la gendarmerie »).

NOTA. — Ont existé, en outre, 4 corps autonomes de canonniers sédentaires : 1° A Arras, — créé au XIII* siecle et supprimé sous la troisieme République ; A Lille, — créé le 2 mai i483, constitué ensuite en un bataillon encore en service; 3« A Valenciennes, — créé en i38o et licencié le 11 juillet 1892; 4° A Wazemmes (Nord), — créé en 1848.....

BOUTONS jaunes.

3i aout i8o3. a. .1804. (C'est : réorganisés en Van XI de la République, qu'il faut lire en légende intérieure).

1804.

.i8i5.

i8i5-i85a.

28 février i852 a 1879.

.a

(Depuis quelques années, ce modele a été remplacé par celui en usage dans l'artillerie).

3 mai 1879.

19-

(Les dernieres dates attribuées sont données sous réserves)

De» Valenciennes, 3e République.

34 République.

l83o-l872

Le 26 novembre i83o, une ordonnance royale prescrivit la formation dans chaque département d'une compagnie de vétérans de l'armée, avec d'anciens militaires retirés dans leurs foyers, libérés du service actif et encore en état de servir.

L'année suivante, le 26 juillet, on supprima les compagnies de fusiliers sédentaires pour les incorporer dans celles de vétérans de l'armée qui prirent alors le nom de compagnies de fusiliers vétérans ;

Et les sous-officiers sédentaires recevaient la dénomination de sous-officiers vétérans.

Il en fut de meme des canonniers sédentaires qui, le 17 novembre suivant, s'appelerent canonniers vétérans.

Le 19 novembre i83i, on organisa a Metz une compagnie de vétérans des troupes du génie « pour etre employée dans les places de guerre, suivant les besoins du génie ».

Ensuite, des réductions successives se produisirent, puis on supprima les dernieres compagnies de vétérans maintenues :

Celle des sous-oflicicrs, le 3 février i858;

Celle des fusiliers, le 16 janvier 187a;

Celle des canonniers, le 29 aout i865;

Celle des gendarmes — laquelle avait été formée par la réunion des 2 compagnies existantes le i5 février i854 —, sous le Second Empire ;

Celle du génie, le 20 avril i854 ;

Et les 4 compagnies de cavaliers vétérans, créées le 10 décembre i835, qui prirent la qualification de compagnies de cavaliers de remonte le 26 février i852.

BOUTONS

Cuivre ; 5 mars i83i a 1872. Pour les vétérans de Varmée, pour les sous-ojjiciers et les fusiliers vétérans.

Cuivre ; 19 novembre i83i a 1854.

Elain ; 1836-1840.

Étain ; 8 octobre 1845 a 1802.

. Cuivre ;. i83i . .a. . i845.

. Dorés ; .

Canonniers vétérans.....

. Ojjiciers.

1845. . . a . . 184S.

Cuivre.

i848-i865. (Dorés et sans numéro pour les ojjiciers).

NOTA. — De leur création (26 novembre i83o) au 5 mars i83i, les vétérans de l'armée ont porté en jaune les boutons des modeles en usage dans la garde nationale.

La description du 8 octobre i843 agrémenta l'habit des canonniers vétérans de « boutons plats, diametre des gros 23 mil., en cuivre jaune, estampés en relief d'un filet concentrique régnant a 2 mil. des bords, terminé par deux fleurons au bas entre lesquels est le numéro de la compagnie. Au milieu des boutons deux canons croisés ».

La description du 8 octobre i845 donna aux gendarmes vétérans des « boutons plats en étain, diametre des gros 25 mil., estampes en {relief du numéro de la compagnie et autour, entre deux filets concentriques, cette légende : compagnie de gendarmes vétérans ».

XII]. Troupes spéciales

GÉNIE

i748-J793

Avant l'ordonnance du 7 février 1744 qui rendait indépendants de l'artillerie, les ingénieurs du Roi étaient a la fois « olliciers et ingénieurs des ponts et chaussées parce qu'ils étaient chargés des travaux militaires aussi bien que des travaux civils 3>.

En 1748' il se séparerent en deux groupes distincts dont l'un, composé des ingénieurs qui s'étaient spécialisés dans les travaux militaires, forma le corps du génie.

Ce corps fut réuni a l'artillerie le 8 décembre 1755 pour ne constituer qu'un seul groupement sous le titre de corps royal de l'artillerie et du génie.

Cela dura jusqu'au 5 mai 1758, date a laquelle le génie redevint indépendant — et cette fois définitivement — en prenant la dénomination de corps des ingénieurs.

Ce dernier lit place au corps royal du génie, créé le 3i décembre 1776 et composé d'un certain nombre d'ofliciers a ayant dans leurs attributions l'architecture militaire, la fortification permanente et passagere et la castramétation ».

Le reglement du Ier janvier 1791 sur la formation du corps du génie n'en changea pas la composition; il diminua seulement de quelques unités le nombre des ofliciers qui le constituaient.

BOUTONS dorés.

2 septembre 1775. .a.......1790. 1790-1793?

(Sous réserve).

NOTA. — L'ordonnance du 8 décembre 1755 donna aux ingénieurs le meme uniforme que celui des officiers d'artillerie.

L'ordonnance du 5 mai 1758 et le reglement du 25 avril 1767 prescrivaient aux ingénieurs de porter des « boutons de cuivre doré ».

Il est présumable que — sinon tous — certains officiers du génie porterent des boutons dorés, ayant en « légende, ces mots, République française. Au milieu, un faisceau surmonté du bonnet de la liberté»; du modele décrété parla Convention, le 4 octobre 1792, pour « toutes les troupes de la République ».

I793-I8l5

Par décret du 23 octobre 1793, la Convention réunissait au génie les 6 compagnies de mineurs qui jusqu'alors avaient appartenu a l'artillerie ;

Puis, le i5 décembre de la meme année, elle ordonnait la création de 12 bataillons de sapeurs — dénommés sapeurs du génie en 179^-

(Ces compagnies et bataillons constituerent le premier corps de troupes qui fut placé sous a la direction et le commandement immédiat des officiers du génie »).

En 1790, sur les 12 bataillons de sapeurs créés, il n'y en avait que 9 d'organisés; et encore ce dernier nombre était ramené a 4 le 24 janvier 1798, puis a 2 le 9 septembre 1799. On le reporta a 4 en 1801 et a 5 en 1802, en meme temps que l'on élevait celui des compagnies de mineurs a 9.

Le 20 octobre 1804, un décret donna « au corps des ingénieurs militaires » le titre de corps impérial du génie.

Une brigade du train du génie fut attachée a chaque bataillon de sapeurs le Ier octobre 1806.

En 1808, on forma les compagnies de mineurs en 2 bataillons.

Par décret du 25 mars 1811, le train du génie s'organisa en un bataillon ; et le 12 novembre suivant, une compagnie d'ouvriers militaires du génie était créée et attachée a l'arsenal du génie a Metz.

Le 18 février 1812, les bataillons de sapeurs étaient élevés au nombre de 8 par suite de la création d'un bataillon de sapeurs Espagnols : celui-ci, le 8e de l'arme, était composé — comme sa qualification l'indique — d'éléments Espagnols. Les G* et 7e bataillons avaient également été formés avec des hommes de nationalité étrangere. Ces 3 bataillons étrangers furent licenciés en janvier 1814.

L'ordonnance du 12 mai 1814 réorganisa et fixa ainsi qu'il suit la composition du corps royal du génie :

3 régiments de sapeurs-mineurs, 1 cortipagnie d'ouvriers, 1 compagnie du train et des gardes.

Pendant les Cent-jours, le génie reprit la dénomination de corps impérial du génie.

Officiers

Attribué aux compagnies de mineurs. 179 3.

I;93.

BOUTONS jaunes

. .Variantes d'officiers. . . .Variantes de gardes. .

i8o3. .a. . iSi5 (et 1820). 24 septembre i8o3 a 1812.

NOTA. — Le décret du 12 novembre 1811 prescrivait aux officiers, sous-officiers et ouvriers de la compagnie d'ouvriers de Metz, qu'il créait, de porter des boutons dorés ou « de cuivre jaune, conformes au modele adopté pour les troupes du génie, avec la légende, ouvriers du génie ».

Les hommes du bataillon du train, du génie reçurent des « boutons blancs présentant une cuirasse surmontée d'un casque ». (Devis du 7 février 1812).

Le manuscrit de Bardin sur le reglement de l'habillement des troupes en 1812 indique le bouton « blanc, timbré d'un corset d'armes avec la légende : garde du génie », pour les hommes de ce service. (Ministere de la guerre).

Officiers. 7 aout 1798 a i8o3.

J8]5-l914

Les ordonnances des 6 et 22 septembre 1810 licencierent les troupes de l'état-major particulier de l'arme pour les réorganiser sur de nouvelles bases. La composition du corps royal du génie fut ainsi réglée :

3 régiments du génie, 1 compagnie d'ouvriers, 2 compagnies et le cadre de l'état-major d'un escadron du train, et Xétat-major particulier du corps constitué par un certain nombre d'olliciers de tous grades. Les régiments reçurent respectivement les noms de régiment de Metz, d'Arras, de Montpellier.

Une escouade d'ouvriers d'état du génie a été formée le ier janvier 1823, pour etre attachée a l'arsenal du génie établi a Metz.

On réorganisa le train en un escadron le 14 mars 1823, puis on le supprima le i3 décembre 1829. On la rétablit en 3 compagnies, numérotées 1, 2, 3, le 4 décembre i83o — qui furent « incorporées respectivement dans les régiments de l'arme » le 28 juin i832 et changerent de dénomination en prenant celle de compagnies de sapeurs-conducteurs le 19 décembre i835.

Le ier février 1841, une ordonnance créa une 2e compagnie d'ouvriers et prescrivit a celle existante de prendre le numéro 1. Ces 2 compagnies ont été supprimées : la 2e, le i5 novembre 1860 ; la ire, devenue unique, le i5 octobre 1871.

L'on mit ensuite sur pied : Un 4e régiment du génie, formé le 10 novembre i8"5 ; un régiment — dit régiment de sapeurs de chemins de fer —, créé le 21 aout 1889 ; un 6e et un régiment, créés le 29 juin 1894 ; un 8e régiment — dit régiment de sapeurs-télégraphistes —, constitué en mars 1913 ; enfin un ge, un 10' et un / jc régiment et 3 bataillons autonomes, créés le i5 avril 1914.

NOTA. — Par reglement ministériel du 20 décembre 1861, les « agents préposés a la garde et a la conservation des bâtiments militaires, dénommés concierges des bâtiments militaires », prirent le nom de cascrniers.

Le 3o novembre 1870, un décret attacha a chaque corps d'année en campagne un personnel d'ingénieurs ou d'agents sous le titre de génie civil des armées. Assimilé a la hiérarchie militaire, ce personnel fut licencié apres la guerre.

1820.

Sapeurs. ¦ . a .

1820.

Ojjiciers. . a .

iS^

BOUTONS jaunes

(De i8i5 a 1820, les ojjiciers, les sapeurs, les hommes du traint et de i8i5 a 182*3, la compagnie d'ouvrier. continuerent a porter les boutons des modeles particuliers qui leur avaient été affectés sous l'Empire).

Sapeurs.

OJJiciers. 1871.

12 aout 1844 •

Officiers,

Concierges. 12 aout i844 a 1848,

18; 1

i844.

4 mai 1862. a 1871.

Caserniers. 20 décembre 1861 a 1^70.

Variante d'officiers. 2* Empire.

12 aout 1844. a 1862.

. . .Variantes pour coneierges. . 1848.....a.....1861

Sapeurs et officiers de tous les corps et services, 1871-1914. depuis 1871.

Variantes pour caserniers. 1861. . . . a . . . 1870.

Variante du type 1862-1870.

Variantes d'officiers.

26 janvier 1884

a 1914.

NOTA. — Selon l'ordonnance du 14 mai 1823, les ouvriers d'état du génie porterent les « boutons du modele adopté pour

le corps du génie ».

Le la avril i832, les gardes du génie reçurent des c boutons en cuivre jaune, fond sablé, empreints d'une cuirasse traversée d'une massue avec casque en tete, le tout entouré d'un rang perlé ».

Le train du génie porta les boutons du meme modele que ceux de troupe de l'arme, mais en métal blanc.

Par décisions des 20 février et 5 mars 1842, les gardes du génie, chefs, sous-chefs et ouvriers d'état, prirent des « boutons plaqués or du modele de l'arme ».

Depuis le 24 octobre 1887, les sous-officiers rengagés et comrnissionnés font usage, en tenue de ville, de boutons dorés du modele en cuivre.

20 AÉRONAUTIQUE MILITAIRE

1794-1799 — 1877-1914

2 compagnies d'aérostiers furent organisées en 1794 : la ire, le 2 avril ; la 2e, le 23 juin, en vertu d'arretés du Comité du Salut Public.

La compagnie devait s'occuper « d'abord aux travaux de la construction des aérostats, et ensuite, a toutes les opérations relatives au service de ces machines ».

Le 3i octobre de la meme année, on établit au château de Meudon une Ecole aérostatique.

Ge premier corps d'aérostiers a été supprimé le 21 janvier 1799.

Depuis 1877, — date a laquelle on commença l'installation des établissements pour le service de l'aéronautique militaire dans le parc de Chalais (a Meudon, mais non sur l'emplacement du cbateau disparu), service-qui fut organisé le 19 mai 1886 et placé subordonnément au génie — la nouvelle arme, rendue indépendante par la loi du 29 mars 1812, est en voie de tranformation. Sa situation provisoire actuelle est la suivante :

1 groupe d'aérostation comprenant 8 compagnies, et 2 groupes d'aviation composés de 20 sections :

En cuivre, du modele ci-contre, atlri-tribué aux aérostiers, vers 1796......

chacun de ces 3 groupes formant corps.

BOUTONS :

En cuivre, du modele de l'arme du génie, adopté pour les troupes employées au service aéronautique de l'armée et porté depuis l'organisation de 1886;

En or mat, du modele des officiers d'infanterie, pour les officiers qui les commandent, et ce depuis ie décembre 1912.

ARTILLERIE

i. SERVICES ET TROUPES i671-i792

(Saris remonter plus haut dans l'histoire de l'artillerie, nous citerons cependant — pour mémoire — qu'entre l'an i5g5 et celui de 1G20, on procéda dans le royaume a l'établissement de fonderies de canons, d'arsenaux, de directions d'artillerie et de poudreries).

C'est le 4 février 1G7I que Louis XIV ordonna la création d'un corps d'infanterie destiné a la garde et au service de l'artillerie sous le nom de régiment des Fusiliers du Roi, auquel on adjoignit, le 28 aout 1684, un corps spécial dénommé régiment d'artillerie Royal-Bombardiers ; puis, le i5 avril 1693, ledit régiment de Fusiliers reçut le titre de régiment-royal de l'artillerie.

Le 5 février 1720, les 2 régiments royaux et quelques compagnies éparses fusionnerent en un seul et unique corps appelé régiment-royal de l'artillerie et composé de 5 bataillons indépendants, numérotés 1 a 5.

A chacun de ces bataillons on ajouta une compagnie d'ouvriers et une compagnie de mineurs a la date du 25 juillet 1729.

Lesdits bataillons et compagnies, les olliciers d'artillerie et les ingénieurs furent réunis, le 8 décembre 1755, en « un seul et meme corps, sous la dénomination de corps royal de l'artillerie et du génie ». Mais par suite du retrait des ingénieurs, décidé par l'ordonnance du 5 mai 1758, le corps reprit son précédent nom de

régiment-royal de l'artillerie.

Avec ce meme titre, l'ordonnance du i3 aout 1760 constitua le corps en 7 régiments — qui prirent les noms des Ecoles d'artillerie ou ils tinrent garnison, savoir :

Régiment de la Fere, de Metz, de Strasbourg, de Grenoble, de Besançon, de Toul;

Et qui eurent a leur suite chacun une compagnie d'ouvriers et une compagnie de mineurs.

Le décret du 2 décembre 1790 réduisit a 6 le nombre des compagnies de mineurs et éleva a 10 celui des compagnies d'ouvriers.

Le Ier janvier 1791, les régiments cesserent de porter les noms des Écoles pour prendre les numéros qui leur furent donnés dans l'ordre ci-apres :

Le numéro 1, au régiment de la Fere; le 2, a celui de Metz; le 3, a celui de Besançon ; le 4» a celui de Grenoble; le 5, a celui de Strasbourg; le G, a celui d'Auxonne; le 7, au régiment de Toul ;

Les G compagnies de mineurs étaient également numérotées de 1 a G, et les 10 compagnies d'ouvriers recevaient les numéros 1 a 10.

La loi qui fixait ces prescriptions ordonnait en outre qu'il y aurait n5 olliciers d'artillerie chargés du service des places et établissements de l'arme.

Le décret du 17 avril 1792 augmenta le corps de l'artillerie de 9 compagnies de canonniers a cheval ; puis, le 27 aout suivant, il était créé un régiment a pied et les n° et 12® compagnies d'ouvriers.

NOTA. — Antérieurement au Ier janvier 1791, le corps royal de l'artillerie avait rang dans l'infanteiie française dont il occupa et porta successivement les numéros 47, avant 1775 ; 53, de 1770 a 1776 ; 64, de 1776 a 1790 ; 63, de 1790 a 1791.

BOUTONS jaunes.

1-6.. . a . 1770. 2 septembre 1775 a 1776. 3i mai 1776. . .a.....1790.

Pour tout le corps royal de l'artillerie, y compris les compagnies de mineurs et d'ouvriers, les gardes-magasins et ........artificiers d'artillerie et les conducteurs de charrois.........

. Variantes <Vofliciers . u.......octobre 1792.

Canonniers a pied et a cheval. i5 janvier......

(Meme modele pour les mineurs et les ouvriers, avec, respectivement, la lettre M ou O a la place de la lettre H).

NOTA. — D'apres l'ordonnance du 27 février 1760, l'uniforme du corps royal de l'artillerie comportait des « bottions jaunes unis avec un cordon aussi uni qui les contourne ».

Lorsque le icr janvier 1791 les 7 régiments d'artillerie furent numérotés 1 a 7, ils porterent respectivement ces numéros sur leurs boutons.

Le reglement du ier juin 1792 donna aux canonniers a cheval les memes boutons que ceux des canonniers a pied.

I792-1804

En 1793,1a Convention nationale décréta successivement les 3i mars, 11 mai et 3 juin, la création de nouvelles compagnies d'artillerie a cheval pour en élever le nombre a 20, a 22 et a 3o.

Elle ordonna ensuite :

Le 23 septembre de la meme année, la réunion des compagnies de mineurs au corps du génie ;

Le 7 février 1794, la formation de 9 régiments d'artillerie légere a l'aide des compagnies a cheval précédemment créées ;

Et le 7 mai 1796, l'organisation de l'artillerie en S régiments a pied, 8 régiments a cheval, 12 compagnies d'ouvriers, 226 officiers a l'état-major particulier et 56i employés divers.

Cette organisation fut sensiblement modifiée par l'arreté des Consuls du 10 octobre 1801 qui fixa la composition de l'arme — non compris le nombre des officiers de l'état-major particulier et celui des employés — a 8 régiments a pied, 6 régiments a cheval et i5 compagnies d'ouvriers.

En outre, une compagnie d'armuriers était créée le 21 septembre i8o3.

BOUTONS jaunes,

i793..............et..............1794.

.....Variantes (nombreuses) portées par tous les corps et services de l'artillerie.....

4 octobre 1792.....a.....1793 et 1794.

Suite des variantes portées par tous les corps et services de l'artillerie.

Canonniers a pied et ouvriers.

Officier du 8e régiment a pied. . .1800.

Officiers de Velai-major particulier et services

.......a........

.Beaucoup de variantes ....

1800.

1804

.....Officiers de Yétat-major particulier et services,

............a.......

1800.

........Beaucoup de variantes .

Régiments a pied. 1800-1804.

Régiments a cheval. Z février a 1804.

NOTA. — Il est prcsumable que, comme « toutes les troupes de la République », l~s différents services et corps de VartiUerie aient porté — momentanément — les boutons jaunes du modele décrété par la Convention le 4 octobre 1792, lequel était empreint de la légende : République française et, au milieu, d'un « faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

1804-18J 5

Le ier octobre 1804, le corps de l'artillerie prit la dénomination de corps impérial de l'artillerie. Sa composition s'augmenta successivement : Le 4 juillet i8o5, des 2e et 3e compagnies d'armuriers et d'une iG® compagnie d'ouvriers; Le 10 mars 180G, de la 4e compagnie d'armuriers;

En aout et septembre 1810, du 9e régiment a pied, du 7e régiment a cheval — ce dernier n'a pas été maintenu — et des i;e et 18e compagnies d'ouvriers;

Le 24 septembre 1811, de la 5e compagnie d'armuriers ;

Le 10 mars 1812, de la 19e compagnie d'ouvriers — composée exclusivement d'Espagnols; Et le 2.) novembre i8i3, d'une 6e compagnie d'armuriers.

Par ordonnance du 12 mai 1814» le corps royal de l'artillerie reçut la nouvelle composition suivante : 1 Etat-major général, 8 régiments a pied, 4 régiments a cheval, 12 compagnies d'ouvriers, divers employés ;

Et des établissements : arsenaux de construction, fonderies de bouches a feu, arrondissements de forges pour la Ibiite des projectiles, directions et sous-directions.

Le 4 tuai 1815, le corps impérial de l'artillerie s'augmenta d'une compagnie d'artificiers.

BOUTONS jaunes,

Officiers et employés de V état-major et des services. 1S04.

.....Ojjiciers......

des régiments a pied et des compagnies

. d'ouvriers et d'armuriers. 1804.....a.....1811.

Ojjiciers. . de Vétat-major, des régiments a pied, compagnies d'ouvriers et d'armuriers et des services ; et employés. 1811. . a. . i8i5.

...............Ojjiciers...............

de Y étal-major, des régiments a pied, des compagnies d'ouvriers et d'armuriers et des services; et employés.

1S11...............a..............iSi5.

.............Nombreuses variantes.............

.Artillerie a cheval.

Officiers. i8ii-i8i5.

Canonniers ; i8o4-i8i5. Officiers ;

1S04-1811.

Giberne des officiers de chasseurs a cheval et de chasseurs d'Afrique, 1872-1880.

l8l5-l829

A son retour sur le trône de France, Louis XVIII rendit, le 3i aout i8i5, une ordonnance qui maintenait l'organisation du corps royal de l'artillerie telle qu'elle avait été fixée le 12 mai 1814, en y comprenant toutefois la compagnie d'artificiers créée pendant les Cent-jours.

Par décision du 17 aout 1816, le Roi donna aux régiments les noms ci-apres :

Ier, La Fere, 2e, Metz9 3 e, Valence, 4e, Auxonne, 5e, Strasbourg, 6e, Douai, 7 e, Toulouse, 8e, Rennes.

( 1", ; \ 2e, /

\ 4*.

Metz, Rennes, Strasbourg, Toulouse.

Régiments a cheval

Régiments a pied.

qui leur furent retirés par une autre décision, datée du 16 aout 1820, pour ne porter que les numéros d'ordre indiqués ci-dessus.

Une compagnie d'armuriers a été créée a l'armée des Pyrénées le 23 avril 1823.

BOUTONS jaunes.

Officiers et canonniers des régiments

a cheval. Fin i8i5 a 1829.

......Ojficiers......

de l'état-major général, des régiments a pied, des compagnies d'ouvriers, d'artificiers et d'armuriers, des . . services ; et employés ....

Fin i8i5.....u.....1829.

.....Quelques variantes ....

...........Canonniers des régiments a pied

Fin iSi5...............a .

Canonniers . . . Compagnies d'ouvriers . . . Artificiers

du S* régiment a pied. Fin i8i5. ... a.....1829. et armuriers.

Fin i8id a 1829. Fin 1816 u 1829.

NOTA.— 11 est possible que ces divers modeles — sauf celui des artificiers — aient été portés sous la Premiere Restauration.

1829-1873

Le corps royal de l'artillerie fut réorganisé le 5 aout 1829 ; il comprit : 1 état-major particulier, divers employés, 10 régiments d'artillerie (par la fusion des régiments a pied et a cheval), 12 compagnies d'ouvriers et 1 compagnie d'armuriers (en temps de guerre seulement).

Une batterie indépendante, dénommée batterie de réserve de Paris, fut formée a Paris le 23 aout i83o. Peu apres, le 26 novembre suivant, cette batterie entrait dans la constitution du 11e régiment de l'arme créé ce meme jour.

Par ordonnance du 18 septembre i833, le nombre des régiments s'éleva a 14.

En vertu du décret du 14 février i854, le personnel de l'artillerie reçut la nouvelle organisation suivante :

1 état-major particulier, des employés militaires et civils, 17 régiments — dont 3 de nouvelle création—, numérotés 1 a 17 : les 5 premiers prirent le titre de régiments d'artillerie a pied ; le 6e (voir la notice des pontonniers) ; les 7e a i3e inclusivement, celui de régiments d'artillerie montés ; et les 4 derniers, celui de régiments d'artillerie a cheval —, 12 compagnies d'ouvriers et la compagnie d'armuriers maintenue.

Une 2e compagnie d'armuriers fut créée le 20 février i855.

Le 20 février 1860, 3 nouveaux régiments d'artillerie montés étaient créés sous les numéros 14, 10 et 16, ce qui obligea les régiments a cheval a prendre les numéros 17, 18, 19 et 20.

La création d'une compagnie de canonniers-artificicrs eut lieu le 14 mai 1864. Il en était formé 4 autres le 29 aout i865, et la 2e compagnie d'armuriers était supprimée.

Le décret du i3 mai 1867 supprima 2 compagnies d'ouvriers, éleva a G le nombre des compagnies d'artificiers et ajouta des ouvriers d'état et des gardiens de batterie a la suite des employés et o (liciers de l'état-inajor particulier de l'arme.

La 6e compagnie d'artificiers et la compagnie d'armuriers furent licenciées respectivement les iG mars et 16 juillet 1870.

Pendant la guerre Franco-Allemande, diverses batteries a pied et montées, numérotées entre elles, ont été organisées ou prélevées parmi certains des régiments existants. Elles rentrerent dans la réorganisation des régiments apres la campagne.

Le Ier novembre 1870, un décret créa les 21e et 22e régiments montés ; et les 29 mars 1871, on forma les a3e et 24e régiments montés.

Le 20 avril 1872, le nombre des régiments d'artillerie fut porté de 25 a 3o, par la création de 7 nouveaux régiments qui reçurent les numéros 16, 25, 26, 27, 28, 29, 3o : le iGe ayant été rendu vacant. (Voir la notice sur les pontonniers).

BOUTONS jaunes,

.....Officiers.....

«le Vétat-major, de tous les corps et services, et employés. 28 février i83oa 1845. Variantes de fantaisie

portées d'aout 1829 a aout i83o.

. . Canonniers et ouvriers. . . 5 aout 1829 . . .a.....i845,

.............Canonniers et ouvriers.............

......Armuriers et artificiers, lorsqu'ils formerent plusieurs compagnies.......

8 octobre 1845............a...............i8;3.

(Semblables boulons — sans numéro — pour les armuriers et les artificiers, lorsqu'ils ne constituaient respectivement qu'une compagnie ; de meme, mais dorés, pour tous les officiers et les employés militaires ............de l'arme.............

NOTA. — Les armuriers militaires employés dans les corps de toutes armes, organisés le 25 février 1864, reçurent l'uniforme de l'artillerie sur lequel ils porterent les boutons des corps auxquels ils appartenaient.

1873-I914

Le 29 septembre i8?3, le nombre des régiments d'artillerie fut élevé a 38.

Les compagnies d'artificiers étaient réduites a 3 le i3 mars 1870.

La loi du 24 juillet i883 créa 16 bataillons d'artillerie de forteresse, lesquels, en 1893. prirent la dénomination de bataillons d'artillerie a pied.

Un 39e et un 4<>e régiments ont été créés le 11 juin 1894.

Les 17e et 18e bataillons a pied furent respectivement mis sur pied les 20 septembre 1898 et i5 février 1899.

La loi du 24 juillet 1909 réorganisa l'arme. Elle créa des régiments d'artillerie a pied — en remplacement des bataillons qu'elle supprimait —, des régiments d'artillerie de montagne et des groupes autonomes, et versa les compagnies d'ouvriers dans les régiments.

Elle fut complétée par celle du i3 décembre 1912 qui formait les troupes d'artillerie en 11 régiments a pied, 62 régiments d'artillerie de campagne, 2 régiments de montagne et - groupes autonomes dont 2 a pied et 5 de campagne, stationnés en Algérie-Tunisie. Les régiments et groupes a pied comprirent des compagnies d'ouvriers d'artillerie ; et les régiments de campagne et de montagne, des sections de ces memes ouvriers.

Depuis la loi du i5 avril 1914» l'artillerie comprend :

Artillerie de campagne : 24 commandements de l'artillerie ; G2 régiments : 10 a 12 groupes d'artillerie de division de cavalerie ; 8 groupes de campagne d'Algérie — chaque groupe formant corps — : 2 régiments de montagne ; 5 régiments d'artillerie lourde ; l'artillerie du Maroc ; 21 parcs d'artillerie.

Artillerie a pied : un commandement de l'artillerie ; 9 régiments a pied ; 2 groupes a pied d'Afrique ; 29 parcs de place (anciennes directions). 3W Établissements et services spéciaux.....

BOUTONS jaunes.

Canonniers, ouvriers et artificiers. 11 avril i8;3 a 1914. Beaucoup de variantes.

Officiers de tous les corps et services, et employés. Variante de fantaisie 11 avril 1873. . . a . . . . 1914. d'officiers.

El pour les sons-officiers rengagés et commissionnés, 1892.

en tenue de ville, depuis le 24 octobre 1SS7. . Beaucoup de variantes.

11. PONTONNIERS.

1792-1894

En 1792, l'on groupait en une compagnie les bateliers militaires entretenus depuis longtemps par la

ville de Strasbourg pour le service des ponts de bateaux sur le Rhin ; l'année suivante, 3 autres compagnies étaient successivement organisées ; en 1794. les 4 compagnies furent réunies en un bataillon.

Un 2e bataillon s'organisait en môme temps a Mavence — aussi avec les bateliers de la ville — sous le nom de bataillon de pontonniers et matelots du Rhin.

Le ier mai 1794. les 2 bataillons, qui s'étaient donné « le titre de pontonniers et matelots français révolutionnaires », se réunirent a Strasbourg, ou la loi du 7 mai 1795 les fusionna en un seul qui fut admis dans l'arme de l'artillerie sous la qualification de bataillon de pontonniers.

Un 2e bataillon de pontonniers était organisé le 19 février 1797, a l'armée de Sambre-et-Meuse, puis un 3e, en 1801, était adjoint a l'armée d'Italie. On licencia ce dernier le 10 octobre de la meme année.

Le 18 avril i8i3, on mit a nouveau sur pied un 3e bataillon.

L'ordonnance royale du 12 mai 1814 ne conserva qu'un seul de ces bataillons, lequel fut transformé en e régiment d'artillerie-pontonniers le 19 novembre 1840 et devint : 6e régiment d'artillerie-pontonniers en i854, 16e régiment d'artillerie-pontonniers en 1867 et régiment d'artillerie-pontonniers le 20 avril 1872.

Le 24 juillet i883, on dédoubla ce régiment en 2 autres qui prirent le nom de Jer et 2e régiments d'artillerie-pontonniers. La loi du 29 juin 1894 les supprima.

BOUTONS jaunes.

1828-1830.

Aout i83o.

NOTA. — Outre ces deux modeles qui furent particuliers aux dates indiquées, les pontonniers firent usage : De 1795 a 1828, des memes boutons que ceux des canonniers a pied, sans numéro ; De iS3o a 1840, des memes boutons que ceux des canonniers, sans numéro ; De 1840 a 1804, des memes boutons que ceux des canonniers, avec le numéro i5 ; De 1854 a 1867, des memes boutons que ceux des canonniers, avec le numéro 6 ; De 1867 a 1872, des memes boutons que ceux des canonniers, avec le numéro 16 ; De 1872 a 1S94, des boutons du modele général prescrit pour les corps de l'artillerie.

Les officiers porterent les memes boutons que ceux des olliciers de l'état-major de l'artillerie, depuis 1796 jusqu'a 1894.

iii. TRAIN D'ARTILLERIE 1800-1883

Sous l'Ancien-Régime, le transport du matériel roulant de l'artillerie était confié a des entre-j reneurs civils de charrois. Il en fut ainsi jusqu'a l'arreté des Consuls du 3 janvier 1800 qui militarisa les charretiers d'artillerie en les organisant en bataillons du train d'artillerie, dont le nombre était porté a 38 a la fin de l'année, puis réduit a 8 le 4 aout 1801, et successivement élevé a 10 le 20 septembre 1804. a 11 le 3 octobre i8o5, a i3 le 22 aout 1808, a 14 le 18 avril 1810.

L'ordonnance du 12 mai 1814 réorganisa le corps en 4 escadrons ; celle du 12 septembre de la meme année le porta a 8 escadrons ; celle du 5 aout 1829 le reconstitua sous la dénomination de train des parcs d'artillerie en 6 escadrons.

Les 5e et 6e escadrons furent licenciés le 25 mai i85o et le corps lui-meme était supprimé le 14 février 1854.

Un décret impérial, daté du 20 février 1860, rétablit le train d'artillerie sur le pied de G escadrons. Ceux-ci entrerent dans la formation de 2 régiments du train d'artillerie, décrétée le i3 mai 1867.

La loi du i3 mars remplaça ces régiments par 57 compagnies du train d'artillerie, — lesquelles étaient supprimées le 24 juillet i883.

BOUTONS blancs,

1S00. . .a.

. . . 1800.

(Avec les initiales de l'entreprise : comp" Breidt).

1804...........a...........1814. 1814-1S10.

(Tarif du 1" semestre

. . . (Mcmes boutons, en argent, sans numéro, pour les officiers). . . . 1S10).

NOTA. — Le devis du 7 février 1812 attribua aux soldats des bataillons du train des « boutons blancs, plats, canons en sautoir, surmontés d'une grenade et d'un numéro », et aux officiers desdits bataillons, de pareils boutons, mais « sans numéro et en argent ».

De 1829 a i883, les officiers et les hommes du train d'artillerie porterent les boutons des memes modeles — mais en blanc — que ceux des régiments d'artillerie, c'est-a-dire : sans numéro pour les officiers ; avec numéro de l'escadron de 1829 a 1867 et celui du régiment de 1867 a 1873, et sans numéro de 1873 a i883 pour la troupe.

Giberne des olliciers de hussards, 1872-1880.

4° TRAIN DES ÉQUIPAGES MILITAIRES

1793-1807

Le 25 juillet 1793, la Convention décréta la mise en régie du service des transports militaires — jusqu'alors assuré par l'entreprise privée ou le régime des réquisitions —.Le 25 septembre suivant, une instruction régla ainsi qu'il suit « la formation et la composition de l'équipage des chevaux attachés au service des transports militaires : Subsistances militaires, Hôpitaux, Habillement, Equipement et effets de campement et convois militaires divers.

« Il est créé et organisé a Paris une administration permanente, chargée particulierement de faire tenir cet équipage toujours en état d'agir et d'exécuter les mouvements que le service occasionnera, composée de : 1 directeur en chef\ 1 inspecteur général, 1 surveillant en chef, 3 surveillants ordinaires, 1 expert vétérinaire, 1 bourrelier en chef avec 1 aide, 1 charron en chef, 1 délivreur, 1 commis de direction :

« Et d'un équipage divisé en brigades de 100 chevaux chacune, numérotées ; chaque brigade composée de : 1 chef d'équipage, 1 sous-chef, 3 surveillants, 1 compagnon maréchal, 1 compagnon bourrelier et 25 charretiers ».

Par le décret du 26 mars 1807, les brigades (de la compagnie Breidt) entrerent dans la formation des 8 bataillons des équipages militaires créés le môme jour.

BOUTONS

NOTA. — D'apres l'arreté du 2 mars 1790, les boutons des entrepreneurs et préposés des transports militaires, étaient « blancs, avec l'efligie de la liberté, ayant pour exergue : Convois militaires ».

En i8o'3, les hommes attachés au service des équipages militaires reçurent un uniforme ayant des « boutons de métal blanc portant ces mots : Armée française, équipages ». Il y a tout lieu de supposer que ce modele resta en usage jusqu'en 1807.

1 807-19 1 4

Aux 8 bataillons des équipages militaires, créés le 2G mars 1807, s'en ajouta de suite un 9e, puis un 10e et un 11e bataillon du train des équipages militaires le 12 avril 1808, un 12e en 1809, un i3e en 18to, un bataillon léger des équipages militaires — sans numéro — le 2 février 1811, et 10 autres bataillons, numérotés 14 a 23 — dont un, le numéro 18, dénommé bataillon d'ambulance de par son affectation spéciale — en 1812.

En 1813, le 23 février, le corps fut doté d'un état-major général. Dans le courant de l'année, 9 bataillons seulement purent etre reconstitués avec les débris des autres bataillons provenant de la campagne de Russie. Le 6 décembre, on remit sur pied le bataillon d'ambulance.

L'ordonnance du 12 septembre 1814 réorganisa le train des équipages de transports militaires en 4 bataillons. Ceux-ci prirent le nom d'escadrons le 14 octobre suivant.

Le 23 décembre de la meme année, une ordonnance prescrivit l'établissement d'un parc de construction des voitures d'équipages militaires a Sampignv (Meuse) et la création — pour etre affectées aux travaux de ce parc — de 2 compagnies d'ouvriers des équipages militaires, numérotées 1 et 2.

Apres les Cent jours, le 23 octobre i8i5, le train des équipages militaires fut licencié et réorganisé en un escadron composé de 2 compagnies, numérotées 1 et 2, et 2 compagnies d'ouvriers-constructeurs. Les parcs de Sampigny et de Vernon (Eure) étaient conservés.

Un 2e escadron s'organisa sous le numéro 2 le 29 janvier 1823. Le 14 mai suivant, les 2 escadrons s'amalgamerent et le corps du train des équipages militaires se trouva etre composé de 9 compagnies, numérotées 1 a 9.

Par ordonnance du 11 juin de la meme année, les brigades de mulets de bât, qui avaient été créées le 3o janvier précédent pour le service d'observation des Pyrénées, lurent « organisées sur le pied militaire, sous le titre de compagnies », et admises dans le corps du train des équipages militaires.

Le nombre des compagnies du train — non comprises celles des ouvriers — a été ramené a 4 le icr décembre 1824.

En 1827, les 2 parcs d'équipages militaires étaient situés a Vernon et a Chateauroux (Indre) et le dépôt a Sampigny.

L'ordonnance du 10 novembre i83o porta a 8 le nombre des compagnies du train, et celle du 26 septembre 1840 éleva ce nombre a 14 et a 4 celui des compagnies d'ouvriers.

Le ii janvier 1842, le corps fut constitué a 4 escadrons et a 4 compagnies d ouvriers-constructeurs. La 4e de ces compagnies était supprimée le 10 avril i85o.

Par décret du 29 février 1802, les escadrons « employés a la conduite des équipages militaires » furent élevés au nombre de 5 et les parcs ainsi répartis : un parc principal de construction a Vernon, des parcs secondaires ou de réparations a Cbateauroux, Alger, Oran, Pbilippeville et un dépôt de matériel a Sampigny.

Une 4e compagnie d'ouvriers-constructeurs était créée le 1" mars 1804.

Le décret du 14 février i855 créa un 6e escadron et une 5e compagnie d'ouvriers.

Le 28 janvier 1869, on substitua aux escadrons 3 régiments du train des équipages militaires.

Quelques formations provisoires curent lieu pendant la guerre de 1870-1871 ; elles ne subsisterent pas apres la campagne.

On éleva a 4 le nombre des régiments le Ier mai 1873.

La loi du i3 mars 1876 réorganisa le corps en 20 escadrons et supprima les 4 compagnies d'ouvriers-constructeurs, dont les éléments furent versés dans les unités d'artillerie.

Le Ier janvier 1877, les parcs de Chateauroux et de Vernon prirent le nom d'ateliers de construction desdites villes et les autres parcs étaient réunis aux arsenaux et ateliers d'artillerie.

BOUTONS blancs.

2* Restauration. 8 octobre 1845. . .a.....1848. 29 mars 1848 a 1861.

(Le numéro central indique celui de la compagnie).

29 mars 1848

1sg1

Quelques variantes.....

26 mars 1861......a.

18-0-18:1.

18-2.

2 mars 1872 a 1914.

NOTA. — Les officiers porterent en argent les memes modeles que la troupe.

Le décret du 26 mars 1807 qui créait les bataillons des équipages militaires, leur donnait un habit-veste agrémenté de « boutons blancs portant le numéro du bataillon ».

Les hommes des 2 dépôts généraux du train, établis a Commercy et Bayonne par l'instruction ministérielle du 4 juin 1808, porterent le meme uniforme que les bataillons actifs mais avec « le bouton de métal blanc, sans numéro et provisoirement ».

Le reglement du 7 février 1812 attribua au train des a boutons blancs, plats, timbrés du numéro ».

Le tarif des effets d'habillement pour le train, du Ier semestre i8i5, et la description du 23 septembre 1822 indiquent des

« boutons blancs » sans plus.

Par les décisions des 29 janvier et 17 février 1823, l'uniforme des employés des parcs auxiliaires comporta des « boutons [Ma/ics], ayant au milieu une lleur de lis, et pour légende : Equipages auxiliaires » ; et celui des conducteurs des mulets de bât, « en métal blanc — argent pour les employés et sous-employés —, portant le numéro de la brigade, avec l'exergue:

Brigades de Mulets ».

En l'absence de renseignements officiels, il est permis de supposer que les compagnies du train, de septembre i83o a i845, firent usage de boutons blancs, plats, empreints d'une étoile a cinq pointes et, en exergue, de la légende : Équipages

militaires.

Depuis le 24 octobre 1887, les sous-officiers rengagés et commissionnés sont autorisés, en tenue de ville, a porter des « boutons du modele en usage, plaqués en maillechort ».

Giberne de« officiers de spahis, 1872-1880.

5° GENDARMERIE

t060-1790

Avant 1791, le corps chargé (lu maintien de l'ordre public avait nom : Maréchaussée. Il se rattachait aux anciennes compagnies d'archers, était placé sous les ordres des maréchaux de France et comprenait :

1 compagnie dite de la connétablie, créée en 1060 et affectée particulierement au service du doyen desdits maréchaux ;

1 compagnie de maréchaussée de VIle-de-France, établie en janvier 1646 ;

3o compagnies provinciales — a raison d'une par généralité — formées le 16 mars 1720 ;

1 compagnie pour la Lorraine, créée en 1768 ;

1 compagnie pour la Corse, organisée le 27 décembre 1769 et supprimée le 8 mars 1789.

Par un décret de l'Assemblée nationale du 22 décembre 1790, sanctionné par Louis XVI le iG février 1791, les diverses compagnies existantes de la maréchaussée furent réunies a l'effet de constituer un corps unique qui reçut la dénomination de gendarmerie nationale.

Argent. Maréchaussée. 28 avril 1778 a 1790.

BOUTONS

Doré ; Lames d'épées en argent, En étain et en argent ; Etain ; le surplus en or.

Lieutenants des maréchaux de France, (L'attribution exacte de chacun de ces deux modeles

Conseillers rapporteurs et secrétaires greffiers nous est inconnue. Ils paraissent avoir été portes

du Point d'honneur. par des hommes de certains services 011 compagnies

i5 juin 1771. .a. . .1790. de la maréchaussée vers 1770).

NOTA. — Ordonnance du i5 juin 1771 : Boutons dorés, « gravés de deux épées de Connétable, croisées avec un bâton de miréchal de France», pour les lieutenants des maréchaux de France ;

€ Gravés de deux épées croisées avec le bâton de maréchal de France », pour les conseillers rajtportcurs et secrétaires greffiers du Point d'honneur » ;

« Gravés de deux bâtons de maréchal de France », pour les « archers-gardes de la Connétablie dans les différents baillages du Royaume, sous les ordres desdits lieutenants des maréchaux de France ».

Ordonnance du 28 avril 1778. Maréchaussée : « Boutons de métal blanc portant un écusson a trois fleurs de lys, environnées de branches de laurier et d'olivier ».

Les boulons des modeles décrits ci-dessus, par les ordonnances précitées, ont clé maintenus en usage par le reglement du 1" octobre 1786.

I790-I804

Lorsque le 22 décembre 1790 la maréchaussée prit le titre de gendarmerie nationale, ce corps subit une organisation nouvelle. Il fut composé de 28 divisions de 2 compagnies chacune, a raison d'une par trois départements — excepté la 5e division qui en eut quatre et la 28® qui n'en comprit qu'un seul (la Corse).

La loi du i3 février 1797 fixa le nombre des divisions a 25, tout en prescrivant la formation de chaque division en 2 escadrons, l'escadron composé de 2 compagnies.

Par arreté des Consuls du 3i juillet 1801, la gendarmerie compta 26 légions — dénomination nouvelle qui remplaçait celle de divisions —, chaque légion également constituée a 2 escadrons et l'escadron a 2 compagnies, et se trouva ainsi répartie :

légions.

escadrons.

départements.

1

légions.

I

escadrons.

départements.

| 1er____

Seine, Seine-et-Oise.

14®.....

1

( 27e.....

Loiret, Yonne.

1re ....

2e.....

Seine-et-Marne, Oise.

(28®.....

Aube, Marne.

( 3e.....

Seine-Inférieure, Eure.

15e.,.

29e.....

Nord, Pas-de-Calais.

( />e.....

Calvados, Manche.

(30«.....

Aisne, Somme.

.....

5°.....

Orne, Eure-et-Loir.

16e..

3l«.....

Lys, Escaut.

ce.....

Mayenne, Sarthe.

3-2e.....

Jemmapes, Dyle.

'C.....

Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine.

17e. ...

I 33e.....

Deux Nethes, Meuse-Inférieure

8e.....

Finistere, Morbihan.

34«.....

Ourthe, Sambre-et-Meuse.

l)e.....

Loi r e- I n fér 1 eu r e, M a 1 n e- et- Loir e .

18e....

35e.....

Forets, Ardennes.

10.....

Vendée, Deux-Sevres.

36®.....

Meuse, Moselle.

6® . , ,

Ile.....

Loir-et-Cher, Indre-et-Loire.

19e.....

37®.....

Vosges, Meurthe.

j ^e.....

Indre, Vienne.

38®.....

Bas-Rhin, Haut-Rhin.

-e

13e.....

Charente, Charente-Inférieure.

20e.....

39e.....

Haute-Saône, Doubs.

14e.....

Gironde, Landes.

40®.....

Jura, Léman.

8*.....

15®.....

Lot-et-Garonne, Dordogne.

21®.....

41e.....

Haute-Marne, Côte-d'Or.

16e.....

Haute-Vienne, Correze.

42e.....

Saône-et-Loire, Ain.

9®.....

17e.....

Haute-Garonne, Gers.

We

43e.....

Isere, Mont-Blanc.

18e.....

Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées.

44e.....

Ardeche, Drôme.

10e.....j

19*.....

Tarn, Aude.

23e.....j

Hautes-Alpes, Basses-Alpes.

20e.....

A rieg e, P y r énées-ori enta les.

46e.....

Alpes-Maritimes, Var.

1lc.....

21c.....

Cantal, Lozere.

24e.....

47e.....

Bouches-du-Rhône, Vaucluse.

00 «

Aveyron, Lot.

48*.....

Gard, Hérault.

jOe

23e .

Puy-de-Dôme, Haute-Loire.

-.....f

49e.....

Rhin-et-Moselle, Roer.

24®.....

Loire, Rhône.

Sarre, Mont-Tonnerre.

13e . .

25®.....

Creuse, Allier.

26®.....j

51e.....

Golo.

20e.....

Cher, Nievre.

Liamone.

Plus une légion d'élite, qui fut admise dans la garde des Consuls le 3 juin i8o'3.

La 27e légion, formée le 11 septembre 1S02, avait sous sa surveillance les départements du Pô, de la Doiio, de Marengo, de la Sézia, de la Stura et du Tanaro : les compagnies du Pô et de la Stura formant le 53e escadron ; celles de la Doire et du Tanaro, le 5^e ; celles de Marengo et de la Sézia, le 55®.

Le meme arreté intercalait en outre dans les légions portant les numéros 2, 4, 7, 17, 23, qui avaient dans leur arrondissement les grands ports ou arsenaux maritimes, 0 compagnies dites compagnies des Ports et Arsenaux, pour etre réparties entre Le IIlivre, Brest, Lorient, Rochefort, Anvers, Toulon.

Ces compagnies remplacerent les brigades de gendarmes nationaux affectées au meme service par le décret du 20 septembre 1791.

3i juillet 1801............a..............1804.

...........(Au centre le numéro de la légion)...........

NOTA. — L'arreté du 10 février 1802 donna a la légion d'élite des « boulons blancs avec grenade au milieu et pour légende Gendarmerie d'élite ».

Par arreté du 24 aout i8o3, les « officiers, sons-officiers et gendarmes des compagnies pres les ports et arsenaux » reçurent le meme uniforme que celui de la gendarmerie départementale, « a cette seule différence que sur le bouton il sera substitué une ancre au numéro de la légion ».

1804- l8l4-l8l5

En 1804. le corps prit le titre de gendarmerie impériale.

Le nombre de légions s'augmenta successivement :

De la 28e : départements de Genes, des Apennins, de Marengo, de Montenotte, — la 27® légion n'étant plus

composée que de la gendarmerie des départements du Pô, de la Doire, de la Sézia, et de la Stura, — formée le 6 juin i8o5.

De la 29e : départements du Taro, de I'Arno, de la Méditerranée, de I'Ombrone, créée le 24 mai 1808.

De la 3oe : départements de Rome et de Trasimene, organisée le 17 février 1810.

De la 3i® : en Illyrie, constituée en 1810.

De la 32e : départements du Zuyderzée, des Bouches-de-la-Meuse et de PYssel-Supérieur, créée le 18

octobre 1810.

De la 33® : départements des Bouches-de-l'Yssel, de la Frise, de I'Ems-Occidental et de I'Ems-Oriental,

créée également le 18 octobre 1810.

De la 3:J• : départements de I'Ems-Supérieur, des Bouches-du-Weser et des Bouches-de-l'Elbe, du 4 juillet 1811.

Entre temps, une décision impériale, datée du 24 novembre 1809, créait 20 escadrons de gendarmerie pour le service des armées opérant en Espagne. L'année suivante, on groupait ces escadrons en 5 légions qui s'augmenterent d'une 6e en 1812. Plusieurs escadrons de la 2e légion ayant été munis de lances, on les dénomma lanciers-gendarmes. Les 6 légions furent supprimées le 26 février 1814.

Le 11 juillet i8i4> Louis XVIII donna au corps le nom de gendarmerie royale et ramena le nombre de* légions a 24, puis réduisit les compagnies de gendarmerie maritime a 6. Elles avaient été portées a 8 depuis 1804 : la 7e a Genes, la 8e a Hambourg.

Le meme jour, il était affecté au service des voyages et chasses du Roi et des résidences royales une compagnie de la irc légion sous le titre de gendarmerie des chasses.

Pendant la période des Cent-jours, le corps reprit la qualification de gendarmerie impériale tout en conservant les 24 légions de sa derniere organisation.

BOUTONS blancs.

(Sous la Premiere Restauration, les légions porterent [vraisemblablementJ des boutons du modele iSiâ-iS3o).

NOTA. — Les lanciers-gendarmes (a* légion, armée d'Espagne), porterent des boutons blancs, ronds, a la hussarde.

l8l5-l830

Le 10 septembre i8i5, le corps reprit le nom de gendarmerie royale ; la gendarmerie des chasses était rétablie et la gendarmerie maritime fut maintenue a 6 compagnies : celle d'Anvers affectée a Boulogne.

La gendarmerie des chasses reçut le titre de gendarmerie d'élite le 26 mars 1820.

Blancs.

L'ordonnance du 29 octobre 1820 maintint la gendarmerie d'élite avec ses attributions spéciales, ainsi que les 24 légions « pour le service des départements et des arrondissements maritimes ». Le 17 octobre 1821, la gendarmerie d'élite était incorporée dans la garde royale.

BOUTONS blancs.

(Ce modele — a écusson royal entouré « de branches de laurier et d'olivier» — a été porté par tous les corps de la gendarmerie, sauf celui d'élite, sous la Seconde Restauration, et vraisemblablement sous la Premiere).

i83o-i853

Par ordonnance du 8 septembre i83o, a les corps de gendarmerie destinés a la surveillance des départements, des arrondissements maritimes et des colonies » reçurent les dénominations suivantes :

Gendarmerie départementale, 20 Gendarmerie des ports et arsenaux, 3° Gendarmerie des colonies.

Les 2 bataillons de gendarmerie mobile qui avaient été créés le 4 septembre i83o et le 3® bataillon qui leur avait été adjoint le 11 décembre de la meme année, furent supprimés le 3 octobre i83i.

Le 3i aout i83i, on organisa en compagnies un corps de gendarmerie d'Afrique.

La gendarmerie des colonies prit le titre de gendarmerie coloniale le 27 aout i835.

Par ordonnance du 3i aout 1839, les compagnies d'Afrique se réunirent en une légion que l'on dénomma légion de gendarmerie d'Afrique.

2 bataillons de gendarmerie mobile furent a nouveau créés les 5 juillet 1848 et 11 mai i85o ; ils reçurent le nom de gendarmerie d'élite le 11 décembre 1802.

BOUTONS blancs.

1 Sk).............' . a..............i853.

Beaucoup de variantes

1848-i85a. I852-I854. 1852.

NOTA. — Selon l'ordonnance du 8 septembre i83o, les boutons de la gendarmerie des colonies étaient semblables a ceux des autres corps de la gendarmerie, a l'exception de la légende qui était la suivante : Gendarmerie des colonies, que l'instruction du iS avril i836 remplaça par celle de: Gendarmerie coloniale.

La décision ministérielle du 8 aout i85o donna a la gendarmerie et au bataillon mobile de la Corse des boutons en argent, portant <r l'empreinte du coq gaulois, avec les mots : Gendarmerie de la Corse, ou Bataillon mobile, et l'exergue : Sureté publique ».

Le 5 avril i853, une décision prescrivit a la gendarmerie l'usage de « boutons en métal argenté, ornés d'une aigle aux ailes éployées — en remplacement du coq — et portant pour exergue : Sureté publique, et pour légende : Gendarmerie départementale, ou Gendarmerie d'élite, ou Gendarmerie de la Corse ; demi-bombés ».

Ladite décision ne décrivait point les boutons de la gendarmerie maritime ni ceux de la gendarmerie coloniale. Ces deux corps durent cependant substituer aussi l'aigle au coq sur leurs boulons vers la meme date. Au reste, d'apres le bouton a l'aigle et légende Gendarmerie mobile, en i85a, reproduit ci-dessus, la décision précitée n'aurait fait que confirmer l'usage déja établi l'année précédente — puisque les 2 bataillons mobiles avaient pris le titre de gendarmerie d'élite le 11 décembre i85a.

1853-1914

Le 17 septembre i853, la dénomination de gendarmerie impériale remplaça celle de gendarmerie départementale.

L'année suivante, le ier mars, on réunit la gendarmerie d'Afrique a la gendarmerie impériale — dont elle constitua toutefois une légion indépendante—, et le ier mai, les 2 bataillons d'élite contribuerent a la formation du régiment de gendarmerie a pied de la garde impériale.

Le i5 juillet 1808, la gendarmerie maritime prit le titre de gendarmerie impériale maritime.

A dater du i3 avril 1864, l'escadron de gendarmerie de la garde impériale cessa de compter a ce corps et changea sa dénomination contre celle d'escadron des gendarmes d'élite ; le 20 janvier 18G9, il était formé en corps mixte (de gendarmes a pied et a cheval).

En 1870, le 11 aout, on créa un régiment a pied et un régiment a cheval de gendarmerie ;

Le 4 septembre, la gendarmerie impériale reçut le nom de gendarmerie nationale ;

Le 29 du meme mois, un décret créait un 20 régiment a cheval ;

Le 6 octobre, l'escadron d'élite était dissous ;

Et le 3i dudit mois, furent créés 3 régiments de marche de gendarmerie : 2 a cheval et 1 a pied.

L'année suivante, on licencia : le 9 mars, les 3 régiments de marche ; les 21 avril et 26 juin, les 3 autres régiments ;

Et le 23 juin, un décret ordonnait la mise sur pied d'une légion de gendarmerie mobile, composée d'un escadron et d'un bataillon. L'escadron ayant été supprimé le 27 novembre 1879, le bataillon prit le nom de bataillon de gendarmerie mobile ; il fut licencié le 28 mars 1880.

La gendarmerie est toujours formée en légions, numérotées 1, 2, 3, 4» G, 7, 7&i#, 8, 9, 10, 11, 12, i3, 14, i4&", i5, i56", ibter, 16, i6&", 17, 18, 19, 20, 21, plus la légion de Paris.

l853 f a> # ,8-0> 1853-1870. 1864-1870. Gendarmerie départementale,

BOUTONS blancs.

i853.....a. .... 1870.

. . Quelques variantes.

d'Afrique et maritime, du 4 septembre 1871, et coloniale, du 18 septembre 1873, . a. . 1895.

Giberne des officiers supérieurs d'artillerie, 18G0-1880.

6° CORPS AUXILIAIRES DE LA GENDARMERIE

1. COMPAGNIES DE RÉSERVE DÉPARTEMENTALES

1805-1814

Le décret du 14 mai i8o5 décida l'organisation, dans chaque département, d'une compagnie d'infanterie sous le nom de compagnie de la réserve du département de....., particulierement destinée « a fournir la

garde des hôtels de préfecture, des archives des départements, des maisons de détention, des dépots de mendicité ».

Ces compagnies devinrent ainsi les auxiliaires de la gendarmerie, dont elles porterent les numéros des légions selon la classification suivante :

1re

légion

compagnies de la Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise.

de la Seine-Inférieure, Eure, Calvados, Manche.

de I'Orne, Eure-et-Loir, Mayenne, Sartiie.

des Côtes-du-Nord, Ille-et-Vil aine, Finistere, Morbihan.

de la Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Vendée, Deux-Sevres.

du Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Indre, Vienne.

r

de la Charente, Charente-Inférieure, Gironde, Landes.

du Lot-et-Garonne, Dordogne, Haute-Vienne, Correze.

9e

de la Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées (i).

10®

du Tarn, Aude, Ariege, Pyrénées-Orientales.

du Cantal, Lozere, Aveyron, Lot.

12®

du Puy-de-Dôme, Haute-Loire, Loire, Rhône.

i3®

de la Creuse, Allier, Cher, Nievre.

14®

du Loiret, Yonne, Aube, Marne.

i5®

du Nord, Pas-de-Calais, Aisne. Somme.

16®

de la Lys, Escaut, Jf.mmapes, Dyle.

17®

des Deux-Nethf.s, Meuse-Inférieure, Ourthe, Sambre-et-Meuse (2).

18®

des Forets, Ardennes, Meuse, Moselle.

19®

des Vosges, Meurthe, Bas-Rhin, Haut-Rhin.

20®

de la Haute-Saône, Doubs, Jura, Léman (3).

21®

de la Haute-Marne, Côte-d'Or, Saône-et-Loire Ain.

22®

de TIsere, Mont-Blanc, Ardeciie, Drôme.

23®

des Hautes-Alpes, Basses-Alpes, Alpes-Maritimes, Var.

24®

des Bouciies-du-Riiône, Vaucluse, Gard, Hérault.

25®

du Rhin-et-Moselle, Roer, Sarre, Mont-Tonnerre.

26®

du Golo, Liamone — dénommées de la Corse, le 19 avril 1811.

2;®

du Pô, Stura, Tanaro, Sézia, Doire (4).

28®

de Montenotte, Apennins, Genes (5).

29®

du Taro, Arno, Méditerranée, Ombrone, le mai 1808 (0).

3o®

de Rome, Trasimene le 17 février 1810.

3i®

en Illyrie, 1810.

32®

du Zuyderzée, Bouches-de-la-Meuse, Yssel-Supérieur, le 18 octobre 1810.

33®

des Bouciies-de-l'Yssel, Frise, Ems-Occidf.ntal, Ems-Oriental, le 18 octobre 1810.

y4®

de I'Ems-Supérieur, Bouches-du-Weser, Bouches-de-l'Elbe, le .{ juillet 1S11.

(1) Et du Tarn-et-Garonne, le 21 novembre 1808.

(2) Et de la Lippe, le 27 avril 1811.

(3) Et du Simplon, le 26 décembre 1810. C4) Moins Tanaro, a partir du 6 juin i8o5.

(5) Et de Marengo, le 6 juin 1800.

(6) Moins celle du Taro, supprimé le 23 juillet 1808.

Toutes ces compagnies furent licenciées le 3i mai 1814.

BOUTONS jaunes. Décret du i4 mai

181$.

i8o5

(Les variantes assez nombreuses tenaient aussi de ia brieveté de .a description du modele' *

décret précité - qui prescrivait simplement « un boulon sur lequel sera grave le nom du département,».

n. COMPAGNIES DÉPARTEMENTALES i8i5-i8i8

La loi du 23 novembre i8i5, sanctionnée par Louis XVIII le 9 janvier 1816, ordonnait la formation, dans chacun des 86 départements, d'une compagnie d'infanterie, dénommée compagnie départementale, destinée a « la garde des hôtels de préfecture, des archives des départements, des maisons de détention, des dépôts de mendicité, des prisons ».

(L'organisation des compagnies de la Corse et de la Seine fut ajournée par l'ordonnance du 9 janvier 1816).

Les compagnies départementales ont été supprimées par l'article 19 de la loi du 10 mars 1818.

NOTA. — 10 compagnies départementales d'infanterie étaient a nouveau créées le 16 octobre i83i « pour le maintien de la tranquillité publique » dans les 10 départements de l'Ouest ; mais 011 les licencia quelque temps apres.

BOUTONS jaunes.

Ordonnance du 9 janvier 1816.

(Beaucoup de variantes, du fait de l'ordonnance précitée qui indiquait seulement: « Boutons faunes, portant

le nom du département »).

iii. CHASSEURS CORSES

1814-1815

Par ordonnance du 10 octobre 1814, Louis XVIII prescrivit la formation en Corse de 2 bataillons d'infanterie légere, sous le titre de Ier et 2e bataillon de chasseurs Corses, a l'effet de « maintenir l'ordre, la tranquillité et la sureté des personnes » dans l'île. Ces bataillons furent dissous le i5 septembre i8i5.

BOUTONS

« Blancsy empreints d'une fleur de lis avec la légende : Ier ou a® bataillon de chasseurs Corses », comme le prescrit l'ordonnance de création.

iv. VOLTIGEURS CORSES

1822-185o

Un bataillon auxiliaire de la gendarmerie a été organisé spécialement pour servir en Corse, en vertu de l'ordonnance du 6 novembre 1822. Il reçut le nom de bataillon de Voltigeurs Corses.

On le supprima le 23 avril i85o, pour faire place a un bataillon de gendarmerie mobile, créé le môme jour, qui fut licencié lui-meme le 24 octobre i85i.

BOUTONS

« Blancs, portant une fleur de lis dans le milieu, entourée d'un cor de chasse ; et au pourtour du cor de chasse sont ces mots : Voltigeurs Corses », d'apres le reglement du 22 septembre 1826 ;

« En étain, portant l'empreinte du coq Gaulois avec la légende : Voltigeurs Corses », en i83o, et selon l'instruction du 18 avril i836 et la description du 7 aout 1845 ;

« En argent demi-bombés, avec lilet autour. Diametre des gros, 22 mil.....Ils sont estampés en relief, et portent

un coq avec la légende : Voltigeurs Corses », suivant la description du 26 octobre 1849.

v. VOLTIGEURS ALGÉRIENS

1849-1852

Un décret du ier octobre 1849 créa pour l'Algérie 2 compagnies d'infanterie auxiliaire de la gendarmerie, sous la dénomination de Voltigeurs Algériens. Ces compagnies ont été licenciées le 26 mai i85a.

BOUTONS

« En argent, demi-bombés, avec filet autour, estampés en relief d'un coq avec la légende : Voltigeurs Algériens, diametre 22 mil. », ainsi qu'ils sont décrits le 25 octobre 1849.

Giberne des officiers du train des équipages, 1872-1880.

GARDE DE PARIS

1802-1914

L'arreté des Consuls du 4 octobre 1802 créa un corps « pour le service de la ville de Paris », composé de 2 régiments d'infanterie et d'un escadron de dragons, sous le titre de garde municipale de Paris.

Le 12 février 1812, les 2 régiments fusionnerent en un seul dénommé régiment de la garde municipale de Paris : l'escadron était maintenu sans changement. Mais par décret du G janvier i8i3, le corps fut licencié. Le régiment passa dans l'infanterie de ligne dont il prit le numéro i34 et l'escadron était versé dans le 2e régiment de lanciers de la garde impériale.

La capitale ne pouvant rester sans garde spéciale, Napoléon Ier décréta, le 10 avril suivant (i8i3), la création d'un régiment mixte de gendarmerie qui prit le nom de gendarmerie impériale de Paris.

Depuis cette nouvelle organisation, la garde de Paris continua d'etre constituée en corps mixte. Sans entrer dans le détail des nombreux changements survenus dans sa composition — ce qui dépasserait de beaucoup le cadre de notre sujet —, nous mentionnerons seulement les différentes appellations qu'elle a successivement portées et qui furent celles de :

Garde de Paris, le 3i mai 1814 ;

Garde royale de la ville de Paris, le 14 aout 1814 ;

Gendarmerie impériale de Paris, le 14 avril i8i5 ;

Gendarmerie royale de Paris, le 10 janvier 1816 ;

Garde municipale de Paris, le 16 aout i83o ;

Garde civique — formée de 3 groupes dénommés : la garde républicaine, les montagnards, les lyonnais —, le 28 mars 1848 ;

Garde républicaine parisienne, les 16 mai et 9 juin 1848 ;

Garde républicaine de Paris, le 6 avril 1849 î

Garde de Paris, le 11 décembre i852 ;

Garde républicaine, le 10 septembre i8;o.

BOUTONS

Blanc ; . . Blancs ; . . .....Jaunes ;.....

aout x8i4 a i8i5. io janvier 1816 a i83o. 16 aout i83o . a.....1848.

Quelques variantes. .... Quelques variantes.

L30IOKTK OTELlSOr.

NOTA. — L'arreté d'organisation du 4 octobre 1802 avait donné aux régiments « le bouton jaune, tel qu'il a été fixé pour la garde nationale, avec ces mots pour légende : Garde soldée de Paris » ; et a l'escadron, des « boutons blancs, timbrés comme ceux de l'infanterie ».

Nous ignorons l'existence de ces modeles ; par contre, nous reproduisons deux exemplaires non réglementés, frappés chacun du numéro de chaque régiment et de la légende : Garde de Paris.

Lorsqu'en 1812 les 2 régiments fusionnerent en un seul, celui-ci continua-t-il a porter le modele existant sans un numéro, ou prit-il un bouton spécial ?

Le décret de réorganisation du corps, daté du 10 avril 1813, lui donnait un « bouton aux armes impériales entourées de ces mots : Gendarmerie impériale de Paris ».

Cette prescription, croyons-nous, resta lettre morte. Il y a tout lieu de supposer en eflet — vu l'absence d'un seul exemplaire de ce type — que ce fut le modele a l'aigle couronné et la légende : Gendarmerie impériale, sans numéro de légion, qui a été mis en usage.

Lorsque le 3i mai 1814 le corps changea de dénomination, il dut également recevoir de nouveaux boutons portant la légende Garde de Paris. Nous n'en connaissons ni la description ni un exemplaire.

Des deux exemplaires au faisceau de licteur et légende : Garde républicaine, 1848-1849, reproduits ci-dessus, le plus grand, bordé d'un filet, est d'infanterie ; l'autre, sans filet, de cavalerie. Les autres modeles ont été portés indistinctement par les gardes a pied et a cheval.

XIV- Troupes Bourgeoises et irrégulieres

i° MILICES

1726-1791

Les milices bourgeoises étaient constituées par des citadins et des villageois — d'abord choisis, puis tirés au sort — ; on ne les réunissait guere qu'a certaines occasions et pour la défense du territoire menacé : alors, elles étaient appelées a seconder les troupes régulieres.

Une organisation plus réguliere de ces milices fut ordonnée le 25 février 1726. Licenciées le 29 novembre 1762, on les remit sur pied le 27 novembre 1765 avec la composition suivante : un certain nombre de bataillons, 11 régiments de grenadiers royaux et le corps des grenadiers de France — dont la création remontait au i5 septembre 1749*

Le 4 aout 1771, une ordonnance royale supprima les grenadiers de France et transforma les bataillons existants en 4? régiments provinciaux — marchant entre eux et avant les régiments d'infanterie créés depuis le 20 février 172G —. Les milices reçurent alors la dénomination de troupes provinciales.

En septembre 1776, l'on comptait 12 régiments de grenadiers royaux — formés par les compagnies de grenadiers des régiments provinciaux — et 49 régiments provinciaux, y compris celui de la Corse. Le i5 décembre suivant, ces régiments, a l'exception de celui de la Corse, furent supprimés.

L'ordonnance du 3o janvier 1778 reconstitua les troupes provinciales en 104 bataillons, dont 24 d'entre eux formerent 12 régiments provinciaux, puis elle attacha chacun des autres bataillons a un régiment d'infanterie française comme bataillon de garnison.

Selon l'ordonnance du Ier mars suivant, les 7 régiments provinciaux de Chalons, Valence, Verdun, Colmar, Dijon, d'Autun et de Vesoul, étaient destinés — en campagne — au service de l'artillerie, a laquelle on les attacha particulierement sous la dénomination respective de régiment provincial de La Fere, de Grenoble, de Metz, de Strasbourg, de Besançon, d'Auxonne et de Tout ;

Les 5 autres régiments provinciaux de Troyes, Moulins, Lille, Lyon et d'Anduse, furent attachés a l'état-major de l'armée — avec mission d'exécuter certains travaux en campagne, sous la direction des ollicicrs du génie — sous le nom respectif de j*r a 5e régiment d'état-major ;

Ces divers régiments conserverent le rang qui leur avait été assigné dans l'infanterie ;

Le régiment provincial de Paris venait apres ceux d'état-major, et celui de la Corse était maintenu ;

Et les 35 autres régiments provinciaux eurent leurs bataillons attachés aux régiments d'infanterie française et qui reçurent chacun le titre de bataillon de garnison de tel régiment.

Les compagnies de grenadiers royaux des bataillons de garnison ne faisaient partie de leur bataillon qu'en temps de paix seulement ; en campagne, elles devaient former 8 régiments de grenadiers royaux, numérotés i a 8 et porter les noms de province indiqués dans cet ordre : Normandie, Guyenne, Poitou, Ile-de-France, Bretagne, Lorraine, Artois, Languedoc ; exemple, /cr régiment de grenadiers royaux de

la Normandie,.......Ces régiments devaient prendre rang avant les régiments provinciaux, et les compagnies

de grenadiers royaux des régiments provinciaux d'artillerie et d'état-major devaient rester attachées a leur régiment.

Le 8 avril 1779, le nombre des régiments de grenadiers royaux était porté a i3, qui reçurent le rang et les dénominations ci-apres :

jer

régiment de greruidiers

royaux de la Picardie ;

régiment de grenadiers royaux de l'Orléanais ;

20

— —

de la Champagne ;

9e

— — de la Bretagne

3e

— —

de la Normandie ;

10e

— — de la Lorraine

4e

— —

de la Guyenne ;

11e

— — du Languedoc ;

— —

du Lyonnais ;

12e

— — du Comté de

6e

— —

de la Touraine ;

i

Bourgogne ;

— —

de i Ile-de-France ;

13e

— — de Qnercy.

Dans l'organisation de ces régiments entrerent les compagnies de grenadiers royaux des bataillons de garnison et des régiments provinciaux d'artillerie et d'état-major.

En 1789, immédiatement apres la prise de la Bastille, la plupart des régiments et bataillons de troupes provinciales durent constituer ou faire partie de certains groupements formés hâtivement dans nombre de villes de province, sous des titres divers.

Néanmoins, la suppression des i3 régiments de grenadiers royaux, des 14 régiments provinciaux, des 78 bataillons de garnison, ainsi que celle des régiments provinciaux de Paris et de Corse et du régiment du Roi, organisé le 7 mai 1778, ne fut rendue définitive que par le décret du 4 mars 1791.

NOTA. — Le ier février 1763, une ordonnance royale prescrivait l'établissement de 3i régiments de recrues provinciales, sous les noms et suivant le rang ci-apres :

Régiments d'Abbeville, de Châlons, Rouen, Caen, Alençon, Moulins, Riom, Lille, Montauban, Auch, Bordeaux, Poitiers, Lyon, La Rochelle, Tours, Grenoble, Rennes, Metz, Bourges, Valencicnnes, Strasbourg, Perpignan, Dijon, Toulouse, Besançon, Aix, Nancy et de Paris.

Elevés au nombre de 33 en 1766, puis réduits a 7 le 3i décembre 1766 et a 6 le 3o avril 1767, ils furent supprimés le 3o mai 1768 — a l'exception de cclu1 au service des colonies qui ne disparut que le 2 mars 1773.

Divers corps de milice bourgeoise, aux dénominations particulieres de compagnies d'arquebusiers, de fusiliers, de chevaliers de Varc et de Varbalete, etc., qui concouraient au maintien de l'ordre dans certaines villes du royaume et qui continuerent leur service avec leur propre organisation lors de la constitution des gardes nationales en 1789, furent définitivement supprimés par un décret de l'Assemblée nationale daté du 12 septembre 1791.

Outre les bataillons, régiments et corps divers dont il est parlé ci-dessus, il exista dans quelques provinces et localités des "groupements temporaires de miliciens tels que :

Les troupes Boulonnaises, 1706-1715^ les milices de Picardie, 1706-1715, du Roussillon, 17..-1761, Béarnaises, 16..-1761, du Briançonnois, 1733-1747 ; les troupes Dunkerquoises, 1743-1748 ; les Volontaires d'Aunis, 1708-1762 ; et les milices bourgeoises de Perpignan, d'Amiens, de Metz, de Bouillon, de Bordeaux, de Saint-Mâlo, etc., de 1764 a 1789, — qui prirent la dénomination de milices nationales desdites localités, apres la prise de la Bastille.

BOUTONS : i. RÉGIMENTS PROVINCIAUX ; Ordonnance du 4 aout 1771 : « blancs, plats et unis ».

Reglement du 2 septembre i;;5 : « blancs, timbrés dans leur milieu, du numéro commun 80,... et en dessous du numéro particulier de chacpie régiment, suivant leur rang, ainsi qu'il suit, savoir :

Blanc. Régiment de Corse. 2 juin 177: a 1791.

NOMS

Numéro

Numéro

NOMS

Numéro

Numéro

DES RÉGIMENTS

mm

l'UUIII LU K

DES REGIMENTS

CUIIUIN

IWKTICILIER

Blanc.

Pkkonnk.....

86.

I.

Lyon.....

86.

19.

Rég

iment de Senlis.

A bue ville ....

86.

2.

La Rochelle . . .

86.

20.

2 septembre 1770 a 1778.

r.ualons.....

86.

3.

Tours .....

86.

21.

Thoies.....

86.

4.

Le Mans ....

80.

22.

NOMS

Numéro

Numéro

Rouen .....

86.

0.

Valence . . . .

86.

23.

DES RÉGIMENTS

connu

riRTICtXIEI

Pont-Audemer . . . CAEN......

86. 86.

fi. 7.

86. 86.

24.

25.

Senlis ....

Verdun.....

86.

37.

ALENV.ON.....

86.

8.

Mantes .....

86.

26.

Arras.....

86.

38.

Moulins.....

86.

9.

Sens......

86.

27.

Châteauroux . . .

86.

31).

Clermont . . . .

86.

10.

SOISSONS ....

86.

28.

Colmar.....

86.

av.

Lille . ....

86.

11 .

Limoges.....

86.

29.

86.

4t.

montauban . . . .

86.

12.

86.

30.

Autun .....

86.

42.

Rodés.....

80.

13.

Montargis ....

86.

31.

Montpellier . . .

86.

43.

auch......

86.

14.

Rennes.....

86.

32.

Albi......

86.

44.

Bordeaux . . . .

86.

15.

Nantes .....

86.

33.

Anduse.....

86.

45.

Marmande . . . .

86.

16.

Vannes .....

86.

31.

86.

46.

për1gueux . . . .

86.

17.

Nanci.....

86.

35.

86.

47.

Poitiers.....

86.

18.

Bar-le-Duc . . .

86.

36.

1 Aix......

86.

48.

Ordonnance du 2 juin 1777 : « blancs, godronnés » pour le régiment provincial de Vile de Corse. Ce modele fut maintenu jusqu'a la suppression du corps (1791)........

Ordonnance du icr mars 1778 et reglement du icr octobre 1786:

Régiments provinciaux d'artillerie, « blancs, timbrés d'un canon et du numéro qu'ils auront entre eux » ;

Régiments provinciaux affectés a l'état-major, a en blanc et du meme modele que celui du génie. Ils seront en outre timbrés au bas de l'écusson du numéro que ces régiments ont entre eux » ;

Régiments de Paris, « timbrés des armes de la ville de Paris », selon l'ordonnance du ier mars 1778, et « jaunes. 98 », comme le prescrit le reglement du ier octobre 178(5.

Blanc. Grenadiers royaux. 4 aout 1771 a 1775.

11. GRENADIERS ROYAUX;

Ordonnance du 27 novembre i;G5 et reglement du 25 avril 1767 : «blancs, plats et unis».

Ordonnance du 4 aout 1771 : « blancs, timbrés d'une grenade au milieu, godronnés de cinq fleurs de lis a distances égales et d'une chaînette intermédiaire »........

Reglement du 2 septembre 1775 : « blancs, timbrés d'une grenade au milieu, godronnés de cinq fleurs de lis a distances égales, et d'une chaînette intermédiaire : la grenade sera empreinte du numéro particulier affecté au régiment provincial auquel appartiendra chaque compagnie de grenadiers; et sous l'empreinte de la grenade, sera'timbré le numéro du rang qui a été réglé a chacun des régiments de grenadiers royaux entre eux, ainsi qu'il suit :

Le /er régiment de grenadiers royaux, dit régiment de la Guyenne, formé par les compagnies de grenadiers provenant des 14e, i5e, 16e et 17e régiments provinciaux ;

Le 2e, dit régiment du Poitou, formé par les compagnies de grenadiers des régiments provinciaux, n°* 18,12, i3, 20,

Le 3e, — dela Tour aine,..........................................21,22,29,

Le 4e, — du Dauphiné.......................23, 10, 19, 9,

Le 5-, — de l'Isle de France,....................25,26,27,24,

Le 0e, — du Soissonnais......................3, 4> 28> 6,

Le 7e, — de l'Orléanais,......................3o,3i,39, 8,

Le 8*y — de la Bretagne,..........................................32,33,34, 7,

Le — de la Lorraine,.....................4°> 35, 36, 37,

Le J0e, — de l'Artois,......................11,1,2,38,5,

Le 11e, — du Languedoc...........................................43, 44, 45,48,

Le 12e, — du Comté de Bourgogne,..................46, 47, 4I>42-

Ordonnance du ier mars 1778 : « les boutons des ojjiciers et grenadiers royaux des bataillons de garnison, seront blancs, timbrés d'une grenade au milieu, godronnés de cinq fleurs de lis a distances égales et d'une chaînette intermédiaire ; la grenade sera empreinte du numéro du rang cpii leur est réglé dans l'infanterie (98), il y sera ajouté le numéro du rang que les régiments de grenadiers royaux ont entre eux ; ce numéro plus petit sera placé au-dessous du premier ;

<c Les ojjiciers de l'état-major des régiments de grenadiers royaux n'auront sur leurs boutons qui seront façonnés de meme, aucun numéro ;

« Les bouton? des grenadiers royaux des régiments attachés a l'artillerie et a i état-major de l'armée, seront façonnés de meme avec cette différence qu'il n'y aura que le numéro de leur régiment ;

« Les grenadiers du régiment de Paris auront sur leurs boutons, outre les armes de la ville, un entourage de cinq fleurs de lis, avec une grenade au bas de l'écusson ».

Ordonnance du 8 avril 1779 et reglement du ier octobre 1786 : « les boutons des ojjiciers et grenadiers royaux seront blancs, timbrés d'une grenade au milieu, godronnés de cinq fWirs de lis, a distances égales ; ils seront timbrés de deux numéros, l'un du rang que lesdits régiments ont entre eux, qui sera placé en tete et au-dessus de la grenade ; et l'autre du rang qui leur est réglé dans l'infanterie (98), et qui sera placé au-dessous de la grenade ».

m. CORPS DIVERS.

Régiments de recrues provinciales. — Ordonnance du Ier février 1763 : « plats et blancs, marqués des deux lettres R. P. ».

Bataillons de milice. — Reglement du 10 avril 1767 : « blancs, unis ».

Bataillons de garnison. — Ordonnance du Ier mars 1778 et reglement du Ier octobre 178G : « blancs, et timbrés du meme numéro que celui du régiment auquel ils seront attachés ».

Etain; Etain; Cuivre; Doré; Doré; Etain;

Milices bourgeoises. Mil. Dauphinoise. Louis XVI. Canonniers bourgeois.

. . Louis XV . . Louis XV. . . Louis XVI . .

Doré ; Archers. Louis XVI.

Doré ;

Doré ;

Arbalétriers Louis XVI.

Argent ; Doré

. Arquebusiers.

. Louis XVI. . . .

2° GARDES NATIONALES

1789-1790

A Paris, le i3 juillet 1789, des citadins en état de porter les armes se réunirent en un corps de milice bourgeoise, dans le but de réprimer le plus promptement possible les désordres et les exces de toutes sortes qui se commettaient quotidiennement contre les personnes et les propriétés de la ville. Trois jours apres, ce corps prenait le titre de garde nationale Parisienne. Son organisation fut rendue définitive le 3i du môme mois.

Dans chacun des soixante districts de la capitale, 011 forma un bataillon ; les Go bataillons constituerent 6 divisions, chacune composée d'une compagnie de grenadiers, d'une compagnie de chasseurs et de 10 bataillons de 5 compagnies de fusiliers.

Ladite organisation comprit en outre une 7e compagnie de chasseurs — affectée spécialement au service de la police des Halles — ; 2 compagnies formées par les volontaires de la Bastille ; 6 compagnies provenant de l'ancien guet ; et la garde a cheval formée d'une division composée d'un état-major et de 14 compagnies.

Les bataillons furent classés et numérotés ainsi qu'il suit :

PKEMIEIIE DIVISION.

DEUXIEME DIVISION.

1er

BATAILLON

District de Saint-Jacques-du-Haut-Pas.

Ier

BATAILLON

District des Prémontrés.

2e

-

de Saint-Victor.

-

des Barnabites.

-

de Saint-André-des-Arts.

-

des Cordeliers.

4e

-

de Saint-Marcel.

4e

-

de Notre-Dame.

-

de Saint-Louis-en-l'Ile.

-

de Saint-Séverin.

-

du Val-de-Grdce.

-

des Petits-Augustins.

-

de Saint-Etienne-du-Mont.

;e

-

de V Abbaye-de-Sain t- Germa in

-

de la Sorbonne.

-

des Jacobins Saint-Dominique.

9e

-

de Saint-Nicolas-Chardonnet.

-

des Théatins.

io«

-

des Mathurins.

IO®

-

dçs Carmes- Déchaussés.

TROISIEME DIVISION.

QUATRIEME DIVISION.

1er

BATAILLON

District des Récollets.

Ier

bataillon

District de Saint-Jacques-l' Hôpital.

-

de Saint-Nicolas-des-Champs,

2e

-

de Bonne-Nouvelle.

-

de Sainte-Elisabeth.

-

de Saint-Leu.

4e

-

de Saint-Merry.

4e

-

de Saint-Lazare.

-

des Carmélites.

5e

-

de Sainte-Opportune.

-

des Filles-Dieu.

G*

-

de Saint-Jacques-la-Boucherie.

-

de Saint-Martin-des-Champs.

J

-

des Petits-Peres. - Place Victoire.

-

des Enfants-Rouges.

-

de Saint-Eustache.

9e

-

de Saint-Laurent.

9e

-

de Saint-Magloire.

10®

-

des Petits-Peres-Nazareth.

10e

-

de Saint-Joseph.

CINQUIEME DIVISION.

SIXIEME DIVISION.

ier

bataillon,

District de Sainte-Marguerite.

ier bataillon,

District de VOratoire.

- ,

des Minimes.

- ,

des Feuillants.

3e

- ,

du Petit Saint-Antoine.

- ,

des Filles-Saint-Thomas.

4e

- ,

de Saint-Gervais.

4e

- ,

de Saint-Philippe-du-Roule.

- ,

de Saint-Jean-en-Grdce.

- ,

de Saint-Germain-l'Auxerrois.

- ,

de Saint-Louis-la-Culture.

- ,

des Jacobins. — Saint-Honoré.

"t

j

- ,

des Blancs-Manteaux.

?

- ,

de Saint-Honoré.

A l'instar de Paris, certaines villes qui possédaient une garde ou milice bourgeoise, dénommerent celle-ci garde nationale ou milice nationale, pendant que d'autres cités et des communes s'empresserent d'organiser des sections, compagnies ou bataillons de citoyens armés, a pied ou a cheval, sous les noms de gardes nationales, troupes nationales, légions, volontaires, etc., suivis des noms des localités ou ces divers corps furent constitués.

BOUTONS.

(La variété des corps de gardes nationales qui succéderent aux milices d'ancienne formation ou qui subitement s'organiserent, appela la diversité des modeles de boutons alors mis en usage.

Nos lecteurs en pourront juger ainsi, soit en parcourant la liste insérée ci-apres — donnant par ordre alphabétique des villes les descriptions de boutons publiées dans l'Etat militaire de la garde nationale de France de 1-90 et dans d'autres documents officiels de l'époque —, soit en regardant les quelques types que nous avons pu reproduire plus loin).

Description des boutons des gardes nationales et des milices patriotiques établies dans les différentes villes de la France, en i jSq-i yqo.

Aigre, en Poitou, — blancs, unis. A ici'es-Mortes, — argent, aux armes de la ville. Aire, en Artois, — blancs, unis.

Albi, — blancs, empreints d'une fleur de lis et des mots : Volontaires d'Albi.

Altkirch, en Alsace, — unis.

Amboise, — jaunes, aux armes de la ville.

amiens, — argent, portant trois (leurs de lis et le numéro de la compagnie. Antibes, — blancs, aux armes de la ville.

Arder, en Auvergne, — blancs, avec deux fleurs de lis et autour : Ville d'Arder. Argentan, en Normandie, — blancs, empreints d'un aigle écartelé.

Arnay-le-Duc, en Bourgogne, — aux armes de la ville : d'azur aux trois tourelles d'argent et panonceaux de sable. Attjgny, en Champagne, — blancs. Aubenas, en Vivarais, — jaunes, unis.

Aubigny-sur-Nerre, en Berry, — jaunes, aux armes de la ville : trois boucles ; avec, en exergue, les mots : Ville

d Aubigny. a un a y, en Poitou, — blancs. aurillac, en Auvergne, — blancs.

Bagneres, en Bigorre, — jaunes, timbrés au centre des lettres M. N. (Milice nationale). Balleroy, en Normandie, — blancs, unis.

Bayonne, — blancs, aux armes de la ville, surmontées de trois Heurs de lis et des mots : Milice nationale Bayonnaise.

Bazas, en Guyenne, — blancs, timbrés du numéro 2. BEAUMONT-LE-ROI, en Normandie, —jaunes.

BeaU'MONT-SUR-Oise, — aux armes de la ville et l'inscription : Reaumont-sur-Oise.

Beaune, — blancs, empreints d'un soleil et, en exergue, des mots : Régiment national de Rcaune.

Beaurepaire, — jaunes, empreints d'une gerbe, d'un dauphin et de guirlandes de raisins ; avec cette inscription :

Milice citoyenne de la ville de Beaurepaire. BÉciierel, en Normandie, — aux armes de France. Belves, en Sarladois, —- jaunes. Bernay, en Normandie, — blancs. Billom, en Auvergne, — blancs, aux armes de la ville.

Bitche, en Lorraine, — blancs, aux armes de la ville : un écusson couronné contenant un serpent a deux tetes aux deux extrémités en forme d'un S, chaque tete portant une petite couronne ; en exergue : Garde nationale de Bitche. Blois, — aux armes de la ville. Bouchain, — blancs, unis.

Boulogne, en Comminges, — jaunes, aux armes de la ville : trois fleurs de lis.

Boulogne-sur-Mer, — jaunes, timbrés de trois tourteaux de gueule, fond d'azur, surmontés d'une couronne

civique, avec une petite fleur de lis au milieu, et entourés de la légende : Pro patria et rege. Bourbon-Lancy, en Bourgogne, — jaunes dorés, aux armes de la ville et ces mots : Garde nationale de Bourbon-Lancy.

Bourbon-l'Archambault, — jaunes, aux armes de la ville avec trois fleurs de lis couronnées et avec ces mots :

Garde nationale de Bourbon-l'Archambault. Bourbonne-les-Bains, — jaunes, unis.

Bourdeilles, en Périgord, — empreints d'une porte flanquée de deux tours crénelées, avec cette devise : Fortitudo mea civium fides.

8® bataillon, District des Capucins. — Chaussée d'Antin. 9® — , — des Capucins. -San!-Honoré. Champs-Elisées. io® — , — de Saint-lioch.

8e bataillon, District de Trainel. 9® — , — des Cap ne ins-du-Ma ra is. io® — , — des Enfants-Trouvés.

Bourges, — aux ermes de la ville : trois moutons surmontés de trois fleurs de lis et d'une couronne royale, fond

d'azur, avec en exergue, l'inscription : Summa imperii peues biturigo. Bourgueil, en Anjou, — blancs, unis.

b0urm0nt, — empreints de deux barbeaux adossés, surmontés d'une fleur de lis, avec cette légende : Milice nationale de Bourmont.

Brest, —jaunes, dorés, ornés d'une fleur de lis et d'une hermine ; et, en exergue : Milice nationale de Brest. Brignon-l'Archeveque — blancs, timbrés d'un cour enflammé, avec la devise : Genti regique devotum. Briye, en Bas-Limousin, — blancs, aux armes de la ville; en exergue: Légion de Brive.

CAMBRAI, — blancs, aux armes de la ville et légende : Ville de Cambrai.

Cargassonne, — empreints de trois fleurs de lis, d'une épée nue et de la devise : Pro rege et patria Carcassonne. Carhaix, en Bretagne, — blancs, aux armes de la ville : a l'un d'argent, au bouf de sable, passant aux

cornes d'or. castelnaudary, en Languedoc, — jaunes. Cateau-Cambresis, en Picardie, — blancs. Caylus, en Quercy, — jaunes, aux armes de la ville. Cernay, en Haute-Alsace, — blancs, aux armes de la ville. ChaGNY, en Bourgogne, — blancs. Cha.mpagnole, en Franche-Comté, — blancs.

Champlitte, en Franche-Comté, — jaunes, aux armes de la ville : trois pics ou pioches sur un écu surmonté d'une

couronne ; — avec le cri de guerre : Rien sans travail. Charly-sur-Marne, —jaunes, empreints d'une étoile au centre et de l'inscription : Milice nationale de Charly-sur-Marne.

Chartres, — jaunes, aux armes de la ville. Chateauneuf-en-Thimerais, — blancs, aux armes de la ville.

Chateau-Renault, en Touraine, — blancs, avec légende : Pour le Roi et la Nation, et une fleur de lis au centre. Chateau-Thierry, — argent, aux armes de la ville : deux tours d'argent maçonnées de sable, environnées de trois

fleurs de lis, supportées par deux palmes de houx. Chatillon-les-Paris, — empreints de trois fleurs de lis entourées d'une branche de laurier et d'une palme ; avec l'inscription : Chdtillon.

Chatou (Notre-Dame de), département de Saint-Germain-en-Laye, — jaunes, ayant pour légende autour : Milice

nationale de Chatou. Chaunai, — blancs, aux armes de la ville de Poitiers. Chaux y, — aux armes de la ville : trois tours entourées de fleurs de lis. Chauyigny, — blancs. Chemillé, — blancs.

Cheyreuse, — blancs, timbrés des lettres C. II. Chocalon-sur-Marne, — aux armes de la ville. Cléry, — aux armes du duc d'Orléans.

Clermont-Ferrand, — blancs, empreints des armes de la ville et portant en légende : Arverna civitas nobilissima.

Clermont-Lodeve, — : i'« compagnie, blancs-, 4°, 5e, j*t ge et io« compagnies, roux ; 90 compagnie, jaunes.

Clichy-la-Garenne, — aux armes de la ville de Paris, légende : Beaulieue, Clichy.

Couhé, en Poitou, — blancs.

COZES, en Saintonge, — blancs, unis.

Craon, en Anjou, — argentés, aux armes de la province, avec l'exergue : Milice nationale. Creil-sur-Oise, — jaunes, aux armes de France.

Créyecour, en Picardie, — blancs, empreints de la légende : J'aime la Patrie, le Roi et la Loi.

d'Aligre (ci-devant Marans), — blancs, avec une fleur de lis couronnée d'une couronne de laurier et la légende :

Vive le Roi et la Nation. Damvillers, — blancs. Dax, — blancs, aux armes de la ville.

Decize, en Nivernais, — jaunes, portant l'inscription autour : Garde nationale de Decize. 1)elle, — dorés, unis.

Dinan, en Bretagne, — blancs, aux armes de la ville.

Dol, en Bretagne, — blancs, armoriés d'une fleur de lis et d'hermines sans nombre. Donjon, en Bourbonnais, — blancs, aux armes de la ville.

Donnemarie, en Montais, — jaunes, armoriés d'une grappe de raisin surmontée d'une fleur de lis d'or. Doué, en Anjou, — jaunes, aux armes de la ville : deux palmes et mie fleur de lis au milieu et un D ; blancs, en

acier poli pour les volontaires. Dun, — blancs.

Dun-le-Hoi, — jaunes, empreints de trois moutons et de trois fleurs de lis couronnées placées au-dessus des moutons.

Durtal, — blancs, aux armes de la province, portant l'inscription : Milice nationale Angevine.

Embrun, en Dauphiné, — jaunes, timbrés des armes de la ville : armes du Dauphiné a droite et croix blanche, dans un écusson ovule, autour duquel est la légende : Vive le Roi, vive le Roi ; blancs pour les volontaires a cheval. Épernay, — timbrés d'une rose.

ÉPERN0N, — blancs, aux armes de la ville : tour surmontée de trois fleurs de lis ; et, en bas desdites armes, le

mot : Épernon. ÉP1NAL, en Lorraine, — blancs, unis.

Espalion, en Rouergue, — blancs, aux armes : un lion tenant une épée nue a la griffe droite ; et au nom de la ville. Etain, en Lorraine, — blancs, unis, plats.

Fay, en haut Vivarais, — blancs.

FÉCAMP, — jaunes, unis.

Feurs, en Forez, — jaunes, aux armes de France, avec la légende : Milice nationale de Feurs. Figeai:, en Quercy, — jaunes, aux armes de la nation, avec cette inscription autour : Garde nationale. fimes, en Champagne, — blancs, unis.

FLAVIGNY, en Bourgogne, — aux armes de la ville : deux F couronnés d'or sur azur.

Fontenay-aux-Roses, —¦ a trois fleurs de lis entourées d'une palme et d'une branche de laurier, avec l'inscription : Fontenay-aux-Roses.

Fontenay-le-Comte, — jaunes, aux armes de ia ville : une fontaine sur deux licornes, pour les chasseurs ; jaunes

pour les compagnies ; atancs pour t a cavalerie. FONTENAY-SOUS-BOIS, — nom de la ville en légende et vaisseau de la ville de Paris.

Frontignan, en Languedoc, — blancs, aux armes de la ville : de gueules a la tour donjonnée et trois donjons

d'argent. Fronton, — blancs. Fumel, — blancs, unis.

Gap, — blancs, estampés d'une grenade, et portant la devise suivante : dulce pro patria mori. GlEN, — jaunes, aux armes de la ville : trois tours ; et la devise : Union et Liberté. Grand-Pré, en Champagne, — blancs, unis. Grenoble, — jaunes, sur lesquels est un dauphin. Guingamp, — blancs, unis.

Hennebont, — jaunes, unis (en attendant les boutons aux armes de la ville : vaisseau surmonté d'une couronne ducale).

Hyeres, en Provence, — jaunes.

Ile d'Albi, — blancs.

IsiGNY, en Normandie, — jaunes, unis.

Isslngeaux, en Velay, — blancs.

josselin, en Bretagne, — aux armes de la ville : d'azur avec un coq chantant. Joncher y, en Champagne, — aux armes de la ville de Paris.

La Claytte, — jaunes.

La côte Saint-André, en Dauphiné, — blancs, empreints d'un dauphin couronné.

La Fleche, en Anjou, — dorés, avec écusson aux armes de France traversé d'une fleche de la queue au chef,

soutenue de deux palmes. La Flotte, île de Ré, — jaunes, timbrés R. P. La Guerche, en Bretagne, — blancs, unis. LaigneS, — argent.

La Marche, — blancs, aux armes de la ville : fruit d'une grenade entr'ouverte ; et l'inscription : Milice citoyenne de La Marche.

Lamballe, en Bretagne, — jaunes, aux armes de la ville et celles de France réunies.

Langeais, en Touraine, — aux armes de la ville : trois tours ailées sur fond d'hermine, terminées par trois fleurs

de lis d'or rangées en pointe sur fond d'azur, et surmontées de cette légende : Ad patriam. Langure, en Auvergne, — blancs, timbrés aux armes de la ville : un coq surmonté d'une fleur de lis. Lannion, en Bretagne, — argent, aux armes moitié de France et de Bretagne, et la légende : Lannion, pour la garde nationale ; argent, portant les lettres V. N. L. ( Volontaires nationaux, Lannion), pour les volontaires. La Rochelle, — jaunes, aux armes de la ville.

La Trf.mblade, en Saintongc, — blancs, empreints d'une fleur de lis entourée de ces mots : Pour le Roi et la Patrie.

Le Luc, — jaunes.

Levroux, en Berry, — jaunes.

LlBoURNE, — blancs.

LlGNlERES, en Berry, — jaunes, avec la légende : Garde nationale de Lignieres en Berry.

llmours, en Hurepoix, — empreints d'un l couronné.

llnas, ile de France, — aux armes de la ville de Paris.

Longni, en Perche, — jaunes.

Longuyon, — blancs, unis.

LORlENT, — or, au soleil, pour la garde nationale ; argent, au soleil, pour les volontaires et les dragons volontaires. Loriol, en Dauphiné, — jaunes, frappés d'un dauphin et de la légende : Régiment de Loriot• LoRMES, en Nivernais, —jaunes.

Louans, dans la Bresse Châlonnaise, — jaunes, aux armes de la ville. loudéac, en Bretagne, — anglais, blancs. Lure, en Franche-Comté, — blancs, au soleil. Lyon, — dorés, aux armes de la ville.

Maintenon, — blancs, aux armes de la garde nationale.

Marennes, en Saintongc, — blancs, empreints d'une fleur de lis au centre et de la devise : Vive le Roi et la Nation. Marleraul, en Normandie, — jaunes, empreints des lettres M. T.

Marnay, en Franche-Comté, — jaunes, plats, timbrés d'un soleil et des armes de la ville. Marsal, en Lorraine, — jaunes.

Mas-d'Azil, province de Foix, — blancs, timbrés de deux mains unies au milieu. BIassiac, en Auvergne, — blancs. Maupertuis, en Brie, — blancs.

Maure, en Aunis, — jaunes, empreints d'une fleur de lis et de la légende : Vive le Roi et la Xation. Meaux, — aux armes de la ville.

Meulan. — aux armes de la ville : champ de fleurs de lis sans nombre, et empreints de la devise : Régi et regno

jidelissima. Mirabeau, — blancs, aux armes de la ville. MoxtaiGU, en Poitou, — blancs. montbrison, — blancs, aux armes de la ville. MontÉlimart, en Dauphiné, — blancs, timbrés d'un dauphin. Mo.xtendre, — blancs, a numéro i. Montmirail, en Brie, — argentés, unis.

Mo.NTREUlL-sun-.MER —jaunes, timbrés des lettres N. P. et de la légende: Régiment de Montreuil. Montrichard, en Tourainc, — aux armes de la ville. Morez, — blancs.

Mortagne, en Perche, — jaunes, aux armes de la ville. Mortain, — jaunes, unis.

Moulins, en Bourbonnais, — blancs, aux armes de la ville.

Moyenvic, en Lorraine, — jaunes, empreints des mots : Garde nationale.

Nantes, — dorés, empreints d'une fleur de lis coupée d'une hermine et portant le numéro de la division. Narbonne, en Languedoc. — blancs, unis, pour l'état-major et la majeure partie des compagnies ; pour le reste

des compagnies, jaunes, timbrés d'un L couronné ; roux et plats pour les dragons. Nf.ubourg, — blancs.

Neuilly-Saint-Front, — en cuivre doré, plats.

Neuvy-sur-Loire. — blancs, timbrés de deux épées en croix couronnées au-dessus d'une fleur de lis.

Ni m es, jaunes, aux armes de la ville et des mots : Col. Xem. (abréviation de Colonia Xemosus : Colonie

Ximoise), avec la légende : Légion Xlmoise. Nogent-le-Bol — timbrés d'un n fleuri, surmonté de la couronne royale.

Nogent-sur-Seine, — aux armes de la ville ; dorés pour les 4 premieres compagnies, blancs pour la 5®. Nonant, — empreints de trois fleurs de lis.

Orgelet, en Franche-Comté, — jaunes, aux armes de la ville : trois épis d'orge. Orléans, — aux armes du duc d'Orléans.

Palmpol, en Bretagne, — aux armes de la ville : fond azur, vaisseau d'argent, câble et ancre d'or ; et la légende :

Gardes nationales de Paimpol. Palais, a Belle-lle-en-Mcr, — blancs.

Paris, — jaunes, timbrés aux armes de la ville : vaisseau ; sans numéros pour l'état-major général ; avec numéro de la division en haut et celui du bataillon en bas pour les grenadiers et fusiliers. Ceux des chasseurs étaient empreints des armes de la ville au centre d'un cor. Les gardes a cheval durent porter les memes boutons (pie ceux de l'état-major. Partenay, — empreints de trois fleurs de lis et de la couronne de France. PÉrigueux, — aux armes de la ville.

PÉRONNF., en Picardie, — blancs, aux armes de la ville : un P couronné ; et de la légende : Urbs nescia, vinci. Ploer.mel, en Bretagne, — blancs, aux armes de la ville.

Point-du-Jol'R, — aux armes de la ville de Paris, avec inscription : Banlieue de Paris.

Poissy, — aux armes de la ville : trois fleurs de lis, avec un poisson dans le milieu mangeant un des fleurons

d'une fleur de lis. Poitiers, — blancs, aux armes de la ville.

Pontarlier, en Franche-Comté, — aux armes de la ville, avec l'inscription : Légion de Pontarlier. Pont-de-Beauyoisln, en Dauphiné, — blancs, timbrés d'un dauphin couronné. pontrieux, en Bretagne, — blancs, unis. Pont-Saint-Esprit, — argentés.

Pont-SUR-Seine, — jaunes, aux armes de la ville : trois fleurs de lis avec couronne royale au-dessus. pornic, — blancs, unis. Port-Sainte-Marie, en Agenais, — blancs.

Polilly-sur-Loire. — jaunes, aux armes de la ville: trois raisins; surmontées d'une couronne de comte et, autour,

l'inscription suivante : Garde nationale de Pouilly-sur-Loire. Puy-en-Velay, en Languedoc, —jaunes.

Rambouillet, — blancs, estampés d'un R couronné.

Remoulins, — blancs, aux armes de la ville : un ormeau entre deux tours.

Rennes, — blancs, timbrés d'un écusson mi-partie de France et de la ville de Rennes.

Biom, — blancs, aux armes de la ville.

Roanne, — blancs, empreints des armes de la ville : d'azur au croissant d'or ; de la légende : La Loi et le Roiy

et, en exergue, du mot : Roanne. ROC.iieciiouart, en Poitou, — jaunes, aux armes de la ville de Paris.

Rociiefort, — blancs, timbrés d'une fleur de lis et de la légende : Pour le Roi et la Patrie.

Rocroy, — jaunes, aux armes de la ville : trois croissants entrelacés et trois fleurs de lis surmontées d'une

couronne, avec la légende latine : Signum fulei. Rodez, — jaunes.

Boquecor, en Agenais, — jaunes, numéro i. Ruffec, — blancs.

Sablé, — argent, aux armes de la ville. Saint-Ambroix, en Languodoc, — blancs, unis.

Svint-Béat, — argent, timbrés d'une ciel' terminée par une fleur de lis et, en exergue, de ces mots : Légion de Saint-Béa t.

Saint-HenoIt-du-Sault, — blancs, gravés d'un G et d'un N au milieu (Garde nationale) ; le cordon du bouton porte

les mots : Saint-Benoit-du-Sault. Saint-Ciiristophe-de-Roussignac, — blancs, numéro i. SainT-Claud, en Angoumois, — argent. Saint-Dié, en Lorraine, — argent, aux armes de la ville.

Saint-IHÉ-sur-Loire, — dorés, timbrés des armes de France ; avec le nom de la ville pour légende. Saint-Florent-LE-Civil, en Anjou, — argent. Saint-GenieS, en Rouergue, — blancs. Saint-Gilles, en Nimois, — blancs, unis.

Saint-Hippolyte-du-Kort, en Lauguedoc, —jaunes pour l'infanterie ; blancs pour les dragons a pied et a cheval. Saint-Jean-de-Gardonnenque, en Provence, — blancs.

Saint-Jean-de-Losne, en Bourgogne, — jaunes dorés, aux armes de la ville.

Saint-Laurent-MÉDOC, — jaunes, empreints de Heurs de lis et, en exergue, des mots : Saint-Laurent-Médoc. Saint-Léonard, en Limousin, — blancs, timbrés de trois fleurs de lis au centre et portant autour la légende :

Volontaires de Saint-Léonard. Saint-Lô, en Normandie, — blancs, empreints d'une fleur de lis. Saint-.Malo, — blancs, aux armes de la ville et du Boi. Saint-Marcellin, en Dauphiné, — blancs, estampés d'un dauphin couronné. Saint-Omer, — jaunes, aux armes de la ville, avec cette devise autour : Milice nationale. Saint-Peray, en Vivarais, — blancs, aux armes de la ville : une tete d'ours muselée, avec la devise : Légion de

Saint-Peray. Saint-Pere-en-Retz, — blancs.

Saint-Pierre-le-Mol*tier, — jaunes, aux armes de la ville (qui étaient celles de France).

Salnt-Pierre-les-Valence, — empreints d'un dauphin, autour duquel était l'inscription : Milice nationale de. Valence. saint-pour ça in, — aux armes de la ville : un tonneau et une fleur de lis au-dessus, surmonté de la couronne royale ; et, au bas, le numéro 5, pour marquer que la ville de Saint-Pourçain est la cinquieme ville du Pays-Bas d'Auvergne. Saint-Romain-de-Colbosc, en Normandie, —jaunes.

Saint-Savin, en Poitou, — blancs, frappés des lettres V. N. (Volontaires nationaux), couronnées des mots :

Saint-Savin en Poitou. Saint-Sernin, en Houergue, — blancs, timbrés de la devise : Légion de Saint-Sernin. Saint-Sever, en Gascogne, — blancs, timbrés des lettres T. N. (Troupe nationale). Sainte-Menehould, — dorés, aux armes de la ville. samer, — blancs, timbrés d'un S et d'une bombe. SaUJON, — blancs, unis.

Saumur, — jaunes surdorés, aux armes de la ville, pour la garde bourgeoise, l'artillerie et les arquebusiers ; blancs pour les volontaires.

Saverne. — jaunes, aux armes de la ville : raie traversant le centre, surmontée d'une couronne, avec trois fleurs

de lis et une licorne placées de chaque côté ; et des mots : Troupe nationale. Serres, en Gapençais, — jaunes, ornés d'un dauphin. Seurre, — blancs, unis.

SEVRES, ile-de-France, — empreints d'un faisceau entouré de deux branches d'olivier et de la légende : Garde

nationale de Sevres. slnchebray, — cuivre doré, uni. Stenay, — blancs. st'mene, diocese d'Alais, — blancs.

Tarascon, en Provence, — blancs, aux armes de la ville. l'hann. — argentés et timbrés du mot : Thann. Thouars, — aux armes de la ville.

Tonnay-Boutonne, en Saintonge, — blancs, avec la légende : Pour le Roi et la Patrie. toul. — surdorés, empreints d'un dauphin.

Toulon, — aux armes de la ville, surmontées d'un ruban en couronnement portant les mots : Telo Martius. Touion-SL'R-Arroux, eu Charolais, — argentés, estampés d'une fleur de lis. Tournon, en Vivarais, — blancs, unis. Tours, — aux armes de la ville.

Trie, — empreints des deux lettres M. N. (Milice nationale).

Troyf.S, — blancs, aux armes de la ville.

Tullins, en Dauphiné, — blancs, empreints d'un dauphin.

Valence, en Agenais, — jaunes, aux armes de la ville.

Valence, en Dauphiné, — blancs, timbrés d'un dauphin et de la légende : Valence.

Vannes, — blancs, unis, pour la garde nationale ; jaunes, aux armes de la ville, pour les volontaires.

Vans, — blancs, ornés d'un soleil.

Varades, en Bretagne, — argent.

VARENNES, en Argonne, — blancs, a numéro I.

Vaucouleurs, —jaunes, aux armes de Jeanne d'Arc, avec l'inscription autour : Garde nationale de Vaucouleurs. ventenac, du diocece de Narbonne, — blancs, unis.

Verdun, — jaunes, aux armes de la ville : trois chevrons brisés ; et portant la légende: Milice Verdunoise. Versailles, — jaunes, timbrés d'un soleil et du numéro de la division.

Vervlns, — blancs, empreints de trois tours et des mots : Ville de Vervins, 1698 (date du traité de Vervins). Villedieu, — blancs, unis. Villefranche, en Beaujolais, — blancs. V;lleneuve-le-Roi, — dorés, aux armes de la ville.

Villenkl'VE-Saint-GeORGES. — blancs, empreints d'un cavalier a cheval, représentant Saint Georges, qui terrasse un monstre et le perce de sa lance ; derriere ce cavalier, il y a une femme qui tient d'une main une branche de laurier, et de l'autre un écusson aux armes de France, avec la légende : Le monstre est terrassé. Vinay, en Dauphiné, — jaunes, timbré d'un dauphin couronné. voiron, — jaunes, timbré d'un dauphin. v0uziers-sur-ais.\E, en Champagne, — blancs, unis.

NOTA. — La liste ci-dessus, quoique incomplete, donne toutefois des renseignements utiles que nous ne pouvions négliger de représenter.

Ajoutons que son intéret se trouve doublé par les reproductions qui suivent, et que l'ensemble ainsi constitué présente un avantage des plus appréciables.

(Oise).

Blois. (Loir-et-Cher).

(Eure-et-Loir).

(Loiret).

i° Jaunes ;

(Yonne). (COte-d'Or). (Seine-et Oise). Auch. Auxerre ? (Yonne).

(Gers). Clamccy? (Nievre).

Nevers ? (Nievre).

(Côte-d'Or).

(Correze).

Bourges. (Cher).

Caen. (Calvados).

(Ardennes).

Chartres. (Eure-et-Loir).

(Dauphiné).

(Côte-d'Or).

Cléry. (Loiret).

(Côte-d'Or).

(Nord).

Étampes. La Fleche. (Vendée). (Seine). Besançon.

(Seine-et-Oise). (Sarthe). (Doubs).

(Indre). (Haute-Marne). . . (Seine-et-Marne). . . (Aisne).

(Nord). . . . Loudun. . . . Lyon .

(Vienne). . . . (Rhône).

. . (Rhône) . . . Quelques variantes.

gSTVlv

Faubourgs de Lyon....................Le Mans.

. . (Rhône)........................(Sarthe).

Mantes? . . . Marseille . . . Monlauban. (Hérault).

(Seine-et-Oise). . .(Bouches-du-Rhône). . (Tarn-et-Garonne).

(Cute-dOr)

Nantes; élat-major (Loire-Inférieure).

(Gard).

(Ain).

M ont ar gis.

(Loiret).

État-major général et gardes a cheval. . Paris.

Chasseurs. . Paris. .

(Loiret).

. Grenadiers et Fusiliers . . Paris. . .

Grenadiers et Fusiliers. Paris.

Privas. (Ardecbe).

(Aube).

Reims ? (Marne).

(Seine-Inférieure).

Saint-Etienne. (Loire).

Romorantin. (Loir-et-Cher).

(Loire).

La Rochelle.

(Charente-Inférieure).

(Seine-et-Oise).

(Moselle).

(Côte-d'Or).

Saumnr. (Maine-et-Loire).

Sarlat. (Dorlogne).

Saint-Maixent ? (Dcux-Scvres).

(Bas-Rhin).

(Seine-ct-Oisc).

(Seine-ct-Oisc).

Sentis. (Oise).

Thouars. (Dcux-Scvres).

(Seine-et-Oise).

(Haute-Marne).

Passe-partout.

Passe-partout.

Indéterminé.

Indéterminés.

Indéterminés.

Indéterminés,

3o

Indéterminés

Blancs.

(Somme).

(Basses-Pyrénées).

Légion d'Anduze. (Gard).

Arras. (Pas-de-Calais).

Calais. (Pas-de-Calais).

(Haute-Garonne).

Clerrn ont-Ferra n d. (Puy-de-Dôme).

(Nord).

(Ancienne province).

(Dauphiné).

(Tarn).

(Puy-de-Dôme).

Lorris. (Loiret).

Mantes? (Seine-et-Oise).

Mont-Dauphin ? (Hautes-Alpes).

mm

(Gard).

(Hautes-Pyrénées).

Montfort-sur-Men. (Illé-et-Vilaine).

Poitiers et environs. (Vienne). .

(Puy-de-Dôme). (Haute-Marne). (Côte-d'Or).

Sisteron. (Basses-Alpes).

Bennes. (Ille-et-Viluine).

/Puy-de-Dôme). Tours. Valenciennes. Londun.

v (Indre-et-Loire). (Nord). (\ icnne).

Indéterminés

. Passe-partout.

Indéterminés,

Indéterminés.

NOTA. — Le quatrieme modele de la quatrieme rangée, lequel comporte des armes couronnées et le mot : Libcrtas, est, sauf la couronne, aux armes de la République de Saint-Marin. Mais la couronne et la fabrication bien ancienne de ce bouton nous l'ont fait classer ici — peut-etre a tort.....

I79O

Par décret du 26 février 1790, l'Assemblée nationale divisa la France en quatre-vingt-trois départements et chaque département en districts — les districts désignés sous les noms des localités qui furent appelées a en constituer les chefs-lieux, — dont voici les listes par ordre alphabétique :

1. DÉPARTEMENTS

Ain. —9 districts : Bourg, Trévoux, Mont lue l, Pont-de-Vaux, Châtillon, Belley, Saint-Rambert, Nantua, Gex. Aisne. — G districts : Soissons, Laon, Saint-Quentin, Château-Thierry, Guise (provisoircmcut), Chauny (provisoirement).

Allier. — 7 districts : Moulins, Le Donjon. Cusset, Gannat, Montmarault, Montluçon, Cerilly. Alpes (Basses). — 5 districts : Digne, Forealquier, Sisteron, Castellane, Bareelonnette. Alpes (Hautes). — 4 districts : Gap, Embrun, Briançon, Serres.

Ardeche. — 7 districts : Privas, Annonay, Tournon, Aubenas, Vernoux, Villeneuve-de-Berg. Arde.nnes. — 6 districts : Charleville, Sedan, Rethel, Roeroy, Vouziers, Grandpré. AiueGE. —3 districts : Taraseon, Saint-Girons, Mirepoix.

Aube. — 6 districts : Troyes, Nogent-sur-Seine, Areis-sur-Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Ervy. Aude. — 6 districts : Careassonne, Castelnaudary, La Grasse, Limoux, Narbonne, Quillan.

Aveyron. —9 districts : Villefranehe, Aubin, Mur-de-Barrés, Séverac-le-Château, Milhau, Saint-Affrique, Saint-

G e niez, Sauveterre, Rodés.

Bouciies-du-Hiiône. — 6 districts : Aix, Arles, Marseille, Taraseon, Apt, Salon.

Calvados. — 6 districts : Caen, Bayeux, Falaise, Lisieux, Pont-V Eveque, Vire. Cantal. — 4 districts : Saint-Flour, Aurillae, Mauriac, Murât.

Charente. — 6 districts : Angouléme, La Rochefoucault, Confolens, Ruffec, Cognac, Barbesieux. Charente-Inférieure. — 6 districts : Saintes, La Rochelle, Saint-Jean-d'Angely, Roehefort, Maliennes, Pons. Cher. — 7 districts : Bourges, Vierzon, Sancerre, Saint-Amand, Château-Meillant, Sancoins, Aubigny. CorrEZE. — 4 districts : Tulle, Brives, Uzerches, Ussel.

Corse (Ile de). — 9 districts : Bastia, Oletta, L'tle-Rousse, La Porta-d'Ampugnani, Corté, Cervionne, Ajaccio, Vico, Tallano.

Côte-d'Or. — 7 districts : Dijon, Saint-Jean-de-Lône, Chatillon-sur-Seine, Sémur-en-Auxois, Is-sur-Tille, Arnay-le-Duc, Beaune.

Côtes-du-Nord. — 9 districts : Saint-Brieuc, Dinant, Lamballe, Guingamp, Lannion, Loudéac, Broons, Pontrieux, Rosternen.

Creuse. — 7 districts : Guéret, Aubusson, Felletin, Boussac, La Souterraine, Bourganeuf, Evaux.

Dordogne. —9districts: Périgueux, Sarlat, Bergerac, Nontron, Exideuil, Montignac, Ribérac, Belvez, Montpont. Doubs. — 6 districts : Besançon, Quingey, Ornans, Pontarlier, Saint-Hippolyte, Baune. Drôme. — 6 districts : Romans, Valence, Le Crest, Die, Montélimart, Le Buis.

(La principauté d'Orange forme provisoirement un district sous l'administration de ce département ; elle pourra opter son union a un autre département).

Eure. —6 districts : Evreux. Bernay, Pont-Audemer, Louviers, Les Andelys, Verneuil.

Eure-et-Loir. — 6 districts : Chartres, Dreux, Châteauneuf-en-Thimerais, Nogent-le-Rotrou, Châteaudun, Janville.

Finistere. — 9 districts : Brest, Landerneau, Lesneven, Morlaix, Carhaix, Châteaulin. Qaimper, Quimperlé, Pont-Croix.

Gard. — 8 districts : Beaucaire, Uzes, Nîmes, Sommieres, Saird-Hippolyte, Alais, Le Vigan, Le Pont-Saint-Esprit.

Garonne (Haute). — 8 districts : Toulouse, Rieux, Villefranche-en-Lauraguais, Castel-Sarrasin, Muret, Saint-Gaudens, Revel, Grenade.

Gers. — 6 districts : Auch, Lectoure, Condom, Nogaro, L'tle-en-Jourdain, Mirande. Gironde. — 7 districts : Bordeaux, Libournc, La Réole, Bazas, Cadillac, Blaye, Lesparre.

Hérault. — 4 districts : Montpellier, Béziers, Lodeve, Saint-Pons.

Ille-et-Vilaine. — 9 districts : Rennes, Saint-Mdlo, Dol, Fougeres, Vitré, La Guerche, Bain, Redon, Montfort. indre. — 6 districts : Issoudun, Châteauroux, La Châtre, Argenton, Le Blanc, Châtillon-sur-Indre. Indre-et-Loire. — 7 districts : Tours, Amboise, Château-Renaud, Loches, Chinon, Preuilly, Langeais.

Isere. — 4 (^stricts : Grenoble, Vienne, Saint-Marcelliny La Tour-du-Pin.

Jura. — 6 districts : Dôle, Salins, Poligny, Lons-le-Saulnier, Orgelet, Saint-Claude.

Landes. — 4 districts : Mont-de-Marsan, Saint-Sever, Tartas, Dax.

Loir-et-Cher. — 6 districts : Blois, Vendôme, Bomorantin, Mont-Doubleau, Mers, Saint-Aignan. Loire (Haute). — 3 districts : Le Puy, Brioude, Issingeaux.

Loire Inférieure. — 9 districts : Nantes, Ancenis, Chdteaubriant, Blain, Savenay, Clisson, Guérande, Paimbou f, Machecoul.

Loiret. — 7 districts : Orléans, Beaugeney, Neuville, Pithiviers, Montargis, Gien, Bois-Commun. Lot. — 6 districts : Cahors, Montauban, Lauzerte, Gourdon, Martel, Figeac.

Lot-et-Garonne. — 9 districts : Agen, Nérac, Castel-Jaloux, Tonneins, Marmande, Villeneuve, Valence, Mont-flanquin, Lauzun.

Lozere. — 7 districts : Mende, Marvejols, Florac, Langogne, Ville fort, Merveys, Saint-Chely.

Maine-et-Loire. — 8 districts : Angers, Saumur, Baugé, Chdteauneuf Segre, Saint-Florent, Cholet, Vihiers. MANCHE. — 7 districts : Avranches, Coutances, Cherbourg, Valognes, Carentan, Saint-Lô, Mortain. Marne. — 6 districts : Chdlons-sur-Marne, Reims, Sainle-Menehould, Vitry-le-François, Épernay, Sézanne. Marne (Haute). — 6 districts : Chaumont, Langres, Bourbonne, Bourmont, Joinville, Saint-Dizier. Mayenne. — 7 districts : Ernée, Mayenne, Lassai, Sainte-Suzanne, Laval, Craon, Chdteau-Gontier. Meurtre. — 9 districts : Nancy, Lunéville, Blamont. Saarbourg, Dieuze, Vie, Pont-a-Mousson, Toul, Vézelise. Meuse. — 8 districts : Bar-le-Duc, Gondrecourt, Commerci, Saint-Mihiel, Verdun, Clermont, Étain, Stenay. Morbihan. — 9 districts : Vannes, Auray, Ilennebon, Le Faouet, Pontivy, Josselin, Plormel, Rochefort, La Roche-Bernard.

Moselle. — 9 districts : Metz, I^ongwy (provisoirement), Briey, Thionville, Sarlouis (provisoirement), Boulay, Sarguemines, Bitche, Morhange.

Nievre. — 9 districts : Nevers, Saint-Pierre-le-Moutier, Decize,[Moulins-en-Gilbert, Chdteau-Chinon, Corbigny, Clameci, Cosne, La Charité.

Nord. — 8 districts : Valeneiennes, Le Quesnoy, Avesnes, Cambratj, Douay, Lille, Hazebrouck, Bergues.

Oise. — 9 districts : Beanvais, Chaumont, Grandvilliers, Breteuil, Clermont, Sentis, Noyons, Compiegne, Crépy. Orne. — 6 districts : Alençon, Domfront, Argentan, L'Aigle, Belles/ne, Mortagne.

Paris. — 3 districts : Paris, Saint-Denis, Le Bourg-la-Reine.

Pas-de-Calais. — 8 districts : Arras, Calais, Saint-Omer, Béthune, Bapaume, Saint-Pol, Boulogne, Montreuil. Puy-de-Dôme. — 8 districts : Clermont, Riom, Ambert, Thiers, Issoire, Besse, Billom, Montaigu. Pyrénées (Basses-). — 6 districts : Pau, Orthez, Oléron. Mauleon, Saint-Palais, Ustaritz.

pyrénées (Hautes-). — 5 districts : Tarbes, Vie, Bagneres, Argeles, La Barthe-de-Nestes ou Les Quatre-Vallées. Pyrénées-Orientales. — 3 districts : Perpignan, Céret, Prades.

Bhin (Bas-). — 4 districts : Strasbourg, Hagueneau, Wissembourg, Benfeld (provisoirement). Rhin (Haut-). — 3 districts : Colmar, Altkirch, Belfort.

Rhône-et-Loire. — 6 districts : La ville de Lyon, la campagne de Lyon, Saint-Etienne, Montbrison, Roanne, Villefranche.

Saône (Haute-). — 6 districts : Vesoul, Gray, Lure, Luxeuil, Jussey, Champlitte.

Saône-et-Loire. — 7 districts : Maçon, Chdlon, J^ouhans, Autun, Bourbon-IMncy, Charolles, Semur-en-Brionnais (provisoirement) ou Marcigny.

Sarthe. — 9 districts : Le Mans, Saint-Calais, Chdteau-du-Loir, La Fleche, Sablé, Sillé-le-Guillaume, Fresnhy-le-Vicomte, M amers, La Ferté-Bernard.

Seine-et-Oise. — 9 districts : Versailles, Saint-Germain, Mantes, Pontoise, Dourdan, Montfort, Etampes, Corbeil, Gonesse.

Seine-Inférieure. — 7 districts : Rouen, Caudebec, Montivilliers, Cany, Dieppe, Neufchdtel, Gournay.

Seine-et-Marne. — 5 districts : Melun, M eaux. Provins, Nemours, Rosoy.

Sevres-Deux. — 6 districts : Niort, Saint-Maixent, Partenay, Touars, M elle, Chdtillon.

SOMME. — 5 districts : Amiens, Abbeville, Péronne, Doullens, Montdidier.

Tarn. — 5 districts : Castres, Lavaur, Alby, Gaillac, La Canne.

Var. — q districts : Toulon, Grasse, Hyeres, Draguignan, Saint-Maximin, Brignolles, Fréjus (provisoirement), Saint-Paul-les-Vence, Barjols.

Vendée. — 6 districts : Fontenay-le-Comte, La Châtaigneraie, Montaigu, Challans, Les Sables-d'Olonne, La Roche-sur- Y on.

Vienne. — 6 districts : Poitiers, Chdtellerault, Loudun, Montmorillon, Lusignan, Civray. Vienne (Haute-). — 6 districts : Limoges, Le Dorât, Bellay, Saint-Junien, Saint-Yrieix, Saint-Léonard. Vosges. — 9 districts : Épinal, Mirecourt, Saint Dié, Rambervillers, Remiremont, Bruyeres, Darney, Neuchd-teau, La Marche.

Yonne. — 7 districts : Auxerre, Sens, Joigny, Saint-Fargeau, Avallon, Tonnerre, Saint-Florentin ou Villeneuve-le-Roi.

NOTA. — Quelques chefs-lieux de districts furent supprimés ou changés par la suite.

En 1793, le département de Rhône-et-Loire était divisé en deux départemeuts qui prirent les dénominations de département du Rhône et département de la Loire.

n. DISTRICTS

abbeville . . .

Gironde.

Cherbourg. . . .

Manche.

A g en.....

. Lot-et-Garonne.

Blois......

Loir-et-Cher.

Chinon......

Indre-et-Loire.

. Bouchcs-du-Rhône.

Bois-Commun. . .

Loiret.

Maine-et-Loire.

Ajaccio ....

. Corse.

Bordeaux. . . .

Gironde.

Vienne.

. Gard.

Boulay .....

Moselle.

Clameci.....

Nievre.

alby.....

. Tarn.

Boulogne . . . .

Pas-de-Calais.

Clermont . . . .

Meuse.

Alengon . . .

. Orne.

Bourbon-Lancy. .

Saône-et-Loire.

Clermont . . . .

Oise.

Altkirch . . .

. Ilaut-Hhin.

Bourdonne. . . .

Haute-Marne.

( lermontou Cler-

a.mbert ....

. Puy-de-Dôme.

mont-Ferrand .

Puy-de-Dôme.

Amboise ....

, Indre-et-Loire.

Bourganeuf . . .

Creuse.

Clisson.....

Loire-Inférieure.

amiens . . . .

. Somme.

Bourges.....

Cher.

Charente.

Ancenis ....

. Loire-Inférieure.

Bourg-la-Reine. .

Paris.

( olmar.....

Haut-Rhin.

Angers ....

. Maine-et-Loire.

Bourmont . . . .

Haute-Marne.

commerci . . . .

Meuse.

Angouleme . .

. Charente.

Boussac.....

Creuse.

compiégne . . . .

Oise.

annonay. . . .

. Ardeche.

Brest......

Finistere.

condom .....

Gers.

An......

. Bouehes-du-Bhône.

Breteuil.....

Oise.

confolens . . . .

Charente.

Arcissur-Aube

. Aube.

Briançon.....

Hautes-Alpes.

Cor bei l.....

Seine-et-Oise.

Argeles. . . .

. Hautes-Pyrénées.

Briey......

Moselle.

Corbigny.....

Nievre.

Argentan . . .

. Orne.

Brignolles. . . .

Yar.

corte......

Corse.

Argenton . . .

. Indre.

Haute-Loire.

(osne......

Nievre.

Arles.....

. Bouchcs-du-Rhône.

Correze.

coutances. . . .

Manche.

Arnay-le-Duc .

. Côte-d'Or.

Broons .....

Côles-du-Nord.

Craon......

Mayenne.

Auras.....

. Pas-de-Calais.

Bruyeres . . . .

Vosges.

Crépy......

Oise.

aubenas. . . .

. Ardeche.

Allier.

Aubigny ....

. Cher.

Cadillac.....

Gironde.

Aubin.....

. Aveyron.

Caen......

Calvados.

Darney .....

Vosges.

al busson . . .

. Creuse.

Cahors .....

Lot

Dax.......

Landes.

Aucii.....

. Gers.

Calais.....

Pas-de-Calais.

Decize......

Nievre.

Auray.....

Cambray.....

Nord.

Die.......

Drôine.

Auriac ....

Campagne de Lyon.

Rhône-et-Loire.

Dieppe......

Seine-Inférieure.

Autun ....

. Saône-et-Loire.

Cany.......

Seine-lnlërieure.

Dieuze......

Meurthe.

auxerre . . .

. Yonne.

Carcassonne. . .

Aude.

Digne......

Basses-Alpes.

Avallon. . . .

. Yonne.

Carentan . . . .

Manche.

Côte-d'Or.

Avesnes ....

. Nord.

Carhaix.....

Finistere.

Dînant......

Côtes-du-Nord.

Avranches. . .

. Manche.

Castel-Jaloux . .

Lot-et-Garonne.

Dol.......

llle-et-Vilaine.

Castellane . . .

Basses-Alpes.

Jura.

Bain......

. IIle-et-Vilaine.

Castelnaudary. .

Aude.

Domfront . . . .

Orne.

Bagnéres . . .

. Hautes-Pyrénées.

Castel-Sarrasin .

Haute-Garonne.

Douay......

Nord.

Ba palme. . . .

. Pas-d<»-Calais.

Castres.....

Tarn.

Doullens . . . .

Somme.

Bahbesieux . .

. Charente.

Caudebec . . . .

Seine-Inférieure.

Seine-et-Oise.

Barcelonnette.

. Basses-Alpes.

CÉRET......

PvréHées-Onenlales.

Draguignan . . .

Yar.

Barjols ....

. Yar.

Cerilly.....

Allier.

Eure-et-Loir.

Bar-le-Dug . .

. Meuse.

Cervionne. . . .

Corse.

Bar-sur-Aube .

. Aube.

Challans . . . .

Vendée.

Embrun .....

Basses-Alpes.

Bar-sur-Seine .

. Aube.

cllalon's.....

Saône-et-Loire.

Épernay.....

Marne.

BASTIA.....

. Corse.

Chalons-s.-Marne.

Marne.

épinal......

Vosges.

Balgé.....

. Maine-et-Loire.

Champlitte . . .

Haute-Saône.

Ernée......

Mayenne.

Baume ....

. Doubs.

Charlf.ville. . .

Ardennes.

Aube.

Bayeux ....

. Calvados.

Charolles. . . .

Saône-et-Loire.

Meuse.

Bazas .....

. Gironde.

Chartres ....

Eure-et-Loir.

Seine-et-Oise.

beaucaire. . .

. Gard.

Chateaubriant. .

Loire-Inférieure.

évaux......

Creuse.

Beaugency. . .

. Loiret.

Chateau-Chinon .

Nievre.

Eure.

Beaune ....

. Côte-d'Or.

Chateau-du-Loir.

Sarthe.

Dordogne.

Beauvais . . .

. Oise.

Chateaudun . . .

Eure-et-Loir.

Belfort. . . .

. Haut-Rhin.

Chateau-Gontier.

Mayenne.

Falaise.....

Calvados.

Bellac ....

. Haute-Vienne.

Chateaulin. . . .

Finistere.

Creuse.

Bellesme . . .

. Orne.

ClIATEAU-imeillant. Cher.

Lot.

Belley.....

. Ain.

cllateauneuf. . .

Maine-et-Loire.

Florac .....

Lozere.

Belyez.....

. Dordognc.

Chateauneuf-en-

fontenay-k-comte. Vendée.

Benfeld. . . .

. Bas-Rhin.

Thimerais . . .

Eure-et-Loir.

Forcalquif.r. . .

Basses-Alpes.

Bergerac . . .

. Dordogne.

Chateau-Renaud.

Indre-et-Loire.

Fougeres ....

llle-et-Vilaine.

Bergues. . . .

. Nord.

Chateauroux. . .

Indre.

Fréjus......

Var.

Bernay ....

. Eure.

Chateau-Thierry.

Aisne.

FRENAY-le-ViC0MTE. Sarthe.

Besançon . . .

. Doubs.

Chatellerault. .

Vienne.

Tarn.

Besse.....

. Puy-de-Dôme.

chatillon . . . .

Deux-Sevres.

Béthune. . . .

. Pas-de-Calais.

Chatillon ....

Ain.

Allier.

Béziers ....

. Hérault.

Chatillon-i.-Selne. Côte-d'Or.

Basses-Alpes.

Billom.....

. Puy-de-Dôme.

Chatillon-s.-Indre. Indre.

G ex.......

Ain.

Bitche.....

. Moselle.

Chaumont . . . .

Haute-Marne.

Gien.......

Loiret.

Blain.....

. Loire-Inférieure.

Chaumont ....

Oise.

Gondrecourt. . .

Meuse.

Blamont. . . .

. Meurthe.

Chauny .....

Aisne.

GONESSE.....

Seine-et-Oise.

Gourdon. . . .

. Lot.

LES SARLES-D'OLONNE

. . Vendée.

Gournay. . . .

• Seine-Inférieure.

Mur-de-Barres.

. Aveyron.

Grandpré . . .

. Arclennes.

Libourne. . .

. . Gironde.

. Haute-Garonne.

Grandyilliers .

. Oise.

L' 1le-en-10 u r d a1n. gc rs.

Nancy.....

Grasse ....

. Var.

L'Ile-Rousse.

. Corse.

. Menrthe.

Gray.....

. Haute-Saône.

Lille ....

. Nord.

Nantes ....

. Loire-Inférieure.

Grenade . . .

. Haute-Garonne.

Limoges . . .

. Haute-Vienne.

Nantua ....

. Ain.

Grenoble . . .

. Isere.

Limoux.. . .

Narbonne . . .

. Aude.

Gijérande . . .

. Loire-Inférieure.

Lisieux . . .

. Calvados.

Nemours. . . .

. Seine-et-Marne.

Guéket ....

. Creuse.

Loches. . . .

Nérac.....

. Lot-et-Garonne.

Guingamp . . .

. Côtes-du-Norcl.

Lodeve . . .

. Hérault.

Neuchateau . .

. Vosges.

Guise.....

. Aisne.

Longwy . . .

. Moselle.

Neufchatel . .

. Seine-Inférieure.

Lons-le-Saulnier. Jura.

Neuville. . . .

. Loiret.

Hagueneau. . .

. Bas-Rhin.

LOUDÉAG. . .

. Côtes-du-Nord.

Nevers ....

. Nievre.

Hazebrouck . .

. Nord.

Loudun . . .

. Vienne.

NImes.....

. Gard.

Hennebon . . .

. Morbihan.

Louhans. . .

. Saône-et-Loire.

Niort .....

. Deux-Sevres.

Hyeres ....

. Var.

Louyiers. . .

. Eure.

Nogaro ....

. Gers.

issoire.....

Luné ville . .

nojent-k-botrol

. Kurc-ct-Loir.

. Puy-de-Dôme.

Lure.....

. Ilautc-Saônc.

Nogent-sur-Seinf

. Aube.

lSSOUDUN. . . .

. Indre.

Lusignan. . .

. Vienne.

Nontron. . . .

. Dordogne.

Is-sur-Tille . .

. Côte-d'Or.

Luxeuil. . .

. Haute-Saône.

Noyons ....

. Oise.

Janville. . . .

. Eure-et-Loir.

. Rhône-et-Loire.

Oléron ....

. Basses-Pyrénées.

. Yonne.

Machecoul. .

Oletta ....

. Corse.

JOINville. . . .

. Haute-Marne.

Maçon.....

. Saône-et-Loirc.

Orange ....

. Drôme.

josselin. . . .

. Morbihan.

Mamf.rs . . . .

. Sarthe.

Orgelet. . . .

. Jura.

Jussey.....

. Haute-Saône.

Mantes . . . .

. Seine-et-Oise.

Orléans. . . .

. Loiret.

Marcigny. . . .

. Saône-et-Loire.

Ornans ....

. Doubs.

Ll BARÎIIE-DZ-.\E$TE$.

. Hautes-Pyrénées.

Marennes . . .

. Charente-Inférieure.

Orthez ....

. Basses-Pyrénées.

La caune . . .

Tarn.

Marmande. . .

. Lot-et-Garonne.

La Charité . .

. Nievre.

Marseille . . .

. Bouches-du-Rhône.

Paimbouf . . .

. Loire-Inférieure.

La chataigneraie

. Vendée.

Martel . . . .

. Lot.

Paris.....

. Paris.

La Châtre. . .

Indre.

Marvéjols. . .

. Lozere.

Partenay . . .

. Deux-Sevres.

u Perte-Bernard

. Sarthe.

Mauléon . . .

. Basses-Pyrénées.

Pau......

. Basses-Pyrénées.

La Fleche. . .

Sarthe.

Mauriac. . . .

périgueux. . .

. Dordogne.

La Grasse. . .

Aude.

Mayenne. . . .

. Mayenne.

La Guerche . .

Ille-et-Yilaine.

M eaux.....

. Seine-et-Marne.

Perpignan. . .

Pyrénées-Orientales.

Orne.

Mf.irveys. . . .

. Lozere.

Pithiviers . . .

Loiret.

La Marche. . .

Vosges.

Melle.....

. Deux-Sevres.

Ploermel . . .

Morbihan.

La m balle . . .

Çôtes-du-Nord.

Melun.....

. Seine-et-Marne.

Poitiers. . . .

Vienne.

Landerneau . .

Finistere.

Mende.....

. Lozere.

Poligny ....

Jura.

Langeais.....

Indre-et-Loire.

Mers.....

. Loir-et-Cher.

Pons.....

Charente-Inférieure.

Langogne . . .

Lozere.

Metz......

. Moselle.

Pontarlier . .

Doubs.

Langues.....

Haute-Marne.

Milhau . . . .

. Aveyron.

Pont-a-Mousson

Menrthe.

Lanniun.....

Côtes-du-Nord.

Mirande. . . .

. Gers.

Pont-Audemer .

Eure.

LAON......

Aisne.

Miregourt. . .

. Vosges.

Pont-Croix. . .

Finistere.

U PORTA-n'AIMGWM.

Corse.

Mirepoix. . . .

. Ariegc.

Pont-de-Vaux .

Ain.

La Héole . . .

Gironde.

Montaigu . . .

. Puv-de-Dome.

pontivy.....

Morbihan.

L'arc,entiere. . .

Ardeche.

Montaigu. . . .

. Vendée.

pont-l'éveque .

Calvados.

La Boche-Bernard. Morbihan.

Montargis. . .

. Loiret.

pontoise.....

Seine-et-Oise.

u Bochefoucault. Charente.

Montauiun. . .

. Lot.

PoNTRIEUX. . . .

Côtes du-Nord.

La Boghelle. . .

Charente-Inférieure.

Montbrison. . .

. Rhônc-et-Loirc.

Pont-St-Esprit. .

Gard.

La Boche-s.-Yon .

Vendée.

Mont-de-Marsan

. Landes.

Phades .....

P> renées-Orientales.

La Souterraine .

Creuse.

Montdidier. . .

. Somme.

preuilly . . . .

Indre-et-Loire.

Lassai......

Mayenne.

Mont-Doubleau.

. Loir-et-Cher.

Privas......

Ardeche.

La Tour-du-Pin. .

Isere.

Montélimart. .

. Drôme.

Provins.....

Seine-et-Marne.

Lauzerte . . . .

Lot.

Montflanquin .

. Lot-et-Garonne.

Lauzun .....

Lot-et-Garonne.

Montfort . . .

. Hle-et-Vilaine.

Aude.

Laval......

Mayenne.

iMONTFORT . . .

. Seine-et-Oise.

Quimper.....

Finistere.

Lavaur .....

Tarn.

Montignac. . .

. Dordognc.

Quimperlé. . . .

Finistere.

Le Blanc . . . .

Indre.

Montivilliers. .

. Seine Inférieure.

Doubs.

Le Buis.....

Drôme.

Montluçon. . .

. Allier.

Le Crest.....

Drôrae.

Montluel . . .

. Ain.

Rambervillers. .

Vosges.

Lectoure.....

Gers.

Montmarault. .

. Allier.

Redon......

Hle-et-Vilaine.

Le Dorât ....

Haute-Vienne.

Montmorillon .

. Vienne.

Reims......

Marne.

Le Donjon ....

Allier.

Montpellier. .

. Hérault.

Remiremont . . .

Vosges.

Le Faouet. . . .

Morbihan.

Montpont . . .

. Dordogne.

Rennes .....

Hle-et-Vilaine.

Le Mans.....

Sarlhe.

Montreuil. . .

. Pas-de-Calais.

Rethel .....

Ardcnncs.

Le Puy.....

Haute-Loire.

Morhange . . .

. Moselle.

Rf.vel.....

Haute-Garonne.

Le Quesnoy . . .

Nord.

Morlaix. . . .

. Finistere.

Dordogne.

Les Andelys. . .

Eure.

Mortagne . . .

. Orne.

Haute-Garonne.

Lesneven ....

Finistere.

Mortain. . . .

. Manche.

Riom.......

Puy-de-Dôme.

Lesparre ....

Gironde.

Moulins. . . .

. Allier.

Rhône-et-Loire.

LES QCATIE-VAUÉES . .

11 au tes-Py rénées.

¦0tU\S-U-6lLBlRT .

. Nievre.

Rociiefort. . . .

Charente-Inférieure.

Rochefort. Rocroy . . Rodés. . . Romans . . Romoranti.n Rosoy . . Rostkrnen. Rouen. . . Ruffec . .

Saarbourg. . . .

Sablé......

Saint-Afkrioue. . Saint-Aignan. . . Saint-A m and . . . Saint-Iîrieux. . . Saint-calais. . . Saint-Ciiely . . . Saint-Claude. . . Saint-Denis . . . Saint-Dié . . . . Saint-Di/.ier . . . Saint-Etienne . . Saint- farceau. . Saint-Florent . . Saint-Florentin . Saint-Flour . . . Saint-Gaudens. . Saint-Geniez . . . Saint-Germain . . Saint-Girons. . . Saint-IIippolyte . Saint-IIippolyte . St-Jean-d'Angély. st-jean-de-lône . Saint-Junien . . . Saint-Léonard. .

Saint-LO.....

Saint-.Maixent . . Saint-.Malo. . . . Saint-Marcellin . Saint-Maximin . . Saint-Mi m el . . . Saint-O.mer . . . Saint-Palais. . . St-I\\i-l-i«-Vence . 5aitt- rif.rre-le-lultick.

. Morbihan.

. Ardcnncs. . Aveyron. . Drôme. . Loir-et-Cher. . Seine-et Marne. . Côtes-du-Nord. . Seine-Inférieure. . Charente.

Meurthe.

Sarthe.

Aveyron.

Loir-et-Cher.

Cher.

Côtes-du-Nord.

Sarthe.

Lozere.

Jura.

Paris.

Vosges.

Haute-Marne.

Rhône-et-Loire.

Yonne.

Maine-et-Loire.

Yonne.

Cantal.

Ilautc-Garonne.

Aveyron.

Seine-et-Oise.

Ariegc.

Doubs.

Gard.

Charente-Inférieure.

Côte-d'Or.

Haute-Vienne.

Haute-Vienne.

Manche.

Deux-Sevres.

llle-et-Vilaine.

Isere.

Yar.

Meuse.

Pas-de-Calais. Basses- Pyrénées. Jura. Nievre.

Saint-Poi.....Pas-de-Calais.

Saint-Pons . . . Hérault. Saint-Quentin . . Aisne. Saint-Rambert. . Ain. Saint-Sever . . . Landes. Saint-Yrieix . . . Haute-Vienne. Ste-Menehould. a Marne. Sainte-Suzanne. . Mayenne.

Saintes.....Charente-Inférieure.

Salins......Jura.

Salon......Bouches-du-Rhône.

Sanc.erre .... Cher. San coins .... Cher. Sarguemines. . . Moselle.

Sarlat.....Dordogne.

Sarlouis.....Moselle.

Saumur.....Maine-et-Loire.

Sauveterre . . . Aveyron.

Sa vena y.....Loire • I n fé rieure.

Sedan......Ardennes.

Segré......Maine-et-Loire.

Semur-f.n-Auxois . Côte-d'Or. semir-m-bhiowais . . Saône-et-Loire.

Senlis......Oise.

Sens.......Yonne.

Serres.....Hautes-Alpes.

SÉVHUC-LE-CIUTEU . . Aveyron.

sézanne.....Marne.

sillé-ie-guillaume. Sarthe.

Sisteron.....Basses-Alpes.

soissons.....Aisne.

sommieres. . . . Gard.

Stenay.....Meuse.

Strasbourg . . . Bas-Rhin.

Tallano.....Corse.

Tarasgon .... Bouchcs-du-Rhône.

Tarascon .... Ariege

Tardes . . . : . Hautes-Pyrénées.

Tartas ..... Landes.

Thiers......Puy-de-Dôme.

Thionville. . . . Moselle.

Thouars.....Deux-Sevres.

Tonneins.....Lot-et Garonne.

Tonnerre .... Yonne.

Toul......Meurthe.

Toulon.....Yar.

Toulouse . Tournon. . Tours . . Trévoux. . Troyes . . Tulle. . .

Ussel'. .

ustaritz. uzerche. UZÉS. . .

wissembourg. . . Bas-Rhin. Yssengeaux . . . Haute-Loire,

Valence. . . Valence. . . Valenuennes. Valognes . . Vannes . . . Vendôme. . . Verdun . . . Verneuil. . . Vernoux. . . Versailles. . Vesoui.....

vézel1se. . .

VlC.....

Vie.....

Vico.....

Vienne . . . Vierzon . . . Vihiers . . .

VlLLEFORT . . VlLLEFRANCHE. VlLLEFRANCHE

Villeneuve . TUUMIYME-KM TllUtttiVt-tt LURACUIS.

Villeneuye-le-Roi.

Vire.......

Vitré......

VlTH Y-Ir-F KANÇA1S . VOUZIERS.....

Haute-Garonne.

Ardeche.

Indre-et-Loire.

Ain.

Aube.

Correze.

Correze.

Basses- Pyrénées. Correze. Gard.

Drôme.

Lot-et-Garonne.

Nord.

Manche.

Morbihan.

Loir-et-Cher.

Meuse.

Eure.

Ardeche.

Seine et-Oise.

Haute-Saône.

Meurthe.

Meurthe.

11 autes-Pyrénées.

Corse.

Isere.

Cher.

Maine-et-Loire.

Lozere.

Aveyron.

Rhône-et-Loire.

Lot-et-Garonne.

Ardeche.

Haute-Garonne.

Yonne.

Calvados.

llle-et-Vilaine

Marne.

Ardennes.

NOTA. — Nous avons conservé l'orthographe défectible des noms des localités pour etre davantage en concordance avec celle des memes noms estampés ou frappés sur les boutons.

BOUTONS :

i° Décret du 19 juillet 1790. Jaunes.

(Somme). (Gard). (Eure). (Maine-et-Loire). (Pas-de-Calais).

20 Décret du 5 septembre 1790. Jaunes.

(Marne).

(Nord).

(Aude).

(Saône-et-Loire).

(Eure-et-Loir).

(Côte-dOr).

'«Y.

Wi ^.OlSfft* 1

(Oise).

kLALDis ii'X'

Le* ^ "

(Eure-et-Loir).

(Puy-de-Dôme).

(Puy-de-Dôme).

(Nord). (Loiret). (Haute-Saône). (Haute-Marne). ^Rhône-et-Loire).

3l

5 septembre i;yo. Jaunes. (Suite).

(Rhône-et-Loire).

(Ardeche et Haute-Loire). (Lot).

(Rhône-et-Loire).

(Rhône-et-Loire).

(Paris).

(Vienne). (Seine-Inférieure)

(Seine-Inférieure).

(Paris).

(Côtes-du-Nord).

(Sarthe).

(Seine-et-Oise).

(Meuse). (Hautes-Alpes).

(Gard).

(Moselle).

(Aube).

(Haute-Saône).

Décret du a3 décembre 1790. Jaunes.

(Pas-de-Calais).

(Pas-de-Calais).

(Eure).

(Haut-llhin).

(Somme).

23 décembre 1790. Jaunes. (Suite).

(Var).

(Calvados).

(Seine-Inférieure).

(Nord).

(Finistere).

(Saône-et-Loire).

(Seine-Inférieure).

(Ind re).

(Aisne)

(Seine-Inférieure).

(Puy-de-Dôme).

(Aisne).

(Puy-de-Dôme).

(Côte-d'Or).

(Seine-Inférieure).

(Eure-et- Loir).

(Vendée).

(Ain).

(Seine-et-Oise).

(Seine-Inférieure).

(Nord).

(Oise).

(Sarthe).

(Aline).

(Gironde).

(Calvados).

(Jura).

(Saône-et-Loire).

(Eure).

(Rhône-et-Loire).

P 'L A v t/A.TiOJM ! LA-LOr î ±iT 'L'JKJ

-flo lA

? LA WATIOW LA LOI iîT LL , I^v H 01 J

(Doubs).

(Gard).

(Côte-d'Or).

(Aisne).

(Var).

(Haute-Garonne).

(Drôme).

(Nord).

(Loir-et-Cher).

(Eure).

23 décembre 1790. Jaunes. (Suite),

NOTA. — I.e chiffre placé au bas, dans l'exergue, de certains boulons désignait le numéro de la section du district.

L'on raconte que nombre de gardes nationaux rayerent les mots le lloi sur leurs boutons lorsqu'ils eurent appris la fuite de Louis XVI et son arrestation u Varennes.

.................Jaunes...............

Variantes «passe-partout 1 portées par certains corps de gardes nationales en 1790 et 1791.

(Le quatrieme type représenté, empreint, en exergue, des mots : Gardes nationales ci d'une étoile, se trouve généralement en blanc et de fabrication moderne).

Giberne d'ofiicier d'artillerie de marine, 1872-1880.

1791-1793

T OL ONT AIRES NA TIONA UX

La loi du 22 juillet 1791 ordonnant la mise « sur le champ en activité de 97.000 hommes de gardes nationales pour la défense des frontieres » , fut bientôt suivie d'un décret — le 4 aout suivant — qui ordonnait la formation des éléments de cette nouvelle levée en bataillons de volontaires nationaux.

Par un second décret, daté du 12 septembre de la meme année, certains de ces bataillons furent autorisés a avoir une section de canonniers pourvue de deux pieces de canon.

Les bataillons de volontaires entrerent dans l'organisation de l'infanterie de ligne en demi-brigades, le 27 février 1793.

1792.

1-92...........et..........1793. « Passe-partout »

des canonniers,

BOUTONS jaunes.

i8o5

Dans les premiers jours d'aout 1791, les compagnies soldées de la garde nationale Parisienne et le bataillon des gardes des ports de Paris furent transformés en 3 régiments d'infanterie de ligne ; numéros 102, io3, 104, et en 2 bataillons d'infanterie légere : numéros i3, 14.

Par décret du 12 juillet suivant, la garde nationale Parisienne était réorganisée en 6 légions : chaque légion formée de 10 bataillons, et celle des départements en bataillons : la réunion de 8 ou 10 bataillons constituant une légion. En outre, l'Assemblée nationale permettait la formation, dans chaque canton, d une compagnie de vétérans « âgés de plus de soixante ans » ; a chaque district, d'avoir 2 compagnies de cavalerie; et aux villes qui possédaient des pieces d'artillerie, la faculté d'attacher 2 de ces pieces a chacun de leurs bataillons sédentaires ou volontaires, et. dans ce cas, d'avoir une section de canonniers.

Le 12 juin 1792, chacune des G légions de la garde nationale parisienne reçut une nouvelle compagnie, dénommée : compagnie de volontaires gardes nationaux, chasseurs a cheval.

En septembre de la meme année, l'Assemblée nationale ordonna la division de la garde nationale de Paris en 48 sections, sous le nom de sections armées, chacune d'elles pouvant avoir a sa suite une ou plusieurs compagnies d'artillerie, et la formation de compagnies et d'escadrons de cavaliers volontaires nationaux.

Un an apres, le 20 septembre 1793, la Convention décrétait l'abolissement des compagnies de grenadiers et de chasseurs de la garde nationale départementale et prescrivait que les individus qui les composaient seraient fondus dans les autres compagnies des bataillons de gardes nationales.

Une nouvelle organisation de la garde nationale Parisienne fut ordonnée par la loi du 17 avril 1790. Chacune des 48 sections dut fournir plusieurs bataillons d'infanterie, « les compagnies de grenadiers et de chasseurs sont supprimées », avec une compagnie de canonniers et 2 pieces de canon. 4 sections devaient former une division pour chacun des douze arrondissements de Paris. La garde nationale a cheval était répartie en 12 sections, formant 3 brigades de 4 escadrons, a raison d'un escadron par arrondissement.

La réorganisation de la garde nationale départementale eut lieu le iG juin suivant. On la forma en bataillons : 3 bataillons constituant une brigade et 10 brigades composant une division. Les chefs-lieux de districts qui possédaient de l'artillerie pouvaient avoir une compagnie de canonniers ; et les départements pouvaient organiser de la cavalerie nationale ainsi que des compagnies d'éleves et de vétérans.

La loi du 8 octobre de la meme année (1796) changea la composition de la garde nationale Parisienne qui ne comprit plus que des gardes a pied, les cavaliers et artilleurs étant supprimés.

J79l

Peu apres et jusqu'a la réorganisation de 1800, les gardes nationales de France n'existerent plus guere qu'a l'état a nominatif ».

BOUTONS

...........Jaunes;.........

Variantes du modele décrété le a3 décembre 1790, portées en 1791 et 179a,

. Jaunes ; . 4 octobre 1792. , Nombreuses variantes,

pbrBX*frrz

'LWLrm/ '¦ÇJ^LlTEi

.....faunes; .

Variantes île « passe-partout ». .....a.....

1-96

.............. Jaunes ; ...............

.......Attribués aux gardes nationaux des sections de Paris.........

1792..............a...............1793.

............Beaucoup de variantes..............

Blancs. Variantes pour canonniers. 1794. . . a . . 1795.

NOTA. — Les différents modeles ci-dessus représentes étaient portés par les gardes nationaux a pied et a cheval et les vétérans de la garde nationale.

18o5-18 j 4-1815

Par décret du 3o septembre i8o5, la garde nationale sédentaire était remise sur pied et réorganisée en bataillons, cohortes et légions.

Cette nouvelle organisation fut quelque peu complétée par le décret impérial du 12 novembre 1806, qui prescrivait que les légions seraient formées de 4 cohortes et chaque cohorte de io compagnies — dont i de grenadiers, i de chasseurs et 8 de fusiliers.

Le i3 mars 1812, un senatus-consulte ordonna la division de la garde nationale en Premier ban — composé des hommes de 20 a 26 ans, non appelés en activité ; Second ban — comprenant tous les hommes valides de 26 a 40 ans ; Arriere-ban — comptant tous les hommes valides de 40 a 60 ans.

Le lendemain, un décret prescrivit la levée et l'organisation de 88 cohortes, comportant chacune 8 compagnies : 6 de fusiliers, 1 d'artillerie et 1 de dépôt. Le 12 janvier i8i3, toutes ces cohortes formerent 22 régiments d'infanterie de ligne, numéros i35 a i56 inclusivement.

Selon les prescriptions du décret du 5 avril 1813, l'on mit sur pied dans chaque département, des compagnies de grenadiers et de chasseurs — a raison de 2 compagnies de chaque sorte pour former une cohorte, plusieurs cohortes constituant une légion.

Indépendamment de ces cohortes départementales, 3" cohortes urbaines, composées chacune de 7 compagnies : 1 de grenadiers, 1 de chasseurs, 4 de fusiliers et 1 de canonniers, étaient organisées dans les localités suivantes :

Abbeville, Belle-Ile, Boulogne-sur-Mer, Brest, Calais, Cherbourg, Dunkerque, Flessingue, Granville, Ile-de-Ré, La Rochelle, Le Havre, Lorient, Montreuil-sur-Mer, Oléron, Ostende Rochefort, Saint-Malo, Toulon.

Le décret du 8 janvier 1814 mit la garde nationale Parisienne en activité ; elle comprenait alors une légion par arrondissement — soit 12 légions —; chaque légion était composée de 4 bataillons, un bataillon comportant 5 compagnies : 1 de grenadiers et 4 de fusiliers. Les 4 compagnies de grenadiers constituerent un bataillon d'élite qui reçut le nom de bataillon d'élite de telle légion.

Pendant la Premiere Restauration, sauf la formation — a Vincennes — de quelques bataillons et escadrons de volontaires nationaux — qui porterent l'uniforme de la garde nationale —, l'organisation des gardes nationales ne subit aucun changement méritant d'etre signalé.

A son retour de l'île d'Elbe, Napoléon Ier maintint la garde nationale sur le pied qu'il l'avait laissée et décréta, le i5 mai 1816, la création de 24 bataillons de fédérés-tirailleurs de la garde nationale Parisienne, avec faculté de réunion de ces bataillons en régiments et des régiments en brigades.

NOTA. — Le bataillon de vétérans de la garde nationale de service pres le Sénat-conservateur a été maintenu en fonctions jusqu'en 1807 011 1808.

BOUTONS :

i° Blancs ;

3o septembre iSo5

Grenadiers,

1812.

.....Chasseurs...............Fusiliers.....

3o septembre i8o5. .a.....181a. 3o septembre i8o5. . a . . . . 1812.

i8o5-i8i4-i8i5. Blancs. (Suite).

............Fusiliers des cohortes

i4 mars 1812 . . . . . . . • ' • • .. a . . .

. . Canonniers des cohortes . . . Grenadiers des cohortes départementales. . . 14 mars 1812. .a.....i8i3. .....i8i3-i8i4......

Chasseurs de régiments? urbains. . . Fusiliers. 1814.

. . . . I8I3-I8I4............i$I3-I8I4.

Garde nationale Parisienne. .....Chasseurs.

ir* Restauration. .....Cent-jours .

i8o5-i8i4-i8i5. 2° Dorés.

Officiers de fusiliers. . . i8ia-i8i3. . .

Ojjiciers de grenadiers. . . 1805-1812 .

Ojjiciers de chasseurs. Officiers de fusiliers. i8o5-i8ia. i8o5-x8ia.

Officiers de fusiliers. Officiers. Officiers. Officiers.

1812-1813. 1814. de la garde nat. Parisienne. Cent-jours.

1™ Restauration.

NOTA. — Des modeles représentés ci-dessus en blanc et en doré, il existe un assez grand nombre de variantes. Nous attribuons celles en doré de fantaisie d'officiers — a l'exception toutefois de ceux dont les corps ou fractions de corps sous leurs ordres portaient (non réglementairement) les boutons jaunes.

Les vétérans de la garde nationale maintenus et affectés a la garde du Sénat-conservateur avaient des « boulons dorés a aigle avec légende : Garde du Sénat-conservateur ».

Ornement de Pattelette de Giberne de la Garde nationale, 1790.

l8l5-l830

Pendant la période de la Seconde Restauration, la garde nationale du royaume resta confinée dans ses attributions particulieres, sans perturbation dans son organisation essentielle.

BOUTONS blancs.

.Grenadiers. . ir« et 2* Restauration. Nombreuses variantes,

...............Chasseurs...............

..............ir* et 2° Restauration.............

..............Nombreuses variantes.............

..........Grenadiers, chasseurs, fusiliers............

1 janvier 1816............a...............i83o.

............Nombreuses variantes.............

(L'on rencontre quelquefois des exemplaires dorés et en cuivre des modeles généraux 1816 et particuliers .........des grenadiers et chasseurs ci'dessus représentés).........

i8i5-i83o. Blancs. (Suite).

. a* Restauration .

. Fusiliers . ire et 2« Restauration .Quelques variantes

Fusiliers. ir«et2* Restauration.

. .Gardes a cheval. . 11 janvier 1816 Variante

. Canonniers volontaires . 11 janvier 1816 a i83o.

du précédent.

a i83o.

Ornement de Pattelette de Giberne de la Garde nationale de Rouen, i;90.

J830-1848

La loi du 28 mars i83i réorganisa les gardes nationales en subdivisions de compagnies (dans les

communes peu peuplées), compagnies, bataillons et légions de gardes a pied, a raison de 4 a 8 compagnies :

dont 1 de grenadiers, 1 de voltigeurs et les autres de chasseurs par bataillon, et de 2 bataillons par légion.

En subdivisions d'escadrons et escadrons de gardes a cheval ; j dans les cantons ou communes et dans . . ,, ... j toutes les villes ou ces formations étaient

Et en sections de compagnies et compagnies d artillerie. . . . ( jugées utiles au service.

Le 28 octobre i836, un arreté créa des compagnies de milices, composées d'infanterie, de cavalerie et de sapeurs-pompiers, dans plusieurs localités de l'Algérie. Elles porterent la dénomination de milices Algériennes ou milices Africaines.

BOUTONS blancs.

i83c-i848. Blancs. (Suite).

........État-major, de i83o a 1846 ;............

Et pour tous les gardes nationaux a pied indistinctement, du 16 mars 1846 a 1848.

.........Nombreuses variantes.............

Jaune ; iS3o-i846.

Blanc ; 23 mars i843.

Blanc; Blanc; Jaune; i83o.......a......1846.

NOTA. — On rencontre des exemplaires en jaune, de l'cpoque, des divers modeles ci-dessus représentés. Quelques-uns de ceux-la ont été portés par les vétérans de Vannée, conformément a l'ordonnance du 26 novembre 1880— qui leur donna l'uniforme « de la garde nationale, mais avec le bouton jaune » —, jusqu'au 5 mars i83i.

ET BOUTONS

i83o-i848. (Suite).

. . Blancs; . . .... Blancs; .... . . Jaunes . .

. Musiciens . ... Gardes a cheval ... . Canonniers. .

i83o. . . a. . . i85a. i83o. . . . a . . . 1802. i83o. . . a. . 1862.

Ornement de Pattelette de Giberne d'officier du 10e régiment de chasseurs a cheval, ier Empire.

(En argent).

1848-1852

Outre la garde nationale sédentaire, un arreté du 25 février 1848 créa a Paris une garde nationale mobile, qui fut organisée immédiatement a 24 bataillons et 1 escadron.

Elle s'augmenta d'un 26e bataillon — dénommé garde marine mobile — le 4 septembre de la meme

année.

On la licencia fin février 1849.

(Un ordre du jour de la ville de Lyon, daté du 24 avril 1848, prescrivait qu'a « Lyon comme a Paris, la distinction des compagnies en voltigeurs et grenadiers serait abolie » dans la garde nationale sédentaire).

BOUTONS

.........Jaunes ;..... . . .

......Garde nationale mobile.......

1848.........a........1849.

.......Quelques variantes.......

En blanc et en jaune ; Garde nationale sédentaire. 1848-185a. 1848.

.............En blanc et en jaune..............

............Garde nationale sédentaire.............

1848...............a...............1862.

.............Beaucoup de variantes.............

NOTA. — L'arreté de création de la garde nationale mobile lui donnait le mcme « habillement que celui de la garde nationale lixe ». Il est certain cependant que le bouton dont elle fit usage était jaune et empreint d'un coq et de la légende qui lui était particuliere : Garde nationale mobile ou, par abréviation, Garde mobile. Ci-dessus, nous en avons donné quelques

variantes.

l852-l870

Le décret présidentiel du 11 janvier 1802 licencia les gardes nationales et prescrivit que la garde nationale serait réorganisée dans toutes les communes ou le Gouvernement le jugerait nécessaire et suivant l'exigence des circonstances.

Elle devait etre formée en compagnie, bataillon ou légion, selon les besoins du service déterminés par l'autorité administrative, et pouvait comprendre des corps spéciaux de cavalerie, a'artillerie ou du génie, mais la création de ces derniers ne pouvait avoir lieu que sur l'autorisation du ministre de l'intérieur.

Plusieurs grandes villes seulement maintinrent pendant toute la durée du Second Empire les corps de la garde nationale qu'elles avaient organisés a la suite du décret précité.

BOUTONS

..............Blancs ;................

............Gardes a pied........ ......

16 mars i85a............a...............i8;o.

.......Nombreuses variantes dont quelques-unes en jaune..........

. Blancs ;. . Gardes a cheval. 16 mars 1862 Variante a 1870. du précédent.

.........Blancs ;.........

........Gardes a pied........

16 mars 1862......a........1870.

Nombreuses variantes dent quelques-unes portées en jaune .

Jaunes et du modele de l'artillerie de ligne, mais sans numéro, pour les

artilleurs ;.......t.............

Jaunes et du modele du génie de la ligne, pour les sapeurs du génie.

si toutefois des corps d'artillerie et du génie de la garde nationale ont été organisés.

NOTA. — La variante (couronnée) ci-contre, en étain, a été portée sous le Second Empire. . .

Selon l'arreté du 3o octobre i85a, Y infanterie et la cavalerie des milices Algériennes reçurent des « boutons blancs a l'aigle » comme ceux de la garde nationale de France, et les sapeurs-pompiers des memes milices étaient autorisés a faire usage de boutons en cuivre, bombés, portant un bucher en flamme et autour les mots : sapeurs-pompiers ».

Etain. 2e Empire.

1868-1872

GARDE NATIONALE MOBILE

L'organisation d'une nouvelle garde nationale mobile a été réglée par l'instruction ministérielle du 28 mars 1868.

Le nombre des bataillons d'infanterie dans chaque département fut subordonné au chiffre de la population, chaque bataillon composé de 8 compagnies, et des batteries d'artillerie furent formées dans les places fortes et les villes de garnison d'artillerie.

Le 24 juillet 1869, la 10e batterie du Bas-Rhin prit le titre de compagnie de canonniers.

Pour la campagne Franco-Allemande, on mobilisa les gardes nationaux mobiles en régiments provisoires numérotés selon leur ordre de création :

INFANTERIE, — C'est ainsi que les G premiers de ces régiments furent organisés a l'aide de la garde mobile de la Seine, le 24 juillet 1870, et que les gardes nationaux mobilisés des bataillons départementaux formerent successivement les régiments numéros : 7, le 17 aout ; 8, le 19 ; 9 a 16, le 22 ; 17 a 37, le 28; 38, le 3o ; 39, le Ier septembre ; 4<> a 53, le 2 ; 54 a 58, le 3 ; 59 a 65, le 7 ; G6, le 12 ; 67 le 16.

ARTILLERIE. — Gomme les bataillons, les 6 batteries du département de la Seine constituerent le Ier régiment provisoire le 24 juillet 1870, les 5 premieres batteries de la Moselle formerent le 2e régiment le 7 aout suivant, et les 20 batteries du Nord composerent les 3e et 4e régiments le 14 de ce meme mois.

GENIE. — Une compagnie fut créée le 19 aout 1870 dans le département du Haut-Rhin, pour etre spécialement affectée aux travaux et a la défense de la place de Belfort.

La garde nationale mobile a été dissoute le 3i décembre 1872.

BOUTONS jaunes.

. Infanterie. Beaucoup de variantes

.....Artillerie......

Troupe. Officiers. Officiers.

Quelques variantes.....

187O-1871

Le 12 aout 1870, la garde nationale sédentaire était rétablie dans tous les départements par une loi, qui maintenait toutefois l'organisation de quelques bataillons existants.

Un corps d!artillerie de la garde nationale, a 9 batteries, fut créé le 18 septembre.

Par suite des prescriptions du décret du 11 octobre suivant, l'on procéda dans chaque commune a la division des gardes nationaux mobilisés par compagnies, lesquelles étant réunies au nombre de 4 a 10 composaient un bataillon, plus de 10 compagnies en constituaient 2. La réunion des bataillons cantonaux dans le meme arrondissement forma une légion, et le groupement des légions d'arrondissements constitua une brigade qui prit le nom du département.

Le 16 du meme mois, un décret décidait l'organisation dans chaque bataillon, d'une compagnie de gardes mobilisés, choisis, destinée avec 3 autres semblables a former un bataillon de guerre.

Un autre décret, daté du 8 novembre, ordonnait aux 4 premieres des 8 a 10 compagnies qui devaient dorénavant composer chaque bataillon, de prendre la dénomination de compagnies de guerre et de participer aux opérations militaires en cours.

Le 26 du meme mois, on organisa l'artillerie de la garde nationale mobilisée en batteries a effectif et composition des batteries des régiments d'artillerie de ligne sur le pied de guerre.

La décision gouvernementale du 9 décembre réunit les bataillons de guerre de la garde nationale Parisienne en régiments, dits régiments de Paris ; 27 de ceux-ci furent immédiatement formés. Ils s'augmenterent de 32 autres régiments : numéros 28 a 69, créés dans le département de la Seine a la date du 27 décembre. Ces 59 régiments ont été dissous le 3 février 1871.

Le licenciement des gardes nationales eut lieu le 25 aout 1871. Celui des milices Algériennes s'effectua apres la répression de l'insurrection de ladite année.

(Pendant la durée du siege, le personnel administratif Parisien s'était constitué en Corps particuliers — dépendant néanmoins de la garde nationale —, parmi lesquels il y a lieu de citer :

Les 2 compagnies du Ministere de la Guerre et celles du Ministere de l'Instruction Publique ; les bataillons du Ministere des Finances, des Postes, du Télégraphe, de la Banque de France, des chemins de fer du Nord, d'Orléans et de l'Ouest, des Omnibus, de Y Octroi, etc. Il y eut aussi des corps d'éclaireurs et un bataillon étranger de la garde nationale).

BOUTONS :

1870-1871. En blanc et en jaune ;

iiwk

L?*NA'rjOftALi

3° CORPS FRANCS

1792-1871

Des nombreux corps irréguliers, a effectifs et dénominations variables, levés sous la Révolution, pendant la campagne de 1814, a la fin du Second Empire et pour la guerre de 1870-1871, nous ne citerons que les suivants :

1. A PIED.

Armée révolutionnaire. — Du 5 septembre 1793 au 27 mars 1794»

Bataillons Basques. — Consulat. (Incorporés dans les i5® et 77e demi-brigades légeres le i3 février 1800).

Bataillons francs (au nombre de 4> numérotés 1 a 4) ' infanterie légere. — Révolution.

Bataillons de Miquelets. — Du 7 juillet 1799 a 1800.

Bataillons étrangers (a nombre non limité). — Du i5 juillet 1870 a 1871.

Bataillons de volontaires (a nombre non limité). — Du a3 mars au 2 juin 1871.

Carabiniers Parisiens. — 1870-1871.

Chasseurs nationaux Bataves ou légion Batave. — Du 5 mars 1793 au 9 février 1795.

Chasseurs bons-tireurs (levés dans les départements de l'Oise et de la Somme). — Du 10 septembre 1792 au

28 janvier 1794. Chasseurs de Paris. — 1792 (devenus légion de Paris).

Chasseurs volontaires nationaux (formés en compagnies par département, sous le titre de chasseurs d'un tel

département. — Du 17 juillet 1792 au 28 janvier 1794. Chasseurs des montagnes (constitués en bataillons indépendants pour la défense des Pyrénées. — De 1808 a 1814. Chasseurs-éclaireurs. — 1870-1871. Chasseurs d Orient. — 1870-1871.

Compagnies auxiliaires des départements des Pyrénées. — Consulat. (Incorporées dans les troupes de ligne le 17 mars 1800).

Compagnies franches (au nombre de 54) : infanterie légere. — Du 28 mai 1792 au 28 janvier 1794. Compagnies de Miquelets (a nombre indéterminé). — Consulat. Incorporées dans les troupes de ligne le 17 mars 1800.

Corps francs et de partisans (organisés en nombre illimité). — Du 4 janvier au 6 mai 1814.

Corps franc des Vosges. — 1870-1871.

Corps des Garibaldiens. — 1870-1871.

Francs-tireurs de l'Atlas (d'Alger). — 1870-1871.

Francs-tireurs de Bordeaux. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Cannes. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Jonzac. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Montévidéo. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Nantes. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Paris puis Francs-tireurs de Paris-Châteaudun. — 1870-1871. Francs-tireurs de la Presse. — 1870-1871.

Francs-tireurs de Strasbourg. — Du 4 aout au 28 septembre 1870. Francs-tireurs des Ternes dits a la branche de houx (a Paris). — 1870-1871. Francs-tireurs des Vosges. — 1870-1871.

Francs-tireurs volontaires d'Ars-sur-Moselle. — Du 4 novembre 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Colmar. — Du 11 juillet 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Frouart. — Du 18 juillet 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Lamarche. — Du 4 novembre 18G8 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Metz. — Du 4 novembre 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Mirecourt. — Du 18 juillet 18O8 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Nancy. — Du 18 juillet 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Neuf Brisach. — Du 6 septembre 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Saverne. — Du 29 aout 1868 a 1870. Francs-tireurs volontaires de Verdun. — Du 29 aout 1868 a 1870. Guérilla Française de VOrient. — 1870-1871. Guérilla de VIle-de-France. — 1870-1871. Légion Bretonne. — 1870-1871. Légion Hellénique. — 1870-1871.

Légion des montagnes : infanterie légere. — Du 9 février 1793 au 28 janvier 1794.

Légions du Nord. — Au nombre de 2, créées par décrets des 20 et 23 septembre 1S0G, lesquelles furent réunies

en une seule dans le courant de mars 1807 — qui passa au service du roi de Saxe le 17 aout suivant. Légion de Paris. — 1792-1793 (devenue le ig0 bataillon d'infanterie légere). Tirailleurs étrangers. — 1870-1871. Tirailleurs Girondins. — 1870-1871. Voltigeurs du Nord. — 1870-1871.

BOUTONS jaunes.

a

Chasseurs volontaires, nationaux. 1792-1794.

. . « Passe-partout » . Pour les corps francs d'infanterie légere. 179^ . . . a. . . 1795.

1793

179$.

Ojjiciers <le corps francs. Campagne de 1814.

I793-I:95.

Jaunes.

«Passc-partout»..........1870. 1870-1871. 1870-1871,

. 1870-1871 ......

NOTA. — Par décision du a3 septembre 1806, les légions du Nord prirent des « boutons blancs, timbrés du numéro 1 ou a, et, autour, des mots : Légion du Nord ».

Le i5 juillet 1868, les francs-tireurs volontaires de Colnxar reçurent des « boutons en cuivre, ayant en relief deux carabines et un clairon, avec cette légende : Francs-tireurs volontaires ».

Les autres corps francs formés en 186s et la plupart de ceux qui s'organiserent pendant la campagne Franco-Allemande, ne porterent guere que des boutons de métal sans empreinte, ou en buffle noir, ou encore recouverts d'étoile du fond du vetement.

Le décret du i5 juillet 1870 portant création des bataillons étrangers leur donnait des a boulons en étain avec autour, entre deux lllels concentriques, la légende : Bataillons étrangers et au centre le numéro du bataillon ».

11. A CHEVAL

Dragons et volontaires a cheval de Lorient, Brest, Nantes, Pontivyy Caen, Rouen, Dieppe « et autres villes des départements composant les ci-devant provinces de Bretagne et de Normandie », entrerent dans la formation des 21e et 22e régiments de chasseurs a cheval par décret du 7 mars 1793.

Dragons volontaires nationaux de Paris. — 1796-1797.

Dragons volontaires nationaux de Lorient. — 1796-1797.

Eclaireurs de Fabrefond : cavalerie légere. — Du ier octobre 1792 au 26 février 1793 (devenus g* régiment de

hussards.

Eclaireurs du camp de Toulouse. — 1870-1871.

Escadrons de cavalerie légere du Calvados (au nombre de 2). — Du 8 octobre 1792 au 3i mai 1793 (versés dans le Ier régiment de hussards).

Hussards des Alpes. — 1794-1795 (versés dans l'organisation du i39 régiment de hussards).

Hussards braconniers. — Du 9 septembre 1792 a 1794 (formerent, avec d'autres éléments, le 21* régiment de chasseurs a cheval).

Hussards de Boycr ou Défenseurs de la Liberté et de VÉgalité. — Du 2 septembre au 22 novembre 1792 (devenus régiment de hussards).

Hussards de Hainaut. — 1792-1793 (devenus 10e régiment bis de hussards).

Hussards de Lamothe. — Du ier juin 1792 au 19 juin 1794.

Hussard1 de la Liberté, Ier eorps. -- Créés le 2 septembre 1792 (devenus le y* régiment bis de hussards la mémo année).

Hussards de la Liberté, 2* corps. — Du 2 septembre 1792 au 25 mars 1793 (devenus jo® régiment de hussards).

Hussards de la Montagne : un régiment. — Du i5 décembre 1793 au 9 février 1794 (devenus 12e régiment de

hussards).

Hussards de la Mort et de l'Égalité. — De janvier au 5 mars 1793 (incorporés dans l'organisation du i3e régiment

de chasseurs a cheval).

Hussards noirs du département du Nord ou hussards de Jemmapes. — Du 2 novembre 1792 au 5 mars 1793 (versés dans l'organisation du régiment de chasseurs a cheval).

Légion des Américains. — Du 7 septembre 1792 au 21 février 1793 (versée dans l'organisai ion du i3e régiment de chasseurs a cheval).

Légion de la Moselle ou de Kellermann : hussards. — Du 1er juin 1792 au 23 juin 1794 (versée dans le 7e régiment de hussards).

BOUTONS

Jaunes, ronds, a la hussarde, pour les 2 corps de Hussards de la Liberté et les Éclaireurs du camp de Toulouse ; Blancs, ronds, a la hussarde, pour les Hussards de la mort et les Hussards noirs du Nord.

m. MIXTE.

Légion des volontaires de l'Ouest ou zouaves Pontificaux : infanterie, éclaireurs a cheval et artillerie. — Du 7 octobre 1870 au i5 aout 1871.

BOUTONS jaunes sur le manteau des zouaves et sur le spencer des éclaireurs, du modele ci-contre.......

iv. D'INSTRUCTION.

Bataillons scolaires. — Du 6 juillet 1882 a 1889.

Sociétés de gymnastique et de tir. — Troisieme République.

Sociétés d'instruction et de préparation militaires. — Troisieme République.

BOUTONS jaunes.

4° GARDES D'HONNEUR LOCALES

i8o3-i8i5

Avant 1789, quelques cités tinrent a honneur d'organiser un corps spécial, avec l'élite de la bourgeoisie, pour remplacer la garde ordinaire chargée de veiller a la sureté du Souverain ou des Princes du Sang, de passage ou de séjour dans leurs murs.

Cette tradition disparut a l'aurore de la Révolution.

Reprise avec beaucoup de succes en l'honneur du Premier Consul, elle se généralisa et atteignit une ampleur considérable des l'avenement de Napoléon Ier au trône. De nombreuses villes de l'Empire, des départements inémes, rivaliserent d'entrain dans l'organisation de corps particuliers destinés au service d'escorte et d'honneur de l'Empereur et de l'Impératrice, pendant leur traversée ou leur résidence.

Elle se maintint sous la Premiere Restauration et ne disparut qu'apres les Ccnt-Jours.

BOUTONS

Jaune; Jaune;

[808-1809. 1811-181..

Blanc ; 1808-1811.

Blancs; . . Jaune;

.i8o5 . . . 1808.

Blanc ;

Jaune ;

En blanc et en jaune. . a Passe-partont. » . Infanterie. Cavalerie.

. . V* Empire . .

xv. Divers

RETRAITÉS

1769-1885 BOUTONS

Jaune ; Officiers retraités. 2e Restauration.

Jaune ; Officiers retraités. Présidence.

. Jaunes; , . . Blanc; Suite des variantes du modele adopté le 24 septembre i8o3 . pour les officiers retraités.....

......Jaunes ;......

Officiers de tous grades en retraite ou en réforme pour infirmités » : Décret du 27 février i853, a 1870. . .....Quelques variantes......

.....Jaunes......

« Officiers en retraite ou en reforme pour infirmités » . Décret du 26 mai 1876, a i885. . Quelques variantes. .

NOTA. — Depuis i885, les officiers retraités ou réformés pour infirmités continuent a porter l'uniforme avec les boutons du corps qu'ils quittent.

...............Jaunes ;...............

. « Officiers réformés d Infanterie, Cavalerie et Dragons » : ordonnance du 3 mai 1769 ; . « Officiers réformés ou retirés de toutes armes » : reglement du 2 septembre 1775;. « Officiers, bas-officiers et soldats de toutes armes, retirés avec la récompense militaire » : reglement du i#r octobre'i^Sô.

......« Officiers réformés de tous grades » : reglement du 7 aout 179n, a i8o3......

........Beaucoup de variantes, dont quelques-unes en blanc........

Blanc ; ..........Jaunes ;...........

« Soldats et Officiers Suisses « Officiers jouissant de la solde de retraite, de toutes les armes et de tous les grades » :

pensionnés » : reglement .....reglement du 24 septembre i8o3, a i8i5.......

du Ier octobre 1786. ........Beaucoup de variantes.........

2° INVALIDES

1674-1914

L'édit de fondation de XHôtel des Invalides — destiné a recevoir les vieux soldats ou les militaires rendus infirmes a la guerre — date de 1674.

Napoléon ier ouvrit deux succursales d'invalides, l'une a Louvain, l'autre a Avignon. La premiere disparut avec l'Empire ; la seconde fut supprimée le 27 février i85o.

Le décret d'organisation de YHôtel impérial des Invalides, du 25 mars 1811, fixait la composition de l'état-major général de l'Hôtel a 1 gouverneur, 1 intendant et 1 trésorier, et celle de l'état-major particulier a un certain nombre d'ofliciers et de sous-ollieiers de la ligne en activité.

L'ordonnance du 16 mai i83a attribua les emplois militaires a YHôtel royale des Invalides — celui de gouverneur excepté — exclusivement aux olliciers en retraite. Mais le décret du 3o mars i85a prescrivit que l'état-major des Invalides serait pris dans les cadres de l'activité. Actuellement, le gouverneur est un ollicier général retraité et le cadre est tres réduit.

BOUTONS

Doré ; Blanc ;

. .ire et 2e Restauration. .

. Blancs ;. . . 25 avril 1767 a 1786 •

Blanc ; 1804-1811.

Blanc ; 25 mars 1811 a 1814 et Cent-jours.

. Blancs ;. . Louis-Philippe.

.......Blancs;.

Invalides. Officier de létal-major? ......3* République.

r Blanc ; 2e République et 2e Empire,

Doré• Gardiens civils. 1895-1905.

Servants.

NOTA. — Le reglement du ier octobre 1786 donnait aux invalides des « boutons blancs timbres de trois fleurs de lys ».

Il est probable que les invalides firent usage du bouton blanc ayant en «légende, ces mots, République française et, au milieu, un faisceau surmonté du bonnet de la liberté », dont la Convention adopta le modele, le 4 octobre 1792, pour « toutes les troupes de la République ».

L'on rencontre en doré et de l'époque des exemplaires du type 1793 représenté ci-dessus.

Sous la Révolution, Y État-major des invalides fit usage de boutons du modele particulier suivant : Plat, doré, de 28 mil. de diametre, empreint d'un faisceau de lances posé en pal sur deux étendards et deux drapeaux croisés ^gnaas^^ (un étendard sur un drapeau de chaque côté) avec, en exergue, la légende : État-major des invalides, et ffiSpf^^S.

en bas du faisceau, les lettres : 11. F. ff

D'apres le décret du i,r septembre 1811, l'intendant, le trésorier et le secrétaire-archiviste de l'Hôtel a^^icrW B impérial des Invalides, porterent des c boutons de métal plaqués en argent, timbrés d'un aigle en relief», dont nous donnons une variante ci-contre....................^ÎEjjJg^ËS^^

Le modele a l'aigle couronné et la légende : Militaire invalide, représenté plus haut, a la date 1804-1811, a tres bien pu ctre porté pendant toute la durée de l'Empire et les Cent-jours par les invalides des succursales de l'Hôtel : Louvain et Avignon.

Ornement de Pattelette df. Giberne de voltigeur du 10e régiment d'infanterie de ligne, ier Empire.

(En cuivre).

CORPS AUXILIAIRES

1790-1814

10 ESPAGNOLS BOUTONS

Jaune ; Ilcvolution ?

Jaune; Jaune ;

1809-1813. 1813.

Blanc. 1812.

HEL VETIENS BOUTONS

. Jaunes ; . . Bateliers .

. . . . 1798. • • .

Jaune; Jaune; Blanc;

......Corps divers.......

........a.......iSo3.

Blanc ; Jaune.

. Garde nationale. . .... 1798. . . .

HOLLANDAIS BOUTONS

Jaune; . . . Jaunes; . . .

Officiers du génie. Officiers généraux et ojjiciers adjoints.

1806. . . a l'état-major.

.... 180C ... .

Jaune ; Officiers de marine. 1806.

Jaune ; École des cadets de la marine. 1806.

ITALIENS BOUTONS

.Jaunes; . Légion Cispadane.

i;g6.

• 1797-

Jaune ; Légion Lombarde. 1796-1797.

Jaune ; Légion Vicentine. 1797.

Jaune ; Garde civique Reggienne. 1797

.....Jaunes ;.....

. Garde nationale ; « passe-partout ». ......1797.....

Jaunes ; . .Gardes nationales. Brescienne. Crémonaise.

.... 1797- • • •

Jaune; Blanc; Jaune; . Corps divers de la République Cisalpine . 1797.......a.......1802.

Jaune

En jaune et en blanc ;

Garde nationale Milanaise. 1796. . . a. . . 1797.

Blanc ; Officier de Vétat-major de l'armée. i8o5.

. .En jaune et en blanc. .

. .Garde royale. i8o5. . . a. . . 1814.

, Jaunes; Dragons. i8o5. .

Italiens (suite)

Blanc ; Bataillon des Étudiants de Padoue. 1S07-1810.

Blanc ; Gendarmes. itr Empire.

Blanc ; Garde nationale Reggienne. Ier Empire.

Blanc ; Officier de marine. ier Empire.

Jaune. Garde du corps de la Principauté de Lucca. i*r Empire.

WESTP HA LIENS BOUTONS

Jaune ;

1807-1813.

Jaune. Chasseurs ? 1807-1813.

. Jaunes ; . . Corps divers. . . . . 1807-1813. . .

Blanc ; 1807-1813.

DIVERS BOUTONS

Jaunes; Blanc; Blanc; Doré;

.......Indéterminés..............Artillerie Bavaroise ?

,i#r Empire..............1812.

Jaune ; (Weslphalie). i8i3.

Jaune. Garde beylicale

1 unisienne. 3® République.

Jaune ; Garde nationale de Francfort-sur-le-Mein. 1813.

4° SUPPLÉMENT

BOUTONS

Doré; Argent;

. Bandes Vendéennes. . Révolution .

Jaune ; Armée de Condé.

Janne; Volontaires royaux. 1814.

.....Jaunes ;......

Sociétés de vétérans du Premier Empire, .Louis-Philippe et 2* Empire.

. . . Argent;. . . . Dorés; , . . Argent;.

.......Garçons servants de mess des officiers de la garde impériale. . . [

................ Empire............

.........Dorés ;.........

Garçons servants de mess des officiers de la garde impériale. ........2' Empire.........

 •.........Garçons servants de mess des officiers.....

des guides, d'artillerie, des cent-gardes; du a* carabiniers ; du 10' cuirassiers.

. de la garde impériale;. 2* Empire. a« Empire, avant le 2< Empire.

• • • Empire . . . ,5 novembre i865.

xvi. Renseignements complémentaires

i. Rapport sur les uniformes de toutes les troupes de la République fait a la Convention nationale, au nom du Comité de la Guerre, par Calon, député du département de l'Oise, le 12 ventôse, an second de la République une et indivisible (2 mars 1794).

(Apres discussion, la Convention en décidait le renvoi au Comité de la Guerre, qui en demandait la représentation a la paix. Ce projet d'uniformes ne fut pas adopté, néanmoins quelques-uns des modeles de boutons préconisés ont été fabriqués et mis en usage).

BOUTONS

Adjoints aux adjudants généraux. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un faisceau d'armes, surmonté du bonnet de la liberté entouré d'une couronne civique.

Adjudants généraux. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un faisceau d'armes, surmonté du bonnet de la liberté, avec drapeau d'un côté et étendard de l'autre, placés en sautoir et unis par un lien, le tout entouré d'une couronne civique.

Artificiers d'artillerie. — Boutons jaunes, timbrés au milieu de la légende : Artificiers d'artillerie, et au-dessus le bonnet de la liberté.

Artillerie a pied. — Boutons jaunes, timbrés au milieu de deux canons sur leurs affuts et d'un faisceau d'armes surmonté du bonnet de la liberté ; au-dessous le numéro du régiment et autour la légende : République française.

Artillerie légere. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un canon sur son affut ; au-dessus le bonnet de la liberté, au-dessous le numéro et autour la légende : République française.

Cavalerie. — Boutons blancs, timbrés an milieu du numéro du régiment, au-dessus le bonnet de la liberté, et autour : République française.

Charrois d'artillerie (Conducteurs des). — Boutons jaunes, timbrés au milieu de la légende : Charrois d'artillerie et au-dessus le bonnet de la liberté.

Chasseurs a cheval. — Boutons blancs, timbrés d'un cor de chasse renfermant le bonnet de la liberté, au-dessus le numéro du régiment, le tout entouré de la légende : République française.

Chirurgiens. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un serpent devant un miroir surmonté du bonnet de la liberté.

Commandants et adjudants temporaires des places. — Boutons jaunes, timbrés du bonnet de la liberté au centre d'une gloire entourée de la légende : République française.

Commissaires des guerres. — Boutons jaunes, timbrés au milieu de la légende : Administration militaire, entourée d'une couronne civique.

Convois militaires (Administration des). — Boutons blancs, timbrés au milieu de la légende : Charrois militaires.

Dragons. — Boutons blancs, timbrés au milieu d'une figure de dragon volant, au-dessus le bonnet de la liberté, au-dessous le numéro du régiment, et autour la légende : République française.

Fourrages de l'armée (Administration des). — Boutons blancs, empreints au milieu de la légende : Fourrages de l'armée.

Gardes et éclusiers des fortifications. — Boutons jaunes, timbrés au milieu de la légende : Fortifications et au-dessus le bonnet de la liberté.

Gendarmes a pied, gendarmes a cheval et grenadiers de la garde. — Pas de changement.

Généraux. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un faisceau d'armes surmonté du bonnet de la liberté, a droite et a gauche un drapeau et un étendard placés en sautoir, et unis par un lien, attributs de la guerre au bas, le tout entouré d'une couronne civique.

Génie militaire et mineurs. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un corselet surmonté du bonnet de la liberté, posé sur un groupe de fortifications, gabion, niveau et pique (sic) de mineur, entouré de la légende : République française.

Guides de l'armée. — Boutons, timbrés au milieu d'une main index, entourée d'une couronne civique.

Hôpitaux militaires (Administration des). — Boutons blancs, timbrés au milieu de la légende : Hôpitaux militaires.

Hussards. — Boutons blancs pour tous les régiments, arrondis en forme de cône tronqué, sur la surface du tronqué le numéro du régiment.

Infanterie de ligne. — Boutons jaunes, timbrés au milieu du numéro de la demi-brigade, au-dessus le bonnet de la liberté, et autour la légende : République française.

Infanterie légere. — Boutons, timbrés au milieu du numéro de la demi-brigade, au-dessus le bonnet de la liberté, et autour la légende : République française.

Infirmiers. — Boutons blancs, timbrés au milieu de la légende : Infirmier.

Invalides militaires. — Boutons blancs, timbrés de l'inscription militaire invalide, entourée de la légende : République française.

Médecins. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un serpent devant un miroir et d'un livre ouvert ; au-dessus le bonnet de la liberté.

Pharmaciens. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'une plante médicinale, le pied entortillé d'un serpent, au-dessus le bonnet de la liberté.

Sapeurs. — Boutons jaunes, timbrés au milieu d'un faisceau d'armes surmonté du bonnet de la liberté, pose sur un groupe de fascines, gabion, fourche, croc, pique (sic) et sacs a terre ; au-dessous le numéro du bataillon, le tout entouré de la légende : République française.

Subsistances militaires (Administration des). — Boutons blancs, timbrés au milieu de la légende : Vivres de Varmée.

Vétérans militaires. — Boutons jaunes, timbrés d'une pique posée perpendiculairement, surmontée du bonnet de la liberté et au bas deux pistolets en sautoir, avec la légende : République française.

ii. Circulaire du bureau central de l'habillement, équipement et campement des troupes, signée par le commissaire ordonnateur Lasaulsaye, adressée au citoyen Poulain, inspecteur générai prés les armées des Alpes el d'Italie a Vérone.

Du 2; nivôse an V (iG janvier 1797).

« Le ministre vient de statuer, citoyen, qu'il ne sera apporté aucun changement a l'uniforme actuel de l'infanterie, de l'infanterie légere, des hussards, des chasseurs, des mineurs et des ouvriers, mais que les boutons des carabiniers devront porter une grenade, ceux de la cavalerie un numéro depuis un jusqu'a vingt-cinq inclusivement. Le bureau central vous invite en conséquence a faire réserver pour le service des troupes, les boutons qui portent les empreintes sus-désignées, et a faire comprendre tous ceux qui ne sont pas uniformes dans l'inventaire des objets dont la remise doit etre faite a l'entreprise générale ».

m. Extraits des arretés des 22 mai et 17 juin 1810 relatifs a l'uniforme des troupes de la Croatie militaire, organisées en Dalmalie par le maréchal Marmont, Duc de Raguse.

BOUTONS

Régiments d'infanterie (6), dénommés chasseurs d'Illyrie (mis sur pied a la fin de 1809). — Doutons blancs, les memes que ceux de l'infanterie légere française, avec le numéro du régiment.

Ingénieurs. — Boutons dorés, de l'arme du génie français.

Officiers de l'état-major. — Boutons dorés, a l'empreinte de l'aigle impériale.

Commissaire inspecteur et commissaire des guerres. — Boutons argent, a l'empreinte de l'aigle impériale. Auditeur en chef cl inspecteur des Écoles. — Boutons or, a l'empreinte de l'aigle impériale. Régiments provisoires d'infanterie (4)- — Boutons blancs au numéro du régiment.

Régiment de hussards Croates (organisé par décret du a3 février i8i3 et dissout le a5 novembre de la meme année). — Boutons blancs.

Ces différents corps furent supprimés en 1814.

iv. Du décret du 16 mars 1812, « relatif au remplacement des effets d'habillement, de grand et de petit équipement des troupes de la Grande Armée pendant l'année qui s'écoulera

depuis le icr avril 1812 jusqu'au 3i mars i8i3 :

«........

<( Art. 42. — Les habits et vestes seront garnis de boutons a aigle sans numéro. (Les shakos seront également garnis de plaques sans numéro) ».

v. Extraits du reglement sur l'habillement rédigé par le colonel Bardin ; manuscrit de la Bibliotheque du Ministere de la Guerre.

BOUTONS

Aides de camp. — Boutons en métal doré, timbrés d'un casque traversé d'une épée et entouré d'une branche de chene.

Adjudants commandants. — Boutons dorés, timbrés d'un faisceau de drapeaux et d'étendards réunis par une couronne de chene.

Artillerie a cheval. — Boutons jaunes, unis, massifs, de meme forme que ceux des hussards.

Artillerie a pied. — Boutons en cuivre, deux canons en sautoir. (Les memes pour ouvriers d'artillerie, armuriers et pontonniers).

Canonniers gardes-côtes. — Boutons en cuivre jaune, timbrés d'une ancre, d'un canon et d'un fusil.

Carabiniers. — Doutons blancs, sans numéro, portant l'empreinte d'une grenade en relief.

Chevau-légers français. — Boutons en cuivre, d'une dimension moyenne, portant un numéro.

Chevau-légers polonais. — Boutons blancs, a la hussarde.

Commissaires des guerres. — Boutons argent, timbrés en relief d'un faisceau a deux cornes d'abondance,réunis par une couronne de chene.

Compagnies de réserve. — Boutons en cuivre jaune, portant le numéro de la compagnie.

Dragons. — Boutons blancs, plats, a numéro.

Gardes du génie. — Boutons blancs, timbrés d'un corset d'armes avec la.légende : Garde du génie.

Gendarmes a cheval et a pied. — Boutons en métal blanc, empreints d'un aigle, du numéro de la légion au-dessous de l'aigle et au pourtour, de ces mots : Gendarmerie impériale.

Gendarmes lanciers. — Boutons blancs a la hussarde.

Généraux. — Boutons en métal surdoré, représentant un trophée couronné d'un casque et traversé d'un foudre.

Gouverneurs, commandants et adjudants de place. — Boutons en cuivre doré, timbrés d'un faisceau d'armes avec cette légende : État-major des places.

Hôpitaux (Administration des). — Boutons en métal doré, timbrés d'une couronne de feuilles d'olivier, et au milieu, de l'inscription : Hôpitaux militaires.

Infanterie légere. — Boutons en étain, empreints du numéro du régiment au milieu d'un cor de chasse.

Ingénieurs-géographes.— Boutons en cuivre doré, fond uni, timbrés d'un aigle couronné tenant la foudre entre ses serres et posé sur une portion de sphere moitié céleste et terrestre. Çercle cordonné sur le contour.

Inspecteurs aux Revues. — Boutons blancs, ornés en relief d'un faisceau formé d'un drapeau et d'un étendard réunis par une couronne de chene.

Maréchaux de VEmpire. — Boutons dorés, portant pour empreinte une couronne moitié chene, moitié laurier, et deux b&tons de maréchal croisés et liés par le ruban de la Légion d'honneur.

Boutons conformes a ceux de troupe de l'arme a laquelle ils appartiennent, mais dorés ou argentés.

Officiers de santé. — Boutons en métal doré, timbrés en relief d'un faisceau formé de trois baguettes enveloppées du serpent d'Epidaure, surmonté du miroir de la prudence et entouré d'une branche de chene et de laurier. (Les memes boutons pour les Employés aux hôpitaux).

Officiers de santé des corps. — Boutons du corps.

Officiers du génie et Employés des fortifications. — Boutons en métal doré, fond sablé, timbrés en relief d'un corset d'armes et pot en tete.

Officiers réformés. — Boutons uniformes du corps d'ou ils sont sortis.

Ouvriers du génie. — Boutons en cuivre, conformes au modele adopté pour les troupes du génie, avec la légende : Ouvriers du génie.

Portiers-consignes. — Boutons en cuivre, timbrés de deux épées et une clef réunies par une couronne de chene.

Sapeurs (Bataillons de). — Boutons en cuivre jaune, portant l'empreinte d'une cuirasse surmontée d'un casque.

Suisses (Régiments). — Boutons en cuivre jaune, légerement bombés et portant le numéro du régiment.

Train d'artillerie. — Boutons blancs, plats, canons en sautoir comme empreinte.

Train du génie. — Boutons blancs, plats, cuirasse surmontée d'un casque sans empreinte.

Vétérans. — Boutons en étain, portant le numéro du corps.

(Les boutons des Cuirassiers, Chasseurs a cheval, Hussards, de Y Infanterie de ligne et du Train des équipages ne sont pas décrits).

vi. ADDITION. — Décret sur les boutons de toutes les troupes Françaises.

Du 4 octobre 1792.

« La Convention nationale décrete que les boutons de toutes les troupes de la république auront a l'avenir pour légende, ces mots, République française. Au milieu sera un faisceau surmonté du bonnet de la liberté ».

Ornement de Pattelette de Giberne d'officier de cavalerie, ier Empire.

xvjj- Erreurs, Omissions, Remarques

ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE, page 44

Texte. — 11e ligne, au lieu de : En mars i8i5, lire : De mars au 16 juillet 1815.

iae ligne, remplacer ces mots : En 1818, École royale militaire, par ceux-ci : Le 3i décembre 181 y, École spéciale militaire;

Boutons. — Dans son ouvrage sur « Saint-Cyr et l'École spéciale militaire en France », le lieutenant-colonel E. Titeux donne,

a la page 209, la copie du projet du nouvel uniforme des éleves, etc., adressé au Ministre de la guerre, le 5 novembre 1814, par le gouverneur de l'Ecole, duquel projet nous extrayons les lignes suivantes : « bouton de cuivre doré ayant deux L en chiffre, avec une fleur de lis unie dans le milieu et autour cette légende : École royale militaire » ;

a la page an, la môme description du bouton, l'uniforme ayant été adopté le 22 du môme mois ;

a la page 309, le texte d'une décision ministérielle datée du 16 mai i8a3, par laquelle les éleves reprirent le môme modele de bouton doré décrit ci-dessus, en remplacement du type aux deux L. en chiffre, avec une fleur de lis unie dans le milieu, mais sans légende, adopté a la réouverture de l'École au début de l'année 1818 ;

et a la page 3ii, les lignes suivantes : « A la date du 22 janvier 1826, le Ministre de la Guerre prescrit que par suite de l'avenement de Charles X, le type des boutons de l'École doit etre changé. On adopta d'abord un bouton ou les deux C entrelacés remplacerent les deux L ; puis en 1826, un bouton bombé, ayant au centre l'écusson royal couronné, sur deux faisceaux de drapeaux; au-dessous de l'écusson est un casque antique traversé par un glaive. Sur le pourtour, la légende : École royale militaire ».

(Nous donnons ces renseignements sous « bénéfice d'inventaire » n'ayant pu les contrôler d'apres les documents officiels originaux).

PRYTANÉE MILITAIRE, page 49

Texte. — ire ligne, la remplacer par celles-ci : Un décret, daté du 3i aout i8o5, dénommait le College de Saint-Cyr : Prytanée militaire français ; et, le mars 1808, un autre décret ordonnait son transfert a La Flcche (1).

5e ligne, apres le mot préparatoire, ajouter : puis celle d'École royale militaire préparatoire.

NOTA. — Les deux lignes qui le composent doivent etre remplacées par les suivantes : Sous VAncien-Régime, de 1 y 64 a 1 yy6, il exista a La Fleche un College royal militaire, formant annexe de l'École militaire de Paris (1).

Boutons. — Selon la lettre ministérielle du 19 décembre i8i5, le bouton l'École royale militaire de La Fleche était en « cuivre doré ayant deux L en chiffre, avec une fleur de lis mise dans le milieu et autour cette légende : École royale militaire (1) ». (En voir le dessin page 44> Ie dernier du premier rang).

(1) Communication de M. Talion, bibliothécaire du Prytanée.

ÉCOLES MILITAIRES PRÉPARATOIRES, page 5o

Texte. '2e ligne, apres le mot Louis-Philippe, ajouter : — parmi lesquelles nous citerons plus particulierement celle qui fut établie par l'ordonnance royale du 6 septembre 1815 « dans le local qu'occupait l'École militaire [licenciée], comme seconde École préparatoire d, sur les memes bases et sous la meme dénomination : École royale militaire : celle de La Fleche précitée. Le 31 décembre 181 on la réunissait a celle de La Fleche, seule maintenue.

Boulons. — Le modele de boutons adopté pour cette seconde École militaire préparatoire — dénommée communément Petite Ecole de Saint-Cyr —, était semblable a celui des Eleves de l'Ecole royale militaire préparatoire de La Fleche, savoir : « En cuivre doré ayant deux L en chifl're, avec une fleur de lis mise dans le milieu et autour cette légende : École royale militaire (1) ». (En voir le dessin page le dernier du premier rang).

MAISON DU ROI (1...-1792), page 5y

Texte. — 19e ligne, au lieu de gardes de corps, lire : gardes du corps.

GARDE DE LA CONVENTION, page 58

Texte. — Apres la derniere ligne, ajouter : NOTA. — Nous attribuons le modele du bouton reproduit ci-dessus comme ayant été porté par les grenadiers de la garde de la Convention, apres le 22 juillet 15QO, quoique le décret de réorganisation du corps, promulgué a cette derniere datey leur donnait des « boutons blancs avec une grenade, timbrés : Grenadiers pres la représentation nationale » — dont nous n avons pas rencontré encore un exemplaire.

INFANTERIE DE LIGNE (156.-1792), page 76

Boutons. — Le troisieme modele de la seconde rangée (aux armes du duc d'Orléans et au numéro date du 3i mai 177C.

Texte. — Pages 7G, 77 et 78, au tableau synoptique de chacune d'elles, dans la troisieme colonne des noms des régiments, au lieu de Daubonne, lire : d'Aubonnk.

CAVALERIE, page 130

Boutons. — Le second modele du deuxieme rang — a numéro 1 — est en étain et non en cuivre.

CUIRASSIERS, page .35

Boutons. — Au NOTA, entre les deux derniers alinéas, ajouter : Le 2 mai 1881, une décision ministérielle autorisait les officiers « de cuirassiers n'ayant plus la cuirasse » a faire facultativement usage, pour le service journalier et pour Vinstruction dans l'intérieur des corps, a leurs frais, d'un dolman avec « boutons demi-sphériques en argent, de 21 mil. de diametre et de 11 mil. de convexité ».

ARTILLERIE, page 174

Texte. — A la 18e ligne, entre les mots de Besançon, de Toul, ajouter celui d'Auxonne ;

Boutons. — Page 186. A la désignation des deux premiers et des deux derniers exemplaires représentés, apres le mot olliciers, ajouter ceux de : et de troupe.

GARDES NATIONALES, page 242

Boutons. — NOTA ; 2° ligne, au lieu de : 2G novembre 1880, lire : 26 novembre i83o,

(1) Communication de M. Talion, bibliothécaire du Prytanée.

b. ARMEES NAVALE et COLONIALE

1. Ancien T\égime

1772-1789

BOUTONS

<r Jaunes, avec une ancre au milieu », pour les 8 régiments, composés de bombardiers, de canonniers et de fusiliers, affectés a chacun des ports de Brest, Rochefort, Marseille, Bayonnc, Saint-Mâlo, Bordeaux et du Havre, qui formerent le Corps royal de la Marine : ordonnance du 18 février 1772 ;

« Blancs, de métal massif, a queue, timbres d'une ancre », pour chacun des 4 régiments d'infanterie au service des colonies de l'Amérique, dénommés régiments du Cap, du Port au Prince, de la Martinique et de la Guadeloupe : ordonnance du 18 aout 177a ;

« Jaunes timbrés d'une ancre », pour les compagnies de bombardiers des ports de Brest, Toulon et Rochefort : ordonnance de 1774 ;

« Blancs timbrés d'une ancre », pour le régiment de l'Ile de France, organisé pour le service des lies de France et de Bourbon : ordonnance du 18 aout 1776 ;

« Blancs timbrés d'une ancre », pour le corps des Volontaires d'Afrique, composé de 6 compagnies de fusiliers et 1 compagnie d'artillerie : ordonnance du 24 septembre 1779 ;

« Blancs timbres d'une ancre », pour les officiers des colonies réformés ou retirés ; et « jaunes timbrés d'une ancre », pour les officiers d'artillerie des colonies réjormés ou retirés : ordonnance du 28 novembre 1779 ;

« En cuivre doré, portant une ancre », pour les Éleves de la Marine, créés le i#r janvier 1786 ;

(U nous a été dans l'impossibilité absolue de donner des attributions exactes aux divers exemplaires a l'ancre reproduits ci-dcssus. Cependant nous pouvons presque aflirmer que l'avant-dernier de ceux-ci, ayant une ancre a doubles becs, a été porté par les ojjiciers des galeres, et que le dernier, empreint d'un grappin, a appartenu aux corsaires.

L'on rencontre de nombreuses variantes d'officiers du bouton t a l'ancre » de cette époque).

Doré ; Officiers du régiment de canonnicrs-bornbardiers et des 3 compagnies d'ouvriers composant le Corps royal de l'artillerie des colonies. i*r janvier 1786.

(En cuivre jaune pour la troupe).

Doré ;

Officiers des canonniers-matelots.

Louis XVI. (Il est possible que la troupe ait porté ce modele en plus petit module et en cuivre jaune).

. Dorés. . . . Officiers . . . des canonniers gardes-côtes. i3 décembre 1778 et x*r octobre 1786. (En cuivre jaune pour la troupe).

NOTA. — Le i«r mai 1775, les 4 régiments : du Cap, du Port-au-Prince, de la Martinique et de la Guadeloupe, affectés au service des colonies de l'Amérique reçurent une nouvelle organisation et un uniforme avec des « boutons de métal massif, blancs, a queue, timbrés d'une ancre », t argentés pour les officiers ».

La réorganisation des 8 compagnies de Troupes nationales de Cayenne était décidée par l'ordonnance royale du 8 aout 1775, qui leur donnait en outre un uniforme ayant des « boutons blancs timbrés d'une ancre ».

Une ordonnance du 27 septembre 1776 donnait aux commissaires généraux et ordinaires, gardes-magasins et syndics des ports et arsenaux, ainsi qu'aux contrôleurs de la marine, des « boutons d'or-trait ».

Le 10 juillet 1778, il était créé a la Guadeloupe une compagnie de mousquetaires qui reçut des « boutons jaunes, frappés d'une croix flamboyante ».

Par ordonnance du i3 décembre 1778, les miliciens garde-côtes — alors composés seulement de dragons — furent réorganisés en compagnies de canonniers, sous la dénomination de canonniers garde-côtes, et lesdits canonniers porterent sur leur babit des « boutons de métal jaune, timbrés d'une ancre, d'un canon et d'un fusil ».

Jaunes ou blancs a l'ancre, de 1789 a 1792 ;

De cuivre doré, « timbrés d'une ancre surmontée du bonnet de la liberté », pour les officiers généraux de la marine : décret du 16 septembre 179a ;

« Timbrés d'une ancre surmontée du bonnet de la liberté », pour les « capitaines de vaisseau et autres officiers de la marine » : décret du 16 septembre 179a ;

11. 7Révolution

1789-1804

BOUTONS

Doré ;

Officiers de la marine militaire « jusques et compris les capitaines de vaisseau, rien n'étant changé, quant a présent a l'uniforme des officiers généraux ».

6 février 1793 a 1795.

.......Dorés ;......

• . , Officiers de la marine militaire .

1793.......a......1795,

.....Variantes du précédent.....

.......Jaunes ;.......

« Agents de tout grade de l'administration des ports : Ordonnateurs, commissaires principaux et contrôleurs des grands ports'; directeurs de construction, des mouvements et de Vartillerie ; commissaires de marine, contrôleurs des ports secondaires, ingénieurs constructeurs et des bâtiments civils, chefs des mouvements et de l'artillerie, sous-contrôleurs, sous-ingénieurs et sous-chefs des mouvements et de l'artillerie, ainsi que les aides-commissaires embarqués, commis principaux et ordinaires et préposés.

24 octobre 1795. . a......1800.

.....Quelques variantes.....

.......Dorés ;.......

Vice-amiraux, contre-amiraux, chefs de division, capitaines de vaisseau, capitaines de frégate, lieu-. tenants et enseignes de vaisseau .

25 octobre 1790.. a......1800.

......Quelques variantes.....

Doré ; Officiers de santé : Chirurgiens, professeurs, Pharmaciens, éleves. 4 février 1798 a 1800.

.Cuivre; . . Doré; Bronze;

. .Troupe, . . Officiers, Troupe,

.........Artillerie de marine,......

composée de 7 demi-brigades de canonniers et de 3 compagnies d'ouvriers.

a5 octobre 1790........a.......i8o3.

Quelques variantes. Celle en bronze, frappée sur un décime, ci-. dessus reproduite est des plus curieuses ....

...............Dorés ;................

.............Ojjiciers de la marine :...............

Préfets maritimes, vice-amiraux, contre-amiraux, capitaines de vaisseau, capitaines de frégate, lieutenants ............et enseignes de vaisseau ;..............

.........Officiers du génie maritime :...........

. Inspecteurs, sous-inspecteurs, chefs de construction, ingénieurs, sous-ingénieurs et éleves; .

...........Administration de la Marine :.............

Chefs d'administration, commissaires principaux et ordinaires, sous-commissaires et commis principaux et ..............ordinaires;................

.........Officiers de santé de la Marine et des Colonies :..........

Officiers de santé en chef et consultants, professeurs, officiers de santé de et 3 classes el étudiants.

..............25 aout 1800................

.............Nombreuses variantes..............

(Ce modele « jaune, a l'ancre », avait déja été adopté en 1796, pour les chefs d'escadre, capitaines de vais-.........seau et agents maritimes commandant les ports)..........

Doré; .........Cuivre;................Doré ;

Officiers,. .........Troupe,................Officiers.

Compagnie d'ouvriers. . . (4) Régiments d'artillerie de marine, organises le 5 mai i8o3.....

i4 mars i8o3. 5 mai i8o3.........a..........iSo5.

(20 de ces compagnies ont été..........Quelques variantes..........

formées a la date précitée).

..........Jaunes;..........

.(100) Compagnies de canonniers gardes-côtes . . . .

28 mai i8o3. ......a.........1814.

........Quelques variantes........

Doré ; Corsaires. Consulat.

Doré ; Cuivre ;

Du corps de Y artillerie de marine. (Sans attribution certaine). . Consulat. .

. Dorés ; attribués aux officiers des 4 compagnies d'apprentis canonniers de la Marine, formées le 5 mai iSo3.

Doré ; Hydrographes en chef, sous-chefs de /r* et de

2e classe et éleves. 16 février 1804 a iSiô*

Attribués généralement aux premiers maitres marins. . .. . 5 mai 1804 .

Cuivre

Doré ;

Cuivre ; 1790.

Doré ; Garde nationale. « Passe-partout» 1792.

Cuivre ; 179a.

« Blancs, marqués d'une ancre », pour la compagnie de militaires noirs et de couleur des troupes de la marine, formée a l'Ile d'Aix le 22 mai 1798, et qui a été licenciée le 9 aout 1799 : arreté du 22 mai 1798 ;

« Dorés, timbrés, au milieu, des mots, Vivres de la Marine », pour les directeurs, sous-directeurs, contrôleurs, gardes-magasins, aides-contrôleurs, employés principaux et ordinaires des vivres de la Marine : arreté du 21 octobre 1799 ;

« Dorés, a l'ancre », pour les chefs de compfolr dans l'Inde : arreté du 17 février i8o3j

• En cuivre jaune, timbrés d'une ancre croisée de deux sabres», pour les premiers maîtres, et « en corne, timbrés également d'une ancre croisée de deux sabres », pour les officiers-mariniers, matelots, novices et mousses des équipages des bâtiments français : arreté du 5 mai 1804.

NOTA. — La loi du 25 octobre 1795 prescrivait que le titre d'amiral devenait temporaire ; il ne pouvait etre conféré qu'aux « ofllciers généraux de la marine chargés du commandement des armées navales composées de quinze vaisseaux de ligne et au-dessus, et seulement pendant la durée de la campagne ».

.Dorés;. Vice-amiraux et contre-amiraux. 27 mai 1804. .a. . • i8i5.

Doré ; Amiraux. i#r Empire et Cent-jours'

]]]. Premier Empire et Cent-]ours

1804-1814-1815

BOUTONS

.Dorés;.

Enseignes a capitaines de vaisseau. . 27 mai 1804 .

En doré et en argent ; ......Dorés;.

Officiers de divers corps et services de la Marine ......iw Empire et Cent-jours.....

...........Argent;......................Argent;

........Commissaires de la Marine ;..............Commissaires de la Marine.

27 mai 1804.........a..........1817. Empire et Cent-jours.

Doré; ...........Dorés;...........

Officiers retraités. .......Officiers de santé de la Marine.......

27 mai 1804 a i8i5. 27 mai 1804........a..........1823.

. Cuivre;. . . Doré; .....Cuivre;

.Artillerie de la Marine, vers 1800. . .....Vers iSoô

Jaunes ;.....

,(53) Bataillons de la Marine impériale, .....a......

1810.

2 mars, i<* et 7 avril 1809.

..............Jaunes ;............

.........Équipages de flottille (nombre inconnu).......

1810.............a.............1S14

(Ces équipages ont succédé aux 10 bataillons de jlotlille, créés les 2 mars, V* el 7 avril 1809).

Doré ; Service sémaphorique. Consulat et /•' Empire.

. Dorés;. . V Empire. .

Doré ; 27 septembre 1810.

« De métal jaune, timbrés d'une ancre, avec la légende, ouvriers militaires de la marine », pour les 18 compagnies d'ouvriers militaires de la Marine : décret du i5 mai 1808 ;

« De cuivre doré, timbrés d'une ancre, et des mots : Éleves de la marine », pour les Éleves des 2 Écoles spéciales de la Marine de Brest et de Toulon : décret du 27 septembre 1810.

NOTA. — Il existe beaucoup de variantes de la plupart des modeles ci-dessus représentés.

Le reglement du 27 mai 1804 donnait aux ojjiciers généraux : vice-amiraux et contre-amiraux, officiers de marine,administrateurs et inspecteurs de marine réformés et «eux officiers de santé retraités, les boutons uniformes affectés aux grades et fonctions correspondants en activité.

Le meme reglement prescrivait aux officiers de santé réformés sans traitement de ne porter aucun uniforme.

Ornement de Pattelette de Giberne d'officiers de cavalerie et d'artillerie, Restaurations.

RESTAURATIONS

1-j-J

1v. Restaurations

1814-1 8J 5—1815-1830

BOUTONS

. Dorés ;. Dçré ;

. Amiraux. . . Vice-amiraux et contre-amiraux

Restaurations. . 2* Restauration.

Jaune ; Restaurations.

Doré ; Officiers de Marine a* Restauration.

Argent ; Commissaires de la Marine. a* Restauration.

Argent ; 2e Restauration.

Doré ; 2e Restauration.

Doré ; Officiers de l'état-major particulier. Restaurations.

Argent ; .......Dorés ;..............Blancs ;

Restaurations. . . . Officiers de santé de la Marine. . . . Service pénitentiaire.

février 1823. . . .a. . . . . . i834. 2* Restauration.

. . . ..Quelques variantes.....

Cuivre ; ......Dorés ;.......

Troupe. Variantes d'officiers (des 2 équipages formés le i3 novembre 1822). 7 janvier 1824......a.........1840?.

. Cuivre ;. . . Cuivre ;

(2) Régiments d'infanterie de marine. Variante du précédent ? 7 et i3 novembre 1822 au 28 aout 1827. 1822-1827.

Cuivre ; Troupe. 1828.

. Dorés;. . . Variantes d'officiers, •a.....i83i,

Jaunes, « ornés de deux canons en sautoir, avec une ancre transversale, et une légende, portant le numéro du régiment », pour les 3 régiments de canonniers de la Marine, et jaunes, « ornés de deux canons en sautoir, avec une ancre transversale, et une légende autour, portant le numéro de la compagnie », pour les 5 compagnies d'ouvriers de la Marine : ordonnance du i" juillet 1814 ;

« Blancs, ayant une fleur de lis surmontee d une couronne », pour 1 infanterie. . . . ( . ... . „., .

, . \ des milices de 1 Ile Bourbon : « Jaunes, ayant deux canons en sautoir », pour les canonniers,.......

« Dorés, ayant une fleur de lis surmontée d'une couronne », pour les dragons,. .

« Jaunes, timbrés d'une ancre », pour les invalides.............(de l'Ile Bourbon :

« Blancs, ayant une fleur de lis couronnée, pour la maréchaussée,.......j ordonnance du la avril i8i5 ;

a De cuivre doré, timbrés d'une ancre », pour les éleves du college royal de Marine et les compagnies d'éleves de la Marine : ordonnance du 3i janvier 1816 ;

ordonnance du n avril i8id;

Jaunes, « ornés de deux canons en sautoir, avec une ancre transversale et une légende autour, portant le nom de l'arme et le numéro du bataillon », pour les 8 bataillons d'artillerie de la Marine, et jaunes, « ornés de deux canons en sautoir, avec une ancre transversale et une légende autour, portant le numéro de la compagnie », pour les 5 compagnies d'ouvriers de la Marine : ordonnance du ai février 18x6 ;

Dorés. « a l'ancre », pour les examinateurs de la Marine et les professeurs des Écoles d'hydrographie : ordonnance de i8a5.

v. Louis-Philippe, Seconde République,

Présidence

1830-1848 — 1848-1851 — I85I-)852

BOUTONS

......Dorés ;.

.....Amiraux.

i83o. . a. . 1848.

......Dorés ;......

. . Vice-amiraux et contre-amiraux. . i83o. . a. . 1848. 1848-1862.

1848-1802.

..........Dorés;........

.....Variantes d'officiers de marine,.....

Portées en argent par les Commissaires de la Marine et les agents administratifs de la Marine. i83o.........a.......184*.

.Dorés;. .Louis-Philippe. .

Jaune ; Service pénitentiaire. Louis-Philippe.

Blanc ; Louis-Philippe.

Cuivre ; 1840? a i856.

. . . Cuivre. . x4 mai i83i. .a. . i845.

Cuivre ; i838-i845.

.Jaunes; . Canonniers et ouvriers d'artillerie .de la Marine. iS3o. .a. .2* Empire.

Blanc ; 21 avril 1824 a 1914.

Blanc ; Vétérans. Louis-Philippe.

Blanc ; i83o-i834.

« Dorés ronds avec canons en croix », pour la compagnie d'artillerie légere de l'Ile Bourbon : arreté du 2 juillet i83x ;

(« Dorés ou argentés suivant que les broderies seront en or ou en argent » et du meme modele « que celui des officiers de vaisseau », pour les officiers du génie maritime, d'administration ou de santé ; arreté du 2 juillet i83i ;

« Blancs portant le coq gaulois », pour l'infanterie, . \

« Blancs demi-sphériques », pour la cavalerie,.....(

« Jaunes avec canons en sautoir », pour l'artillerie « Jaunes du génie n, pour les pompiers, .

• : : : S

de la milice de l'Ile Bourbon : ordonnance du i5 octobre i834.

NOTA. — Le 3' régiment d'infanterie de marine a été créé le 20 novembre i83S.

Ornement de Pattelette de Giberne de la garde nationale a pied, Louis-Philippe.

SECOND EMPIRE

vi. Second Empire

1852-1870

boutons

Doré ;

Vice-amiraux et contre-amiraux. ae Empire.

Doré ; Amiraux. a6 Empire.

.....Dorés;........

i . Variantes d'officiers de marine, . . • • rf*0}n Marine Portées en a^ par" .es —<« If-rlM et les a^straUfs de la Maru*.

a* Empire........

. Dorés; . Officiers d'infanterie de marine. a® Empire .

. Cuivre; . . . . 1860. . .

Cuivre ; Doré

Artillerie de marine. . ac Empire .

Cuivre ; a* Empire.

Cuivre ; Services pénitentiaires. Empire.

1914.

.Jaunes ; . a® Empire.

. Cuivre ;.

i856.

Dorés ;. a* Empire.

Cuivre ; ae Empire.

Doré ; ae Empire

Dorés ;. ae Empire

J urnes et du modele de l'infanterie légere d'Afrique, pour le cadre des compagnies disciplinaires des colonies: description

du 24 décembre 1860;

Jaunes, du modele de l'infanterie de marine, pour les cadres armés des compagnies disciplinaires des colonies : décret du 0 juillet 1SC2;

« Blancs a l'aigle », pour Y infanterie de la milicc de l'Ile Bourbon.

NOTA. — Le 4e régiment d'idfanterie de marine a été créé le 3i aout 1854. L'artillerie de marine ne comprenait qu'un régiment et quelques compagnies d'ouvriers.

Ornement de Pattklbttb de Giberne de voltigeur de la garde nationale a pied, Louis-Philippe.

(En cuivre).

vil Troisieme République

1870-19 J 4

BOUTONS

.....Dorés ;.....

. Vice-amiraux et contre-amiraux . 1870. a. . . . 1914.

.Quelques variantes .

Doré ; Amiraux. 3e République. (Dignité disparue).

. Dorés ; . Variantes d'officiers de marine, Portées en argent dans certains services administratifs de la Marine.

1870. .a. 1914.

Doré ;

Contrôleurs de l'administration de la Marine. 1883.

Blanc ; 1914.

.....Cuivre ;.....

.Variantes de troupe:. .

Infanterie de marine, de 1871 a 1900 ;

Infanterie coloniale, du 7 juillet 1900 a 1914.

......Dorés ;......

Variantes d'officiers et adjudants sous-officiers

.Infanterie de marine, de 1871 a 1900; .

. Infanterie coloniale, du 7 juillet 1900 a 1914 .

. Cuivre ; . Variantes de troupe : Artillerie de marine, de 187a a 1900; Artillerie coloniale, du 7 juillet 1900 a 1914.

......Dorés ;.....

Variantes d'officiers et adjudants sous-officiers Artillerie de marine, de 1870 a 1900; Artillerie coloniale, du 7 juillet 1900 a 1914.

Cuivre ; Service des arsenaux. 3e République.

Cuivre

Doré ;

Cuivre ; 3« République.

Cuivre ; . 3« République.

Blanc ; Surveillants des prisons maritimes. 3* République.

.Blancs;. 3e République.

Blanc ; 3e République.

Cuivre ; 3« République.

. Argent;. 3e République .

« Argentés,portant un faisceau formé d'un drapeau et d'un étendard réunis par une couronne de chene », pour les officiers du corps des commissaires principaux et commissaires des troupes coloniales : circulaire du 21 janvier 1902 ;

« Dorés, a l'ancre, du modele général «le la marine militaire », pour tous les officiers de santé de la Marine et pour les l'i leves <lc VEcole principale du service de santé de la Marine a Bordeaux et des Ecoles de médecine et de pharmacie navales de Brest, Toulon et llochefort: renseignements officiels communiqués.

NOTA. — L'infanterie coloniale comprend actuellement 24 régiments, et Yartillerie coloniale, 7 régiments.

Les divers corps coloniaux : tirailleurs Annamites, tirailleurs Tonkinois, tirailleurs Sénégalais, tirailleurs du Gabon, tirailleurs Haoussas et tirailleurs Malgaches, qui furent mis sur pied depuis quelques années, n'ont point de boutons de modeles particuliers ; leurs cadres Européens seuls portent les boutons d'infanterie coloniale.

Giberne des officiers de cavalerie, Ier Empire.

Le

Bouton uniforme français

2° Types civils

L Chambres législatives

BOUTONS

En doré ou en argent ; ........Dorés ;.......

Députés. ........Service.......

1790-1792. 1792-1795. 1" Empire. Nombreuses variantes.

Argent ; Députés. irc Restauration.

Argent ; Députés. a* Restauration.

Dorés Pairs 1835

Restaurations,

i83o-i835.

iS48.

. Argent ;. . Députés . .Louis-Philippe.

. Dorés ;. , Louis-Philippe.

Argent et doré ou entierement argent ; .Députés. i85a. . .a. . 1870. .Quelques variantes.

. . Dorés ;. . . .Sénateurs. . . . .a. . . . Quelques variantes.

Doré ; 2e Empire.

i85a. .

1870.

..........Dorés ;..........

Attribues aux sénateurs anciens pairs, pendant les premieres années du 2# Empire. ........Beaucoup de variantes.......

Recouverts en étoffe du fond du vetement, de 1792 a 1799, sous la Seconde République et de 1871 a 1914» • j I«s membres Recouverts en étoffe du fond du vetement, brodée en or, sous le Consulat et le Premier Empire, . . . j des Chambres legislali'es,

NOTA. — Les diverses Assemblées délibérantes législatives qui se sont succédées en France depuis la derniere réuuion des Etats généraux, étaient dénommées

Assemblée nationale, . .

. juin

789;

Assemblée constituante, .

. 1789-1

Assemblée législative,. .

. 1791-1

792;

Convention nationale,. .

. 1792-1

793;

Conseil des Cinq-Cents, . .

. I7IP-I

799;

Corps législatif,.....

. 1799-1814;

Chambre des députés,. .

. 1814-1

848;

Chambre des représentants,.

. 1848;

Assemblée constituante, .

. 1848-1

S49Î

Assemblée législative,. .

. 1849-1

851;

Corps législatif,.....

. 1802-1

870;

Assemblée nationale, .

. 1871-1

875;

Chambre des députés,. .

. 1875-1914;

Conseil des Anciens, Sénat conservateur,. Chambre des Pairs,

i;95-i799; i799-l8|4i 181848;

concurremment avec les

1862-1870;

1871-1914; 1871-1914;

Sénat conservateur,

Sénat,.....

Sénat,.....

concurremment avec les

U. Ponts et Chaussées et Mines et Usines

i° INGÉNIEURS et ELEVES

1800-1870?.

BOUTONS dores

27 juin 1S00 . . i*' Empire et Cent-Jours. Restaurations.

• Restaurations. . ........Louis-Philippe

Louis-Philippe. 1862.........a.........1870. 1871.

NOTA. — L'on rencontre quelques variantes des divers modeles ci-dessus représentés.

Une ordonnance royale, du 27 septembre 1772, donnait un uniforme aux Ingénieurs (les Ponts et Chaussées. Nous n'avons pu savoir la date de suppression de l'uniforme de ce corps sous la Troisieme République.

NOTA. — Le décret du 18 novembre 1810 prescrivait aux Ingénieurs des Mines de tout grade de porter sur l'habit des boulons avec a légende, Corps impérial des Mines ; au centre, un aigle ».

2° SERVICES ANNEXES

1816-1870 BOUTONS

Blanc ; 20 Restauration.

cowotlitiî il»

, -dus IL.

.Blancs;.

. Louis-Philippe

Jaunes ; .

Blanc ; 29 juin » S1 G.

.Jaunes; . . Louis-Philippe. Quelques variantes

oltnement de pattelette de glberxe

des grenadiers a pied, voltigeurs, chasseurs a pied, zouaves, sapeurs du génie et gendarmes a pied de la Garde impériale,

2e Empire.

111. Agents des Administrations de l'État

1792-1914

BOUTONS : i° Jaunes;

Révolution,

Consulat.

(A l'intérieur). Ier Empire.

Directoire

. Ier Empire.

1848?

Restaurations.

20 Blancs.

6 octobre i8o3.

21 septembre 1801.

i8o3.

ier Empire.

j décembre 1802,

Ier Empire

. Restaurations.

2« Empire. .......... .3, République.

Ornement de Pattelette de Giberne des cuirassiers, dragons, lanciers, chasseurs a cheval et sapeurs-conducteurs du génie de la Garde impériale, 2e Empire.

Blancs.

. Restaurations. . ......Louis-Philippe

fonctionnaires divers

]V* Fonctionnaires divers

(Ambassadeurs, Consuls, Préfets, Sous-Préfets, Maires, etc.)

1790-1914

B OUTONS

Doré . En doré et en argent ; Révolution.......

. En doré et en argent; . i79o. . .a. . . 1792.

. .En doré el en argent .Révolution.

Doré ;

. En doré et en argent; . . Restaurations .

En doré et en argent ;.

. ,i*r Empire et Ccnt-Jours.

.En doré et en argent;. Louis-Philippe et a* République.

En doré et en argent Louis-Philippe

En doré et en argent ; quelques-uns a fond étoffe a ornements et cercles en doré ou en argent ; ...........Présidence et a* Empire..........

En doré et en argent ; . 3« République .

En doré et en argent;. . 3* République.

o De cuivre doré, timbrés au sceau de la République », pour les Consuls généraux et Vice-consuls : arreté de 17 « D'argent », pour les maires et adjoiits » : arreté du a? juin 1800 ; « Argent », pour les maires : décret du Ier mars i85a.

NOTA. — Des divers modeles reproduits ci-dessus il existe de nombreuses variantes.

/

V. Etablissements scolaires

1. RÉVOLUTION

boutons

Blanc ; (Compicgne ?). 1801.

.Jaunes;. . 1795-1808. 1800.

.Jaunes;. ... ......Jaunes .

.27 octobre 1802. . .....(Saint-Cyr).

.....8 octobre i8o3

NOTA. — Des Écoles centrales destinées a l'enseignement des sciences, des lettres et des arts, avaient été fondées par la Convention nationale le 29 janvier 1796. Elles cesserent d'exister en 1808.

Le 22 mars 1800, un arreté divisait le Prytanée en quatre grands Colleges soumis a la nicme administration et placés, le 1" a Saint-Cyr, le 2e a Fontainebleau, le 3* a Versailles, le 4' & Saint-Germain. Le 14 septembre 1801, le Prytanée — « essentiellement destiné par le gouvernement a fournir une éducation gratuite aux enfants des militaires tués au champ d'honneur, et des fonctionnaires civils victimes de leurs fonctions » — fut a nouveau divisé en quatre sections, établies, l'une a Paris, la 2e a Saint-Cyr, la 3e a Saint-Germain, la 4* a Compiegne ; chaque section prit le nom de College, et chaque College celui de la commune ou il était situé. Les éleves étaient tenus de fournir en entrant un trousseau dans lequel se trouvait compris un habit garni de « boutons jaunes », « blancs » pour le College de Compiegne. Un arreté du 27 octobr* 1802 donna un nouvel habit aux éleves des Lycées et Prytanées, avec des « boutons jaunes en entier de métal, portant le mot Prytanée ou lycée au milieu, et autour, en légende, le nom du lieu ou sera le Prytanée ou le Lycée. A Paris, le bouton portera en outre le numéro du Lycée ».

L'arreté du 8 octobre i8o3 décidait que le College de Saint-Cyr porterait « seul a l'avenir le nom de Prytanée Français ».

11. PREMIER EMPIRE et CENT-JOURS

boutons

III. RESTAURATIONS

BOUTONS

Jaunes;

Jaunes;

.Jaunes. Restaurations,

IV. LOUIS-PHILIPPE

boutons

Jaunes :

. 'D'JE

(r»i a,

«o.

M

io .o

[CQIjLZCI

Jaunes

Jaunes

v. second empire

¦2»8

boutons

v». -troisieme république

bolto.xs

.Jaunes;.

.Jaunes ; . (3® République)

NOTA. —

.Jaunes; . (3e République)

.Jaunes;. (3e République)

.Jaunes ;. (3* République)

Jaunes. . (3« République)

Les variantes sont nombreuses a toutes époques.

vi. Postes aux chevaux et aux lettres et Télégraphes

BOUTONS

.Dorés; . . . Doré; Doré, le centre argent ; Doré;

• .I793- • • • i8o3. i8o3. Consulat.

.En jaune et en blanc;.

......i«r Empire.....

.....Quelques variantes .

.......Dorés ;......

......itr Empire......

En jaune et en blanc ; . .Postillons .

• 1" Empire. Quelques variantes.

.En jaune et en blanc ;. .Postillons. . .1" Empire. . .Quelques variantes.

. Blancs; . . . Postillons. . .Ier Empire. .Quelques variantes.

Blanc ; Postillons. Restaurations.

.Jaunes;. .Restaurations . Quelques variantes

Argent ; 2e Restauration.

. . .Blancs;. . Jaune; Jaune; Blanc; Jaune.

. .Postillons. . Restaurations. ......Louis-Philippe.......

. Restaurations . Quelques variantes.

.Blancs;. . Louis-Philippe.

Jaune ; Louis-Philippe.

Doré ; Personnel secondaire.

. . Blancs ; . .Postillons .

Louis-Philippe. Louis-Philippe et a9 République.

Jaune; . . .Blancs;. .

. . Présidence et ac Empire .

Blanc ;

Blanc ;

Jaune ; ,i" République.

.En jaune et en blanc ; ,

,2e Empire. . Beaucoup de variantes.

. Blancs ; . Présidence et 2* Empire. . Beaucoup de variantes.

En jaune et en b anc; Facteurs. i8;5.

Jaune ; 3° République.

Doré; Blanc;

Personnel secondaire. 3« République.

3* République.

En jaune et en blanc ; Facteurs. i9I4.

Doré ; Louis-Philippe.

Cuivre; Doré;

. .3" République .

« De métal blanc, portant l'inscription : Inspection générale des postes aux chevaux », pour les inspecteurs principaux et

particuliers, et en meme « métal blanc, avec l'inscription : Poste aux chevaux », pour les maîtres de poste et les postillons du service des Postes aux chevaux : arreté du 18 octobre i8o3;

« D'argent, ayant en légende : Télégraphie française, avec l'aigle au milieu tenant dans son bec un télégraphe et un foudre dans ses serres », pour Claude Chappe, directeur (créateur) du télégraphe aérien : ier aout i8o5 — (or Chappe était

décédé le 2 3 janvier précédent.....).

Ornement de Pattelette de Giberne des guides et du train des équipages de la Garde impériale, 2° Empire.

(En cuivre)

vu. Transports

i83.-1914

VOITURES (parisiennes)

BOUTONS

Jaune ; Blanc.

. .3e République .

Ja une ; 2e Empire.

. .Jaunes ;. ,Louis-Philippe.

CHEMINS de FE7? BOUTONS

En jaune et en blanc; Jaune .3" République.

. .Blancs. . 3e République

En doré et en argent ; Doré; En doré et en argent ; Doré ; En doré et en argent ; . . .Dorés. . . .

.................3* République.................

(Messageries Maritimes).

NOTA. — Les modeles de boutons en usage actuellement dans diverses compagnies de transports qui 11c sont pas sentes ci-dessus, ont été omis avec intention, vu leur intéret vraiment trop restreint.

.Jaunes;.

Empire. . . •

3° NAVIRES BOUTONS

viil Services des Maisons civiles Impériales et J{oyale

Premier Empire, Restaurations, Second Empire.

boutons

Doré ; Chambellans.

Blanc ; Jardiniers.

ier Empire et Cent-Jours.

..........Dorés;. .

........Chambellans

. • . . 1816-1825. . . .

i8i4-isi5.

i825-i83o.

..................Dorés;. . .

Maitres de VHôtel. Maître des cérémonies. Officiers de bouche. .................2® Restauration .

Doré, pour maîtres ; Argent, pour l'équipage ; • . . .Vénerie.

Ecuyers.

Jaune ; .2* Restauration

Blancs ;

Blancs;. . . .

. . .Blancs;. . . .2* Restauration.

Argent et cerf doré, pour maîtres ; Blanc, pour Y équipage ; Vénerie. a* Empire.

Blanc; Jaune.

. .a* Empire.

.Dorés; . a* Empire.

Ornement de Pattelette de Giberne de l'artillerie et du train d'artillerie de la Garde impériale, 2e Empire.

(En cuivre).

IX* Personnel secondaire ou de service des Ministeres et Administrations de l'État

1814.1914

10 MINISTERES BOUTONS

.Jaunes ;

Blancs :.

Restaurations.

Blanc ; Louis-Philippe.

Dorés ; .

Argent ;

Blanc ; 2e Empire

.Jaunes

Jaune ; i5 décembre i85a.

Blancs ;. 3° République.

. .Blancs:. .

Dorés ;

Ministere des Finances ; 3e République

2° JU>MimST7{AT10JVS de l'ÉTAT

BOUTONS

Doré ;

. .Blancs;. .2* Empire.

Jaune ;

Argent ; 2e Empire.

Blanc ; Louis-Philippe.

Jaune ; Empire.

Blanc ; 3e République.

. Dorés ;. .2" Empire.

Blanc; Jaune;

.3» République.

. Blancs ;. . 3* République.

Blanc ; Jaune ;

.3e République.

. . Blancs ; . .3« République.

NOTA. — Les exemplaires de moyen module du Conseil d'État, 2« Empire, représentés ci-dessus, auraient été portés par les Conseillers et non par le personnel.

X- Personnel secondaire administratif, municipal et divers

i793-i9T4

BOUTONS

1° Jaunes :

179-^ Consulat.

. i" Empire............(Ville de Metz).

ier Empire.

(Hospice royal des). 2* Restauration. Restaurations.

Restaurations.

[SUBSiSTA'SfC:

2® Empire

.2» Empire............i855. . . . 1867

.Louis-Philippe....................2e République.

S n H1T1—" ¦MUNICIPAL ET DIVERS

Jaunes ;

. « Passe-partout »

,3c République

PERSONNEL SECONDAIRE

République.

(Ville de Paris). Avant 1900.

3* République

1900.

. .3* République,

20 Blancs.

1er Empire.

Blancs.

.2* Empire.

1871.

,3« République.

,3* République"

3® République

« Passe-partout ». 3e République.

3e République.

.3* République.

(Ville de Paris). Avant 1900.

3e République.

Avant 1900.

3* République.

(Ville de Paris). Avant 1900.

(Ville de Paris). Avant 1900.

Depuis 1900.

3* République.

xi. Polices municipale et champetre

1801-1914

BOUTONS

Blanc; Blanc; Jaune; Blanc; . . . Blancs;.

Officiers de paix. Empire. .Restaurations. . . . Louis-Philipi e.

9 janvier 1801.

BlanC; ......Blancs >'............... . .Blancs;.

Louis-Philippe. .....(De Paris)............... . .a* Empire.

.....2® Empire.......

Blanc; Jaune; En jaune et en blanc ;

Blanc ; Jaune ;

«Passc-partout».. . . 2. Empire. . .

. 2e Empire.

. Blancs ; . 3« République

M po lic e, \S DE

f-VveufluE

. Blancs ; . 3e République.

WHRflNDSSSiHlEM

'9UL0USL

Blanc ; (De Pans). Avant i<)Co.

Blanc ; Indéterminé. 3« République.

ÔAlMLJEUE^

Jaune ; V République.

. Blancs ;. (De Paris). République

Blanc ; (De Paris). Depuis lyuo.

/>ort? ; Brigade de Marseille,

Jaune ; (De Saint-Quentin). République.

MPULlu

. Blancs ; . « Passe-partout » . .3* République.

foHDE^ iAMPBra!

. .Blancs. . . .3* République.

En jaune et en blanc;

. « Passe-partout ».

. 3« République. .

Jaune ; Indéterminé. 3e République.

communes rurales de la Republique ».

nombreux modeles et variantes existants.

Nous n'avons reproduit

.,nroduit ci-dessus qu'une petite partie des

x 31. Hors série

10 boutons patriotiques

1789-1792

Cuivre ronge ; I7Ô°

Bronze ; Cuivre rouge ;

1789. 1790.

Argent ; Cuivre rouge ;

1790. 1792.

Doré ; Cuivre rouge ; >K$o...........

Doré ;

Doré; Jaune;

17*9 .........

Blanc ; Cuivre rouge ;

. (Aux trois ordres)..

Doré ;

Doré ; Blanc ;

Doré ; Cuivre rouge ;

Cuivre rouge et doré ; Jaune ; • • ..........

Doré.

NOTA. — La plupart de ces modeles ont été fabriqués en divers métaux. Nous regrettons de n'en pas donner davantage car il en existe d'autres qui ne nous ont pas été communiqués.

20 BOUTONS DES LIVRÉES

1804-1914

Doré ; En doré et en argent ;

. De l«i Maison Impériale . . ier Empire et Cenl-Jours .

Doré ;

De la Famille Impériale. r Empire.

. Jaunes ; . De la Maison Royale d'Italie. . i«r Empire. •

Doré ; Doré ;

. De la Maison du Prince-Président, ........i85i-i85a.....

Noir ;

. Dorés ; . De la Maison Impériale, . .a" Empire. .

. Dorés ;. De la Famille Impériale . .a* Empire. .

Ney,

Doré ; Doré ;

Des Maréchaux de l'Empire : Bessiéres, Bessiéres,

.ier Empire.

Argent ;

Doré ;

Doré ;

Du Maréchal de l'Empire Sérurier. i,r Empire.

Doré ;

.De Maréchaux de France .Indéterminés.

Doré ;

Louis-Philippe ?

Louis-Philippe.

2e Empire.

2• Empire.

Argent ; Du Duc de Gaëte. Ier Empire.

Doré; Du Duc de Berry. Restaurations.

Doré ; D'Amiral. Indéterminé. Louis-Philippe.

. .Dorés.... Du grand Chancelier de la Légion d'honneu a* Empire. 3* République.

Doré ; De la Présidence de la République. 1914.

Argent. De l'ambassade de France a Berlin. 1914.

3o BOUTONS DE BLOUSES

1770-1870

. Jaunes ;. . Louis XV et Louis XVI

. Jaunes;. . Louis XV et Louis XVI

Blanc ; Louis XV.

•Jaunes;. Ier Empire. .

. .Jaunes;. • 1er Empire. . (De fabrication moderne).

. Jaunes • i" Empire.

.Jaunes;. Restaura lions .

.Jaunes;. Louis-Pliilippe

3i 6

Blanc ; Eouis-I'Jiilippc.

• -Jaunes.

• 2e Empire

4° boutons divers

17..-1914

Cuivre rousre • c . A 9 Jaune ;

Services des ports du commerce.

• • . Révolution.

de

Jaune ; Ce livrée, Anglais Vers i7ao.

Jaune ; ^tfwi/ commerce. '793.

.Dore ; Ojjiciers marine marchande. Consulat.

Cuivre rouge ; ...........Jaunes ;..........•

,:93. ,799. 1709- 1799- (Conseil d'Etat Italien).

i8<2-i8o5.

Jaune; . . .Jaunes;. . . Jaune; . . .Jaunes;.

i-9"-^99- • • .1797-1799- • • 1797"1799* • • • 1797"'

Cuivre; Doré; Doré; Doré; Argent;

Vers 1798. Chevalier de Malte. De livrée. (Royaume de Westphalie). (Ingénieurs des Ponts

Directoire. Empire. 1807-1813. et Chaussées d'Italie).

Ier Empire.

. . Dorés;. . . Blanc; Doré; Doré; Noir;

.Restaurations. . 1848. Délivrée. 1914. 1914.

a* Empire.

Émaillé de couleurs et or ; Doré; . . . .Jaunes;. . . En doré et en argent.

1873. Officiers valétudinaires De fantaisie et de fabrication moderne. Fonctionnaires Tunisiens.

de la Villa Furtado-Heine, 3* .République, a Nice ; 1914*

TABLE DES PLANCHES

Tambour des grenadiers a pied de la Garde impériale, Ier Empire. Tambour des gendarmes a pied de la Garde impériale, Ier Empire. Tambour du génie de la Garde impériale, icr Empire. Trompette des grenadiers a cheval de la Garde impériale, ier Empire. Trompette des chasseurs a cheval de la Garde impériale, Ier Empire. Trompette des dragons de la Garde impériale, Ier Empire. Trompette des lanciers rouges de la Garde impériale, Ier Empire. Trompette des gardes d'honneur de la Garde impériale, Ier Empire. Trompette d'artillerie a cheval de la Garde impériale, Ier Empire. Trompette des marins de la Garde impériale, Ier Empire.

TABLE DES MATIERES

PAOES

AVANT-PROPOS..................................................ix

1er INDEX CHRONOLOGIQUE........................................xi

Ile INDEX CHRONOLOGIQUE....................xii

OBSERVATIONS GÉNÉRALES....................xm

TYPES MILITAIRES

A. Armée de terre

PAGES

J i° Maréchaux. 1804-1895..........................3

I. Etat-major général. . . \ _, , „

' ( a0 Généraux. 1775-1914. .......................4

1i° États-majors des armées. Aides de camp, Corps d'état-major,

1775-1818-1880............................6

20 État-major des places. 1775-1872....................9

_____________-, - o*,-- • o

Archivistes d etat-major. 1017-1000-1914........n

4° Recrutement et Réserve, Secrétaires d'état-major et du recru-, tement. 1836-1874-1914...........13

i° Commissaires des guerres, Intendants des armées. 1775-1791

1817................

20 Inspecteurs aux revues. 179.-1817.........

3° Intendants. 1817-1914.............

4° Contrôleurs de l'administration de l'armée. 179.-1882-1914. 5° Agents et ofliciers d'administration. 17. .-1838-1914 . 6° Ouvriers d'administration. 1823-1914. •

i° Officiers de santé. 17..-1914.....

20 Administration des hôpitaux. 17..-1914. .

3° Infirmiers. 17..-1914........

\ 4° Croix-Rouge française. 1866-1914. •

V. Vétérinaires militaires. 1794-1914. • •

VI. Justice militaire. 1793-1914.....

VII. Services divers

i° Ingénieurs-géographes. 1777-1831. 20 Interpretes militaires. i8o3-i8o5-i830-1914 3° Agents et ingénieurs des poudres et salpetres. 17..-1914. 4° Trésor et postes aux armées, Télégraphistes militaires. 1792

j9t4............

5° Service militaire des chemins de fer. 1875-1914 6° Haras et Remonte générale. 17..-1914.

VIII. Ecoles militaires

i° Ecole polytechnique. 1795-1914..........

20 École spéciale militaire. 1802-1914.........44» ^7

3° École d'application de cavalerie, 1823-1914.......4*>

4° École d'application de l'artillerie et du génie. 1802-1912 . . 48

5° Prytanée militaire. 1808-1914..........49»

Écoles militaires préparatoires. 18..-1914......5o, 268

70 Écoles vétérinaires. 1762-1914...........

Ecole des pages. Ancien-Régime. Premier Empire. 1821 -18'io. 53 90 Écoles militaires diverses. 17..-1914.........^4

i° Maison du Roi. 1...-1 792...........57,268

20 Garde constitutionnelle. 1791-1792..........58

3° Garde de l'Assemblée nationale. 1789-1792.......58

4° Garde de la Convention. 1792-1795........58, 268

5° Garde du corps législatif. 1795-1799.........59

13

14

15

16

20

21 25

27

28

39 3i

33

34

35

37

39

40

42

III. Administration

IV. Service de santé.

Garde du Directoire. 1795-1799 . 70 Garde des Consuls. 1799-1804. . 8° Garde impériale. i8o4-i8i4-i8i5 . 90 Maison du Roi. i8i4-i83o . . . io° Garde royale. i8i5-i83o . . . ii° Garde impériale. 1854-1870 .

59

60

61 66 68

IX. Gardes gouvernementales.

PAGES

1561-1792........74, 268

W*-1:^.........82

1793-1803.........83

1803-1814.........8G

i° Infanterie de ligne . . < i8i4~i8i5. . ......89

1815-1820.........90

1820-1844.........92

I 1844-1871.........94

\ 1871-1914.........96

I 1791-1803.........97

| i8o3-i8i5.........98

20 Infanterie légere. . . \ 1819-1820.........100

1820-1844.........100

1844-i85 4.........101

I;44-I;94.........">a

3° Chasseurs a pied. . . { 1837-1871.........io3

1871-1914.........i°4

4° Zouaves. 1830-1914..............io5

5° Tirailleurs Algériens. 1854-1914..........106

0° Légion étrangere. 1815-1914...........107

70 Infanterie légere d'Afrique. 1832-1914........109

8° Sapeurs-pompiers de Paris. 1801-1914........no

90 Corps militaire des douanes. 1800-1914........m

io° Corps militaire forestier. 179.-1914.........Ir4

ii° Disciplinaires. 1818-1914............117

12° Sapeurs-pompiers (provinciaux). 180.-1914......119

I Grenadiers d*Oudinot. i8o3-i8o5—1806-1809. 123

II Régiment de Vite de France. i8o/J-i8io. . 123

III Régiments de conscrits réfrac taire s. 1810-i3° Corps divers . ( 1812.............124

IV Pionniers. 1776-1779 — 1792-1814.....124

V Bataillons et régiments étrangers aa scr~

\ vice de ta France. 1799-1830 .... 126

10 Cavalerie. i635-i8o3............128, 268

20 Carabiniers. 1693-18(15.............i3i

3° Cuirassiers. 1659-1914............i33, 268

j 1762-1792.........i36

1792-1793.........i38

!7<j3-i8I5.........i38

i8i5-i845.........140

1845-187 1.........141

\ 1871-1914.........i42

4° Dragons

( i8ii-i8i5.........i43

' ( 1830-1871.........i44

Chasseurs a cheval. 1779-1914...........i4$

70 Hussards. 1692-1914..............i47

8° Chasseurs d'Afrique. 1831-1914..........i5o

90 Spahis. i834-i9i4-..............

io° Cavaliers de remonte. 1852-1914..........i52

I Gendarmerie de France. 1640-1788 . . . i53

II Chevau-légers. 16..-1788.......i54

III Guides des généraux en chef ou guides des armées. 1792-1804 i54

IV Guides d'état-major. 1848-1854.....i56

V Régiment des Dromadaires. 1799-1801 . . i56

VI Cent-gardes. 1854-1870........

VII Cavaliers de manege. 1860-1914 ....

i° Corps légers .

1 Ancien-Régime. . . . .....i58

11 Révolution.........160

m Premier Empire........161

XII. Troupes mixtes. . .

20 Corps royaux de France. i8i4-iBi5.........162

1776-1818.........i63

3° Vétérans; sédentaires . ] i8i8-i83i.........164

5° Lanciers.

XI. Troupes a cheval. (Suite).

\ n° Corps divers .

1830-1872.........166

169 171

173

1748-1793.........168

Génie......{ 1793-1815

1815-1914

20 Aéronautique militaire. i794-i799~I877"I9I4

1671-1792 1792-1804 i8o4-i8i5 1815-1829 1829-1873

174, 268 176 178

180

181 i83

. . 184

i85, 268

1 Services et troupes.

XIII. Troupes spéciales. .

3° Artillerie

1873-1914

11 Pontonniers. 1792-1894 . . . ni Train d'artillerie. i8oo-i883 .

4° Train des équipages militaires.

187

188

( 1793-1807 . ( 1807-1914

1060-1790..........I9I

1790-1804.........19*

i8o4-i8i4-i8i5.......*94 i8i5-i83o.........hj5

5° Gendarmerie .

i83o-i853.........iy6

1853-1914.........I<J7

i 5° Gendarmerie. (Suite).

XIII. Iroupes spéciales.

(Suite).....

6° Corps auxiliaires de la gendarmerie.

1 Compagnies de réserve départementales.

I8O5-i8I4.........199

201

202

202

203

11 Compagnies départementales. i8i5-i8i8 m Chasseurs Corses. i8i4-i8i5. . iv Voltigeurs Corses. 1822-1850 . v Voltigeurs Algériens. 1849-1862

\ 70 Garde de Paris. 1802-1914. ... .......204

i® Milices. 1726-1791...............206

XIV. Troupes bourgeoises et irrégulieres . . .

2° Gardes nationales.

1:89-1790.........210

1790...........222

1791-1793. (Volontaires nationaux). 232

1791-1805.........233

i8o5-i8i4-i8i5........236

i8i5-i83o.........239

i83o-i848.......241, 268

1848-1852.........244

1852-1870.........245

1868-1872, (Garde nat. mobile) . . 246

\ 1870-1871.........247

2.r)«*

252

253 253

i a Pied .

ii a Cheval

iii Mixte

iv d'Instruction.

3° Corps francs. 1792-1871

4° Gardes d'honneur locales. i8o3-i8i5.........254

j i° Retraités. 1769-1885..............255

20 Invalides. i6;4"I9I4......... .... 256

XV. Divers

i° Espagnols........ . . s58

20 Helvétiens. ... .......^58

3° Corps auxiliaires. ) Hollandais ... . . . . 258

1795-1814. . . j Italiens............269

' 5° Westphaliens.........260

Divers.............260

261

4° Supplément.

PAGES

! 1 Rapport sur les uniformes des troupes de la République, du 2 mars 1794 . '^62 11 Circulaire relative aux boutons de carabiniers et de cavalerie, du 16 jan-

I

ivier 1797....................263

ni Extraits relatifs a l'uniforme des troupes de la Croatie militaire, des

22 mai et 17 juin 1810...................264

complémentaires IV Décret concernant l'habillement des troupes de la Grande Armée, du

16 mars 1812...................264

v Extraits du reglement sur l'habillement par le colonel Bardin ; 1812. . . 264 vi Addition. — Décret sur les boutons de toutes les troupes Françaises, du

4 octobre 1792..................266

XVII. Erreurs, Omissions, Remarques...................267

B. Armées navale et coloniale

I. Ancien^Régime. 1772-1889......................269

II. Révolution. 1789-1804.......................271

III. Premier Empire et Cent-Jours. 1804-1814—1815..............274

IV. Restaurations. i8i4-i8i5— i8i5-i83o...................277

V. Louis-Philippe, Seconde République, Présidence. i83o-i848—1848-1851—i85i-i852 . . . 279

VI. Second Empire. 1852-1870......................281

VII. Troisieme République. 1870-1914...................283

20 TYPES CIVILS

I. Chambres législatives. 1790-1914...................287

II. Ponts et Chaussées ( i° Ingénieurs et Éleves. 1800-1875?..........289

et Mines et Usines . . ( 20 Services annexes. 1816-1870............290

III. Agents des Administrations de l'État. 1792-1914..............291

IV. Fonctionnaires divers. (Ambassadeurs, Consuls, Préfets, Maires, etc.). 1790-1914. . . . 293

I 1 Révolution............295

I 11 Premier Empire et Cent-Jours.....295

j iii Restaurations...........296

V. Etablissements scolaires.......{

j iv Louis-Philippe...........297

I v Second Empire...... .... 298

\ vi Troisieme République........298

VI. Postes aux chevaux et aux lettres et Télégraphes. 1793-1914. ... .....3oo

( i° Voitures (parisiennes).....\

VII. Iransports 183.-1914. . \ Chemins de fer.......>.........3o3

V Navires........../

VIII. Services des Maisons civiles Impériales et Royale. Premier Empire, Restaurations,

Second Empire........................3o4

IX. Personnel secondaire ou de service des Ministeres et Administrations de l'Etat. 1814-1914. 3o6

X. Personnel secondaire administratif, municipal et divers. 1793-1914.......3o8

XI. Polices municipale et champetre. 1801-1914...............3n

/ i° Boutons patriotiques. 1789-1792...........3i3

\ 20 Boutons des livrées. 1804-1914...........3i4

XII. Hors série . . . . <

j 3° Boutons de blouses, 1770-1870............3i5

i 4° Boutons divers. 17..-1914.............3iG

TABLE DES CULS-DE-LAMPE

PAGES

Giberne d'officier des volontaires de Clermont-Prince, 1768-1762...........xiv

Giberne d'ollicier de grenadiers d'infanterie, Louis XV..............xi

Giberne d'officier de grenadiers, Louis XVI.................11

Giberne d'officier de marine, Louis XVI..................10

Giberne d'officier des lanciers rouges de la garde impériale, ier Empire.......v, 327

Giberne d'officier des lanciers rouges de la garde impériale, ier Empire........12

Giberne d'officier des gardes d'honneur de la garde impériale, ier Empire.......i4

Giberne d'ollicier d'état-major, Ier Empire..................i5

Giberne d'ollicier de cavalerie légere, Ier Empire...............ix

Giberne d'officier de cavalerie, ier Empire..................284

Giberne d'officier d'artillerie de la garde impériale, ier Empire...........16

Giberne d'officier du 4e régiment d'artillerie a cheval, Ier Empire..........19

Giberne d'officier de chevau-légers lanciers, i8ii-i8i5..............24

Giberne d'officier des dragons de la garde municipale de Paris, 1802-1813.......20

Giberne de garde a cheval de la garde d'honneur de Lyon, i8i4-i8i5..................5

Giberne d'officier de la garde royale Westphalienne, Ier Empire...........26

Giberne d'ollicier de la Maison du Roi, i8i4-i8i5...............3o

Giberne d'officier de la Maison du Roi, i8i4-i8i5...............36

Giberne des mousquetaires noirs, i8i4-i8i5.................38

Giberne d'officier des dragons de la garde royale, i8i5-i83o............39

Giberne d'officier des chasseurs a cheval de la garde royale, i8i5-i83o....... . 41

Giberne d'officier des lanciers de la garde royale, i8i5-i83o............43

Giberne d'officier d'artillerie de la garde royale, i8i5-i83o.............4^

Giberne des officiers de troupes a cheval, i8i5-i83o...............47

Giberne d'officier de troupes a cheval, 2e Restauration..............62

Giberne d'officier de troupes a cheval, 2e Restauration..............56

Giberne de garde national a cheval, i8i6-i83o................65

(giberne de garde national a cheval, i8i6-i83o................70

Giberne de garde national a cheval, i8i6-i83o................73

Giberne des olliciers de cavalerie, i83o-i85a.................82

Giberne «les olliciers de cavalerie, i83o-i852 ..................................88

Giberne des olliciers de santé, Louis-Phi lippe..........-.......96

Giberne de garde national a cheval, Louis-Philippe...............93

Gibern: de garde national a cheval, Louis-Philippe...............95

Giberne de garde national a cheval, Louis-Philippe...............99

Giberne «les olliciers de cavalerie de ligne et légere, i852.............101

Giberne «les officiers de cuirassiers de la garde impériale, i854...........104

Giberne «les olliciers des dragons de l'Impératrice (garde impériale), 1855-1870......io5

Giberne «le grande tenue des olliciers supérieurs des lanciers de la garde impériale, 1855-1870. 109

Giberne «le grande tenue des olliciers subalternes des lanciers de la garde impériale, 1855-1870. uo

Gibern ' de grande tenue des officiers des guides de la garde impériale, 2e Empire.....116

Giberne de petite tenue des officiers des guides de la garde impériale, 2e Empire.....118

Giberne «les officiers supérieurs d'artillerie et du train d'artillerie de la garde impériale, 1854

et 1860-1870........................127

Gibern ' «les officiers subalternes d'artillerie et du train d'artillerie de la garde impériale, i854

et 1860-1870........................i32

Giberne des olliciers du train des équipages et de petite tenue des officiers des guides de la

garde impériale, 2e Empire...................i35

Giberne de grande tenue a cheval d'officier supérieur des Cent-Gardes, 2e Empire.....i^o

Giberne de grande tenue a pied des Cent-Gardes, i854..............i4r

Giberne de tenue de ville des Cent-Gardes, 2e Empire..............142

Giberne des officiers de cavalerie de ligne et légere, 1853-1870...........149

Giberne des officiers de santé, 2e Empire..................i5o

Giberne «les vétérinaires militaires, 1854-1880.................151

Giberne des officiers de cuirassiers et de dragons, 1872-1880............i5u

Giberne des olliciers de chasseurs a cheval et de chasseurs d'Afrique, 1872-1880.....179

Giberne des officiers de hussards, 1872-1880.................186

Giberne des olliciers de spahis, 1872-1880....... ..........190

Giberne des officiers supérieurs d'artillerie, 1860-1880..............198

Giberne des officiers du train des équipages, 1872-1880..............2o3

Giberne d'officier d'artillerie de marine, 1872-1880...............23i

Ornement de pattelette de giberne de la garde nationale, 1790...........238

Ornement de pattelette de giberne de la garde nationale de Rouen, 1790........2^0

Ornement de pattelette de giberne d'officier du 10e chasseurs a cheval, ier Empire .... 243

Ornement de pattelette de giberne de voltigeur du io° de ligne, ier Empire.......257

Ornement de pattelette de giberne d'officier de cavalerie, ier Empire.........266

Ornement de pattelette de giberne d'officier de cavalerie et d'artillerie, Restaurations. . . . 276

Ornement de pattelette de giberne de garde nationale a pied, Louis-Philippe.......280

Ornement de pattelette de giberne de voltigeur de la garde nationale, Louis-Philippe. . . . 282

Ornement de pattelett d ^ib rue des grenadiers, voltigeurs, chasseurs a pied, zouaves, sapeurs

du génie et gendarmes a pied de la garde impériale, 2 Km pire................290

Ornement de pattelette le giberne des cuirassiers, dragons, lanciers, chasseurs a cheval et

sapeurs - conducteurs du génie de la garde impériale, u Kinpire................292

Ornement de pattelette d Ah 'me des guides et du train des équipages de la garde impériale,

2e Empire................3o2

Ornement de pattelette le giberne de l'artillerie et du train d'artillerie de la garde impériale,

2v Empire................3o5

Giberne d'officier de lanciers rouges (20 régiment) de la garde impériale, i«r Empire.

En cuir rouge, baguette supérieure et ornement central en cuivre doré, liseré et galon d'encadrement en or).

1" INDEX CHRONOLOGIQUE

Ancien-régime . . . Antérieurement a 1789.

Assemblée nationale, du 7 au q3 juin 1789; Assemblée constituante, du 23 juin 1789 au 3o septembre 1791 ; | Assemblée législative, du 3o septembre 1791 au 20 septembre 1792 ; Révolution 1789-1804. Proclamation de la République, le 21 septembre 1792;

Convention nationale, du 20 septembre 1792 au 27 octobre 1790 ; ^ Directoire exécutif, du 27 octobre 1795 au 10 novembre 1799 ; \ Consulat, du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804.

Du 18 mai 1804 au 5 avril 1814 (Napoléon Ier).

Du 5 avril 1814 au i5 mars i8i5 (Louis XVIII).

Du 20 mars au 20 juin i8i5 (Napoléon Ier).

Du 20 juin i8i5a fin juillet i83o(Louis XVIII, 1815-1824 — Chaules X, 1824-1830). Du 7 aout i83o au 24 février 1848. Du 24 février 1848 au 2 décembre i85i.

ier Empire. re Restauration Cent-jours . 11e Restauration Louis-phi lippe 1°' 11e République . Présidence . 11e Empire. . 111e République.

Du 2 décembre i85i au 2 décembre i852(chaiiles-louis-napoléon Bonaparte). Du 2 décembre i852 au 4 septembre 1870 (Napoléon III). Depuis le 4 septembre 1870.

Giberne d'officier de grenadiers d'infanterie, Louis XV

(En cuir fauve, ornements brodés en argent, et soie verte, bordure en peau blanche)

11* INDEX CHRONOLOGIQUE

république batave .

1796-1806.

république Cisalpine .

1797-1802.

république clspadane .

république Helvétique .

i798-l8o3.

république Italienne .

1802-1806.

république Ligurienne

1797-1806.

république Napolitaine .

1799-

république Parthénopéenne .

1799-

république Piémontaise .

I798-I799-

république Romaine .

I798-I799-

république Subalpine .

1799-1801.

république Vénitienne

*797-

(la Belgique fut sous la domination française de 1796

royaume d'Espagne.

i8o8-i8i3 : Joseph Bonaparte.

royaume d'étrurie ....

i 80 i-i 8o3 : Louis I Bourbon; 1803-1807

Marie-Louise.

royaume de hollande.

1806-1810 : Louis Bonaparte.

royaume d'Italie ....

i8o5-i8i4 : Napoléon 1"; Vice-roi : Eugene

royaume de Naples. .

1806-1808 : Joseph Bonaparte.

royaume de Naples. .

i8o8-i8i5 : Joachim Murât.

royaume de Westphalie .

1807-1813 : Jérôme Bonaparte.

principauté de LuCCA et de PlOMBINO.

i8o5-i8i4 : Elisa Bonaparte et Félix Bacciocciii.

L'ENVERS DU DÉCOR OU

LA FACE CACHÉE DU BOUTON

En complément des planches de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, cette composition photographique nous informe sur le systeme d'attache des boutons qui a partir d'une base élémentaire fait appel a de multiples procédés. Par ailleurs les modes de construction des boutons apparaissent clairement dans notre échantillonnage.

Deux catégories majeures peuvent etre dégagées dans la fabrication du bouton militaire :

- Le bouton fondu - métal blanc ou jaune,

- Le bouton serti en matieres composites.

Le premier est simplement moulé dans une matrice métallique gravée en creux et l'attache est fondue du meme jet repercée ensuite. On trouve aussi le bouton matricé a froid auquel est rapporté par soudure l'anse d'attache en fil métallique.

- La seconde catégorie fait appel a l'estampage d'un feuillard de métal doré ou argenté contre une matrice dont la fabrication releve de la corporation des « tailleurs-graveurs » au 18" siecle et des « estampeurs » ensuite. La face intérieure des reliefi obtenus est fréquemment emplie de mastic afin de la renforcer; avant de la sertir autour d'une forme de bois, d'os ou de métal préalablement garnis de leur bride d'attache, qu'elle soit textile : chanvre - lin -soie - boyau, ou métallique : fer - laiton - cuivre.

Voici en deux mots les procédés majoritairement employés durant les deux siecles étudiés, dans la boutonnerie militaire. Les modes civiles disposaient bien évidemment d'une palette beaucoup plus étendue avec le recours a la passementerie, a l'émail, a la pierre dure ou précieuse etc... mais ceci ne releve pas de notre propos.

(Les Éditions du Canonnier)

1

Maréchaussée 1778

18

Etat-major 1795

2-3

Milice bourgeoise Louis XV

19-20

Généraux 1775

4

Premier maître marin 1804

21

Etat-major 1775

5

Inspecteurs de la marine 1804

22

Chirurgiens 1775

23

Commissaires aux vivres

6

Lieutenants des maréchaux de

Louis XVI

France 1771

24

Généraux 1836

7

Maréchaussée de Lorraine 1768

26

Ingénieurs du Génie 1793

8-9

Etat-major des places 1775

27

Sapeurs-mineurs du Génie, 1" Empire

10

Officiers réformés 1775

28

Régiment Duc d'Angoulémc,

U

Etat-major 1775

Louis XVI

12

Médecins 1775

29

Gardes du Corps du Comte

13

Aides de camp 1803

d'Artois, Louis XVI

14-25

Vice-amiraux et Contre-ami

30-31

Aides de Camp 1775

raux 1815

32-33

Gardes du Corps, Ancien

15

Généraux 1798

Régime

16

Généraux 1852

34

Garde nationale 1793

17

Généraux Restauration

35

Génie 1803

1

Marine impériale -1" Empire

32

Garde nationale de Paris 1789

2 a 6 - 8

-9-10-13-14

34

Garde nationale 1792

16 a 20-

25-26

Transports militaires 1793

35

Garde Impériale 180 h.

36

Adjudants-commandants

7-15

Cavalerie légere - 1" Empire

1794

11

Régiment Provincial Corse 1777

37

Cavalerie 1792

38

Ingénieurs du Génie 1793

12-21 -

48-50

Dragons 1792

41

Gardes de la Constitution

22

Vétérans 1749

43-49

Vétérans 1794

23

Artillerie 1793

44

Troupe provinciale Ancien Régime

24-39-

40-46

Infanterie 1792

47

Manufactures d'armes, Révolution

27

Garde nationale

52

Demi-brigades d'infanterie

28

Aides de camp 1794

1793

29

Carabiniers 1792

53

Invalides, Ancien Régime

30-42

Etat-major 1794

31-45

Garde nationale de France 1789

1-2

Officiers de marine 1795

17-32

Marine, Révolution

3

Grenadiers Royaux -

18

Artillerie de Marine 1795

Louis XV

19-36

Artillerie 1792 - 1794

4

Régiment des Princes, Infanterie, Ancien Régime

20-39

Equipages de Haut-bord 1" Empire

5

Infanterie, Ancien Régime

21-29

Etat-major d'Artillerie

6

Carabiniers Restauration

République

7

Garde des ports -

24

Train d'artillerie 1814

Restauration

25

Etat-major d'artillerie

8

Corps royal de la marine

Restauration

1772

26

Etat-major d'artillerie

9-22

Officiers de marine,

Consulat

Ancien Régime

27-40

Canonniers Gardes-Côtes

11

Etat-major de l'Artillerie

1778

1793

28-37

Etat-major d'Artillerie 1811

12-13

Carabiniers Restauration

30

Canonniers Gardes-Côtes

14

Marine militaire 1795

République

15-23

Marine Garde Impériale 1" Empire

31-35

Artillerie a pied - 1" Empire

16-38

Artillerie de Marine 1" Empire

LE BOUTON D'UNIFORME FRANÇAIS

ERRATA concernant les planches en couleurs représentant des boutons

Planche couleur n°2 figures 35 a 38

"officier du Génie, Consulat/Empire"

figure 39

"Mousquetaire gris 1814"

figure 40

"Mousquetaire gris vers 1770"

Planche couleur n°3 figures 2el 10

"officiers de santé Garde Impériale 1° Empire"

1ere colonne 5° ligne

supprimer "180h" apres garde impériale.

figures 31, 45, 54

"garde nationale, 1815 a 1830"

figure 33

"milice helvétique, 1ere République"

figure 51

"officiers d'infanterie ou de dragons 1792".

Planche couleur n°5 figure 4

"Orléans cavalerie 1767"

figure 10

"Carabiniers 1791"

figure 33

"artillerie de la Garde Impériale, 1er Empire"

figure 41

"officiers d'artillerie 1830"

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